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  • Un nouveau nom de domaine internet voulu par le Saint-Siège

    DotCatholic (.catholic en anglais) : c’est le nom du nouveau nom de domaine internet voulu par la Secrétairerie d’État du Saint-Siège. Seuls les organismes, institutions, communautés, dicastères romains, diocèses, ordres religieux, associations, universités, ONG, hôpitaux et autres entités liées à l’Église catholique pourront choisir ce domaine. Cela permettra de partager les enseignements, le message et les valeurs de l’Église catholique avec la plus vaste communauté globale du Cyberespace. D’autres situations similaires existent déjà sur la toile. Par exemple l’extension .museum est dédiée aux sites de musée.

    Ce nom de domaine international, le Saint-Siège l’avait déjà déposé fin 2013 pour donner une meilleure visibilité à l’Église sur la toile et pour octroyer comme un sceau de fiabilité à ceux qui le déclineront. Une garantie offerte surtout à l’internaute qui pourra être sûr, ainsi, de tomber sur un site catholique, un genre de label, une présence cohérente et organisée. Le Vatican dispose déjà du .va, comme le .fr pour la France. Mais cette extension est liée à un territoire ou un État et son utilisation est donc très restreinte. Un bureau spécial a été institué pour administrer le nouveau domaine. Composé essentiellement d’anciens informaticiens de Radio Vatican, il sera placé sous l’autorité du Secrétariat pour la communication.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

  • Rencontre avec le personnel du Saint-Siège et de l'État de la Cité du Vatican pour l'échange des vœux de Noël

    Le Pape François a reçu ce matin le personnel du Vatican (Curie et État) pour les vœux de Noël. Tout d'abord, a-t-il dit, "je voudrais vous remercier pour votre travail, pour l'effort que vous mettez à bien l'accomplir, même quand il n'y a aucune reconnaissance. Je tiens à remercier en particulier ceux d'entre vous qui pendant tant d'années font le même type de travail, un travail souvent caché... Certes c'est tout simplement faire son devoir... Mais parfois nous avons besoin d'un encouragement... Merci ! Allons de l'avant, dans les différents domaines d'activité, travaillons ensemble, avec patience, en essayant de s'entraider... Je tiens également à vous demander pardon pour les scandales qui se sont produits au Vatican. Mais je souhaite que, surtout en ces jours, nous prions tous pour les personnes impliquées, parce que ceux qui ont fait le mal doivent se repentir et retrouver le droit chemin".

    "Il y a une autre chose que je veux vous dire, peut-être plus importante : Prenez soin de votre famille, de vos enfants... Le mariage est comme une plante, non comme une armoire placard dans la chambre, dans laquelle on fait la poussière de temps en temps. C'est une réalité vivante qui doit être soignée chaque jour : Comment va-t-il, a-t-il besoin d'eau, et ainsi de suite. La vie de couple ne doit jamais être tenu pour acquise, à aucun stade de la vie de famille. Le cadeau le plus précieux sont les enfants, qui ne sont pas des choses, mais l'objet de l'amour de leurs parents. Et en plus de l'amour des parents envers leurs enfants, il doit y avoir l'amour réciproque des parents de l'autre, qui...fait tant de bien à la vie conjugale comme aux enfants. Donc, tout d'abord cultiver la « plante » du mariage, que vous êtes marié, et en même temps prendre soin de la relation avec vos enfants, même ici, se concentrant davantage sur la relation humaine que sur les choses. Nous comptons sur la miséricorde, dans les relations quotidiennes avec autrui, entre mari et femme, entre parents et enfants, frères et sœurs, sans oublier les grands-parents. Le Jubilé doit aussi être vécu dans l'église domestique, pas seulement dans les grands événements ! En effet, Dieu aime ceux qui pratiquent la miséricorde dans les circonstances ordinaires.... Faîtes l'expérience de la joie de la miséricorde à partir de votre famille. Transmettez mes salutations et mes meilleurs vœux à vos proches, aux personnes âgées et aux malades".

    Après avoir renouvelé ses excuses pour les récents scandales dévoilés, il a demandé de continuer à prier pour lui.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 21.12.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Intervention du Saint-Siège à la XXIe Conférence des parties de la Convention - COP21

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    Ci-dessous, texte intégral du discours prononcé hier par le Secrétaire d'Etat, le Cardinal Pietro Parolin, à la 21e Conférence des parties de la Convention cadre des Nations unies - COP21, qui a lieu à Paris du 30 Novembre au 11 Décembre 2015.

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  • Pour le Vatican, une intervention militaire est « nécessaire » en Irak

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    Habituellement, le Vatican est plutôt opposé au recours à la force armée dans la résolution de conflits. Mais ce que vivent en ce moment les minorités religieuses d’Irak est tellement révoltant qu’une intervention militaire lui paraît de plus en plus difficile à éviter.

    « Il faut intervenir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a déclaré Mgr Silvano Tomasi (photo), observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies, le 9 août dernier. « Peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes », a-t-il ajouté, alors que les Américains avaient commencé à larguer de l’aide humanitaire dans le nord du pays et à frapper de façon ciblée les positions de l’État islamique (EI).

    Mgr Tomasi a également estimé urgent de faire en sorte que ceux qui fournissent des armes et de l’argent aux fondamentalistes, les pays qui les appuient tacitement, soient découverts et cessent ce type de soutien, qui ne fait finalement de bien ni aux chrétiens, ni aux musulmans. A ce sujet, le représentant du Saint-Siège salut les musulmans qui se sont exprimé « avec des mots plus forts pour condamner cette persécution de chrétiens innocents et pour défendre leurs droits ».

    Une condamnation plus ferme de la part des musulmans

    Pour les patriarches des Églises orientales catholiques et orthodoxes, cela reste toutefois insuffisant. Réunis au Liban le 7 août dernier, une dizaine d’entre eux ont lancé un appel urgent dans lequel ils exhortent « tous les Parlements du monde arabe et islamique » à édicter des lois et des fatwas qui sanctionnent toute forme d’exclusion et de discrimination à l’égard des minorités religieuses. Les patriarches demandent aussi l’intervention des Nations-Unies, mais sans réclamer directement un déploiement de forces internationales, même si celui-ci est suggéré par la demande exprimée au Conseil de sécurité d’adopter une résolution claire ordonnant la restitution des maisons et des biens spoliés « par tous les moyens possibles ».

    « Il faut employer la force »

    Mgr Dominique Lebrun, à Erbil depuis le 9 août, pense également qu’il sera difficile d’éviter le recours à la force. « On a en face de nous des terroristes qui sont sans foi ni loi et, en même temps, qui peuvent être arrêtés », a expliqué l’évêque de Saint-Etienne (France) dans un entretien téléphonique avec l’AFP. « Il faut que la communauté internationale, qui a l’air unanime, détermine qui aide ces gens-là. Il y a une action diplomatique à avoir, une action humanitaire et aussi une action, je suis désolé de le dire en tant qu’évêque, militaire. Il faut employer la force, comme les Américains ont commencé à le faire, mais avec une analyse précise de la situation… Il faut que ce soi-disant État, cette soi-disant armée soit arrêtée. »

    Président du Conseil des Conférences Épiscopales d’Europe (CCEE), le cardinal Peter Erdö a également lancé un appel à la communauté internationale afin qu’elle fasse davantage pour arrêter cette tragédie. « Nous ne pouvons pas cesser d’espérer que les armes se taisent au plus vite, afin que l’ordre soit rétabli et que l’espérance revienne », écrit-il dans un communiqué rendu public le 9 août dernier.

    Outre ces différents appels, la mobilisation pour les chrétiens d’Irak continue de s’internationaliser. Les évêques américains ont notamment invité leurs diocésains à prier pour la paix en Irak le dimanche 17 août.

    P. A. (avec La Croix et Radio Vatican)

    Source : InfoCatho.be

  • Message du Saint-Siège pour le "Dimanche de la Mer"

    « Tout au long de l'histoire des hommes, la mer a été le lieu où se sont croisées les routes d'explorateurs et aventuriers et où se sont combattues des batailles qui ont déterminé la naissance et le déclin de nombreuses nations. Mais elle est surtout un lieu privilégié pour les échanges et le commerce mondial. En effet, plus de 90 % des marchandises au niveau mondial sont transportées par 100.000 bateaux environ qui, en permanence, naviguent d'un bout du monde à l'autre, régis par une force de travail d'environ 1.2 million de marins de toutes les races, nationalités et religions.

    En ce Dimanche de la Mer, nous sommes invités à prendre conscience des gênes et des difficultés que les marins affrontent chaque jour, ainsi que du service précieux assuré par l'Apostolat de la Mer pour être une Église témoignant de la miséricorde et de la tendresse du Seigneur en annonçant l’Évangile dans les ports du monde entier.

    A cause d'une série de facteurs liés à leur profession, les marins ont un statut d'invisibilité à nos yeux et à ceux de notre société. Célébrant ce Dimanche de la Mer, je voudrais inviter chaque chrétien à regarder autour de lui et à se rendre compte de tous les objets de notre vie quotidienne qui sont parvenus jusqu'à nous grâce au travail dur et fatigant des marins.

    Si nous observons attentivement leur vie, nous nous apercevons immédiatement que ce n'est pas celle romantique et aventurière que les films et les romans nous présentent parfois.

    La vie des marins est difficile et dangereuse. En plus de devoir affronter la furie et la force des éléments, qui dominent souvent aussi sur les bateaux les plus modernes et les techniques les plus avancées (selon l'Organisation Maritime Internationale [IMO], en 2012, plus de 1.000 marins sont morts à cause de naufrages, collisions maritimes, etc.), il ne faut pas oublier le risque de la piraterie, qui n'est jamais totalement vaincue mais se transforme et assume des aspects nouveaux et différents dans nombre de zones de navigation. Sans oublier non plus le danger de la criminalisation et de l'abandon des marins sans salaire, nourriture ni protection, dans les ports étrangers.

    La mer, le bateau et le port : voilà l'univers où vivent les marins. Un bateau est rentable uniquement lorsqu'il navigue ; aussi, doit-il se déplacer en permanence d'un port à l'autre. La mécanisation du chargement et déchargement des marchandises a diminué les temps d'escale et de loisirs des membres des équipages, tandis que les mesures de sécurité ont réduit ultérieurement pour eux les possibilités de descendre à terre.

    Les marins ne choisissent pas leurs compagnons de voyage. Chaque équipage est un microcosme de personnes de différentes nationalités, cultures et religions, qui sont obligées de "cohabiter" dans le périmètre limité d'un bateau pour toute la durée d'un contrat, sans intérêt commun et communiquant à travers un langage qui souvent n'est pas le leur.

    La solitude et l’isolement sont les compagnons de voyage des marins. De par sa nature, le travail des marins les conduit à se retrouver loin de leurs familles pendant des périodes parfois souvent très longues. Il n'est pas toujours facile, pour les équipages, d'accéder aux différentes technologies (téléphone, wi-fi, etc.) pour contacter leurs familles et leurs amis. Dans la plupart des cas, leurs enfants naissent et grandissent sans qu'ils puissent être présents, ce qui augmente le sens de solitude et d'isolement qui accompagne leur vie.

    A travers son attention maternelle, depuis plus de quatre-vingt-dix ans l’Église offre son assistance pastorale aux gens de la mer grâce à l’œuvre de l'Apostolat de la Mer.

    Chaque année, des milliers de marins sont accueillis dans les ports, dans les Centres Stella Maris, des lieux uniques où ils sont reçus chaleureusement, où ils peuvent se détendre loin du bateau et contacter leurs familles grâce aux divers moyens de communications mis à leur disposition.

    Les volontaires visitent quotidiennement les marins se trouvant sur les bateaux et dans les hôpitaux, mais aussi ceux qui sont abandonnés dans des ports étrangers. Ils leur apportent un peu de réconfort par la parole, mais aussi par un soutien concret lorsque cela est nécessaire.

    Les aumôniers sont toujours disponibles pour offrir une assistance spirituelle (célébration de la messe, prières œcuméniques, etc.) aux marins de toutes les nationalités qui en ont besoin, en particulier dans les moments de difficulté et de crise.

    Enfin, l'Apostolat de la Mer se fait la voix de ceux qui, souvent, n'en ont pas, en dénonçant les abus et les injustices, en défendant les droits des gens de la mer et en demandant à l'industrie maritime et aux gouvernements individuellement qu'ils respectent les Conventions internationales.

    En ce Dimanche de la Mer, nous tenons à exprimer notre gratitude sincère à tous ceux qui travaillent dans l'industrie maritime. Et c'est d'un cœur confiant que nous demandons à Marie, Étoile de la Mer, de guider, éclairer et protéger la navigation de tous les gens de la mer, et de soutenir les membres de l'Apostolat de la Mer dans leur ministère pastoral. »

    Cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants et des personnes en déplacement
    Mgr Joseph Kalathiparambil, Secrétaire du dicastère

  • Toujours des bavardages et des rumeurs... Mise au point du Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège

    Le Père Federico Lombardi, S.I. Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège, a fait ce matin la déclaration suivante:

    "Dans le cadre de ses rapports personnels pastoraux le Pape François a effectué divers appels téléphoniques. Ceux-ci ne relevant absolument pas de l’activité publique du Pape, aucune information ou commentaire ne sera fait par la Salle de Presse. Ce qui a été diffusé à ce sujet, sorti du contexte des rapports personnels du Saint-Père, et son amplification médiatique conséquente n’est donc pas digne de foi et est source de malentendus et désordres. C’est pourquoi il n’y a pas lieu de tirer de ces circonstances des conséquences relatives à l’enseignement de l’Église."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 24.4.14).

  • Déclaration du Père Lombardi à propos de « L’homme qui ne voulait pas être Pape » de Nicolas Diat

    Le Père Federico Lombardi, directeur du Bureau de presse du Saint-Siège et de Radio Vatican, a souhaité réagir à la publication, chez Albin Michel, du livre de Nicolas Diat, « L’homme qui ne voulait pas être Pape ». L’ouvrage contient en effet des accusations graves qui sont inexactes.

    Tout en saluant les efforts déployés par l’auteur pour offrir un éclairage approfondi du pontificat de Benoît XVI, le Père Lombardi critique la méthode et l’esprit qui animent ce livre et conteste la véridicité de certains passages.

    Déclaration du Père Federico Lombardi, à propos du livre de Nicolas Diat :

    La déclaration du P. Lombardi en MP3.

    « Un ouvrage volumineux en français (Nicolas Diat : « L’homme qui ne voulait pas être Pape », chez Albin Michel) a été publié il y a quelques jours. C’est le fruit d’un travail de longue haleine, le résultat de nombreux entretiens entre l’auteur et plusieurs personnalités ecclésiastiques. L’ouvrage offre un vaste panorama du pontificat du Pape Benoît XVI. Il évoque également le début du pontificat de son Successeur, mais, comme le titre l’indique, l’auteur a surtout voulu approfondir la pensée ainsi que la personnalité de Joseph Ratzinger, son esprit et ses intentions.

    Le livre retrace les événements et fournit de nombreuses informations utiles pour les replacer dans leur contexte. Les interventions et les discours du Pape sont largement rapportés. L’auteur les relit avec intelligence et analyse souvent en profondeur les intentions qui étaient à la base. Il s’appuie sur les nombreux témoignages personnels recueillis lors de ses conversations avec des témoins privilégiés et fiables.

    Bref, le livre offre sans nul doute une contribution significative à la connaissance et à la compréhension du pontificat du Pape Benoît, dont l’auteur est un admirateur sincère et un observateur attentif.

    Mais l’auteur ne s’arrête pas là. Inévitablement, il évoque à plusieurs reprises les faits et les personnes qui ont entouré le Pape. Le cadre général fait état des relations complexes, des difficultés, des tensions, des moments particulièrement difficiles, qui ont longtemps défrayé la chronique et suscité des débats. On ne peut certes pas parler de manière approfondie du pontificat du Pape Benoît XVI en faisant abstraction des vicissitudes qui ont atteint un niveau dramatique avec la soustraction de la part du majordome du Pape de documents réservés et leur publication.

    C’est à ce niveau-là que l’ouvrage mérite de sérieuses critiques, lorsque, à plusieurs occasions, il prend pour cible des personnes précises, en les nommant, en leur attribuant explicitement des responsabilités très graves, sans un fondement certain ou – tout au moins dans certains cas – sans aucun fondement (deux exemples particulièrement graves : dans le cas du cardinal Mauro Piacenza, on parle par exemple de ses rencontres avec Paolo Gabriele qui n’ont jamais eu lieu ; en renfort des accusations qui sont adressées à un autre cardinal, on cite pour preuve un document « sino-allemand » qu’à l’époque, en connaissance de cause, j’avais qualifié de « délirant » ; et on pourrait citer d’autres exemples). L’auteur laisse entendre qu’il se base sur les témoignages qu’il a recueillis et ajoute, à la fin de l’ouvrage, une longue liste de remerciements à l’égard de personnalités influentes, dont de nombreux cardinaux. Mais, alors que l’identité des auteurs des témoignages positifs est clairement indiquée, les déclarations négatives et les accusations les plus graves restent anonymes même lorsqu’elles sont placées entre guillemets. En outre, plusieurs personnalités qui sont remerciées à la fin du livre ont pris leur distance par rapport à cet ouvrage dans lequel elles ne se reconnaissent pas.

    Finalement, l’impression qui en ressort est que Benoît XVI était entouré de démons. L’auteur semble avoir identifié quelques adversaires auxquels il pense avoir le droit d’adresser non seulement des critiques compréhensibles pour leurs erreurs ou pour des faits certifiés, mais aussi les accusations les plus atroces de trahison, en allant au-delà de ce qui a été prouvé, de ce qui est plausible et licite.

    Dans ce sens, contrairement à son intention, ce livre ne fait pas la lumière sur les tensions et les ombres de Vatileaks et annexes, mais paradoxalement dans plusieurs de ses pages, il finit par en devenir une illustration et un prolongement.

    Et pourtant, nous espérions en être sortis, grâce à deux Papes et à leur sagesse.

    Par sa décision historique de renoncer au Pontificat, en nous élevant dans une autre dimension, le Pape Benoît a contribué aussi à surmonter définitivement le climat de bavardages, de médisances et de mesquinerie qui, malheureusement, avait accompagné et assombri la dernière partie de son pontificat. Le Pape Benoît, nous le savons, avait affronté avec patience et sagesse, l’aspect douloureux et obscur des événements de la dernière partie de son pontificat. Il avait souhaité pour son majordome un procès pénal et une peine équitable avant de le gracier pour mettre un point final, conclusif et évangéliquement apaisant à ce triste chapitre.
    En chargeant une Commission de trois cardinaux de mener une enquête, il avait aussi voulu porter un regard objectif et impartial sur les événements, par le biais de contacts plus larges et complexes qui n’auraient pu trouver place dans le cadre d’un procès pénal. Cette enquête, elle aussi, s’est achevée avant la fin de son pontificat et, comme on le sait, ses conclusions ont été remises personnellement et exclusivement à son Successeur. Un acte d’une grande et admirable sagesse.

    L’auteur du livre, qui est à coup sûr un grand admirateur du Pape Benoît, ne semble pas en revanche en être un bon disciple.

    Par ailleurs, et cela devrait être absolument clair pour tous, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du monde ecclésiastique, le Pape François a acheminé son pontificat sur des voies nouvelles, en toute liberté par rapport au passé, en projetant l’Église vers la mission et en envisageant les « réformes » en fonction de ce caractère missionnaire, en s’efforçant de la libérer des pesanteurs et des mesquineries qui l’entravent dans des dynamiques autoréférentielles et mondaines.

    Par conséquent, si l’on a su saisir l’esprit de Benoît et celui de François, on peut dire que l’exercice visant à ranimer le trouble, en soutenant des interprétations, des hypothèses ou pire en attribuant des responsabilités et en lançant des accusations qui sont loin d’être fondées, cet exercice va résolument à l’encontre de ce que les deux Papes ont voulu et veulent. Bien entendu, chacun est libre d’assumer la responsabilité de ses propos et d’écrire ce qu’il juge opportun. Mais permettez-moi de dire que quand le Pape François fustige les bavardages, qui peuvent aller jusqu’à la calomnie – il le fait souvent, comme on le sait, et il l’a fait à plusieurs reprises avec une fermeté particulière le dimanche 16 février – il pense aussi à ce type d’ouvrages et de discours.
    Dommage ! Ce que l’auteur dit de Benoît XVI est beau. Pourquoi le gâcher de cette façon ? »

    Source : Radio Vatican.

  • Ce 24 janvier : François Hollande au Vatican (suite... et fin)

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    Après cette photographie éloquente de la première poignée de mains entre le Saint-Père et François Hollande, vous pourrez prendre connaissance des deux communiqués officiels, celui du Saint-Siège au langage très diplomatique : « Au cours des entretiens cordiaux... »

    Vatican Information Service.

    Et celui de François Hollande, qui ose d'incroyables affirmations : « s’il y a une valeur qui nous a rassemblés, c'est la "dignité", la défense de la dignité humaine. » [N.R. : la dignité humaine... celle des bébés tués dans le sein de leur mère ? celle des personnes en fin de vie ? celle des enfants de couples sans père ou sans mère ? celle des élèves qu'un certain ministre veut "arracher à tous les déterminismes, familial, ethnique, social" ? celle des parents et enfants gazés lors des marches pacifiques de la Manif pour tous ? ... ?]

    « Le plus grand destructeur de la paix, aujourd'hui, est le crime commis contre l'innocent enfant à naître. Si une mère peut tuer son propre enfant, dans son propre sein, qu'est-ce qui nous empêche, à vous et à moi, de nous entretuer les uns les autres ? »
    Bse Teresa de Calcutta, discours à Oslo lors du Prix Nobel, 10.12.1979.

    Déclaration vidéo en ligne sur le site de l'Elysée.

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    Un moment plus réjouissant : la rencontre du Pape François et du Père Georges Vandenbeusch (retenu en otage par des islamistes au Nigeria cet automne) :

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    Après avoir remis la médaille du Pontificat, comme lors de toute rencontre civile au Vatican, à chacun des membres présents - inclus François Soulage de "Témoignage Chrétien" et Dominique Quinio du journal "La Croix" - le Saint-Père a offert un chapelet au Père Georges Vandenbeusch, comme lors des rencontres catholiques, accompagné d'une très chaleureuse accolade pour ce dernier.

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    Plus éloquent qu'un long discours...

    Vidéo KTO de l'audience