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reproches

  • Méditation : dites-vous votre chapelet ?

    « Le chapelet bien dit est une détente pour l'âme, au sein des préoccupations, parfois si déprimantes, de la vie ; il est un petit moment de repos qu'on s'accorde pour rester fort à la besogne. Ô mon lecteur, ne vous refusez pas cette divine récréation ! La tâche est si rude ; vous êtes peut-être à votre insu, une âme si tendue, si lasse... Venez donc vous délasser en vous abandonnant là tout simplement à la bonté de votre divine Maman, comme un bambin qui vient, n'en pouvant plus, tomber dans les bras de sa mère. Songez que sans ce repos de chaque jour, vous risquez de perdre, au point de vue surnaturel, votre équilibre vital et de tomber dans le découragement. Le chapelet est un entretien intime du chrétien avec sa céleste Mère : ne vous privez pas un seul jour de cette conversation ; vous avez tant de choses à lui confier à la Sainte Vierge. On lui dit tout à Elle ! Vous avez tant besoin qu'elle vous instruise et vous forme.

    Or, n'est-ce pas en ce moment de la journée, où vous êtes avec elle, qu'elle vous atteint pour agir sur vous et vous former à sa ressemblance. C'est alors qu'elle vous adressera ses miséricordieux reproches, vous donnera ses conseils, vous fera connaître ses directives, vous communiquera, en un mot, les dispositions fondamentales de son âme bienheureuse. "Oh ! si l'on savait les belles choses que j'ai apprises en disant lentement le chapelet", confiait à sa mère, Guy de Fontgalland (1)...

    Comment peut-il se faire que, parmi les vrais chrétiens, on ne trouve pas un plus grand nombre d'âmes avides de dire leur chapelet... Avoir à sa portée une intelligence, un cœur comme celui de la Sainte Vierge et ne pas désirer davantage approcher de ces foyers de lumières et de sainteté, quel mystère ! quelle misère ! »

    (1) : Le serviteur de Dieu Guy de Fontgalland (1913-1925).

    Chanoine Marie-Eugène Henry, Chapelain de Paray-le-Monial, Notre très douce Dame (ch. XXXVIII), Paray-le-Monial, Imprimerie Nouvelle, 1937 (Nouvelle édition transformée).

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  • Méditation : du dépouillement vers l'humilité

    « [...] Le second dépouillement, la seconde mort à soi-même, est la mortification de la vanité, du désir de paraître, d'être préféré, distingué, privilégié.
    C'est une mort lente. Il faut longtemps frapper sur le buisson d'épines pour découvrir sous les ronces les maîtresses tiges, et s'écorcher, se piquer les doigts pour y arriver, les couper. Veiller aux vêtements, à l'attitude, à la douceur envers les autres et soi-même ; aux emplois, soit par rapport à l'emploi lui-même, soit par rapport à la façon de le remplir. Accepter les échecs, demi-échecs, les réprimandes, les reproches (même excessifs ou injustifiés), les absences de compliments attendus, les oublis d'égards venant des parents, enfants, collègues, obligés, etc. Se reprendre, se perfectionner ; se plier à l'expérience. Veiller aux relations... ne pas trop choisir dans une vie de communauté ; ne rejeter personne ; ne pas s'imposer, reprendre à tout propos ; savoir se taire quelquefois (même quand on pourrait rectifier) ; accepter d'ignorer et d'apprendre ; ne pas chercher à donner l'impression qu'on domine les questions, être égal, se plier aux gens... Accepter, aimer, prôner les succès des autres, leur part, reconnaître leur collaboration, les consulter, etc. Ne pas prétendre à l'exclusivité, à la préférence, au "priori consensui".
    Discite a me quia mitis sum et humilis corde et invenietis requiem animabus vestris. (1) »

    (1) "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour vos âmes." (Mt XI,29)

    P. Léonce de Grandmaison S.J., Écrits spirituels II. Retraites (Retraite de 1916, 2ème jour), Beauchesne, Paris, 1934.

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