tous les saints
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Mardi 1er novembre 2016
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Sainte Messe en la Solennité de Tous les Saints au cimetière du Verano
Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche, a-t-il souligné, « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». Et le Saint-Père de rappeler que la voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.
Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux » a souligné le Pape. Ces béatitudes sont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.
S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape François a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Et il a déploré que bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin », tous, a-t-il insisté. « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».
Évoquant la béatitude « Heureux les artisans de paix », le Pape François a interpellé : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? a interrogé le Saint-Père. Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, a-t-il affirmé, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, le Pape a exhorté à demander la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
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Dimanche 1er novembre 2015
Fête de tous les Saints
(Toussaint)Carlo Saraceni (1579-1620), Il Paradisio
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Angélus de ce 1er novembre 2014
Le Pape parle de la communion des saints et de Jérusalem
Le Pape François lors de l’Angélus de ce dimanche a rappelé que la liturgie du jour parle de la Jérusalem céleste, invitant alors à « prier afin que la Ville Sainte, chère aux juifs, aux chrétiens et aux musulmans, et qui ces jours derniers a vécu différentes tensions, puisse devenir toujours plus un signe et une anticipation de la paix que Dieu désire pour toute la famille humaine ».
Avant de réciter la prière de l’Angélus le Pape avait souligné qu’en ce jour « il nous faut remercier Dieu pour les innombrables saints et saintes de tous les temps : des hommes et des femmes ordinaires, simples, et parfois "les derniers" pour le monde, mais "les premiers" pour Dieu ».
Le Pape a ensuite porté sa réflexion sur la « communion des saints », « l’union commune qui naît de la foi et unit tous ceux qui appartiennent au Christ par la force du baptême. Il s’agit d’une union spirituelle qui n’est pas détruite par la mort, mais se poursuit dans l’autre vie. En effet il subsiste un lien indestructible entre nous qui vivons dans ce monde et tous ceux qui ont franchi le seuil de la mort. »
« Nous ici-bas sur la terre, a ajouté le Pape François, ensemble avec ceux qui sont entrés dans l’éternité, nous formons une seule et grande famille ». « Cette merveilleuse union commune entre la terre et le ciel, a encore déclaré le Pape, se réalise idéalement et le plus intensément dans la Liturgie, et surtout dans la célébration de l’Eucharistie, qui exprime et réalise la plus profonde union entre les membres de l’Eglise. Dans l’Eucharistie, en effet, nous rencontrons Jésus vivant et sa force, et à travers Lui nous entrons en communion avec nos frères dans la foi : ceux qui vivent avec nous ici sur la terre et ceux qui nous ont précédé dans l’autre vie, la vie sans fin. Cette réalité nous remplit de joie : Il est beau d’avoir tant de frères dans la foi qui marchent à nos côtés, nous soutiennent par leur aide et parcourent avec nous la même route vers le ciel. Et c’est pour nous un grand réconfort que de savoir que d’autres frères ont déjà rejoint le ciel, nous attendent et prient pour nous, afin qu’ensemble nous puissions contempler éternellement le visage glorieux et miséricordieux du Père. Dans la grande assemblée des Saints, Dieu a voulu réserver la première place à la Mère de Jésus. Marie est au centre de la communion des saints, comme gardienne du lien de l’Eglise universelle avec le Christ, du lien de la famille. Elle est la Mère, notre Mère. Pour celui qui désire suivre Jésus sur la voie de l’Evangile, Marie est un guide et la première des disciples, la Mère attentive, à qui confier nos attentes et nos difficultés ».
Après l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il célébrait l’après-midi la Messe dans le grand cimetière du Verano, « le principal cimetière de Rome », et que de cette manière il s’unissait « spirituellement à tous ceux qui se rendent ces jours-ci sur les tombes de leurs chers défunts dans les cimetières du monde entier ».
Il a aussi salué tous les pèlerins présents Place Saint-Pierre et notamment les participants de la Course des Saints et de la Marche des Saints, organisées respectivement par la Fondation Don Bosco et par l’Association Famiglia Piccola Chiesa, Famille Petite Eglise, soulignant que « ces initiatives sont les bienvenues pour unir le sport, le témoignage chrétien et l’engagement humanitaire ».
Source : Radio Vatican.Béatification à Vitoria (Espagne), du P. Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
(décret du 27 janvier 2014)
« Aujourd'hui à Vitoria (Espagne), a été proclamé bienheureux le martyr Peter Asúa Mendía. Prêtre humble et austère, il a prêché l’Évangile par la sainteté de sa vie, la catéchèse et la dévotion envers les pauvres et les nécessiteux. Arrêté, torturé et tué pour avoir exprimé son désir de rester fidèle au Seigneur et à l'Église, il est pour nous tous un merveilleux exemple de la force de la foi et du témoignage de la charité. »Le Bienheureux Pietro Asúa Mendía (1890-1936), martyr
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
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Samedi 1er novembre 2014
Fête de Tous les Saints
Novembre : Dévotion aux âmes du Purgatoire -
Angélus de la Solennité de Tous les Saints
Le Pape François a présidé ce vendredi midi la récitation de l’Angélus Place Saint-Pierre.
« La fête de Tous les Saints que nous célébrons aujourd’hui, a déclaré le Pape, nous rappelle que le point d’arrivée de notre existence n’est pas la mort, c’est le Paradis ! C’est ce qu’écrit l’apôtre Jean : « Ce que nous serons n’a pas encore été révélé. Pourtant nous savons que quand il se sera manifesté, nous serons pareils à lui car nous le verrons tel qu’il est » (Jn 1, Jn 3, 2). Les Saints, les amis de Dieu nous assurent que cette promesse ne déçoit pas. Dans leur existence sur terre, en effet, ils ont tellement vécu en communion profonde avec Dieu qu’ils sont devenus comme lui. Sur le visage des frères plus petits et méprisés, ils ont vu le visage de Dieu et maintenant ils le contemplent face à face dans sa beauté glorieuse. »
Les Saints ne sont pas des surhommes
« Les Saints ne sont pas des surhommes et ne sont pas nés parfaits. Ils sont comme nous, comme chacun de nous. Ce sont des personnes qui avant d’atteindre la gloire du ciel ont vécu une vie normale avec ses joies et ses douleurs, ses fatigues et ses espérances. Mais lorsqu’ils ont connu l’amour de Dieu, ils l’ont suivi de tout leur cœur, sans condition ni hypocrisie ; ils ont passé leur vie au service des autres, ils ont supporté les souffrances et les adversités sans haine et en répondant au mal par le bien, en répandant la joie et la paix. Les Saints sont des hommes et des femmes qui ont la joie dans le cœur et qui la transmettent aux autres. »
« Être Saints n’est pas un privilège pour certains mais une vocation pour tous. Tous sont appelés à marcher sur la voie de la sainteté et cette voie a un nom, un visage : Jésus Christ. Il nous montre la voie dans l’Évangile : celle des Béatitudes (cf. Mt 5, 1-12). Le Règne des cieux, en effet, est pour tous ceux qui ne placent pas leur confiance dans les choses mais dans l’amour de Dieu ; pour ceux qui ont un cœur simple, humble, qui ne prétendent pas être justes et qui ne jugent pas les autres, pour ceux qui savent souffrir avec ceux qui souffrent et se réjouir avec ceux qui se réjouissent, qui ne sont pas violents mais miséricordieux et qui cherchent à être artisans de la réconciliation et de la paix. »
Leur témoignage doit nous encourager à aller à contre-courant
« Que disent les Saints aujourd’hui ? Ils nous disent : ayez confiance dans le Seigneur car il ne déçoit pas ! Avec leur témoignage, ils nous encouragent à ne pas avoir peur d’aller à contre-courant ou d’être incompris et moqués, lorsqu’on parle de Lui dans l’Évangile ; ils nous montrent par leur vie que ceux qui restent fidèles à Dieu et à sa Parole expérimentent déjà sur cette terre le réconfort de son amour et le « centuple » dans l’éternité. C’est ce que nous espérons et ce que nous demandons au Seigneur pour nos frères et sœurs défunts. Avec sagesse, l’Église a mis en étroite corrélation la fête de Tous les Saints et la Commémoration de tous les fidèles défunts. À notre prière de louanges à Dieu et de vénération des esprits bienheureux nous unissons une prière de suffrage pour ceux qui nous ont précédé dans le passage de ce monde à la vie éternelle.
Le Pape François prie pour les chrétiens persécutés et les migrants
Cette après-midi, le Pape se rendra au cimetière monumental du Verano à l’est de Rome. Il y présidera la Messe à partir de 16 heures « uni spirituellement à tous ceux qui ces jours-ci visitent les cimetières où reposent ceux qui nous ont précédé dans le signe de la foi et attendent le jour de la résurrection ». Au terme de cette célébration est prévu un moment de prière pour les défunts avec la bénédiction des tombes.
A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape François a assuré qu’il y prierait « en particulier pour les victimes des violences, spécialement les chrétiens qui ont perdu la vie à cause des persécutions ». Le Pape a enfin évoqué le drame qui s’est joué dans le Sahel cette semaine : « Je prierais de manière toute particulière pour nos frères et sœurs, ces hommes, femmes et enfants morts de soif, de faim et de fatigue sur le chemin menant à des conditions de vie meilleures : ces derniers jours, nous avons vu les images du désert cruel ». Le Pape a demandé aux fidèles de prier en silence pour ces migrants.
Source : Radio Vatican. -
Vendredi 1er novembre 2013