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saints innocents

  • Méditation - La Sainte Innocence

    « Veux-tu, ô mon âme, comprendre Jésus-Enfant ? Veux-tu t'embraser d'amour pour Lui ? Fais-toi de la race des Saints Innocents ; tiens-toi sans tache devant le trône de ce Dieu que tu adores, devant cette crèche qui est son trône, en ce Noël du Béni.

    La vraie beauté d'une âme, la seule dans laquelle un Dieu pourrait se mirer, c'est son innocence. Innocence de l'esprit qui adore la Vérité, innocence du cœur qui brûle de se l'assimiler totale ; c'est la virginité de l'être sans mensonge devant la Majesté du Seigneur.

    Pour mener et garder avec Dieu des relations étroites, des rapports que rien ne trouble, il suffit d'être sans tache à ses yeux ; il importe d'être vrai, sans ombre de mensonge.

    Le monde entier est placé dans le mensonge ; je parle de ce monde qu'a maudit Jésus-Christ ; il n'est pas innocent dans ses pensées, il ne l'est pas davantage dans son cœur. Il fuit la lumière qui le condamne ; il a horreur de la pureté qui le reprend. Le monde ne peut s'arrêter devant la crèche du petit Jésus, où seuls adorent l'innocence et le repentir.

    Secoue, ô mon âme, la chaîne terrible de ce monde. Échappe au filet de cet oiseleur maudit qui cherche à s'emparer du passereau du bon Dieu. Échappe-toi, fuis à tire d'aile vers Bethléem. C'est le trou de la pierre qui délivre, qui protège et qui cache.
    [...]
    Chante, ô toi, qui par ton baptême, as conquis ta liberté en Jésus-Christ, chante donc et dis : Comme le passereau, j'ai échappé au filet de l'oiseleur ; le filet a été rompu, et me voilà en pleine liberté, celle des enfants de Dieu (1).

    Sois vraie, sois pure. Ne fuis pas la Lumière qui illumine Bethléem. Entre, là, près de Jésus qui te tend les bras, et t'accueille comme les Innocents, témoins de sa naissance. Ô Jésus, gardez mon innocence, celle de mon esprit, celle aussi de mon cœur ! »

    1. Offert.

    Dom Vandeur (1875-1967), Élévations sur la Messe de chaque jour, Noël, Épiphanie (Octave des Saints Innocents), Éditions de Maredsous, Namur, 1955.

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    Peter Paul Rubens (1577–1640), La Vierge à l'Enfant entourée des saints Innocents
    Musée du Louvre, Paris

    (Crédit photo)

  • Méditation : Les Saints Innocents

    « Lorsque, dans une vie sans reproche, nous souffrons avec calme et résignation, nous participons au bonheur des saints Innocents : nous attestons non seulement notre foi en Jésus-Christ, le chef et le modèle des âmes souffrantes, mais encore la puissance de sa grâce, qui soutient sous le poids de la croix la faiblesse humaine ; l'excellence de la religion, qui seule fait les fortes et grandes âmes ; la magnificence de nos espérances au-delà de la tombe ; enfin la vérité de ces doctrines évangéliques auxquelles le monde a tant de peine à croire : Heureux ceux qui souffrent, bienheureux ceux qui pleurent (1). Réjouissez-vous, vous qui participez aux souffrances de Jésus-Christ (2)... Tout ce qu'il y a d'honneur, de gloire, de grand courage, repose sur vous (3). C'est par la souffrance dans l'innocence que ces saints Innocents sont arrivés au bonheur éternel, et aucun chrétien n'y peut arriver autrement. Être innocent et souffrir, c'est le caractère du prédestiné ; c'est le gage de l'amour que Dieu porte à une âme et la mesure de la félicité qu'il lui destine au paradis ; c'est le trait de ressemblance le plus parfait avec Jésus-Christ, et la garantie du ciel la plus sûre. Oh ! qu'on se trompe donc quand on hait ou qu'on fuit la souffrance, quand on la regarde comme un abandon de Dieu, ou qu'on ne la supporte qu'avec une mauvaise grâce qui lui ôte tout son mérite ! N'est-ce point là notre histoire, et ne donnons-nous pas trop souvent dans cette erreur ? »

    1. Mt V. - 2. 1P IV, 13. - 3. 1P IV, 14.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 28 décembre, Second point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Le Massacre des Innocents, Giotto di Bondone (v.1266-1337)
    Chapelle Scrovegni, Padoue, Italie

    (Crédit photo)

  • Lundi 28 décembre 2015

    Sts Innocents, martyrs

    Saints Innocents,martyrs

    Les saints Innocents, Gravure de Gustave Doré

  • Samedi 28 décembre 2013

    Les Sts Innocents, martyrs

    Calendrier liturgique

  • Johann Michael Haydn (1737-1806) : "Salvete Flores Martyrum", extrait des Vêpres pour la fête des Saints Innocents

    Collegium Instrumentale Brugense

  • Méditation : Les Saints Innocents

    « Un petit enfant vient de naître : c’est le grand Roi. ~ Les mages arrivent d’un lointain pays. Ils viennent adorer celui qui est encore couché dans la crèche, mais qui règne au ciel et sur terre. Quand les mages annoncent la naissance du Roi, Hérode est pris d’inquiétude ; pour ne pas perdre son trône, il veut le tuer, alors que, s’il avait cru en lui, il aurait été ici-bas en sécurité, et dans la vraie vie, il aurait régné sans fin.
    Pourquoi as-tu peur, Hérode, en apprenant la naissance du Roi ? Il ne vient pas pour te détrôner, mais pour triompher du diable. Et comme tu ne comprends pas cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ; et afin de perdre le seul enfant que tu recherches, tu es assez cruel pour en faire mourir un si grand nombre.
    Tu ne recules ni devant l’amour des mères éplorées, ni devant le deuil des pères pleurant leurs fils, ni devant les hurlements et les gémissements des tout-petits. Tu assassines ces faibles corps parce que la peur assassine ton cœur. Et tu t’imagines, si tu réalises tes désirs, que tu pourras vivre longtemps, alors que c’est la Vie elle-même que tu cherches à détruire.
    Celui qui est la source de la grâce, à la fois petit et grand, qui est couché dans la crèche, épouvante ton trône. Il agit par toi, sans que tu connaisses ses desseins, et il délivre les âmes de la captivité du diable. Il accueille les fils de ses ennemis et les adopte pour ses enfants.
    Ces tout-petits meurent pour le Christ sans le savoir, les parents pleurent la mort de ces martyrs ; et ceux qui ne parlent pas encore, le Christ les rend capables d’être ses témoins. Voilà comment il règne, lui qui était venu régner ainsi. Voici que déjà le libérateur accomplit la libération et que le sauveur apporte le salut.
    Mais toi, Hérode, ignorant tout cela, tu es inquiet et tu entres en fureur ; et tandis que tu t’irrites contre un petit enfant, tu lui rends déjà hommage, mais tu l’ignores.
    Qu’il est grand, le don de la grâce ! Par quels mérites ces enfants ont-ils obtenu d’être ainsi des vainqueurs ? Ils ne parlent pas encore, et ils confessent le Christ. Leurs corps sont encore incapables d’engager la lutte, et ils remportent déjà la palme de la victoire. »

    S. Quodvultdeus, Homélie aux catéchumènes, "Sur le Symbole", Liturgie des Heures – Office des Lectures.

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  • Vendredi 28 décembre 2012

    Les Saints Innocents, martyrs

    Calendrier liturgique