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  • LETTRE ENCYCLIQUE "LAUDATO SI" DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

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    En lecture et téléchargement sur le site internet du Vatican.

    Résumé de la conférence de présentation de "Laudato Si" sur Vatican Information Service.

    Texte intégral de la présentation de l'Encyclique (anglais et italien) sur le site internet du Vatican.

    Vue d'ensemble de l'encyclique "Laudato si" sur Vatican Information Service.

    Quelques extraits significatifs ICI.

    Version "papier" disponible dès aujourd'hui aux éditions Salvator, Artège, et Téqui :

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    Salvator - 190 p. - 3,90 €

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    Artège - 192 p. - 4,50 €

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    Téqui - 144 p. - 4,50 €

  • Publication de la "Lettre encyclique 'Loué sois-tu', du Saint-Père François sur le soin de la maison commune"

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    « J'adresse une invitation urgente à un nouveau dialogue sur la façon dont nous construisons l'avenir de la planète. Nous avons besoin d'une conversion qui nous unisse tous, parce que le défi environnemental que nous vivons, et ses racines humaines, nous concernent et nous touchent tous. »

    « J'espère que cette Lettre encyclique, qui s'ajoute au Magistère social de l'Église, nous aidera à reconnaître la grandeur, l'urgence et la beauté du défi qui se présente à nous. »

    « Une longue réflexion, à la fois joyeuse et dramatique pour que nous, chrétiens, nous sachions assumer les engagements que nous propose l'Évangile de Jésus, en faveur de la création. »

    Un appel à tous à prendre soin et de la maison commune et de chacun de ceux qui l'habitent.

    Face à l'exploitation violente de la terre et des hommes, le pape réveille les consciences pour susciter le respect et l'admiration de la création et de toutes ses créatures, jusqu'aux plus petits d'entre les hommes.

    Editions ARTÈGE - Parution ce 18 juin 2015 - 192 pages - 4,50 €

  • P. Zanotti-Sorkine - Soignons nos actions (homélie du 23/01/2014)

    De l'amour en éclats

  • Méditation : grâce et miséricorde

    « Souvent, constatant nos chutes et nos misères, nous sommes si effrayés et si affreusement honteux de nous-mêmes, que nous savons à peine où nous mettre. Mais Jésus ne veut pas que nous prenions la fuite : pour lui, il n'y aurait rien de pire ! En revanche, il veut que nous fassions comme le petit enfant : quand il a du chagrin ou de la frayeur, il court en hâte vers sa mère pour qu'elle le secoure au plus vite. Ainsi veut-il que nous fassions comme ce tendre enfant, en disant : "Ma bonne mère ! Ma mère pleine de miséricorde ! Ma mère très chère ! Pitié pour moi ! Je suis tout sale et je ne vous ressemble plus ! Je ne puis être guéri sans votre aide et sans votre grâce !"
    Le torrent de miséricorde de son sang très aimé et de son eau précieuse suffit pour nous rendre purs et propres. Les saintes plaies de notre sauveur restent béantes, et il est heureux de nous guérir ; les douces mains pleines de grâces de notre mère sont prêtes à nous soigner. En tout cela, son office est celui d'une aimable nourrice, qui n'a rien d'autre à faire ni à penser que de sauver son enfant. »

    Ste Julienne de Norwich, Révélations de l'amour divin (ch.61).

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    Tableau de Giovanni Battista Salvi (1609-1685), dit il Sassoferrato
    Vierge à l'enfant, Pinacothèque de Cesena

  • 8 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Parabole du bon Samaritain

    « D'après un ancien qui voulait interpréter la parabole du bon Samaritain, l'homme qui descendait de Jérusalem à Jéricho représente Adam, Jérusalem le paradis, Jéricho le monde, les brigands les forces hostiles, le prêtre la Loi, le lévite les Prophètes, le Samaritain le Christ.
    Par ailleurs, les blessures symbolisent la désobéissance, la monture le corps du Seigneur, et le "pandochium", c'est-à-dire l'auberge accueillant tous ceux qui veulent y entrer, est l'image de l'Eglise. En outre, les deux deniers représentent le Père et le Fils, l'aubergiste le chef de l'Eglise qui a charge de l'administrer. Et la promesse de revenir, faite par le Samaritain, figure, selon cet interprète, le second avènement du Seigneur. [...]
    Ce Samaritain "porte nos péchés" (Mt 8,17) et souffre pour nous. Il porte le moribond et le conduit dans une auberge, c'est-à-dire dans l'Eglise. Celle-ci est ouverte à tous, ele ne refuse son secours à personne et tous y sont invités par Jésus : Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi je vous procurerai le repos (Mt 11,28).
    Après y avoir conduit le blessé, le Samaritain ne part pas aussitôt, mais demeure toute la journée dans l'hôtellerie auprès du moribond. Il soigne ses blessures non seulement le jour, mais encore la nuit, l'entourant de toute sa sollicitude empressée. [...]
    Vraiment ce gardien des âmes s'est montré plus proche des hommes que la Loi et les Prophètes "en faisant preuve de bonté" (Lc 10,37) envers celui qui était tombé dans les mains des bandits et il s'est montré son "prochain" (Lc 10,36) moins en paroles qu'en actes.
    Il nous est donc possible, en suivant cette parole : "Soyez mes imitateurs comme je le suis moi-même du Christ" (1 Co 11,1), d'imiter le Christ et d'avoir pitié de ceux qui sont tombés dans les mains des bandits, de nous approcher d'eux, de verser de l'huile et du vin sur leurs plaies et de les bander, de les charger sur notre propre monture et de porter leurs fardeaux. Aussi, pour nous y exhorter, le Fils de Dieu a-t-il dit en s'adressant à nous tous, plus encore qu'au docteur de la Loi : "Va, et toi aussi, fais de même" (Lc 10,37). Et si nous le faisons, nous obtiendrons la vie éternelle dans le Christ Jésus, "à qui appartiennent la gloire et la puissance pour les siècles des siècles. Amen" (1 P 4,11). »

    Origène († 254), Homélies sur l'Evangile de Luc, 34, 3.7-9 ; GCS 9, 201-202.204-205 (Trad. Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile, Brepols, 1991).


    « "C'est là mon bien-aimé, c'est là mon ami, filles de Jérusalem" (Ct 5,16). L'Épouse du Cantique montre celui qu'elle cherchait en disant : "Voici celui que je cherche, celui qui pour devenir notre frère est monté du pays de Juda. Il est devenu l'ami de celui qui était tombé aux mains des brigands : il a guéri ses plaies avec de l'huile, du vin et des pansements ; il l'a fait monter sur sa propre monture ; il l'a fait reposer dans l'hôtellerie ; il a donné deux pièces d'argent pour son entretien ; il a promis de donner à son retour ce qui aurait été dépensé en plus pour accomplir ses ordres". Chacun de ces détails a une signification bien évidente.
    Le docteur de la Loi tentait le Seigneur et voulait se montrer au-dessus des autres ; dans son orgueil il faisait fi de toute égalité avec les autres, disant : "Qui est mon prochain ?" Le Verbe alors lui expose, sous forme d'un récit, toute l'histoire sainte de la miséricorde : il raconte la descente de l'homme, l'embuscade des brigands, l'enlèvement du vêtement incorruptible, les blessures du péché, l'envahissement par la mort de la moitié de notre nature (puisque notre âme est restée immortelle), le passage inutile de la Loi (puisque ni le prêtre ni le lévite n'ont soigné les plaies de celui qui était tombé aux mains des brigands).
    "Il était en effet impossible que le sang des taureaux et des boucs efface le péché" (He 10,4) ; seul pouvait le faire celui qui a revêtu toute la nature humaine - des Juifs, des Samaritains, des Grecs - en un mot, de toute l'humanité. Avec son corps, qui est la monture, il s'est rendu dans le lieu de la misère de l'homme. Il a guéri ses plaies, l'a fait reposer sur sa propre monture, et il a fait pour lui de sa miséricorde une hôtellerie, où tous ceux qui peinent et ploient sous le fardeau trouvent le repos (Mt 11,28). »

    Saint Grégoire de Nysse (v.335-395), Homélie 15 sur le Cantique des Cantiques ; PG 44, 1085-1087 (Trad. Canevet, Cerf, 1992).

  • 2 juillet : Méditation

    « Il me semble que vous devriez vous résoudre à faire avec calme ce que vous pouvez. Ne soyez pas inquiet de tout le reste, mais abandonnez à la divine Providence ce que vous ne pouvez pas accomplir par vous-même. Sont agréables à Dieu notre soin et notre sollicitude raisonnables pour mener à bien les affaires dont nous devons nous occuper par devoir. Ne plaisent pas à Dieu l'anxiété et l'inquiétude de l'esprit : le Seigneur veut que nos limites et nos faiblesses prennent appui en sa force et en sa toute puissance, il veut que nous espérions que sa bonté suppléera à l'imperfection de nos moyens.
    Ceux qui se chargent d'affaires nombreuses, même avec une intention droite, doivent se résoudre à faire simplement ce qui est en leur pouvoir, sans s'affliger s'ils ne parviennent pas à tout réaliser comme ils le voudraient, à condition qu'ils aient accompli tout ce que la nature humaine peut et doit faire selon les indications de la conscience. Si on doit laisser de côté certaines choses, il faut s'armer de patience, et ne pas penser que Dieu attend de nous ce que nous ne pouvons pas faire. Il ne veut pas davantage que l'homme s'afflige de ses limites, pourvu que l'on donne satisfaction à Dieu, ce qui est plus important que de donner satisfaction aux hommes. Il n'est pas nécessaire de se fatiguer exagérément. Bien plus, lorsqu'on s'est efforcé d'agir de son mieux, on peut abandonner tout le reste à Celui qui a le pouvoir d'accomplir tout ce qu'il veut. »

    Saint Ignace de Loyola (1491-1556), Lettre du 17 nov. 1555, Editions du Soleil Levant, Namur, 1957.

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