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vatican ii

  • Première prédication de Carême du Père Cantalamessa : "l'adoration en esprit et en vérité"

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    Au lendemain du retour du Pape François au Vatican, débutent les prédications de Carême du Père Raniero Cantalamessa, O.F.M. Cap. Chaque vendredi matin, à 9 heures, le Saint-Père et les membres de la Curie sont invités à assister dans la chapelle Rédemptoris Mater, aux médiations du prédicateur de la maison pontificale, depuis 36 ans.

    En cette Année Sainte, le capucin italien a décidé de proposer une relecture des textes majeurs du Concile Vatican II, démarche qu’il avait entamée en décembre 2015 lors de ses prédications de l’Avent. Le Père Cantalamessa évoquera le thème de la miséricorde, un peu plus tard lors de l’office du Vendredi Saint.
    C’est ce qu’il explique au micro de Marie Duhamel, à écouter sur Radio Vatican.

    Il a donc livré ce vendredi matin la première de ses méditations du Carême 2016. Il a consacré sa réflexion à la Constitution Sacrosanctum Concilium, sur la liturgie, en l’axant sur le thème « l’adoration en esprit et en vérité ».

    Le Père Cantalamessa a tout d’abord précisé qu’il ne fallait pas considérer Vatican II comme un « fleuve » mais comme un « affluent », c’est-à-dire comme un étape importante dans l’histoire de l’Église, mais ni un début, ni une fin. Une analyse proche de "l’herméneutique de la continuité" chère à Benoît XVI. Le prédicateur capucin s’est d’ailleurs appuyé sur une figure spirituelle qui a beaucoup inspiré le Pape émérite dans ses enseignements : « Dans sa fameuse œuvre sur Le développement de la Doctrine chrétienne, le bienheureux cardinal Newman a affirmé qu’arrêter la tradition à un point de son cours, même s’il s’agit d’un Concile œcuménique, serait en faire une tradition morte et non une tradition vivante. La tradition est comme une musique. Que serait une mélodie si elle s’arrêtait sur une note, en la répétant à l’infini ? Cela arrive avec un disque qui s’use et nous savons l’effet désagréable que cela produit ».

    Le prédicateur a rappelé que les fruits des Conciles ne sont pas toujours ceux attendus par les participants directs à ces assemblées. Par exemple, le Concile d’Ephèse, en 431, reste attaché à la définition de Marie comme Theotokos, Mère de Dieu, alors que son objet initial était d’affirmer l’unité de la personne du Christ.

    Le retour nécessaire à l'Esprit Saint

    Concernant Vatican II, le Père Cantalamessa a déclaré que « s’il y a un champ dans lequel la théologie et la vie de l’Église catholique se sont enrichies dans les 50 années post-conciliaires, c’est sans doute celui relatif à l’Esprit Saint », une évolution conforme au vœu de saint Jean XXIII qui souhaitait « une nouvelle Pentecôte pour l’Église ». Cette évolution a aussi motivé les textes du Concile, pour un esprit de la liturgie qui soit surtout celui d’une liturgie de l’Esprit. Mais il s’agit surtout de sauvegarder le dynamisme trinitaire de la liturgie, et non de privilégier l’une ou l’autre des trois personnes de la Trinité.

    « C’est surtout quand la prière devient fatigue ou lutte que se découvre toute l’importance de l’Esprit Saint pour notre vie de prière. L’Esprit devient, alors, la force de notre prière faible, la lumière de notre prière éteinte, en un mot, l’âme de notre prière. » Et tout ceci advient par la foi. Le Père Cantalamessa a remarqué que les formes d’adoration traditionnelles dans l'Église latine, diffusées notamment par l’École française de spiritualité qui s'était forgée au XVIe siècle autour, notamment, du cardinal Pierre de Bérulle (1575-1629), avaient porté de grands fruits dans l’Église mais ne se référaient pas suffisamment à l’Esprit Saint.

    Pourtant Saint Paul, dans sa lettre aux Romains, exprime clairement la nécessité de faire appel à l’Esprit Saint : « l’Esprit Saint vient au secours de notre faiblesse, car nous ne savons pas prier comme il faut. L’Esprit lui-même intercède pour nous par des gémissements inexprimables. Et Dieu, qui scrute les cœurs, connaît les intentions de l’Esprit puisque c’est selon Dieu que l’Esprit intercède pour les fidèles. » (Rom 8, 26-27).

    Pour conclure son intervention, le Père Cantalamessa a invité tous les participants à proclamer ensemble « le texte qui reflète la place de l’Esprit Saint et l’orientation trinitaire de la liturgie, c’est-à-dire la doxologie finale du canon romain : “Par lui, avec lui et en lui, à toi, Dieu le Père tout-puissant, dans l’unité du Saint-Esprit, tout honneur et toute gloire, pour les siècles des siècles". »

    Les prédications de Carême suivantes auront lieu vendredi 26 février et vendredi 4, 11 et 18 mars.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte complet de la prédication traduite en français sur Zenit.org.

  • Commémoration du 50e anniversaire de l'institution du Synode des Évêques

    Dans la salle Paul VI du Vatican, les Pères synodaux se sont retrouvés autour du Pape François et des participants laïcs pour une rencontre marquant l'anniversaire de la création de cette institution par Paul VI. C'est précisément au début de la dernière session du Concile Vatican II, le 15 septembre 1965, dans son Motu Proprio Apostolica Sollicitudo, que Paul VI avait réhabilité cette forme ancienne de concertation, tombée en désuétude depuis des siècles dans l'Église catholique mais régulièrement utilisée dans les Églises orientales et protestantes.

    L'événement a débuté à 9 heures avec l'introduction du Secrétaire Général du Synode des Évêques, le Cardinal Lorenzo Baldisseri, et le rapport commémoratif de Mgr. Christoph Schönborn, Archevêque de Vienne et Président de la Conférence épiscopale d'Autriche. Il s'est poursuivi avec les avis de cinq prélats représentant tous les continents. (Textes originaux en italien/anglais/espagnol en Salle de Presse du Saint-Siège).

    À la fin de la réunion, le Pape François a adressé aux participants le discours ci-dessous.

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  • Méditation : La liturgie est faite pour Dieu

    « Après le concile [Vatican II], la Constitution sur la liturgie ne fut pas comprise à partir du primat fondamental de l'adoration, de l'agenouillement humble de l’Église devant la grandeur de Dieu, mais plutôt comme un livre de recettes... Nous avons vu toutes sortes de créateurs ou d'animateurs qui cherchaient davantage à trouver des astuces pour présenter la liturgie de manière attrayante, plus communicative, en impliquant toujours plus de gens, mais en oubliant que la liturgie est faite pour Dieu. Si Dieu devient le grand absent, toutes les dérives sont possibles, des plus banales aux plus abjectes.

    Benoît XVI a souvent rappelé que la liturgie ne saurait être une œuvre de créativité personnelle. Si nous faisons la liturgie pour nous-mêmes, elle s'éloigne du divin ; elle devient un jeu théâtral ridicule, vulgaire et ennuyeux. Nous aboutissons à des liturgies qui ressemblent à des opérettes, à une fête dominicale pour se divertir ou se réjouir ensemble après une semaine de travail et de soucis de toutes sortes. Dès lors, les fidèles repartent chez eux, après la célébration eucharistique, sans avoir rencontré personnellement Dieu ni l'avoir écouté au plus intime de leur cœur. Il manque ce face-à-face contemplatif et silencieux avec Dieu qui nous transforme et nous redonne des énergies qui permettent de le révéler à un monde de plus en plus indifférent aux questions spirituelles. Le cœur du mystère eucharistique est la célébration de la Passion, de la mort tragique du Christ et de sa Résurrection ; si ce mystère est noyé dans de longues cérémonies bruyantes et chamarrées, le pire est à craindre. Certaines messes sont tellement agitées qu'elles ne sont pas différentes d'une kermesse populaire. Il nous faut redécouvrir que l'essence de la liturgie restera éternellement marquée par le souci de la recherche filiale de Dieu. »

    Cardinal Robert Sarah, Dieu ou rien - Entretien sur la foi (ch. IV), Fayard, 2015.

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  • 18h00 : Messe célébrée par le Saint-Père en la Paroisse romaine de Ognissanti

    Samedi soir, François a célébré la Messe dans l’église romaine de la Toussaint, là où, il y a cinquante ans, Paul VI avait célébré pour la première fois une messe en italien, suite à la réforme liturgique du Concile Vatican II. Ce lieu, ce « temple », construit « grâce au zèle apostolique de Saint Luigi Orione », a dit le Pape.

    Dans son homélie, il se réfère à l’Évangile selon saint Jean (2, 16) : « Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce », dit Jésus aux marchands de colombes. Pour le Saint-Père, il est question ici d’un « certain type de religiosité » : le geste de Jésus est un « geste de nettoyage, de purification ». Dieu « n’aime pas un culte extérieur fait de sacrifices matériels et basé sur l’intérêt personnel », explique-t-il. Il s’agit « d’un rappel à un culte authentique, a la correspondance entre la liturgie et la vie ; un rappel qui vaut pour chaque époque et aujourd’hui aussi pour nous ».

    La liturgie est la « source première et indispensable à laquelle les fidèles doivent puiser un esprit vraiment chrétien », selon la constitution sur la Sainte liturgie, Sacrosanctum concilium, ainsi que le rappelle le Souverain Pontife, qui explique que cela « signifie réaffirmer le lien essentiel qui unit la vie du disciple de Jésus et le culte liturgique. Il ne s’agit pas seulement d’une doctrine à comprendre ou d’un rite à accomplir, mais essentiellement une source de vie et de lumière pour notre chemin de foi. »

    Ainsi, « l’Église nous appelle à avoir et à promouvoir une vie liturgique authentique, afin de pouvoir être en syntonie entre ce que la liturgie célèbre et ce que nous vivons dans notre existence », poursuit le Pape, pour qui le « disciple de Jésus ne va pas dans une église pour observer un précepte, pour se sentir en accord avec un Dieu qu’il ne doit ensuite pas trop déranger ». Non, il y va pour « rencontrer le Seigneur et trouver dans sa grâce la force de penser et d’agir selon l’Évangile ».

    « On ne peut alors pas s’illusionner, prévient-il, d’entrer dans la maison du Seigneur et de “couvrir” à l’aide de prières et de pratiques de dévotion des comportements contraires aux exigences de la justice, de l’honnêteté et de la charité envers son prochain ».

    Il insiste alors sur l’importance « d’accomplir un itinéraire de conversion et de pénitence, pour ôter de notre vie les scories du péché, comme l’a fait Jésus, nettoyant le temps des intérêts mesquins, le Carême étant un temps favorable à tout cela, un temps de renouveau intérieur, de la rémission des péchés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Vêpres - Fête de la conversion de Saint Paul

    Vêpres présidées par le Saint-Père en la solennité de la conversion de Saint Paul

    Cet office est aussi l'occasion de clôturer la semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui s'est ouverte le 18 janvier.

    Livret de la célébration

    « "Le Christ est-il divisé ?" (1 Cor 1,13) Le vigoureux rappel que Saint Paul place au début de sa première lettre aux Corinthiens, qui a résonné dans la liturgie de ce soir, a été choisi par un groupe de frères chrétiens du Canada comme piste pour notre méditation durant la Semaine de Prière de cette année.

    L'apôtre a appris avec une grande tristesse que les chrétiens de Corinthe sont divisés en plusieurs factions. L'un qui affirme : "J'appartiens à Paul", et un autre dit : "Moi, j'appartiens à Apollos", et un autre, "Moi, j'appartiens à Céphas", et enfin il y a aussi ceux qui disent : "Et moi au Christ" (cf. v.12). Même ceux qui entendent se référer au Christ ne peuvent être loués par Paul, parce qu'ils utilisent le nom de l'unique Sauveur pour prendre leur distance avec d'autres frères à l'intérieur de la communauté. Autrement dit, l'expérience particulière de chacun, la référence à quelques personnes significatives de la communauté, deviennent le critère du jugement de la foi des autres.

    Dans cette situation de division, Paul exhorte les chrétiens de Corinthe, "par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ," à être tous unanimes dans la façon de parler, pour qu'entre eux, il n'y ait pas de divisions, mais une parfaite union de la pensée et du sentiment (cf. v.10). La communion que l'Apôtre invoque, cependant, ne peut pas être le fruit de stratégies humaines. L'union parfaite entre les frères, en effet, n'est possible qu'en référence à la pensée et au sentiment du Christ (cf. Ph 2,5). Ce soir, alors que nous sommes réunis ici en prière, nous nous rendons compte que le Christ, qui ne peut être divisé, veut nous attirer à lui, vers les sentiments de son Cœur, vers son abandon total et confiant entre les mains du Père, vers son dépouillement radical par amour de l'humanité. Lui seul peut être le principe, la cause, le moteur de notre unité.

    Alors que nous sommes en sa Présence, devenons encore plus conscients que nous ne pouvons pas considérer les divisions dans l'Église comme un phénomène en quelque sorte naturel, inévitable dans toute forme de vie associative. Nos divisions blessent son Corps, blessent le témoignage que nous sommes appelés à lui rendre dans le monde. Le Décret de Vatican II sur l'œcuménisme, rappelant le texte de saint Paul que nous avons médité, affirme de façon significative : "Une Église une et unique a été fondée par le Christ Seigneur, et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme représentant le véritable héritage de Jésus Christ. Certes tous confessent qu'ils sont les disciples du Seigneur, mais ils ont des opinions différentes et suivent des chemins différents, comme si le Christ lui-même était divisé." Et puis il ajoute : "Une telle division son seulement contredit ouvertement la volonté du Christ, mais est aussi un sujet de scandale pour le monde, et une source de préjudice pour la très sainte cause de la prédication de l’Évangile à toute créature" (Unitatis redintegratio, 1). Tous nous avons été abîmés par les divisions. Tous nous ne voulons pas devenir un scandale. Et pour cela marchons tous ensemble, fraternellement, sur le chemin de l'unité, construisant l'unité aussi en marchant, cette unité qui vient de l'Esprit Saint qui nous apporte une singularité particulière, que seul l'Esprit Saint peut faire, la diversité réconciliée. Il nous accompagne tous, il est avec nous tous sur ce chemin vers l'unité. [Le Seigneur nous attend tous, nous accompagne tous, il est avec nous tous dans cette voie de l'unité.]

    Chers amis, le Christ ne peut être divisé ! Cette certitude doit nous encourager et nous soutenir à poursuivre avec humilité et avec confiance le chemin vers le rétablissement de la pleine unité visible entre tous les croyants dans le Christ. J'aime à penser en ce moment à l’œuvre du Bienheureux Jean XXIII et du Bienheureux Jean-Paul II. Pour tous les deux, au cours de leur vie, a mûri la conscience de l'urgence de la cause de l'unité, et une fois élus évêques de Rome, ils ont guidé avec détermination l'ensemble du troupeau catholique dans les routes de la démarche œcuménique : le Pape Jean en ouvrant des voies nouvelles et auparavant presque impensables, le Pape Jean-Paul en proposant le dialogue œcuménique comme dimension ordinaire et incontournable de la vie de chaque Église particulière. Je leur associe aussi le Pape Paul VI, un autre grand protagoniste du dialogue, dont nous rappelions justement en ces jours le cinquantième anniversaire de l'accolade historique à Jérusalem avec le patriarche de Constantinople, Athénagoras.

    L’œuvre de ces Pontifes a fait en sorte que la dimension du dialogue œcuménique est devenu un aspect essentiel du ministère de l'évêque de Rome, de sorte qu'aujourd'hui, on ne comprendrait pas pleinement le service pétrinien sans y inclure cette ouverture au dialogue avec tous les croyants dans le Christ. Nous pouvons également dire que le chemin œcuménique a permis d'approfondir la compréhension du ministère du Successeur de Pierre et nous devons avoir confiance qu'il continuera d'agir en ce sens aussi à l'avenir. Alors que nous regardons avec gratitude les pas que le Seigneur nous a permis d'accomplir, et sans nous cacher les difficultés que le dialogue œcuménique traverse aujourd'hui, nous demandons de pouvoir être tous revêtus des sentiments du Christ, pour pouvoir marcher vers l'unité voulue par lui. [Et marcher ensemble c'est déjà faire l'unité !]

    Dans ce climat de prière pour le don de l'unité, je voudrais adresser mes salutations cordiales et fraternelles à Son Eminence le métropolite Gennadios, représentant du Patriarcat œcuménique, à Sa Grâce David Moxon, représentant personnel à Rome de l'archevêque de Canterbury, et à tous les représentants des différentes Églises et Communautés ecclésiales, réunis ici ce soir. Avec ces deux frères, représentant de tous, nous avons prié devant la Tombe de Paul et entre nous, nous avons prié : [Ce qui suit est improvisé à partir du texte rédigé] "Chers frères et sœurs, prions le Seigneur Jésus qui nous a rendus membres vivants de son Corps, afin qu'il nous maintienne profondément unis à lui." L'unité ne viendra pas comme un miracle à la fin. Elle vient en chemin, grâce à l'Esprit Saint. Si nous ne marchons pas ensemble, si nous ne prions pas ensemble les uns pour les autres, si nous ne travaillons pas ensemble, pour le peuple de Dieu, l'unité ne viendra pas. Elle se fait pas à pas sur ce chemin. Elle est le fait de l'Esprit Saint qui voit notre bonne volonté.

    Chers frères et sœurs, prions le Seigneur Jésus, qui nous a rendus membres vivants de son Corps, afin qu'il nous maintienne profondément unis à lui, qu'il nous aide à dépasser nos conflits, nos divisions, notre égoïsme, qu'il nous aide à être unis les uns aux autres dans une unique force, celle de l'amour, que l'Esprit Saint répand dans nos cœurs (cf. Rm 5,5). Amen. »

  • Sequentia Dies Iræ

    Moines de l'Abbaye de Notre-Dame

    Cette magnifique Séquence évoque le Jugement dernier et le retour du Christ (la Parousie). Après le Concile Vatican II et dans le nouveau rite approuvé en 1969, la Séquence a disparu de la Messe de Requiem (messe des défunts), ce qui toutefois n’entraîne pas sa disparition totale : elle reste présente dans la forme antérieure du rite, celle-ci pouvant toujours être employée.
    La Séquence figure aussi dans la version latine de l’Office des Lectures, à la 34e semaine du Temps ordinaire (Liber Hymnarius, Solesmes, 1983, XVI - 622 p.).

    Historique détaillé, texte latin et traduction française sur Wikipedia.

  • Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2012

    Audience générale de ce mercredi 10 octobre 2012
    "Vatican II est une boussole pour notre temps"

    Ce mercredi matin, alors que les pères synodaux sont réunis en cercle mineur au troisième jour de la XIII° Assemblée générale du Synode des évêques consacrée à la nouvelle évangélisation, et que jeudi, le Pape présidera une messe Place Saint-Pierre pour donner le coup d’envoi de l’Année de la Foi à l’occasion des 50 ans du Concile Vatican II, c’est tout naturellement sur cet « événement de lumière qui irradie encore aujourd’hui » qu’est revenu Benoit XVI dans sa catéchèse lors de l’Audience générale.

    Texte intégral de l’adresse du Pape aux fidèles francophones présents à l’Audience générale :

    « Chers frères et sœurs, à la veille de la célébration du cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, je voudrais rappeler ce matin combien les documents de ce Concile sont pour notre temps une boussole qui permet à l’Église d’avancer en haute mer, au milieu des tempêtes comme sur les flots calmes et tranquilles, pour naviguer en sûreté et arriver au but. En convoquant ce Concile, le bienheureux Pape Jean XXIII désirait que l’Église réfléchisse sur sa foi, sur les vérités qui la guident. À partir de là, devait être esquissée de façon nouvelle la relation entre l’Église et l’époque moderne, entre le Christianisme et certains éléments essentiels de la pensée moderne, pour présenter à notre monde, qui tend à s’en éloigner, l’exigence de l’Évangile dans toute sa grandeur et sa pureté. Dans un monde encore marqué par un oubli de Dieu et une surdité à son égard, le Concile nous rappelle que, dans son essence, le Christianisme consiste dans la foi en Dieu qui est amour trinitaire, et dans la rencontre personnelle et communautaire avec le Christ qui oriente et guide notre vie. Tout le reste en découle. Chers amis, le Concile Vatican II est pour nous un appel vigoureux à redécouvrir chaque jour la beauté de notre foi, à la connaître toujours mieux pour une relation plus intense avec le Seigneur, et à vivre jusqu’au bout notre vocation chrétienne.

    Je vous salue cordialement, chers amis francophones, particulièrement les pèlerins de France, du Canada et du Gabon. Je vous invite à redécouvrir les richesses de l’enseignement du Concile Vatican II pour en vivre personnellement et dans vos communautés chrétiennes. Bon pèlerinage à tous ! »

    Le Concile Vatican II fêtera ce jeudi ses cinquante ans d’existence et Benoît XVI lancera à cette occasion une « Année de la Foi » lors d’une messe solennelle place Saint Pierre concélébrée par les pères synodaux, les présidents des conférences épiscopales et quatorze pères conciliaires (69 sont encore en vie).

    Source : Radio Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 26 septembre

    Benoît XVI, ce mercredi, a tenu à développer sa catéchèse sur la prière en nous parlant de la liturgie. Le Pape s'adressait aux milliers de pèlerins rassemblés au Vatican pour l'audience générale. "Que le document sur la liturgie fut le pre

    mier résultat des assises conciliaires fut considéré par certains comme un hasard. Mais ce fut bien au contraire le choix le plus juste, même à partir de la hiérarchie des thèmes du Concile". "Le texte sur la liturgie, a souligné le Pape, a mis en lumière de manière très claire le primat de Dieu, sa priorité absolue. Dieu avant tout." Voilà, a précisé encore Benoît XVI, ce que nous dit ce choix du Concile de partir de la liturgie". Le Pape devait alors rappeler cette date du 4 décembre 1963, où fut "solennellement approuvé le premier texte du Concile".

    Texte intégral en français de l'audience générale :

    « Chers frères et sœurs, en relation étroite avec la Parole de Dieu, la liturgie est une source précieuse pour grandir dans la prière. Elle est le "service" du nouveau Peuple de Dieu formé grâce au Mystère pascal. À travers elle, le Christ, grand Prêtre, continue son œuvre de Salut. En commençant ses travaux avec le thème de la "liturgie", le Concile Vatican II a mis en relief le primat absolu de Dieu. Le critère fondamental pour la liturgie est son orientation à Dieu, qui nous fait participer à son œuvre, dont le sommet est le Mystère de la Mort et de la Résurrection du Christ. La Rédemption du monde et de l’homme est actualisée dans l’action du Christ à travers l’Église et dans la liturgie, particulièrement dans le Sacrement de l’Eucharistie et de la Réconciliation, et les autres actes sacramentels. La liturgie est le lieu privilégié de la rencontre avec le Seigneur. Toute bonne célébration liturgique est une prière et un dialogue avec Dieu, caractérisé par l’harmonie entre ce que nous disons et ce que nous portons dans le cœur. Dans une telle attitude, nos cœurs se libèrent des pesanteurs d’ici-bas et s’élèvent vers le haut, vers la vérité et l’amour. Dieu lui-même nous donne les paroles justes pour nous adresser à Lui, par les psaumes, les grandes oraisons de la liturgie et dans la célébration eucharistique. »
     
    Source : Radio Vatican.
  • 17 juin : Clôture du Congrès Eucharistique International à Dublin

    Message de Benoît XVI à l'Irlande (en anglais)

    Extraits :

    « Le Congrès se déroule à un moment où l’Église à travers le monde se prépare à célébrer l’Année de la Foi pour marquer le 15ème anniversaire de l’ouverture du Concile Vatican II, un évènement qui lança le plus vaste renouveau du rite romain jamais vu. Se fondant sur une profonde évaluation des sources de la liturgie, le Concile a encouragé la participation pleine et active des fidèles au sacrifice eucharistique. Aujourd’hui, avec le recul du temps, face aux désirs exprimés par les Pères du Concile au sujet du renouveau liturgique et, à la lumière de l’expérience de l’Église universelle au cours de la période écoulée, il est clair qu’une grande transformation a été opérée, mais aussi que de nombreuses incompréhensions et irrégularités se sont vérifiées. Le renouvellement des formes extérieures, souhaité par les Pères conciliaires, avait pour but de faciliter une pénétration dans la profondeur du mystère. Son véritable objectif était de guider les personnes vers une rencontre personnelle avec le Seigneur, présent dans l’Eucharistie, et donc avec le Dieu vivant, de sorte qu’au contact de l’amour du Christ, leur amour des frères et sœurs les uns pour les autres devait aussi grandir. Néanmoins, il n’est pas rare que la révision des formes liturgiques en soit demeurée à un niveau extérieur, et que la « participation active » ait été confondue avec une activité extérieure. C’est pourquoi, il reste encore beaucoup à faire sur la voie d’un véritable renouveau liturgique. Dans un monde transformé, de plus en plus attaché aux choses matérielles, nous devons apprendre à reconnaître de nouveau la mystérieuse présence du Seigneur ressuscité qui, seul, peut donner largeur et profondeur à notre vie.

    L’Eucharistie est le culte de toute l’Église, mais elle requiert aussi le plein engagement de chaque chrétien dans la mission de l’Église. Elle renferme un appel à être le peuple saint de Dieu, mais également un autre appel à la sainteté personnelle. Elle existe pour être célébrée avec beaucoup de joie et de simplicité, mais aussi avec toute la dignité et la révérence possible. Elle nous invite à nous repentir de nos péchés, mais aussi à pardonner à nos frères et sœurs. Elle nous unit en même temps dans l’Esprit, mais elle nous prescrit aussi, dans le même Esprit, d’annoncer la bonne nouvelle du salut aux autres. »

    Source et texte intégral ICI.

  • 23 mai : Chant grégorien - La revanche annoncée

    On sait que le chant grégorien connaît actuellement des jours difficiles.

    Presque partout il a été banni, bien que le Concile Vatican II, dans la constitution qu’il a consacrée à la liturgie, ait réaffirmé sa primauté en ces termes :

    « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine ; c’est donc lui qui, dans les actions liturgiques, toutes choses égales d’ailleurs, doit occuper la première place. »

    D'où l'importance et l'intérêt de l'article ci-dessous, mis en ligne aujourd'hui par Sandro Magister :

    La congrégation pour le culte divin veut prendre la direction de la renaissance de la grande musique sacrée. Voici son programme, rendu public pour la première fois par l'un de ses dirigeants.

    A lire sur www.chiesa.espressonline.it