Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sentiment

  • Méditation : Aimer Jésus-Christ

    « Que faut-il faire pour aimer J.-C. ? L'aimer. Méditez cette réponse pour la bien comprendre et en profiter. Lorsque l'âme est dans un état de sécheresse, il faut toujours répéter à Dieu qu'on l'aime, malgré l'apparente contradiction qu'il y a entre la parole et le sentiment. On doit agir d'après la grâce et non d'après le sentiment. C'est la grâce qui fait exprimer les actes d'amour. L'absence du sentiment fait croire que l'on formule une fausseté ; toutefois on a remporté une victoire, acquis un mérite devant Dieu en obéissant à la grâce et surmontant la répugnance naturelle à ces actes.

    L'amour de J.-C. ne se prouve pas par des sentiments affectueux, mais par les œuvres. Cette doctrine n'est pas des hommes, mais de N.-S. lui-même : « Celui qui m'aime garde mes commandements. » D'abord garder les commandements en fuyant tout péché mortel ; puis en évitant tout péché véniel délibéré, et enfin en tâchant de diminuer ceux mêmes qui sont involontaires, c'est le partage de ceux qui aspirent à être parfaits. Quelle est la récompense promise à cette fidélité ? N.-S. ajoute : « Celui qui garde mes commandements m'aime ; mon Père l'aimera ; nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure. » Ce ne sera pas une visite passagère, mais stable. Notre cœur deviendra le sanctuaire de Dieu. Voilà la récompense promise aux œuvres, à la fidélité à garder les commandements. Elle ne l'est pas au sentiment indépendant de notre volonté, qu'il ne tient pas à nous d'éprouver ; au lieu qu'il dépend de nous d'agir suivant la volonté de Dieu. »

    [P. Eusèbe Godfroy s.j.] Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes, Tome I (CCC), Vingt-et-unième édition, Paris, Ancienne Maison Ch. Douniol, P. Téqui, 1906 (1ère éd. 1861).

    amour,aimer,Jésus,Christ,coeur,âme,sentiment,volonté,grâce,oeuvres,péché,récompense,fidélité,commandements

  • Méditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (3)

    « Et voilà ce qui empêche à jamais le sensualisme de faire du progrès : c'est que le sensualisme est la suppression de l'effort. La sensation, par sa nature, exclut tout effort ; s'il faut à l'homme de l'énergie, ce n'est pas pour la faire naître ; c'est pour la faire mourir. L'imagination, elle aussi, est impuissante à l'effort ; elle ne sait pas se gouverner. Si l'effort est nécessaire, ce n'est pas pour l'exalter, c'est pour la contenir. Le sentiment lui-même ne demande pas l'effort ; il jaillit des profondeurs de notre amour, sans avoir besoin des ordres de notre volonté (*).
    Le progrès moral, c'est la marche dans le bien ; la marche dans le bien, c'est la vertu ; et la vertu, c'est l'effort déployé pour accomplir le devoir. Or ce qui accomplit le devoir, ce qui fonde en nous la base du progrès moral, ce n'est ni une sensation suscitée par un attrait, ni un sentiment provoqué par un charme, ni une imagination exaltée par un rêve ; c'est une volonté gouvernée par une règle. »

    (*) : « Je le sais, le sentiment est une grande force ; et quand il se fait l'instrument docile d'une volonté sainte, il donne à l'homme, vers le bien qu'il poursuit, des élans généreux... Mais je le répète, le sentiment, pas plus que l'image et la sensation, n'est le fruit d'un effort. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

    sensualisme,progrès,effort,énergie,sentiment,imagination,vertu,devoir,volonté

    (Crédit photo)

  • Méditation 4ème semaine de Carême : le sensualisme (1)

    « L'empire du sensualisme dans l'homme embrasse tout à la fois le domaine des sens, de l'imagination et du cœur. Les sens constituent son principal domaine. Le sensualisme est avant tout sensation, c'est-à-dire impression, émotion, vibration et tressaillement des sens. Mais il appelle à lui, comme puissances auxiliatrices, l'imagination et le cœur. L'imagination conspire avec les sens pour leur envoyer par l'image l'impression des voluptés absentes. Le cœur lui-même, quand il n'est pas soulevé par les attractions de l'esprit, se met, lui aussi, au service des sens... »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

    sensualisme,sens,imagination,coeur,sensation,impression,émotion,vibration,sentiment,plaisirs,volupté,passion

    « Vous le voyez, la pensée en est absente, l'intelligence en est exclue, et la volonté n'y a rien à faire. Aussi, que fait le sensualisme alors qu'il vient à se personnifier et à s'incarner dans un homme ? Il s'émeut, il tressaille, il palpite, il rêve ; il se nourrit d'images, il se repaît de sensations, il s'enivre de sentiments. Il ouvre son cœur à toutes les sympathies qui lui promettent, ne fût-ce que pour une heure, l'ivresse du sentiment ; il ouvre ses sens à tous les contacts qui lui promettent la volupté de la sensation ; il ouvre son imagination à tous les rêves qui lui montrent, par delà toutes les réalités qu'il touche, des plaisirs et des voluptés dont il remplit, pour s'en repaître, tout un monde idéal. Et pour trouver à la fois toutes ces voluptés, toutes ces images et tous ces tressaillements qu'ambitionne et poursuit sa passion de sentir, il court, il vole, il se précipite de fête en fête, de spectacle en spectacle, de festins en festins et de voluptés en voluptés. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1857 (Troisième conférence : le sensualisme obstacle au progrès), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

    sensualisme,sens,imagination,coeur,sensation,impression,émotion,vibration,sentiment,plaisirs,volupté,passion

  • Méditations avec St Pio de Pietrelcina, fêté ce jour

    « Avez-vous jamais observé un champ de blé mûrissant ? Quelques épis se tiennent fièrement debout et d'autres se courbent humblement en avant. Cependant, si nous les regardons de plus près, nous nous apercevons que ces fiers épis, qui se tiennent bien droits, ne contiennent pour ainsi dire pas de grains, tandis que les plus humbles, qui se penchent vers le sol, ploient sous le poids du blé mûr. Image frappante de l'orgueil et du poids de l'humilité. »

    St Pio de Pietrelcina, Maxime du Père Pio, in "Padre Pio - Souvenirs d'un témoin privilégié du Christ" par le Frère Arni Decorte F.C., Institut Sainte Camille, 3043 Bierbeek, Belgique, 1983.

    epi_de_ble_03a.jpg

    « Priez, même si c'est à contre-coeur. Qui prie beaucoup se sauve, qui prie peu, est en danger, qui ne prie pas se damne. La volonté compte et est récompensée, non le sentiment. »

    St Pio de Pietrelcina, Maxime du Père Pio, op. cit.