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  • Empêchons l’euthanasie des personnes handicapées

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    La proposition de loi sur la fin de vie (des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS)) revient en 2ème lecture au Sénat : le 21 octobre en commission et le 29 octobre en séance. Lors du passage du texte à l’Assemblée, début octobre, près de 5 500 soutiens ont alerté leur député, via cette même mobilisation.

    A une semaine de la dernière étape de la navette parlementaire, la Fondation Jérôme Lejeune appelle à déployer encore plus d’énergie pour mobiliser les sénateurs et protéger ainsi la vie de tous les Vincent Lambert. Pour cela, la Fondation Jérôme Lejeune relance aujourd’hui, et jusqu’à la date limite de dépôt des amendements (26 octobre), une mobilisation virale « En plein scandale Vincent Lambert, empêchons l’euthanasie des personnes handicapées ». Elle appelle les citoyens à interpeller leur sénateur via une page mobilisation dédiée pour introduire dans la proposition de loi des amendements de nature à :

    Préciser qu’une personne handicapée, parmi lesquelles les personnes cérébrolésées, ne peut pas faire l’objet d’un arrêt de traitements par le seul fait qu’elle est handicapée.
    Modifier la procédure collégiale, actuellement appliquée dans le cas d’un arrêt de traitement d’une personne inconsciente, en disant que la décision d’arrêt de traitement ne relève pas d’un seul médecin, qu’elle doit être prise après consensus avec la famille, et qu’à défaut de consensus, une médiation doit nécessairement être proposée par l’établissement médical ou médico-social.
    Définir ce qui relève des traitements et ce qui relève des soins, de manière à ce que l’administration des soins dus à tout patient, quel que soit son niveau de conscience, ne puisse plus être interprétée comme relevant de l’acharnement thérapeutique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, s’émeut : « La loi Leonetti de 2005 est souvent présentée comme un juste équilibre mais c’est pourtant cette loi qui a permis l’affaire Vincent Lambert. Lequel demain, pourrait être euthanasié par privation d’eau et d’alimentation.A la source, réside l’amalgame permanent et entretenu entre handicap et fin de vie. Non seulement il faut agir pour protéger d’urgence tous les Vincent, mais plus largement, il est nécessaire de créer un cadre légal de protection et de soin des personnes handicapées ».

    Fondation Jérôme Lejeune.

    3 étapes en moins de 3 min pour écrire avant
    lundi soir 26 octobre !

    Le lundi 26 octobre au soir est la date butoir pour que les sénateurs déposent des amendements.

     

  • Avortement et égalité femme/homme : un débat crucial aujourd'hui au Sénat

    Les sénateurs débattent ce jeudi 17 avril, du projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes dont certains articles relatifs à l’IVG suppriment la notion de détresse et étendent le délit d’entrave à l’information.

    La Fondation Jérôme Lejeune s’émeut de l’absence d’un réel débat démocratique pour traiter sereinement un sujet de fond. Elle dénonce la mise au silence forcé des organisations civiles et citoyennes qui informent sur l’avortement, ses conséquences et ses alternatives.

    La Fondation Jérôme Lejeune n’est ni passéiste ni isolée en la matière. Elle s’inscrit au contraire dans les mouvements de réveil des consciences, de prise en compte de la valeur et de la réalité de la vie humaine qui émergent partout dans le monde et qui doivent se faire entendre.

    Ainsi, alors que la France s’enfonce dans la chosification de l’enfant à naître, la Commission européenne recevait la semaine dernière une délégation de l’initiative citoyenne ONE OF US appelant l’Europe à ne pas soutenir les activités qui détruisent des embryons humains. Cette initiative de 1,7 million de signatures (homologuées par la commission européenne), pétition officielle la plus importante dans l’histoire des instances européennes, a reçu vendredi dernier le soutien renouvelé du Pape François.

    Celui-ci vient de rappeler que l’avortement, comme l’infanticide, sont des « crimes abominables ». Il appelle à s’opposer « le plus fermement possible à tout attentat direct à la vie, surtout celle qui est innocente et sans défense, et l’enfant à naître dans le sein maternel est l’innocent par définition ».

    La réalité de l’avortement pour l’enfant en gestation, l’autorité morale du pape au plan international, et l’ampleur du mouvement ONE OF US (« Un de nous ») pour le respect de la vie humaine, devraient être de nature à encourager les responsables politiques français à se poser les bonnes questions, à se dégager de l’idéologie, et à replacer l’enjeu du début de la vie sur le terrain du bien commun dont ils ont la charge.
     
    Pour Jean-Marie le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune : « Une société ne progresse pas lorsqu’elle fait glisser l’élimination de ses enfants à naître d’une exception tolérée à un droit revendiqué ; elle dérive socialement, juridiquement, anthropologiquement. La Fondation Jérôme Lejeune – un des porte-paroles et acteurs du succès de ONE OF US en France - en appelle à la responsabilité du législateur : nier la dignité de l’enfant à naître depuis sa conception, c’est rompre avec l’éthique, les droits fondamentaux et la réalité. Le fait que ce débat se tienne alors qu’une commission de l’Assemblée nationale vient de voter un changement de statut des animaux en dit long sur l’invraisemblable inversion des valeurs. »

    Le lien avec la prétendue affaire du lycée Gerson n'est pas difficile à faire...

    On peut imaginer la probable tournure téléguidée que prendront les choses : les associations pro-vie, telles Alliance Vita et La Fondation Lejeune, ne pourront plus être invitées afin d'expliquer leur vision de sujets de société cruciaux dans des établissements privés catholiques sous contrat. Faut-il imaginer que toute l'affaire n'a été montée et médiatisée que dans ce but ? L'avenir le dira.

    Source : Aleteia.

    A lire : Les droits de l'homme en détresse.

  • Communiqué de la Fondation Jérôme Lejeune

    La Fondation Jérôme Lejeune lance une campagne de sensibilisation « Vous trouvez ça normal ? » contre l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par la diffusion de trois annonces dans quatre hebdomadaires à la fin de cette semaine (Famille Chrétienne, Valeurs Actuelles, Le Figaro Magazine et le Télé Obs). Cette campagne de sensibilisation se décline sur un site internet de mobilisation : www.vous-trouvez-ca-normal.com

    Il y a urgence : une proposition de loi « autorisant sous certaines conditions la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires » vient d’être votée au Sénat, et viendra en discussion dans les semaines à venir à l’Assemblée Nationale. D’un régime d’interdiction assorti de dérogations la France passerait, si le texte est adopté par les deux chambres, à un régime d’autorisation encadrée. Le changement est majeur.

     Vous pouvez nous aider très concrètement par plusieurs actions :

    ·         Signez et diffusez la pétition en ligne sur le site internet : www.vous-trouvez-ca-normal.com

    ·         Commandez des cartes postales gratuites sur www.vous-trouvez-ca-normal.com , à envoyer à vos députés

    ·         Relayez l’information auprès de vos réseaux, paroisses, amis… Des affiches de la campagne sont à disposition (à commander sur le site internet : www.vous-trouvez-ca-normal.com)

    ·         « Likez » la page facebook : https://www.facebook.com/voustrouvezcanormalpetition

    La Fondation compte sur vous pour faire émerger la nécessité de la protection de l'embryon humain au cœur des débats sociétaux. Il en va du respect de l’être humain, comme principe fondamental de notre droit et de notre société.

    Pour mesurer l’efficacité de notre action, nous serions très désireux d’un retour par mail (oroubaud@fondationlejeune.org ; stabard@fondationlejeune.org ) et serions heureux d’avoir vos commentaires sur cette campagne et cette action.

    Pourquoi la Fondation Jérôme Lejeune lance-t-elle une telle campagne ?

    Au service des malades et de leur famille, la Fondation Jérôme Lejeune poursuit trois objectifs : chercher, soigner, défendre. Cette campagne s’inscrit dans la défense et le respect de la vie et de la personne la plus vulnérable. En manipulant l’embryon humain, c’est tout l’être humain qu’on dénature.

    Merci par avance de toute l’énergie que vous mettez au service de la Fondation Jérôme Lejeune

    A très vite

    Thierry de la Villejégu, directeur général

    Stéphanie Tabard / Olivier Roubaud

  • Respecter la vie humaine ? Réaction de Mgr d’Ornellas au vote du Sénat

    S’exprimant au nom de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a estimé dans un communiqué que le Sénat, dans son jugement de la veille, remettait en cause le respect dû à l’être humain.

    Communiqué de Mgr Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France : (5 déc. 2012)
    Le Sénat a adopté hier soir une proposition de loi visant à mettre en place un régime d’autorisation sur la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires.Or, l’article 46 de la loi de bioéthique de 2011 prévoit que : « Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d’un débat public sous forme d’états généraux ». Mgr d’Ornellas, qui a animé au nom de l’Eglise en France le dialogue de la qualité que l’on sait, préparant cette loi de 2011, s’exprime dans le communiqué ci-joint au nom de la Conférence des Évêques de France.

    Mgr Pierre d’Ornellas

    « Vous voulez protéger la vie dans des conditions qui nous paraissent contraires à l’essence même de la vie. » En prononçant cette phrase, le sénateur Jacques Mézard, qui veut l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, a pourtant exprimé la gravité de l’enjeu de la proposition de loi adoptée dans la nuit par le Sénat.

    La vie de l’embryon humain mérite-t-elle d’être protégée ? Oui ou non ? Le Sénat a répondu par la négative. Conscient qu’il s’agit d’une « transgression anthropologique », il a pourtant voté l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par principe et non plus seulement par exception. Le motif invoqué est hasardeux : le retard de la France en matière de recherche scientifique. Est-il vrai que le progrès de la recherche française dépende de cette autorisation ?

    L’embryon humain a le droit d’être protégé. L’Europe demande que sa protection soit assurée le mieux possible. Notre droit français actuel s’honore en maintenant, sans ignorer les situations difficiles, le respect de l’être humain « dès le commencement de sa vie ». La France peut être fière de ce respect. Souhaitons qu’elle garde cette fierté !

    Le Sénat a remis en cause ce respect. Cela est choquant. Et un tel changement est opéré sans même qu’un véritable débat ait eu lieu. La loi de bioéthique promulguée en juillet 2011 exige pourtant ce débat. Le Sénat ne l’a pas jugé utile. Pourquoi avoir peur du débat qui fait appel au vaste panorama de la philosophie et de la science ? L’Allemagne maintient l’interdiction de recherche sur l’embryon humain. Faudra-t-il que ce soit l’Allemagne qui soit en avance dans le respect dû à l’être humain ?

    Le vote du Sénat est d’autant plus choquant que, dans les tests pour les nouveaux médicaments, la communauté  scientifique internationale privilégie désormais les cellules souches reprogrammées découvertes par les Nobels Gurdon et Yamanaka. Comme l’a écrit le neurobiologiste Alain Privat, l’adoption d’une disposition autorisant par principe l’expérimentation sur les embryons humains « enverrait au monde un message de négation de l’éthique et d’anachronisme scientifique ».

    Mgr Pierre d’ORNELLAS
    Archevêque de Rennes
    Rennes, le mercredi 5 décembre 2012

    Source : Diocèse de Nantes.