Prague Chamber Chorus & Orchestra - Dir. Václav Neumann
stabat mater
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Jean-Baptiste (Jan Krtitel) Vanhal (1739-1813) : Stabat Mater en fa mineur
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Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : "Stabat Mater"
London Symphony Orchestra - Dir. Claudio Abbado (1985)
Margaret Marshall, soprano ; Lucia Valentini Terrani, contralto00:00 "Stabat Mater Dolorosa"
04:39 "Cujus animam gementem"
07:47 "O quam tristis et afflicta"
10:22 "Quae moerebat et dolebat"
13:12 "Quis est homo" — "Pro peccatis suae gentis..."
16:14 "Vidit suum dulcem natum"
19:48 "Eja mater fons amoris"
22:42 "Fac ut ardeat cor meum"
25:23 "Sancta mater, istud agas"
31:22 "Fac ut portem Christi mortem"
35:06 "Inflammatus et accensus"
37:57 "Quando corpus morietur" — "Amen..."Cette séquence du Stabat Mater, composée au XIIIe siècle et attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi, a été mise en musique par de nombreux compositeurs, dont on peut trouver les œuvres en ligne sur Youtube. En voici quelques-unes, la liste n'étant pas exhaustive.
John Browne (1453?-1490?) - Stabat Mater
The Tallis Scholars, Peter Phillips
Josquin Desprez (1440-1521) : Stabat Mater dolorosa
La Chapelle Royale, Philippe Herreweghe
Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525-1594) : Stabat Mater
Ars Nova Copenhagen, Paul Hillier
(Enregistrement public, Garnisonskirken, Copenhague, 6 avril 2014)
Roland de Lassus (1532-1594) : Stabat Mater
Insieme vocale Daltrocanto, Dario Tabbia, director
Alessandro Scarlatti (1660-1725) : Stabat Mater
Concerto Italiano, Rinaldo Alessandrini
Performed by: Gemma Bertagnolli soprano, Sara Mingardo contralto
Sébastien de Brossard (1655-1730) : Stabat Mater, SdB. 8
La Nuova Musica, David Bates
Antonio Vivaldi (1678-1741) : Stabat Mater, RV 621
Sytse Buwalda, alto
Netherlands Bach Collegium, Pieter van Leusink
Emanuele d'Astorga (1680-1757) : Stabat Mater
Ghislieri Choir & Consort, Giulio Prandi
Domenico Scarlatti (1685-1757) : Stabat Mater
Les Arts Florissants, Paul Agnew
Virginie Thomas, soprano ; Sean Clayton, ténor
Joseph Haydn (1732-1809) : Stabat Mater, Hob.XXbis
The English Concert & Choir, Trevor Pinnock
Patricia Rozario, soprano ; Catherine Robbin, mezzosoprano
Anthony Rolfe Johnson, ténor ; Cornelius Haptmann, basse
Johann Baptist Vanhal (1739-1813) : Stabat Mater en Fa mineur
Prague Chamber Chorus & Orchestra, Václav Neumann
Soprano: Natalia Melnik
Marta Benacková, alto
Franz Schubert (1797-1828) : Stabat Mater, D. 383
Ensemble Vocal & Orchestre de Chambre de Lausanne, Michel Corboz
Gioacchino Rossini (1792-1868) : Stabat Mater
London Symphony Orchestra & Chorus, Istvan Kertesz
Franz Liszt (1811-1886) : Stabat Mater dolorosa (Christus, 12a)
Franz Liszt (1811-1886) : Stabat Mater dolorosa (Christus, 12b)
Monteverdichor Würzburg, Matthias Beckert
Giuseppe Verdi (1813-1901) : Stabat Mater (Quattro pezzi sacri, n°2)
Coro e Orchestra del Teatro alla Scala di Milano, Riccardo Muti
Josef Gabriel Rheinberger (1839-1901) : Stabat Mater, Op.138
Ensemble Stuttgart, Kammerchor Stuttgart, Frieder Bernius
Antonín Dvorák (1841-1904) : Stabat Mater, Op.58, B.71
Arnold Schoenberg Choir & Chamber Orchestra of Europe, Nikolaus Harnoncourt
Francis Poulenc (1899-1963) : Stabat Mater
Monteverdichor Würzburg, Matthias Beckert
Christine Wolff, soprano
Zoltàn Kodàly (1882-1967) : Stabat Mater
Officina Corale, Stefano Puri
Eleonora Grasso, alto ; Angelo Santisi, violoncelle
Krzysztof Eugeniusz Penderecki (né en 1933) : Stabat Mater (1962)
Tapiola Chamber Choir , Kuivanen Juha
Arvo Pärt (né en 1935) - Stabat Mater pour Choeur mixte et Orchestre (2008)
Revisited work of the original « Stabat Mater » composed by Pärt in 1985.
Rundfunk-Sinfonieorchester Berlin, Hans-Christoph Rademann / Kristjan Järvi. -
Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Stabat Mater - 1. Stabat Mater dolorosa
Chœur et orchestre de La Scala - Dir. Claudio Abbado (1979)
Katia Ricciarelli, soprano ; Lucia Valentini, contraltoTexte latin / français ci-dessous.
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Méditation - Stabat Mater
« Si nous nous représentons l'affreux tourbillon de misères, le fardeau énorme de douleur et le surcroît de peines surnaturelles que Marie avait à endurer, et comment tout pesait d'une force irrésistible sur son cœur solitaire, c'est avec étonnement que nous verrons tout cela se briser contre sa tranquillité, comme la vague vient se briser en écumant contre un énorme promontoire, qui fait rejaillir les vagues furieuses et terribles sur la base frémissante sans être renversé. Ainsi en était-il de Marie.
Elle n'était pas insensible comme le froid granit. Au contraire, la tempête la pénétrait, s'insinuait dans chaque repli de cette vaste nature, remplissait jusqu'à les faire déborder toutes les puissances qu'elle possédait pour la souffrance, et abreuvait d'amertume toutes ses facultés et toutes ses affections. Cependant rien ne put troubler la tranquillité de Marie. Sa paix intérieure était semblable au calme des profondeurs de l'Océan, lorsque la tempête en bouleverse la surface. Mais cette tranquillité n'était pas pour Marie un refuge contre l'insensibilité de la souffrance. Elle la rendait plutôt apte à souffrir davantage. Le calme permettait à la douleur de pénétrer plus irrésistiblement dans chaque partie de son être.
Et il n'y avait chez Marie ni éclats, ni soupirs bruyants, ni sanglots entrecoupés, ni de vaines paroles pour exprimer la plainte. [...] Marie se tenait debout au pied de la croix ; voilà le tableau si grand dans sa simplicité que nous trouvons dans l’Écriture, voilà l'exacte vérité, et le peintre est le propre époux de Marie, le Saint-Esprit. Et c'était l'image de cette femme debout et calme que l'un de ses enfants les plus tendres, saint Bernard, contemplait dans une amoureuse admiration. C'est là ce qu'il y a d'attrayant dans les apparitions que nous font connaître les révélations de Marie d'Agréda et dans le portrait que nous ont tracé les visions de la sœur Emmerich. Les instincts de la religieuse espagnole étaient même plus vrais que ceux de l'âme artistique de l'extatique Allemande.
Nous ne devons donc jamais éloigner de notre esprit la pensée de cette tranquillité de Marie au milieu de ses douleurs. Il n'y avait chez elle rien d'extravagant, rien de désordonné, rien de dramatique, rien de passionné, rien de démonstratif, rien d'excessif ; elle gardait la dignité la plus calme, la plus royale, la plus tranquille, [...] ; elle demeurait tranquille selon son rang et son degré de perfection, comme la nature divine de Notre-Seigneur, pendant que les tourments de la passion foulaient aux pieds sa nature humaine et allaient la faire mourir. La tranquillité de Marie était comme le reflet de celle de Jésus. C'était une des nombreuses participations à sa personne que Jésus accordait à Marie dans ses heures ténébreuses. »
R.P. F.W. Faber (1814-1863), Le pied de la Croix ou les douleurs de Marie (chapitre 1, IV), Quatrième édition, Paris, Ambroise Bray, 1862.Rembrandt (1606(7)-1669), L'élévation de la croix
(Crédit photo) -
Séquence "Stabat Mater"
Moines bénédictins de l'Abbaye de Saint-Maurice-et-Saint-Maur de Clervaux
(Grand-Duché de Luxembourg)
Stabat Mater dolorósa
Iuxta Crucem lacrimósa,
Dum pendébat Fílius.
Cuius ánimam geméntem,
Contristátam et doléntem
Pertransívit gládius.
O quam tristis et afflícta
Fuit illa benedícta
Mater Unigéniti !
Quæ mærébat et dolébat,
Pia Mater, dum vidébat
Nati poenas íncliti.
Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si vidéret
In tanto supplício ?
Quis non posset contristári,
Christi Matrem contemplári
Doléntem cum Fílio ?
Pro peccátis suæ gentis
Vidit Iesum in torméntis
Et flagéllis súbditum.
Vidit suum dulcem
Natum Moriéndo desolátum,
Dum emísit spíritum.
Eia, Mater, fons amóris,
Me sentíre vim dolóris
Fac, ut tecum lúgeam.
Fac, ut árdeat cor meum
In amándo Christum Deum,
Ut sibi compláceam.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo válida.
Tui Nati vulneráti,
Tam dignáti pro me pati,
Poenas mecum dívide.
Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condolére,
Donec ego víxero.
Iuxta Crucem tecum stare
Et me tibi sociáre
In planctu desídero.
Virgo vírginum præclára.
Mihi iam non sis amára :
Fac me tecum plángere.
Fac, ut portem Christi mortem,
Passiónis fac consórtem
Et plagas recólere.
Fac me plagis vulnerári,
Fac me Cruce inebriári
Et cruóre Fílii.
Flammis ne urar succénsus,
Per te, Virgo, sim defénsus
In die iudícii.
Christe, cum sit hinc exíre.
Da per Matrem me veníre
Ad palmam victóriæ.
Quando corpus moriétur,
Fac, ut ánimæ donétur
Paradísi glória. Amen.Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.
Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
Fais que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.
Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.
Pour moi, ton Fils voulut mourir,
Aussi donne-moi de souffrir
Une part de ses tourments.
Donne-moi de pleurer en toute vérité,
Comme toi près du crucifié,
Tant que je vivrai !
Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.
Vierge des vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec toi.
Du Christ fais-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.
Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang versé par ton Fils.
Je crains les flammes éternelles ;
O Vierge, assure ma tutelle
A l’heure de la justice.
Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.
À l’heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis. Amen.0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Chant grégorien, Musique, Tradition -
Emanuele Rincón d'Astorga (1680-v.1757) : Stabat Mater en ut mineur
Ghislieri Choir & Consort - Dir. Giulio Prandi
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Stabat Mater - Marco Frisina
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Josef Rheinberger (1839-1901) : Stabat Mater
Ensemble Stuttgart, Kammerchor Stuttgart - Dir. Frieder Bernius
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Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) - Transcription Sir John Barbirolli (1899-1970)
Concerto pour Hautbois et orchestre sur le thème du Stabat Mater
New Symphony Orchestra - Dir. Enzo Marciano
Judith Grieve, hautbois -
Jean-Baptiste Pergolèse (1710-1736) : Stabat Mater
Oeuvre religieuse écrite en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles
Les Talens Lyriques - Dir. Christophe Rousset
Sabina Puertolas, soprano - Vivica Genaux, mezzo-sopranoTexte original latin avec une traduction française
Séquence attribuée au franciscain Jacopone da Todi (v.1230-1306) -
Agostino Steffani (1654-1728) : Stabat Mater (1728)
Coro della Radio Svizzera, I Barocchisti, Cecilia Bartoli - Dir. Diego Fasolis
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Palestrina - Stabat Mater
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Giovanni Simone Mayr (1763-1845) : Stabat Mater No.3 en do mineur
Antiche Armonie Choir, Incontri Europei con la Musica - Dir. Pieralberto Cattaneo
Elena Bertocchi, soprano ; Sergio Rocchi, ténor ; Giovanni Guerini, basse -
Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) : Stabat Mater
(Œuvre religieuse composée en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles)
Les Talens Lyriques - Christophe Rousset
Sabina Puertolas, soprano - Vivica Genaux, mezzosopranoStabat Mater dolorósa
Iuxta Crucem lacrimósa,
Dum pendébat Fílius.
Debout, la Mère des douleurs,
Près de la croix était en larmes,
Quand son Fils pendait au bois.
Cuius ánimam geméntem,
Contristátam et doléntem
Pertransívit gládius.
Alors, son âme gémissante,
Toute triste et toute dolente,
Un glaive le transperça.
O quam tristis et afflícta
Fuit illa benedícta
Mater Unigéniti !
Qu’elle était triste, anéantie,
La femme entre toutes bénie,
La Mère du Fils de Dieu !
Quæ mærébat et dolébat,
Pia Mater, dum vidébat
Nati poenas íncliti.
Dans le chagrin qui la poignait,
Cette tendre Mère pleurait
Son Fils mourant sous ses yeux.
Quis est homo, qui non fleret,
Matrem Christi si vidéret
In tanto supplício ?
Quel homme sans verser de pleurs
Verrait la Mère du Seigneur
Endurer si grand supplice ?
Quis non posset contristári,
Christi Matrem contemplári
Doléntem cum Fílio ?
Qui pourrait dans l’indifférence
Contempler en cette souffrance
La Mère auprès de son Fils ?
Pro peccátis suæ gentis
Vidit Iesum in torméntis
Et flagéllis súbditum.
Pour toutes les fautes humaines,
Elle vit Jésus dans la peine
Et sous les fouets meurtri.
Vidit suum dulcem
Natum Moriéndo desolátum,
Dum emísit spíritum.
Elle vit l’Enfant bien-aimé
Mourir tout seul, abandonné,
Et soudain rendre l’esprit.
Eia, Mater, fons amóris,
Me sentíre vim dolóris
Fac, ut tecum lúgeam.
Ô Mère, source de tendresse,
Fais-moi sentir grande tristesse
Pour que je pleure avec toi.
Fac, ut árdeat cor meum
In amándo Christum Deum,
Ut sibi compláceam.
Fais que mon âme soit de feu
Dans l’amour du Seigneur mon Dieu :
Que je lui plaise avec toi.
Sancta Mater, istud agas,
Crucifixi fige plagas
Cordi meo válida.
Mère sainte, daigne imprimer
Les plaies de Jésus crucifié
En mon cœur très fortement.
Tui Nati vulneráti,
Tam dignáti pro me pati,
Poenas mecum dívide.
Pour moi, ton Fils voulut mourir,
Aussi donne-moi de souffrir
Une part de ses tourments.
Fac me tecum pie flere,
Crucifíxo condolére,
Donec ego víxero.
Donne-moi de pleurer en toute vérité,
Comme toi près du crucifié,
Tant que je vivrai !
Iuxta Crucem tecum stare
Et me tibi sociáre
In planctu desídero.
Je désire auprès de la croix
Me tenir, debout avec toi,
Dans ta plainte et ta souffrance.
Virgo vírginum præclára.
Mihi iam non sis amára :
Fac me tecum plángere.
Vierge des vierges, toute pure,
Ne sois pas envers moi trop dure,
Fais que je pleure avec toi.
Fac, ut portem Christi mortem,
Passiónis fac consórtem
Et plagas recólere.
Du Christ fais-moi porter la mort,
Revivre le douloureux sort
Et les plaies, au fond de moi.
Fac me plagis vulnerári,
Fac me Cruce inebriári
Et cruóre Fílii.
Fais que ses propres plaies me blessent,
Que la croix me donne l’ivresse
Du sang versé par ton Fils.
Flammis ne urar succénsus,
Per te, Virgo, sim defénsus
In die iudícii.
Je crains les flammes éternelles ;
O Vierge, assure ma tutelle
A l’heure de la justice.
Christe, cum sit hinc exíre.
Da per Matrem me veníre
Ad palmam victóriæ.
Ô Christ, à l’heure de partir,
Puisse ta Mère me conduire
À la palme des vainqueurs.
Quando corpus moriétur,
Fac, ut ánimæ donétur
Paradísi glória. Amen. Allelúia.
À l’heure où mon corps va mourir,
À mon âme, fais obtenir
La gloire du paradis. Amen. Alléluia.Séquence attribuée au franciscain italien Jacopone da Todi -
Lundi 15 septembre : Messe pour les chrétiens d’Orient à l'église Saint-André, 94410 Saint-Maurice
Le lundi 15 septembre à 20h15, une Messe sera célébrée dans la forme extraordinaire pour les chrétiens d’Orient à l’église Saint-André (rue de Verdun) à Saint-Maurice (94).
Pour la fête de Notre-Dame des Douleurs, le Stabat Mater de Pergolèse, composé pour cette Messe, sera interprété par l'Ensemble Lux Aeterna, avec la participation du Quatuor Sequana.
Les bénéfices de la quête iront à l’Aide à l’Eglise en Détresse pour venir en aide aux populations chrétiennes d'Irak.
Date : Lundi 15 septembre 2014
Lieu : Église Saint André – 22 avenue de Verdun – 94410 Saint Maurice – Métro Charenton-Ecoles (Ligne 8)
Horaire : 20h15 -
Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) : Stabat Mater
(Oeuvre écrite en 1736, deux mois avant sa mort, dans le monastère de Pouzzoles)
Les Talens Lyriques - Christophe Rousset
Sabina Puertolas (Soprano) et Vivica Genaux (Mezzosoprano) -
Pergolesi - Stabat Mater
Les Talens Lyriques, concert du 23 juin 2009 à Saint Denis
Dir. Christophe Rousset - Sabina Puertolas (Soprano), Vivica Genaux (Mezzosoprano) -
6 avril : Méditation (2)
« "Près de la croix de Jésus, se tenait Marie, sa Mère"
Qui de vous, demande le Prophète, pourra soutenir "les flammes éternelles" ? Qui de nous, pouvons-nous ajouter, se tiendra seul au Calvaire, et saura supporter l'ardeur de ce foyer brûlant ? Qui pourra demeurer seul à contempler "Celui que nous avons percé" ? Il ne serait pas bon, pour nous, d'être là, privés de celle à qui le Sauveur nous a confiés, sans notre Mère, le refuge des pécheurs. O mes enfants, nous dit-Elle, "Venez, écoutez-moi et je vous instruirai" (Ps XXXIII). Et quand nous nous approchons, pour recueillir les enseignements qui tombent de sa bouche, Elle nous rappelle les paroles que son divin Fils disait, dans le silence de la nuit, au timide Nicodème : "Comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, ainsi le Fils de l'Homme sera élevé, afin que quiconque croit en Lui ne périsse point, mais possède la vie éternelle (Jn, III). Nicodème est là, aujourd'hui contemplant, en même temps, Jésus crucifié, et sa très sainte Mère ; il sait combien était vraie la parole murmurée secrètement à son oreille, au milieu des ténèbres, et comme elle se vérifie merveilleusement en lui. Tandis qu'il regarde Jésus élevé sur la croix, une vertu descend vers lui et pénètre doucement dans son âme. Et la bienheureuse Mère du Sauveur nous invite à nous joindre au disciple béni, jusqu'à ce que nous soyons, nous aussi, transportés par la puissance de la croix. "Mes enfants, nous dit-Elle, aujourd'hui mon Fils est vainqueur de Satan et de toutes les puissances de l'enfer. Voulez-vous encore lui résister ? Sa victoire ne s'étendra-t-elle pas jusqu'à vous, qu'Il a tant aimés ? Mes enfants, n'oubliez pas "la bonté de celui qui s'est fait votre caution, car il a donné sa vie pour vous". Vos jours passent rapidement, et la nuit vient où nul homme ne peut travailler. Ne vous hâterez-vous pas, tandis que vos heures s'écoulent, de vous assurer l'esprit de grâce et de prière, qui doit être le vôtre, et de regarder vers mon Fils Jésus, que vous avez percé ! »
P. Pierre Gallwey S.J. (1821-1906), Les Heures de Garde de la Sainte Passion (Tome II), Trad. A. Rosette S.J., Paris, P. Lethielleux, 1904. -
6 avril : Stabat Mater
Giovanni Battista Pergolesi (1710-1736) : Stabat Mater