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vandalisme

  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

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    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Nouvelles du monde - Inde : violence contre des églises chrétiennes

    De nouveaux épisodes de violence ont été enregistrés en Inde contre des structures et des communautés chrétiennes.

    inde,Un cas de vandalisme à l’encontre d’une église a été signalé à Goa, dans l’ouest de l’Inde. Des hommes non identifiés ont frappé et endommagé une statue de Notre-Dame de Lourdes se trouvant dans une Paroisse d’un village. Les fidèles sont préoccupés par la profanation du lieu.

    Dans un autre Etat indien, le Kerala, au sud de l’Inde, un cimetière chrétien du district de Pathanamthitta a été vandalisé, des tombes et des stèles ayant été détruites deux jours de suite. Le mur du cimetière a lui aussi été sali par des graffitis. A Mangalore, dans l’Etat du Karnataka, dans le centre du pays, une salle de prière catholique sise à la périphérie de la ville a fait l’objet d’un lancé de cailloux qui a provoqué des bris de vitres. Selon les chrétiens du cru, « certains éléments anti-sociaux cherchent actuellement à créer un climat d’insécurité et de panique au sein de la société ».

    Un forum d’ONG chrétiennes rappelle que « les attaques et les fréquents actes de vandalisme contre des objectifs chrétiens dans différentes parties du pays préoccupent. Les autorités civiles ont le devoir d’arrêter les violents, de garantir la paix et l’harmonie dans la société, de protéger l’Etat de droit et la liberté religieuse ».

    Fides – photo: www.catholic.org

    Source : InfoCatho.be.