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semer

  • Méditation - Le mal dans le monde ?

    « Ne pas arrêter son esprit sur le mal qui est dans le monde ; semer, semer toujours ; prières, œuvres, sacrifices. Laisser tout autre soin au Bon Dieu. Si nous étions meilleurs, nous, le monde serait moins mauvais. »

    Robert de Langeac (Abbé Augustin Delage, 1877-1947), Conseils aux âmes d'oraison, P. Lethielleux, Paris, 1931.

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  • Méditation : parler de Dieu...

    « Je leur ai fait connaître ton nom, et je le ferai connaître encore, pour qu'ils aient en eux l'amour dont tu m'as aimé, et que moi aussi, je sois en eux. »
    (Jn 17,26)

    « Vis tout droit pour Moi.
    Quand tu parles, que l'on voie bien qu'en toi il n'est question que de Moi.
    Ne crains pas de Me nommer dans la conversation.
    Tous, sans le savoir, ont besoin de Moi.
    Et le nom de Dieu peut éveiller le Bien dans les âmes.
    Tu en prendras l'habitude. Je t'aiderai.
    On viendra à toi pour entendre parler de Moi.
    Pourquoi craindrais-tu ? Puisque Je prendrai la grosse part de ton travail ?
    C'est Mon bonheur de vous aider. Appelez-Moi à votre recours, Mes âmes aimées.
    Vous avez la liberté de Me vouloir ou de ne pas Me vouloir
    et Je suis là,
    le cœur battant, attendant votre décision.
    Mon cœur anxieux du désir de votre choix...
    Aime semer Mon Nom dans les mots que tu prononces,
    comme une réparation tendre pour la douleur que Me causent ceux qui veulent M'effacer de partout,
    même de l'âme des petits enfants.
    Sème Mon Nom.
    Je ferai grandir. »

    Jésus à Gabrielle Bossis (1874-1950), 31 juillet 1939, Lui et moi tome I (244), Beauchesne, Paris, 1948.

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    (Crédit photo)

  • 14 février : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux." (Lc 10, 1-9)

    « Tous les travaux de l'agriculteur aboutissent naturellement à la moisson. Comment donc le Christ a-t-il appelé moisson une oeuvre qui en était encore à ses débuts ? L'idolâtrie régnait sur toute la terre… Partout la fornication, l'adultère, la débauche, la cupidité, le vol, les guerres… La terre était emplie de tant de maux ! Aucune semence n'y avait encore été jetée. Les épines, les chardons et les mauvaises herbes qui recouvraient le sol n'avaient pas encore été arrachés. Aucune charrue n'avait encore été tirée, aucun sillon tracé.


    Comment donc Jésus peut-il dire que la moisson est abondante ?… Les apôtres sont probablement bouleversés et déconcertés : "Comment pourrons-nous même ouvrir la bouche, nous tenir debout, devant tant d'hommes ? Nous, les Onze, comment corrigerons-nous tous les habitants de la terre ? Saurons-nous, si ignorants, aborder des savants ; nous si dépouillés, des hommes armés ; nous, des subordonnés, des autorités ? Nous ne connaissons qu'une langue, arriverons-nous à discuter avec les peuples barbares qui parlent des langues étrangères ? Qui nous supportera sans même comprendre notre langue ?"


    Jésus ne veut pas que de pareils raisonnements les plongent dans le désarroi. Aussi appelle-t-il l'Evangile une moisson. C'est comme s'il leur disait : "Tout est préparé, toutes les dispositions ont été prises. Je vous envoie récolter le grain mûr ; vous pourrez semer et moissonner le même jour." Quand l'agriculteur sort de chez lui pour aller faire la moisson, il déborde de joie et resplendit de bonheur. Il n'envisage ni les peines ni les difficultés qu'il pourra rencontrer… Prêtez-moi votre langue, dit le Christ, et vous verrez le grain mûr entrer dans les greniers du roi. Aussi les envoie-t-il ensuite en leur disant : "Moi, je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde" (Mt 28,20). »

    Saint Jean Chrysostome, Homélie sur la moisson abondante, 10, 2-3 ; PG 63, 519-521 (Trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991).

  • Méditation : la Charité

    « Il est un grand Amour et c'est la Charité
    Qui jaillit, ô mon Dieu, de votre Coeur Sacré
    C'est la vraie Charité... La Charité de l'âme
    Dédaigneuse du bruit, des louanges et du blâme.
    Sans savoir si mes dons seront pour des ingrats.
    Je dois ouvrir mon coeur, ouvrir tout grands mes bras,
    Aimer qui me chérit, et chérir ceux qui m'aiment
    Serait vraiment donner que bien peu de moi-même !
    Je veux semer l'Amour, semer la Charité !
    Aimer ! N'être éprise que de bonté, de douceur, de justice.
    Etre ardente et aimant dans l'entier sacrifice
    oui, l'être pour tout, l'être de tout mon coeur
    Avec la volonté d'apaiser, de confondre l'erreur
    Sans séparer jamais le feu d'avec la flamme.
    Je veux en m'oubliant faire aimer Dieu aux âmes
    En me donnant pour tous, sans cesse et sans compter,
    Donner, toujours donner, sans vouloir récolter ! »

    Marthe Robin. (Source)

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  • 27 juillet : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Que la semence ait été répandue par les Apôtres ou par les Prophètes, c'est toujours le Christ qui a semé ; car il était dans les Apôtres, quoique d'ailleurs il ait moissonné en personne. Les Apôtres en effet ne pouvaient rien sans lui, tandis que sans eux rien ne lui manque, et il leur disait : "Sans moi vous ne sauriez rien à faire (Jn XV, 5)." Que dit donc le Sauveur en répandant la semence dans la gentilité ? "Le semeur s'en alla semer." Aux Juifs il envoya des moissonneurs ; il vient ici semer hardiment. Pourquoi d'ailleurs aurait-il hésité en voyant tomber sa semence, partie sur le chemin, partie dans des endroits pierreux et partie au milieu des épines ? S'il avait craint de passer par ces terrains ingrats, il ne serait pas arrivé au bon terrain.

    Pourquoi nous occuper encore des Juifs et parler de la paille ? Cherchons seulement à n'être ni un chemin, ni des endroits pierreux ou couverts d'épines, mais une bonne terre. Que notre coeur soit si bien préparé qu'il produise trente, soixante, mille et cent pour un : ces chiffres sont bien différents sans doute ; tous néanmoins ne représentent que du froment. Ne soyons pas un chemin, dans la crainte que la semence, foulée aux pieds par les passants, ne soit emportée par l'ennemi comme par un oiseau rapace. Ne soyons pas un terrain pierreux, dans la crainte que perçant bien vite une couche si légère, la divine semence ne puisse supporter les ardeurs du soleil. Ne soyons pas non plus une terre couverte d'épines, livrés aux passions du siècle, aux sollicitudes d'une vie abandonnée aux vices (Mt XIII, 2-23). Eh ! qu'y a-t-il de plus affreux que ces sollicitudes de la vie qui ne laissent point arriver à la vie ? Qu'y a-t-il de plus misérable que ces soins de la vie qui font perdre la vie ? Qu'y a-t-il de plus infortuné que ces craintes de la mort qui donnent la mort ? Ah ! qu'on arrache ces épines, qu'on prépare le champ, et qu'il reçoive la semence : qu'on parvienne enfin à la moisson avec le désir d'être serré dans le grenier et sans craindre le feu.

    Etabli par le Seigneur ouvrier tel quel dans son champ, nous devions vous rappeler ces vérités, semer, planter, arroser, creuser même autour de certains arbres et y mettre de l'engrais. Notre devoir est de vous donner avec fidélité ; le vôtre, de recevoir fidèlement ; et c'est au Seigneur de nous aider, nous à travailler, vous à croire, tous à souffrir et en même temps à vaincre le monde avec sa grâce. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon CI, 3,4 (Passages détachés sur Saint Luc) in oeuvres complètes de saint Augustin (Tome VI : Sermons première série), traduites pour la première fois en français sous la direction de M. l'abbé Raulx, Bar-Le-Duc, 1866.

    Source : Abbaye Saint Benoît.