Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

troisième

  • Michel-Richard de Lalande (1657-1726) : Troisième leçon de ténèbres pour le Jeudy Saint

    Claire Lefilliâtre, Le Poème Harmonique, Vincent Dumestre

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Troisième Leçon de Ténèbres du Jeudy Saint, H 136

    The Amsterdam Baroque Orchestra - Dir. Ton Koopman

  • Pour la nuit du Mercredi Saint au Jeudi Saint

    François Couperin (1668-1733) : Troisième Leçon de Ténèbres à 2 voix
    Le Concert des Nations - Dir. Jordi Savall
    Montserrat Figueras et Maria Cristina Kiehr, soprani
     
    François Couperin composa neufs "Leçons de Ténèbres" entre 1713 et 1717 (pour le Mercredi, le Jeudi et le Vendredi Saint) destinées aux religieuses de l’Abbaye royale de Longchamp (aujourd’hui hippodrome...), qui étaient alors connues comme talentueuses musiciennes. Malheureusement, seules les trois Leçons du Mercredi Saint sont parvenues jusqu’à nous. Elles reprennent le texte des Lamentations de Jérémie de l’Ancien Testament, où le prophète déplore la destruction de Jérusalem par les Babyloniens. À l’origine elles devaient être chantées juste après minuit, à la première heure des jeudi, vendredi et samedi saints (aux Matines). La troisième Leçon, écrite pour deux voix de dessus, est regardée par les musicologues comme l'un des sommets de l'art vocal de l'époque baroque. Chaque verset en latin est précédé de la lettre hébraïque qui le commençait dans le texte hébreu.
     
    Yod. Manum suam misit hostis ad omnia desiderabilia ejus: quia vidit gentes ingressas sanctuarium suum, de quibus praeceperas ne intrarent in ecclesiam tuam.
    L’ennemi s’est emparé de tout ce qu’elle avait de plus précieux ; parce qu’elle avait laissé entrer dans son sanctuaire des nations au sujet desquelles vous aviez ordonné qu’elles n’entreraient même pas dans votre assemblée.
    Kaph. Omnis populus ejus gemens, et quaerens panem: dederunt pretiosa quaeque pro cibo ad refocillandam animam. Vide Domine et considera, quoniam facta sum vilis.
    Tout son peuple gémit et cherche du pain : ils ont donné tout ce qu’ils avaient de plus précieux pour avoir de quoi vivre. Voyez, Seigneur, et considérez l’avilissement où je suis réduite.
    Lamed. O vos omnes qui transitis per viam, attendite, et videte si est dolor sicut dolor meus: quoniam vindemiavit me, ut locutus est Dominus in die irae furoris sui.
    O vous qui passez par ce chemin, considérez, et voyez s’il est douleur pareille à la mienne : mon ennemi m’a dépouillée, comme une vigne que l’on vendange, ainsi que le Seigneur m’en avait menacée, au jour de sa colère.
    Mem. De excelso misit ignem in ossibus meis et erudivit me: expandit rete pedibus meis, convertit me retrorsum; posuit me desolatam, tota die maerore confectam.
    Du haut des cieux, il a envoyé le feu dans mes os, et il m’a châtiée ; il a tendu un filet à mes pieds, et m’a fait tomber en arrière : il m’a jetée dans la désolation : je suis accablée de douleur pendant tout le jour.
    Noun. Vigilavit jugum iniquitatum mearum: in manu ejus convolutae sunt, et impositae collo meo: infirmata est virtus mea: dedit me Dominus in manu, de qua non potero surgere.
    Le joug de mes iniquités est venu fondre sur moi : la main du Seigneur en a fait une chaîne, qu’il m’a mise au cou ; ma force est anéantie. Le Seigneur m’a livrée à une puissance dont je ne pourrai me défendre.
    (Livre des lamentations de Jérémie, Chapitre 1, versets 10 à 14)
    Jerusalem, Jerusalem, convertere ad Dominum Deum tuum.
    Jérusalem, Jérusalem, convertissez-vous au Seigneur votre Dieu.
  • Troisième centenaire de la mort du Roi Louis XIV (1er septembre 1715)

    Troisième,centenaire,mort,Roi,Louis XIV,1er septembre 1715

    Portrait de Louis XIV, par Charles Le Brun (1619-1690)
    (Musée national des châteaux de Versailles et de Trianon)