Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

saint jean de latran

  • Sainte Messe et Ouverture de la Porte Sainte à Saint Jean de Latran

     
     
    Ouvrir la Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran ouvre « le temps du grand pardon ». C’est sur ces mots que le Pape François a poussé les battants de la Porte Sainte de la cathédrale de Rome dans la matinée de ce dimanche 13 décembre. Au début de cette célébration solennelle à la basilique Saint-Jean de Latran, "mère de toutes les églises du monde", le Saint-Père a franchi pour la troisième fois le seuil d’une Porte Sainte, depuis le début de ce Jubilé.
     
    C’est donc sur la miséricorde que le Pape a de nouveau insisté dans une homélie plutôt courte. Citant les paroles de Jean-Baptiste, le Pape a souligné que nous sommes invités « à agir avec justice et à se tourner vers les nécessités de ceux qui sont dans le besoin. » Dans la cathédrale romaine, dont la Porte Sainte avait été la première à avoir été ouverte pour un Jubilé, en 1423, le Saint-Père a rappelé que c’est en ce dimanche 13 décembre que les cathédrales du monde entier ouvrent aussi leurs portes, « une invitation à la joie, ouvrant le temps du grand pardon ». « Il est temps de redécouvrir la présence de Dieu et la tendresse de son Père », a-t-il poursuivi devant les fidèles, précisant, en improvisant, que « Dieu n’aime pas les rigidités ».
     
    « Devant la Porte Sainte, que nous sommes invités à traverser, nous sommes appelés à être des instruments de miséricorde, sachant que nous serons jugés sur cela. » Pour le Saint-Père, le baptisé, le croyant, celui qui a la foi « a un devoir plus grand » : « être miséricordieux comme le Père », « un voyage qui dure toute la vie » a-t-il ajouté.
     
    « La venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie »
     
    En ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape a rappelé que, à quelques jours de Noël, « nous ne pouvons pas nous laisser prendre par la fatigue, aucune tristesse n’est autorisée, même si nous en aurions des raisons, avec tant de préoccupations et de formes de violences qui blessent notre humanité ». Car, a poursuivi le Pape, « la venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie ».
     
    Dieu protège son peuple et fait savoir « aux hommes de pouvoir » que son peuple ne sera jamais laissé à la merci de l'arrogance de ses dirigeants, et le libérera de toutes angoisses. Il ne faut pas « baisser les bras devant le doute, l'impatience ou la souffrance. »
     
    Le Pape insiste sur la joie et ce message qui s’adresse encore aujourd’hui « à toute l’Église et à chacun de nous ». « La joie de franchir la Porte de la Miséricorde s’accompagne d'un engagement à accueillir et témoigner d'un amour qui va au-delà de la justice, un amour qui ne connaît pas de frontières. » Et « cet amour infini nous en sommes responsables, malgré nos contradictions. »
     
    Source : Radio Vatican (BH).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Rencontre à la Basilique Saint Jean de Latran avec les participants à la 3e Retraite mondiale des Prêtres

     Rencontre,pape,François,Basilique,Saint Jean de Latran,Retraite mondiale,Prêtres

    Du 10 au 14 juin à Rome, en la Basilique de Saint Jean de Latran, se déroule la 3e Retraite Mondiale des Prêtres, promue par Service International du Renouveau Charismatique Catholique (ICCRS) et la mouvement "Fraternité Catholique", sur le thème : « Appelés à la sainteté pour la nouvelle évangélisation », avec pour fil conducteur l'Exhortation Apostolique Evangelii gaudium.

    À 16 heures aujourd'hui, en la Solennité du Sacré-Cœur de Jésus, le Pape François s'est rendu à la Basilique Saint-Jean de Latran et a livré une méditation sur le thème « Transformés par l'amour et pour l'amour ». Après un échange de deux heures avec les prêtres sous forme de questions-réponses, le Pape a présidé la Célébration eucharistique et a délivré à ceux qui étaient présents le mandat missionnaire.

    Assis derrière un bureau, stylo en main, le Pape a répondu aux questions de manière spontanée, en espagnol, aux nombreux prêtres venus l’écouter. Mêlant anecdotes personnelles, extraits d’homélies et conseils percutants, François a parlé d’évangélisation : « La première motivation pour évangéliser est l’amour de Jésus » a-t-il dit.

    « Nous devons nous tenir en prière pour que nous puissions cultiver cet amour auquel nous sommes appelés, auquel les prêtres sont appelés envers le peuple de Dieu. Il faut ouvrir notre cœur à Lui, a rappelé le Saint-Père, Jésus qui nous contemple et nous voit. »

    « Comment parler de Jésus, quand on est prêtre, de son amour pour les gens ? » a demandé le Pape, qui a plaidé pour des homélies courtes et simples. « Le peuple de Dieu a besoin que l’on parle à son cœur, sinon il déconnecte, il n'a pas besoin de classes de morale, qu'on lui dise ce qui se fait ou ne se fait pas, mais des homélies qui touchent le cœur. »

    « Nous sommes appelés comme le Christ nous a aimés, à aimer sans limites » a-t-il expliqué, il faut une Église qui mette Jésus et la miséricorde au centre. Lors de cet échange, le Pape est aussi revenu sur la division des chrétiens qui est un scandale. « L’unité est un mandat de Jésus » a-t-il rappelé. Le Pape qui a évoqué un « scandale de famille » en faisant mémoire des massacres réciproques entre catholiques et protestants au cours de l’histoire. « Ceux qui massacrent les chrétiens aujourd’hui ne font pas la différence, a-t-il martelé : ils savent que chacun se réclame de Jésus. »

    Le Pape François a une nouvelle fois aussi dénoncé le cléricalisme « un péché complice » a-t-il dit , et expliqué que la grâce était gratuite, qu'elle ne s’achetait pas. Répondant à des questions venues d’Australie, du Pérou, des Pays-Bas ou du Burundi, le Saint-Père a aussi rappelé aux prêtres de laisser travailler les laïcs, il a rendu hommage au monde orthodoxe ou encore dénoncé les injustices sociales en Amérique Latine. Mais derrière cette discussion à bâtons rompus, une idée force émerge, qui sonne comme une profession de foi pour tous les prêtres : « Je souhaite toujours aimer plus Jésus, car je suis pécheur ».

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome

    Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome
    Solennità del Santissimo Corpo e Sangue di Cristo
     
    La fête du « Corpus Domini », du « Saint-Sacrement » ou « Fête-Dieu » est maintenue au Vatican à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, tandis que dans de nombreux diocèses italiens, elle est reportée au dimanche suivant pour des raisons pastorales.

    A Rome, c'est à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean à Sainte-Marie. Mais l'actuelle via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII.

    La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. En 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli jusqu'à ce qu'il soit repris par Jean-Paul II en 1979.

    Livret de la célébration

    À 19h, le Pape François a célébré la messe à la Basilique Saint Jean de Latran.
    À la fin de la célébration eucharistique a commencé la procession le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où le Saint-Père a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

    À l'homélie de la célébration, le Saint-Père a rappelé que l'homme connaît aussi la faim spirituelle, d'amour et d'éternité, de la manne que Dieu accorda à Israël dans le désert, et qui préfigure l'Eucharistie. Puis le Pape a évoqué l'histoire du peuple choisi par Dieu pour sortir de l'esclavage égyptien et gagner la terre promise. L’Écriture fait mémoire de son séjour au désert, de cette période de faim et de découragement. L'invitation de Moïse est d'aller à l'essentiel, vers la dépendance totale de Dieu, lorsque la survie était laissée à la manne... Avec la faim physique, l'homme porte en lui l'autre faim... Jésus nous nous apporte la nourriture attendue, Lui-même sous les espèces eucharistiques, qui apporte la vie au monde... Le pain et le vin ne sont pas un simple aliment qui rassasie comme la manne. Le corps du Christ est le pain des derniers temps qui est en mesure d'offrir la vie éternelle. Sa substance est l'amour et l'Eucharistie communique l'amour du Seigneur pour nous, si grand qu'Il nous nourrit de Lui-même. Gratuit, cet amour est toujours à la disposition de la personne affamée qui a besoin de reprendre force. Vivre la foi signifie se laisser nourrir par le Seigneur et bâtir notre existence sur un bien qui ne périt pas, sur les dons de Dieu, sa parole et son corps. Autour de nous, il y a tant d'offres alimentaires qui ne viennent pas du Seigneur et qui, en apparence, sont plus satisfaisantes. Certains se nourrissent d'argent, de vanité, de pouvoir ou d'orgueil... La nourriture que nous assure le Seigneur est totalement différente. Elle peut nous sembler moins appétissantes que celles offertes par le monde". Alors retournons avec les hébreux au désert et refusons la nourriture de l'esclavage. N'ayons pas la mémoire sélective qui était la leur chaque fois qu'ils tombaient en tentation, n'ayons pas une mémoire malade. Dieu a dit : "Je t'ai nourri de la manne que tu ne connaissais pas ! Alors retrouvons notre bonne mémoire et apprenons à distinguer le pain faux, qui induit en erreur et corrompt, car fruit de l'égoïsme, de la suffisance et du péché... Notre manne est l'hostie. Adressons nous donc à Jésus avec confiance pour qu'il nous protège de la tentation des nourritures mondaines qui rendent esclaves. Qu'il purifie notre mémoire afin que nous ne restions pas les prisonniers de l'égoïsme sélectif et mondain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.6.14)

    Texte intégral italien : site internet du Vatican.
    Traduction française : "Dieu ou le monde, choisir la bonne table pour être rassasié" - Agence Zenit.org