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  • Séquence "Lauda Sion Salvatorem"

    Abbaye Saint Maurice et Saint Maur de Clervaux

  • Séquence "Lauda Sion, Salvatorem"

    composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu

    1. Lauda, Sion, Salvatorem * lauda ducem et pastorem, * in hymnis et canticis,
    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.

    2. Quantum potes, tantum aude, * quia major omni laude * nec laudare sufficis.
    Autant que tu le peux, tu dois oser, car Il dépasse tes louanges et tu ne pourras jamais trop Le louer.

    3. Laudis thema specialis, * Panis vivus et vitalis * hodie proponitur.
    Le sujet particulier de notre louange, le Pain vivant et vivifiant, c’est cela qui nous est proposé aujourd’hui.

    4. Quem in sacræ mensa cenæ * turbæ fratrum duodenæ * datum non ambigitur.
    Au repas sacré de la Cène, au groupe des douze frères, Il a été clairement donné.

    5. Sit laus plena, sit sonora ; * Sit jucunda, sit decora * mentis jubilatio.
    Que notre louange soit pleine, qu’elle soit sonore ; qu’elle soit joyeuse, qu’elle soit belle la jubilation de nos cœurs.

    6. Dies enim solemnis agitur * in qua mensæ prima recolitur * hujus institutio.
    C’est en effet la journée solennelle où nous fêtons de ce banquet divin la première institution.

    7. In hac mensa novi Regis, * novum Pascha novæ legis, * phase vetus terminat.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque ancienne.

    8. Vetustatem novitas, * umbram fugat veritas, * noctem lux eliminat.
    L’ordre ancien cède la place au nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.

    9. Quod in cena Christus gessit, * faciendum hoc expressit, * in sui memoriam.
    Ce que le Christ a fait à la Cène, Il a ordonné de le refaire en mémoire de Lui.

    10. Docti sacris institutis, * panem, vinum in salutis * consecramus hostiam.
    Instruits par ces commandements sacrés, nous consacrons le pain et le vin en victime de salut.

    11. Dogma datur christianis, * quod in carnem transit panis * et vinum in sanguinem.
    C’est un dogme pour les chrétiens que le pain se change en son Corps et le vin en son Sang.

    12. Quod non capis, quod non vides * animosa firmat fides, * præter rerum ordinem.
    Ce que tu ne comprends pas, ce que tu ne vois pas, la foi vive l’affirme, hors de l’ordre naturel des choses.

    13. Sub diversis speciebus, * signis tantum et non rebus, * latent res eximiæ.
    Sous des espèces différentes, signes seulement et non réalités, se cachent des choses sublimes.

    14. Caro cibus, sanguis potus, * manet tamen Christus totus, * sub utraque specie.
    Sa chair est nourriture, son Sang est breuvage, pourtant le Christ tout entier demeure sous l’une ou l’autre espèce.

    15. A sumente non concisus, * non confractus, non divisus, * integer accipitur.
    Par celui qui le reçoit, il n’est ni coupé ni brisé, ni divisé : Il est reçu tout entier.

    16. Sumit unus, sumunt mille, * quantum isti, tantum ille * nec sumptus consumitur.
    Qu’un seul le reçoive ou mille, celui-là reçoit autant que ceux-ci et l’on s’en nourrit sans le détruire.

    17. Sumunt boni, sumunt mali, * sorte tamen inæquali : * vitæ vel interitus.
    Les bons le reçoivent, les méchants aussi, mais pour un sort bien inégal : pour la vie ou pour la mort.

    18. Mors est malis, vita bonis, * vide paris sumptionis * quam sit dispar exitus.
    Mort pour les méchants, vie pour les bons, vois comme d’une même communion l’effet peut être différent.

    19. Fracto demum sacramento, * ne vacilles, sed memento * tantum esse sub fragmento * quantum toto tegitur.
    Quand le Sacrement est rompu ne te laisses pas ébranler, mais souviens-toi qu’il y a autant sous chaque fragment que dans le tout.

    20. Nulla rei fit scissura * signi tantum fit fractura ; * qua nec status, nec statura * signati minuitur.
    La réalité n’est pas divisée, le signe seulement est fractionné ; mais ni l’état ni la taille de ce qui est signifié n’est diminué.

    21. Ecce panis angelorum * factus cibus viatorum, * vere Panis filiorum * non mittendis canibus.
    Voici le pain des anges devenu l’aliment de ceux qui sont en chemin, vrai Pain des enfants à ne pas jeter aux chiens.

    22. In figuris præsignatur, * cum Isaac immolatur, * Agnus paschæ deputatur * datur manna patribus.
    D’avance il est annoncé en figures, lorsqu’Isaac est immolé, l’Agneau pascal, sacrifié la manne, donnée à nos pères.

    23. Bone pastor, Panis vere, * Jesu, nostri miserere, * Tu nos pasce, nos tuere, * Tu nos bona fac videre * in terra viventium.
    Ô bon Pasteur, notre vrai Pain, Jésus, aie pitié de nous. nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bonheur dans la terre des vivants.

    24. Tu qui cuncta scis et vales, * qui nos pascis hic mortales * tuos ibi commensales, * Coheredes et sociales * Fac sanctorum civium. Amen. Alleluia.
    Toi qui sais tout et qui peux tout, Toi qui sur terre nous nourris, fais que, là-haut, invités à ta table, nous soyons les cohéritiers et les compagnons des saints de la cité céleste. Amen. Alléluia.

    Trad. Notre-Dame des Neiges.

  • G. P. da Palestrina (v.1525-1594) : Victimae Paschali Laudes

    (Séquence de Pâques pour 8 voix)
    The Cardinall's Musick

  • Dimanche 18 juin 2017

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    En France :

     

    Séquence "Lauda Sion"

     
    Abbaye bénédictine de Clervaux, Luxembourg
     
    Lauda, Sion, Salvatórem, lauda ducem et pastórem in hymnis et cánticis.
    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur, par des hymnes et des cantiques.

    Quantum potes, tantum aude : quia maior omni laude, nec laudáre súffícis.
    Autant que tu le peux, ose le chanter, car il dépasse toute louange, et tu ne suffis pas à le louer.

    Laudis thema speciális, panis vivus et vitális hódie propónitur.
    Le sujet spécial de louange, c’est le pain vivant et vivifiant, qui nous est proposé aujourd’hui.

    Quem in sacræ mensa cenæ turbæ fratrum duodénæ datum non ambígitur.
    Le pain qu’au repas de la sainte Cène, aux douze, ses frères, Jésus donna réellement.

    Sit laus plena, sit sonóra, sit iucúnda, sit decóra mentis iubilátio.
    Que la louange soit pleine et vivante ; qu’elle soit joyeuse et magnifique, la jubilation de l’âme.

    Dies enim sollémnis agitur, in qua mensæ prima recólitur huius institútio.
    Car c’est aujourd’hui la solennité, qui rappelle la première institution de la Cène.

    In hac mensa novi Regis, novum Pascha novæ legis Phase vetus términat.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle loi met fin à la Pâque antique.

    Vetustátem nóvitas, umbram fugat véritas, noctem lux elíminat.
    Au rite ancien succède le nouveau, la vérité chasse l’ombre, la lumière dissipe la nuit.

    Quod in cœna Christus gessit, faciéndum hoc expréssit in sui memóriam.
    Ce que le Christ accomplit à la Cène, il a ordonné de le faire en mémoire de lui.

    Docti sacris institútis, panem, vinum in salútis consecrámus hóstiam.
    Instruits par ses ordres saints, nous consacrons le pain et le vin en l’hostie du salut.

    Dogma datur Christiánis, quod in carnem transit panis et vinum in sánguinem.
    C’est une vérité proposée aux chrétiens, que le pain devient la chair et le vin le sang du Christ.

    Quod non capis, quod non vides, animosa fírmat fides, præter rerum órdinem.
    Sans comprendre et sans voir, la foi vive l’atteste contre l’ordre habituel des choses.

    Sub divérsis speciébus, signis tantum, et non rebus, latent res exímiæ.
    Sous des espèces diverses, simples apparences et non réalités, se cachent des réalités sublimes.

    Caro cibus, sanguis potus : manet tamen Christus totus sub utráque spécie.
    La chair est nourriture, le sang breuvage : cependant le Christ demeure tout entier, sous l’une et l’autre espèce.

    A suménte non concísus, non confráctus, non divísus : ínteger accípitur.
    On le reçoit sans le diviser, ni le briser, ni le rompre : il est reçu tout entier.

    Sumit unus, sumunt mille : quantum isti, tantum ille : nec sumptus consúmitur.
    Un seul le reçoit, mille le reçoivent : celui-là autant que ceux-ci : on s’en nourrit sans le consumer.

    Sumunt boni, sumunt mali sorte tamen inæquáli, vitæ vel intéritus.
    Les bons le reçoivent, les méchants aussi : mais que leur sort est différent, c’est la vie ou c’est la mort !

    Mors est malis, vita bonis : vide, paris sumptiónis quam sit dispar éxitus.
    Mort pour les méchants, vie pour les bons ; voyez combien du même festin, différente est l’issue.

    Fracto demum sacraménto, ne vacílles, sed meménto, tantum esse sub fragménto, quantum toto tégitur.
    Si l’on divise la sainte Hostie, n’hésitez pas, mais souvenez-vous qu’il est autant sous chaque parcelle que dans le tout.

    Nulla rei fit scissúra : signi tantum fit fractúra : qua nec status nec statúra signáti minúitur.
    Du Corps divin nulle brisure : seul, le signe est rompu ; ni l’état, ni la grandeur de la réalité signifiée n’est diminuée.

    Ecce panis Angelórum, factus cibus viatórum : vere panis filiórum, non mitténdus cánibus.
    Voici le Pain des Anges devenu l’aliment des hommes voyageurs : c’est vraiment le pain des enfants, qui ne doit pas être jeté aux chiens.

    In figúris præsignátur, cum Isaac immolátur : agnus paschæ deputátur : datur manna pátribus.
    D’avance il est désigné par des figures, l’immolation d’Isaac, l’Agneau pascal, la manne donnée à nos pères.

    Bone pastor, panis vere, Iesu, nostri miserére : tu nos pasce, nos tuére : tu nos bona fac vidére in terra vivéntium.
    Bon pasteur, pain véritable, Jésus, ayez pitié de nous : Nourrissez-nous, gardez-nous, faites-nous jouir des vrais biens, dans la terre des vivants.

    Tu, qui cuncta scis et vales : qui nos pascis hic mortáles : tuos ibi commensáles, coherédes et sodáles fac sanctórum cívium. Amen. Allelúia.
    Vous qui savez et pouvez tout, qui nous nourrissez en cette vie mortelle : faites de nous là-haut les commensaux, les cohéritiers et les compagnons des saints du ciel, ainsi soit-il. Alléluia.
  • Séquence "Veni Sancte Spiritus"

    Abbaye bénédictine Saint-Dominique de Silos
     
    Veni, Sancte Spiritus,
    et emitte caelitus
    lucis tuae radium.

    Veni, pater pauperum,
    veni, dator munerum
    veni, lumen cordium.

    Consolator optime,
    dulcis hospes animae,
    dulce refrigerium.

    In labore requies,
    in aestu temperies
    in fletu solatium.

    O lux beatissima,
    reple cordis intima
    tuorum fidelium.

    Sine tuo numine,
    nihil est in homine,
    nihil est innoxium.

    Lava quod est sordidum,
    riga quod est aridum,
    sana quod est saucium.

    Flecte quod est rigidum,
    fove quod est frigidum,
    rege quod est devium.

    Da tuis fidelibus,
    in te confidentibus,
    sacrum septenarium.

    Da virtutis meritum,
    da salutis exitum,
    da perenne gaudium.
    Viens, Esprit-Saint, en nos cœurs,
    et envoie du haut du ciel
    un rayon de ta lumière.

    Viens en nous, père des pauvres,
    viens, dispensateur des dons,
    viens, lumière de nos cœurs.

    Consolateur souverain,
    hôte très doux de nos âmes
    adoucissante fraîcheur.

    Dans le labeur, le repos,
    dans la fièvre, la fraîcheur,
    dans les pleurs, le réconfort.

    O lumière bienheureuse,
    viens remplir jusqu’à l’intime
    le cœur de tous tes fidèles.

    Sans ta puissance divine,
    il n’est rien en aucun homme,
    rien qui ne soit perverti.

    Lave ce qui est souillé,
    baigne ce qui est aride,
    guéris ce qui est blessé.

    Assouplis ce qui est raide,
    réchauffe ce qui est froid,
    rends droit ce qui est faussé.

    A tous ceux qui ont la foi
    et qui en toi se confient
    donne tes sept dons sacrés.

    Donne mérite et vertu,
    donne le salut final
    donne la joie éternelle.
  • Séquence "Dies irae, dies illa"

    Moines de l'Abbaye de St Maurice et St Maur, Clervaux, Luxembourg

  • Veni, Sancte Spiritus

    Séquence du dimanche de la Pentecôte
    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini

    Veni, Sancte Spiritus, et emitte caelitus lucis tuae radium. Veni, pater pauperum, veni, dator munerum, veni, lumen cordium. Consolator optime, dulcis hospes animae, dulce refrigerium. In labore requies, in aestu temperies, in fletu solatium. O lux beatissima, reple cordis intima tuorum fidelium. Sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium. Lava quod est sordidum, riga quod est aridum, sana quod est saucium. Flecte quod est rigidum, fove quod est frigidum, rege quod est devium. Da tuis fidelibus, in te confidentibus, sacrum septenarium. Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium.  Amen, Alleluia.

    Viens, Esprit-Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen, Alleluia.

  • Séquence "Victimæ paschali laudes"

    Moines de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault (France)

    "Victimæ paschali laudes" est une séquence liturgique pour le dimanche de Pâques. Elle est généralement attribuée à un auteur du XIe siècle, Wipo (appelé aussi Wipon de Bourgogne), aumônier (chapelain) de l'empereur du Saint-Empire Konrad II. On l'attribue quelquefois à Notker (moine de Saint-Gall en Suisse), au roi de France Robert le Pieux ou encore à Adam de Saint-Victor. (source)

    1 Victimae paschali laudes immolent Christiani
    2a Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores.
    2b Mors et vita duello conflixere mirando, Dux vitae mortuus, regnat vivus.
    3a Dic nobis Maria, quid vidisti in via?
    3b Sepulcrum Christi viventis, et gloriam vidi resurgentis:
    4a Angelicos testes, sudarium et vestes.
    4b Surrexit Christus spes mea: praecedet suos in Galilaeam.
    5a Credendum est magis soli Mariae veraci quam Judaeorum turbae fallaci.
    5b Scimus Christum surrexisse a mortuis vere: Tu nobis, victor Rex, miserere.
    Amen. Alleluia.

    1 A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange.
    2a L'agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père.
    2b La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut : vivant, il règne.
    3a Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ?
    3b J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité.
    4a J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements.
    4b Le Christ, mon espérance, est ressuscité, il vous précédera en Galilée.
    5a [...]
    5b Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié !
    Amen. Alleluia.

    (Texte latin / français : Académie de chant grégorien).

  • Séquence "Dies Irae"

    Alfred Deller Consort
    (Texte latin / français)

  • Séquence Lauda Sion composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu

    (Texte latin et traduction française)

  • Séquence Veni Creator Spiritus (Modes I & II)

    Veni Creator Spiritus (Mode I)
    Moines bénédictins de Saint-Dominique de Silos

     

     Veni Creator Spiritus (Mode II)
    Schola gregoriana mediolanensis - Giovanni Vianini

  • Séquence "Ave mundi spes Maria"

    (Séquence de la Nativité de la Vierge-Marie que l’on chante au Salut du Saint Sacrement)
    Moines bénédictins du monastère de Silos (Castille, Espagne)

  • Sequence Ave Maria (Virgo Serena)

    Schola Cantorum "Regina Pacis", Klaipeda, Lithuanie

  • Séquence à Marie, Avocate des pécheurs : "Salvatoris Mater pia"

    En ce jour du Samedi, recourons à Marie, l’Avocate des pécheurs ; et, plaçant sous sa protection maternelle les faibles œuvres de notre pénitence, offrons-lui cette Prose naïve des anciens Missels de Cluny :

    SEQUENCE.

    séquence,Salvatoris Mater pia,Salvatoris Mater pia,
    Mundi hujus spes Maria,
    Ave plena gratia.

    Porta cœli, Templum Dei,
    Maris portus ad quem rei
    Currunt cum fiducia.

    Summi Regis sponsa digna,
    Cunctis clemens et benigna,
    Operum suffragio.

    Caecis lumen, Claudis via,
    Nudis Martha et Maria,
    Mentis desiderio.

    Inter spinas flos fuisti :
    Sic flos flori patuisti,
    Pietatis gratia.

    Verbum verbo concepisti,
    Regem regum peperisti,
    Virgo viri nescia.

    Regi nato adhæsisti,
    Quem lactasti et pavisti,
    More matris debito.

    Quae conjuncta nunc eidem,
    Et regina facta pridem,
    Operum pro merito.

    Reis ergo fac,
    Regina, Apud Regem ut ruina
    Relaxentur debita.

    Et regnare fac renatos
    A reatu expurgatos,
    Pietate solita. Amen.

    Tendre Mère du Sauveur, Marie, espoir de ce monde : salut, ô pleine de grâce !
    Porte du ciel, temple de Dieu, port assuré où les pécheurs se retirent avec confiance.
    Digne Épouse du souverain Roi, clémente à tous et pleine de tendresse, tu nous aides par tes efforts.
    Lumière pour l’aveugle, sentier sûr pour nos pas chancelants, Marthe et Marie pour nos besoins, ton affection est pour nous.
    Entre les épines tu fus la fleur, fleur qui s’ouvrit pour la Fleur céleste, par ton grand amour.
    Par ta parole tu conçus le Verbe, tu enfantas le Roi des rois, ô Vierge franche du joug de l’homme.
    Fidèle au Roi né de ton sein, tu l’allaitas, tu le nourris, comme font les mères.
    Dès longtemps à lui réunie, tu es devenue reine, pour prix de tes vertus.
    O Reine ! Daigne auprès du Roi intercéder pour les coupables ; qu’il leur accorde le pardon ;
    Qu’il daigne dans sa bonté les rendre à la vie, les purifier de leurs souillures. les faire régner avec toi. Amen.


    Dom Guéranger, L'Année liturgique. (source)

  • Séquence "Ave Mundi Spes Maria" (Modes VII & VIII)

    Moines du monastère bénédictin de Silos

    (autre interprétation au 24 mai 2012)

    Séquence de la Nativité de la Vierge-Marie, extraite d'un missel de Cluny de 1523
    que l’on chante au Salut du Saint Sacrement

    Ave mundi spes Maria, ave mitis, ave pia, ave plena gratia.

    Ave virgo singularis, quae per rubum designaris non passus incendia.
    Ave rosa speciosa, ave Jesse virgula:
    Cujus fructus nostri luctus relaxavit vincula.

    Ave cujus viscera contra mortis foedera ediderunt filium.
    Ave carens simili, mundo diu flebili reparasti gaudium.
    Ave virginum lucerna, per quam fulsit lux superna his quos umbra tenuit.
    Ave virgo de qua nasci, et de cujus lacte pasci res caelorum voluit.

    Ave gemma coeli luminarium.
    Ave Sancti Spiritus sacrarium.

    Oh, quam mirabilis, et quam laudabilis haec est virginitas!
    In qua per spiritum facta paraclitum fulsit foecunditas.

    Oh, quam sancta, quam serena, quam benigna, quam amoena esse virgo creditur!
    Per quam servitus finitur, posta coeli aperitur, et libertas redditur.
    Oh, castitatis lilium, tuum precare filium, qui salus est humilium:
    Ne nos pro nostro vitio, in flebili judicio subjiciat supplicio.

    Sed nos tua sancta prece mundans a peccati faece collocet in lucis domo.
    Amen dicat omnis homo.

  • Sequentia Dies Iræ

    Moines de l'Abbaye de Notre-Dame

    Cette magnifique Séquence évoque le Jugement dernier et le retour du Christ (la Parousie). Après le Concile Vatican II et dans le nouveau rite approuvé en 1969, la Séquence a disparu de la Messe de Requiem (messe des défunts), ce qui toutefois n’entraîne pas sa disparition totale : elle reste présente dans la forme antérieure du rite, celle-ci pouvant toujours être employée.
    La Séquence figure aussi dans la version latine de l’Office des Lectures, à la 34e semaine du Temps ordinaire (Liber Hymnarius, Solesmes, 1983, XVI - 622 p.).

    Historique détaillé, texte latin et traduction française sur Wikipedia.

  • Séquence "Lauda Sion"

    Séquence latine composée par St Thomas d'Aquin pour la Messe de la Fête-Dieu.

    Texte latin et traduction française

  • Lauda Sion Salvatorem (Corpus Christi, Sequence)

    Lauda Sion Salvatorem (Corpus Christi, Sequence)
    Moines bénédictins des Abbayes de Saint Maurice et Saint Maur de Clairvaux.

    Lauda, Sion, Salvatorem,
    Lauda ducem et pastorem
    In hymnis et canticis.

    Quantum potes, tantum aude,
    Quia maior omni laude,
    Nec laudare sufficis.

    Laudis thema specialis,
    Panis vivus et vitalis
    Hodie proponitur.

    Quem in sacrae mensa coenae
    Turbae fratrum duodenae
    Datum non ambigitur.

    Sit laus plena, sit sonora ;
    Sit iucunda, sit decora
    Mentis iubilatio.

    Dies enim solemnis agitur
    In qua mensae prima recolitur
    Huius institutio.

    In hac mensa novi Regis,
    Novum pascha novae legis
    Phase vetus terminat.

    Vetustatem novitas,
    Umbram fugat veritas,
    Noctem lux eliminat.

    Quod in coena Christus gessit
    Faciendum hoc expressit
    In sui memoriam.

    Docti sacris institutis,
    Panem, vinum in salutis
    Consecramus hostiam.

    Dogma datur christianis
    Quod in carnem transit panis
    Et vinum in sanguinem.

    Quod non capis, quod non vides
    Animosa firmat fides
    Praeter rerum ordinem.

    Sub diversis speciebus,
    Signis tantum et non rebus,
    Latent res eximiae.

    Caro cibus, sanguis potus,
    Manet tamen Christus totus
    Sub utraque specie.

    A sumente non concisus,
    Non confractus, non divisus,
    Integer accipitur.

    Sumit unus, sumunt mille,
    Quantum isti tantum ille,
    Nec sumptus consumitur.

    Sumunt boni, sumunt mali,
    Sorte tamen inaequali
    Vitae vel interitus.

    Mors est malis, vita bonis :
    Vide paris sumptionis
    Quam sit dispar exitus.

    Fracto demum Sacramento,
    Ne vacilles, sed memento
    Tantum esse sub fragmento
    Quantum toto tegitur.

    Nulla rei fit scissura,
    Signi tantum fit fractura
    Qua nec status nec statura
    Signati minuitur.

    Ecce panis angelorum
    Factus cibus viatorum,
    Vere panis filiorum
    Non mittendus canibus.

    In figuris praesignatur,
    Cum Isaac immolatur,
    Agnus paschae deputatur,
    Datur manna patribus.

    Bone Pastor, panis vere,
    Jesu nostri miserere,
    Tu nos pasce, nos tuere,
    Tu nos bona fac videre
    In terra viventium.
     
    Tu qui cuncta scis et vales
    Qui nos pascis hic mortales,
    Tuos ibi commensales,
    Coheredes et sodales
    Fac sanctorum civium.

    Amen.

     

    Traduction française :

    Loue, Sion, ton Sauveur, loue ton chef et ton pasteur par des hymnes et des cantiques.
    Ose de tout ton pouvoir, car il est plus grand que toute louange et à le louer tu ne suffis pas.
    Un thème de louange spéciale, le pain vivant et vivifiant, aujourd'hui nous est proposé.
    Lors du repas de la sainte Cène, au groupe des Douze ses frères, il fut donné, n'en doutons pas.
    Que la louange soit pleine, qu'elle soit sonore, qu'elle soit joyeuse, qu'elle soit belle, la jubilation de l'esprit.
    Car nous vivons ce jour solennel qui de cette table entend célébrer l'institution première.
    A cette table du nouveau Roi, la nouvelle Pâque de la nouvelle Loi met un terme à la phase ancienne.
    La nouveauté chasse la vieillerie, la vérité l'ombre, la lumière dissipe la nuit.
    Ce que fit le Christ à la Cène, il nous ordonna de le faire en mémoire de lui.
    Instruits par ses saints préceptes, nous consacrons le pain et le vin, en offrande sacrificielle pour le salut.
    Ce dogme est donné aux chrétiens : le pain se change en chair, et le vin en sang.
    Ce que tu ne comprends ni ne vois, une ferme foi te l'assure, hors de l'ordre naturel.
    Sous diverses espèces, signes seulement et non réalités, des réalités sublimes se cachent.
    La chair est une nourriture, le sang un breuvage, pourtant le Christ total demeure sous l'une et l'autre espèce.
    On le prend sans le déchirer, ni le briser, ni le diviser, il est reçu tout entier.
    Un seul le prend, mille le prennent, autant celui-ci, autant ceux-là le consomment sans le consumer.
    Les bons le prennent, les méchants le prennent, mais pour un sort inégal, ici de vie, là de ruine.
    Il est mort aux méchants, vie aux bons : vois d'une même manducation combien l'issue est dissemblable !
    Le sacrement enfin rompu, ne vacille pas, mais souviens-toi qu'il est sous chaque fragment comme sous le tout il se cache.
    Nulle division n'est réalité, le signe seulement se fractionne, et par là, de ce qui est signifié ni l'état ni la stature n'est amoindri.
    Voici le pain des anges fait aliment des voyageurs, vrai pain pour les fils, à ne pas jeter aux chiens.
    D'avance il est signifié en figures, lorsqu'Isaac est immolé, que l'agneau pascal est sacrifié, que la manne est donnée à nos pères.
    Bon Pasteur, vrai pain, Jésus, aie pitié de nous ! Toi, nourris-nous, défends-nous ! Fais-nous voir nos biens dans la terre des vivants.
    Toi qui sais et peux tout, qui nous nourris ici-bas mortels, rends-nous là-haut les commensaux, cohéritiers et compagnons de la cité des saints.
    Amen.

    Source : Wikipédia.

  • Séquence "Veni, Sancte Spiritus"

    Texte latin et  1. traduction française textuelle - 2. traduction liturgique moderne

    Veni, Sancte Spíritus,
    et emítte cælitus
    lucis tuæ rádium.

         Venez, ô Saint-Esprit,   (Viens, Esprit Saint, en nos cœurs)
         Et envoyez du ciel   (et envoie du haut du ciel)
         Un rayon de votre lumière.   (un rayon de ta lumière.)


    Veni, pater páuperum ;
    veni, dator múnerum ;
    veni, lumen córdium.

         Venez, père des pauvres,   (Viens en nous, père des pauvres)
         Venez, distributeur de tous dons,   (viens, dispensateur des dons,)
         Venez, lumière des cœurs.   (viens, lumière de nos cœurs.)


    Consolátor óptime,
    dulcis hospes ánimæ,
    dulce refrigérium.

         Consolateur suprême, (Consolateur souverain)
         Doux hôte de l’âme, (hôte très doux de nos âmes,)
         Douceur rafraîchissante. (adoucissante fraîcheur.)


    In labóre réquies,
    in æstu tempéries,
    in fletu solácium.

         Repos dans le labeur,   (Dans le labeur, le repos ;)
         Calme, dans l’ardeur,   (dans la fièvre, la fraîcheur ;)
         Soulagement, dans les larmes.   (dans les pleurs, le réconfort.)


    O lux beatíssima,
    reple cordis íntima
    tuórum fidélium.

         0 lumière bienheureuse   (O lumière bienheureuse,),
         Inondez jusqu’au plus intime,   (viens remplir jusqu'à l'intime)
         Le cœur de vos fidèles.   (le cœur de tous tes fidèles.)


    Sine tuo númine
    nihil est in hómine,
    nihil est innóxium.

         Sans votre secours,   (Sans ta puissance divine,)
         Il n’est en l’homme, rien,   (il n'est rien en aucun homme,)
         Rien qui soit innocent.   (rien qui ne soit perverti.)


    Lava quod est sórdidum,
    riga quod est áridum,
    sana quod est sáucium.

         Lavez ce qui est souillé,   (Lave ce qui est souillé,)
         Arrosez ce qui est aride,   (baigne de qui est aride,)
         Guérissez ce qui est blessé.   (guéris ce qui est blessé.)


    Flecte quod est rígidum,
    fove quod est frígidum,
    rege quod est dévium.

         Pliez ce qui est raide,   (Assouplis ce qui est raide,)
         Échauffez ce qui est froid.   (réchauffe ce qui est froid,)
         Redressez ce qui dévie.   (rends droit ce qui est faussé.)


    Da tuis fidélibus,
    in te confidéntibus,
    sacrum septenárium.

         Donnez à vos fidèles,   (A tous ceux qui ont la foi)
         qui en vous se confient   (et qui en toi se confient,)
         Les sept dons sacrés.   (donne tes sept dons sacrés.)


    Da virtútis méritum,
    da salútis éxitum,
    da perénne gáudium. Amen. Allelúia.

         Donnez-leur le mérite de la vertu,   (Donne mérite et vertu,)
         Donnez une fin heureuse,   (donne le salut final,)
         Donnez l’éternelle joie. Ainsi soit-il. Alléluia.   (donne la joie éternelle. Amen.)

  • 8 avril : Chants de la Messe du jour de Pâques

    Introït : Resurréxi


    Ps. 1 38, 18 et 5-6.
    Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia : posuísti super me manum tuam, allelúia : mirábilis facta est sciéntia tua, allelúia, allelúia.
    Ps. ibid., 1-2.
    Dómine, probásti me, et cognovísti me : tu cognovísti sessiónem meam, et resurrectiónem meam.


    Je suis ressuscité, et je suis encore avec Vous, Alléluia : Vous avez posé votre main sur moi, alléluia ; Votre sagesse a fait des merveilles, alléluia, alléluia.
    Seigneur, Vous m’avez éprouvé et vous me connaissez : vous avez été témoin de ma mort et de ma résurrection.

     

    Séquence : Victimae Paschali laudes



    Víctimæ pascháli laudes ímmolent Christiáni.
    Agnus rédemit oves : Christus ínnocens Patri reconciliávit peccatóres.
    Mors et vita duéllo conflixére mirándo : dux vitæ mórtuus regnat vivus.
    Dic nobis, María, quid vidísti in via ?
    Sepúlcrum Christi vivéntis et glóriam vidi resurgéntis.
    Angélicos testes, sudárium et vestes.
    Surréxit Christus, spes mea : præcédet vos in Galilæam.
    Scimus Christum surrexísse a mórtuis vere : tu nobis, victor Rex, miserére. Amen. Allelúia.


    A la victime pascale, que les Chrétiens immolent des louanges.
    L’Agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec son Père.
    La vie et la mort se sont affronté en un duel prodigieux : l’Auteur de la vie était mort, il règne vivant.
    Dis-nous, Marie, qu’as-tu vu en chemin ?
    J’ai vu le tombeau du Christ vivant, et la gloire du ressuscité.
    J’ai vu les témoins angéliques, le suaire et les linceuls.
    Il est ressuscité, le Christ, mon espérance : il vous précèdera en Galilée.
    Nous le savons : le Christ est ressuscité des morts : ô Vous, Roi vainqueur, ayez pitié de nous. Amen. Alléluia.
     
    La même Séquence, en grégorien