Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

septième

  • Septième Congrégation générale du Synode

    Cette session s'est déroulée en deux parties, d'abord la poursuite du débat général d'hier après-midi (sur les situations pastorales difficiles, en l'occurrence familiales, et les unions entre personnes de même sexe), puis le débat consacré aux défis pastoraux concernant l'ouverture à la vie.

    Il a de nouveau été question de l'accès à la communion pour les divorcés remariés. L'indissolubilité du mariage a nettement été réaffirmée car le lien sacramental est une réalité objective, l’œuvre du Christ dans l’Église. Ce point doit être défendu et traité au moyen d'une catéchèse pré-matrimoniale adaptée, de manière à ce que les futurs époux soit pleinement conscients du caractère sacramental de leur union et de sa nature vocationnelle. Un accompagnement pastoral devra accompagner les couples après leur mariage.

    Mais il convient d'envisager les cas concrets un à un, en distinguant par exemple qui a été abandonné de qui a abandonné. Ne pouvant négliger cela, l’Église ne doit pas appliquer une pastorale du tout ou rien, mais être miséricordieuse. Le mystère de l’Église est un mystère de consolation.

    Ne pas être autorisés à communier ne signifie pas pour les remariés ne plus être membres de la communauté. On doit prendre en considération les responsabilités qu'ils pourraient y exercer. Il faut en tout cas simplifier et accélérer les procédures de nullité.

    Dans certaines régions du monde, le concubinat est souvent causé par des motifs socio-économiques, non par un rejet des enseignements de l’Église. D'autres types d'union de fait n'abandonnent pas l'objectif d'une vie chrétienne. Là encore, une pastorale spécifique est nécessaire. Étant dans l'impossibilité de reconnaître le mariage entre personnes du même sexe, l’Église peut toutefois développer une approche respectueuse et non discriminatoire.

    A propos encore des mariages mixtes, il faut regarder au-delà des difficultés pour percevoir leur pouvoir de témoignage harmonieux au niveau du dialogue inter-religieux. On a redit la nécessité d'un nouveau langage qui permette à l’Église d'impliquer ensemble croyants et non croyants en vue d'identifier des modèles familiaux permettant le développement des individus et le bien-être de la société. Il faut parler avec une simplicité qui porte au cœur des gens.

    La seconde partie de la session a traité de la paternité responsable et réaffirmé que le don de la vie comme la chasteté sont des valeurs fondant le mariage chrétien, qui se dressent face au crime de l'avortement. Envisageant la situation, principalement asiatique, dans laquelle nombre de familles sont confrontées à l'infanticide, au viol des femmes et au trafic des êtres humains, on a rappelé la nécessité de mettre en exergue la justice comme vertu fondamentale du foyer.

    Puis le débat a touché à la responsabilité d'éducateurs que détiennent les parents. Il faut être particulièrement attentifs au volet éducation des enfants à la foi, d'autant que la pastorale de l'enfance peut créer un lien avec des familles en crise.

    La contraception a bel et bien un impact négatif sur la société, à commencer par son effet sur l'effondrement de la natalité. Face au phénomène, les catholiques ne sauraient être passifs. Ils doivent diffuser un message d'espérance en expliquant que les enfants sont une bénédiction pour leurs parents, dont ils renforcent la foi et la pratique religieuse.

    En dernier lieu, on a redit combien le rôle des laïcs, et notamment des mouvements, est indispensable dans l'apostolat de la famille, l'accompagnement des couples et l'évangélisation de la société.

    Sources : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 9.10.14) - Site internet du Vatican.