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  • Scandale au Kenya : un agent abortif caché dans un vaccin

    Les évêques du Kenya accusent les Nations Unies de procéder à une réduction de la population via un agent abortif contenu dans un vaccin contre le tétanos. Plus de 2 millions de femmes seraient concernées !

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    Mardi 7 novembre, l’association des médecins catholiques du Kenya publiait une déclaration selon laquelle ils avaient découvert un élément qui provoquait des fausses couches dans un vaccin antitétanique administré à 2,3 millions de femmes par l’Organisation mondiale de la santé et l'Unicef. Le clergé catholique a encouragé tous ses fidèles à refuser le vaccin (voir Kenyatoday).

    Fausses couches
    Dans le journal canadien lifesitenews, le porte-parole de l’association, le Dr Muhame Ngare, détaille : « Nous avons envoyé six échantillons venant de différents endroits du Kenya à un laboratoire sud-africain. Tous ont révélé la présence d’un antigen HCG ». L’HCG est l'hormone permettant au corps de la femme enceinte de reconnaître son enfant, pour qu’il ne soit pas attaqué par le système immunitaire. L’élément présent dans le vaccin bloque cette hormone, entraînant des fausses couches, selon les analyses du professeur Bellet (voir un article de Découverte).

    Qui ment ?
    Le gouvernement kenyan nie. Son ministre de la Santé, James Macharia, a affirmé à la BBC : « Je recommanderais ce vaccin à ma propre femme, à ma fille, je l’accepte à 100% et suis sûr qu’il n’a aucun effet indésirable ». Ce à quoi le Dr Ngare répond : « Soit ce sont eux qui mentent, soit c'est nous, mais posez-vous la question : quel intérêt les médecins catholiques auraient-ils à mentir ? Ils sont dans le pays depuis plus de cent ans, ils vaccinaient avant même que ce pays existe ». Il fait part des signes qui les ont inquiétés, récoltés auprès des 54 hôpitaux, 83 centre de santé et 17 écoles d’infirmières. Avant d’avoir les résultats des laboratoires sud-africains, le Dr Ngare avait déjà été étonné de constater que l’on procédait à cinq injections étalées sur plus de deux ans et que cette campagne ne concernait que les femmes. Ce procédé semblait similaire à des campagnes menées par l’OMS et l'Unicef au Mexique, au Nicaragua et aux Philippines. À chaque fois, l’objectif aurait été un contrôle de la démographie par la stérilisation des femmes en âge de procréer. Dans le cas de ces trois pays, les femmes ayant été vaccinées seraient devenues stériles quelques années après les injections.
     
    Des précédents au Mexique et aux Philippines
    Ces campagnes de stérilisation ont été dénoncées en leur temps. Au Mexique, le comité Pro Vida, s’est étonné en octobre 1994 d’une campagne de vaccination antitétanique destinée seulement aux hommes. Il a fait analyser les vaccins et a conclu à la présence de l’élément pathogène dans le vaccin. Même histoire ou presque aux Philippines en 1995, où la Ligue des femmes catholiques des Philippines a obtenu de la justice l’arrêt d’un programme anti-tétanique de l’Unicef parce qu’il contenait la fameuse hormone B-hCG (gonadotrophine chorionique humaine). Dans ce pays, 3,5 millions de femmes sont concernées ! Malgré l’énormité de ces affaires, elles n’ont pas été relayées par les grands médias.

    Source : Aleteia - Photo © Pressmaster / SHUTTERSTOCK

  • Le piège de l’exposition du Musée Fesch (Ajaccio)

    PNG - 62.3 ko Quelle réaction doivent avoir les Corses devant une exposition dont l’ambition est de choquer leur foi et ses symboles ? Pour l’Évêque d’Ajaccio, c’est la consternation et l’indignation qui dominent, bien au-delà d’une éventuelle qualité artistique à déceler. Blesser les visiteurs du musée Fech et de la Corse témoigne d’une volonté de provocation et insulte ce qui fondamental pour nous. Un piège...

    Apprenant le choix fait par le Musée Fesch d’Ajaccio d’accueillir une exposition temporaire consacrée à M. Andres Serrano comprenant, selon les mots mêmes du descriptif, « l’œuvre la plus irrévérencieuse et la plus symbolique de son époque » – en l’occurrence la photographie d’un crucifix plongé dans l’urine – je tiens à exprimer ma consternation et mon indignation.

    Chapelet sur le sexe d’un homme mort...

    Certains soutiennent que l’auteur de ces photographies – l’une d’entre elle par exemple montre, dans la collection Serrano, un chapelet posé sur le sexe d’un homme mort – est un « digne héritier de l’histoire de l’art ». Je n’entrerai pas dans ce débat ; la postérité répondra d’elle-même. J’invite en revanche tous ceux qui se sentent concernés par cette exposition à s’interroger :

    * Doit-on tenir pour négligeable, tout particulièrement ici en Corse, le fait que de très nombreuses personnes, pour qui la représentation du Christ en Croix symbolise ce qu’il y a de plus précieux, vont être choquées et profondément blessées par ces images ?

    * Doit-on faire le jeu de ceux qui pensent que la polémique et la provocation sont aujourd’hui les meilleurs moyens de se faire connaitre ?

    Une paix sans respecter le sacré ?

    * La paix entre nous est-elle possible si nous ne respectons pas ce qui est sacré pour les autres ?

    J’appelle par ailleurs les fidèles catholiques à ne pas tomber dans le piège de la provocation. Toute action violente ou insultante vis-à-vis de cette exposition serait contraire au message du Christ en Croix, « Lui qui, insulté, ne rendait pas l’insulte » (1 P2,23).

    Et si le musée Fesch élevait vers le beau ?

    Je formule enfin le souhait que le Musée Fesch – qui doit son existence au cardinal du même nom, et qui d’ordinaire organise des expositions dignes d’intérêt – puisse à l’avenir nous élever vers le beau.

    + Olivier de Germay, Évêque d’Ajaccio

    Source : Diocèse d'Ajaccio.