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saint nom de jésus

  • Dimanche 3 janvier 2021

    Fête du Saint Nom de Jésus

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    Au nouveau calendrier :
    Solennité de l'Épiphanie du Seigneur

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    Domingos Sequeira (1768-1837), L'adoration des mages
    Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne (Portugal)
    (Crédit photo)

  • Vendredi 3 janvier 2020

    De la férie

    En certains lieux : Ste Geneviève

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    Au nouveau calendrier : Le Saint Nom de Jésus
    (fêté ce dimanche au calendrier traditionnel)

  • Dimanche 3 janvier 2016

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

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    Au nouveau calendrier : L'Épiphanie du Seigneur

  • Méditations avec St Bernardin de Sienne

    « L'intelligence fait défaut, la langue s'attache au palais, la parole expire sur les lèvres, lorsque l'esprit humain entreprend de parler du nom de Jésus et d'en célébrer les louanges. Ce nom est un océan si vaste et si profond que la pensée de l'homme ne saurait le sonder ni le parcourir entièrement. Qui, en effet, comprendra celui qui est incompréhensible ? qui exprimera l'infini ? qui embrassera dans un même discours Dieu et l'homme ? tout ce que le Seigneur a résolu pour le salut du genre humain est renfermé dans ce nom ; il sauve du péché, il délivre de l'ennemi, il confère la grâce, il procure la gloire...
    Telle est l'excellence de ce nom, qu'il a été formulé par Dieu le Père, figuré durant de longues années par la loi, prophétisé longtemps à l'avance, annoncé par l'ange, révélé par Marie, prêché par les apôtres, vénéré et adoré de tout le monde...
    [...]
    Ô nom de Jésus, élevé au-dessus de tout nom, nom triomphal, joie des anges, allégresse des justes, effroi de l'enfer, en vous repose toute l'espérance du pardon, toute l'espérance de la grâce, toute l'espérance de la gloire. Ô nom très doux, de vous nous viennent la rémission du péché, le renouvellement de la vie ; vous remplissez nos âmes de délices divines, vous en éloignez les vaines imaginations. Ô nom gracieux, par vous la profondeur des miracles se dévoile à nos regards, nos cœurs s'enflamment du céleste amour, ils deviennent forts dans le combat, ils échappent à tout péril. Ô nom glorieux, nom délectable, nom admirable, nom digne de notre vénération, nom plein de douceur de Jésus notre roi, vous transportez au-dessus de cette terre par l'abondance des grâces, vous ravissez de telle sorte jusqu'aux divines hauteurs les âmes de vos fidèles, que tous ceux qui vous sont dévoués, trouvent en votre vertu le salut et la gloire. »

    St Bernardin de Sienne, Sur le Saint nom de Jésus, in "Histoire de Saint Bernardin de Sienne" par l'Abbé Louis Berthaumier (L. III chap. I p. 243-245), Paris, Elie Gauguet, 1862. (Google Books)

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    Tableau du 16e siècle, au château de Langeais (fragment - Peintre inconnu)
    (Source)

    « Marie est une étoile. Elle est, en effet, semblable aux étoiles fixes par l'héroïsme inébranlable de ses vertus éclatantes, par l'élévation prodigieuse de sa sainteté et par les œuvres de sa vie ; semblable à l'étoile polaire par son rapprochement de la Divinité, par son union intime avec elle, par le rang qu'elle occupe parmi les créatures ; semblable à l'étoile de la mer en projetant sur le monde la chaleur de sa charité pour en réchauffer la glace, en servant de guide aux voyageurs à travers les flots, en les introduisant dans le port.
    Marie a été une mer d'amertume ; une mer d'amertume dans sa séparation de son fils, parce qu'il était sa gloire et sa force, parce qu'il était livré à des souffrances indicibles, parce qu'elle l'aimait sans mesure, parce qu'il était toute l'allégresse de son cœur ; une mer d'amertume, parce que la mort de son fils plongeait son âme dans les ténèbres, parce qu'elle imprimait dans son esprit une image navrante, dans sa mémoire un souvenir déchirant, dans sa volonté un désir ardent de la mort ; une mer d'amertume, par les choses qu'elle vit alors dans son fils, dans ses disciples, dans ses ennemis, et par sa propre impuissance à lui venir en aide.
    Marie est une reine souveraine, souveraine sur la terre où elle n'est soumise à aucune créature, où elle n'a besoin d'aucun secours terrestre, où elle n'est privée de rien, où elle est la dispensatrice de tout bien ; souveraine dans le ciel d'où elle étend son empire sur les saints, sur les démons, sur les habitants du purgatoire et sur toutes les âmes créées...
    [...]
    Ô vous donc, femme bénie entre toutes et sur toutes les femmes, vous êtes la gloire et la sauvegarde du genre humain. Vous l'emportez en mérite et en puissance sur toutes les créatures ; entre toutes, vous êtes la Mère de Dieu, la souveraine de l'univers, la reine du monde, la dispensatrice de toutes les grâces, la consommation de toutes choses, l'honneur de la sainte Église, l'océan incommensurable de toutes les vertus, de tous les dons, de toutes les faveurs célestes ; le vaisseau choisi construit par l'Ouvrier suprême et vraiment digne de contenir l'essence divine ; vous êtes le temple de Dieu, le jardin des délices, le modèle des bons, la consolation des cœurs pieux, la source et la splendeur de tout salut ; vous êtes la porte du ciel, la joie et la demeure céleste et, au delà de ce qu'on pourrait le dire, la gloire de Dieu. C'est vraiment en balbutiant que nous énonçons vos louanges et proclamons vos mérites ; mais si nous osons le faire, c'est en invoquant avec humilité votre immense douceur. Votre bénignité suppléera à notre indigence et nous pourrons vous louer dignement pendant les siècles éternels. »

    St Bernardin de Sienne, Discours sur la Bse Vierge Marie, in "Histoire de Saint Bernardin de Sienne" par l'Abbé Louis Berthaumier (L. III chap. III p. 273-274 & 280), Paris, Elie Gauguet, 1862. (idem)

  • Ce vendredi 3 janvier à 9h00, Messe célébrée par le Pape en l'église romaine du Gesù

    En la fête du Saint Nom de Jésus
    et en action de grâce pour Pierre Favre
    (canonisé le 17 décembre dernier)

    Ce matin, le Pape a célébré la messe de la fête du Saint Nom de Jésus en l'église du Gesù, en action de grâce à l'inscription au sanctoral du jésuite Pierre Favre. Il était notamment entouré du Cardinal Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, du Cardinal Vicaire de Rome, de Mgr Luis Francisco Ladaria Ferrer, SJ, Secrétaire de la Congrégation pour la doctrine de la foi, de Mgr Yves Boivineau, Évêque d'Annecy (France), et du P Adolfo Nicolás, SJ, Préposé Général de la Compagnie de Jésus. Originaire de Savoie, le nouveau saint (17 décembre dernier), fut un des sept compagnons d'Ignace de Loyola fondateur de la compagnie et son premier prêtre. Celui qu'on a surnommé le second jésuite repose lui aussi en cette église de Rome. L'homélie a été consacrée à l'évocation de Pierre Favre, un homme inquiet mais rempli de grands projets :

    Pour trouver Dieu, a dit le Saint-Père, "il faut le chercher, et l'avoir trouvé pour le chercher encore et encore. C'est cette inquiétude apostolique du jésuite qui nous pousse à évangéliser sans relâche, à voix haute, avec courage. C'est elle qui nous prépare à la fécondité apostolique, car sans elle on reste stérile". L'inquiétude de Pierre Favre, ses grands élans, en firent un nouveau Daniel : "Homme modeste et sensible, à la vie intérieure profonde, il était doté du don de l'amitié avec les personnes les plus diverses. Il était néanmoins un esprit inquiet, indécis et insatisfait. Sous la conduite de saint Ignace il a appris à allier sa grande sensibilité avec la capacité à prendre des décisions. Ayant ainsi pris en charge ses élans après les avoir identifiés, Pierre Favre manifesta dans les difficultés son véritable esprit d'action. Or la foi vraie implique un profond désir de changer le monde. Nous devons donc nous demander si nous possédons nous aussi cette vision et cet élan. Sommes nous audacieux ? Avons nous de grands projets ? Ou bien contentons-nous de la médiocrité, d'un projet apostolique de laboratoire ? La force de l’Église n'est pas en elle. Elle ne réside pas dans ses capacités d'organisation mais se cache dans la profondeur de Dieu. Si les eaux profondes de Dieu agitent nos projets, alors comme le disait saint Augustin il faut prier pour vouloir et vouloir pour ouvrir notre cœur. Il en fut ainsi pour Pierre Favre, qui fut capable de reconnaître la voix de Dieu, d'autant que sans ces élans on ne va nulle part. C'est pour cela qu'on doit offrir au Seigneur nos projets".

    Les constitutions de la Compagnie indiquent qu'on aide autrui en présentant à Dieu nos propos. Pierre Favre, a poursuivi le Pape François, "avait le profond désir d'être dilaté en Dieu et c'est en ayant Dieu pour centre qu'en esprit d'obéissance il arpenta l'Europe pour engager avec douceur le dialogue avec tous, tout en annonçant l’Évangile. Je pense à la tentation qui existe de lier l'annonce évangélique avec le matraquage idéologique, l'esprit inquisitorial et la condamnation. Non, l’Évangile ne s'annonce pas ainsi, mais avec douceur, fraternité et amour. La familiarité de Pierre Favre avec Dieu lui permettait de comprendre que son expérience intérieure et la vie apostolique vont de pair. Il a écrit que le premier mouvement du cœur est de désirer ce qui est originel et essentiel, c'est à dire de laisser la première place à la sollicitude dans la recherche de Dieu. Il laissa le Christ occuper son cœur car ce n'est que centré sur lui qu'on peut aller vers les périphéries du monde. Ainsi Pierre Favre a-t-il voyagé sans relâche jusqu'aux frontières géographiques de son temps. On a dit de lui qu'il semblait né pour ne demeurer fixe nulle part. Il était dévoré par le vœu de communiquer avec Dieu et nous devons avoir le même désir. Pour cela, il faut prier en silence, avec ferveur, et demander au Seigneur par l'intercession de notre frère Pierre Favre d'être à nouveau illuminés par les" folies apostoliques qui caractérisèrent sa vie.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.1.14)
  • Vendredi 03 janvier 2013

    Le Saint Nom de Jésus

    Au propre de France : Ste Geneviève, vierge

    Compagnie des Porteurs de la Châsse de Sainte Geneviève
    (Vie de Sainte Geneviève, prières, arts, programme...)

    Les différentes châsses et les reliques de Sainte Geneviève

    Paroisse Saint-Etienne-du-Mont, à Paris
    (où se trouve encore la dernière châsse ayant contenu les reliques de Ste Geneviève,
    brûlées en place de Grève le 3 décembre 1793)