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vicente querait lloret

  • Angelus de ce dimanche 12 novembre 2017

    Frapper à la porte du Royaume des cieux n’est pas une mince affaire. L’Evangile de ce dimanche retrace la parabole des 10 jeunes filles qui au milieu de la nuit devaient se rendre à la rencontre de leur époux. Elles le firent en prenant une lampe à huile, mais seule la moitié d’entre elles a pensé prendre une réserve d’huile. Et les autres, parties à la recherche d’un peu d’huile, ont raté le rendez-vous avec l’époux. Elles n’étaient pas prêtes à la rencontre avec le Seigneur. « C’est là toute la signification de la sagesse et de la prudence » explique le Pape François. « Il ne s’agit pas d’attendre le dernier moment de notre vie pour collaborer à la grâce de Dieu, mais il faut le faire maintenant ». Il n’y a pas que la foi qui compte, développe le Saint-Père, pour préparer la rencontre avec le Seigneur, mais également une vie chrétienne riche en amour pour le prochain.

    « Si nous nous laissons guider par ce qui nous semble le plus commode, par la recherche de nos intérêts, notre vie devient stérile ». Etre vigilants, au contraire, en cherchant à répandre le bien autour de nous avec des gestes d’amour, de partage, en aidant notre prochain en difficulté, permet d’assumer une certaine tranquillité dans l’attente de la venue du Seigneur. Il pourra alors se présenter à tout moment, dit le Pape, « sans que nous ne soyons effrayés par le sommeil de la mort », parce que nos bonnes œuvres de chaque jours constituent la réserve d’huile, notre lampe, la réserve de charité qui alimente notre foi.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936)

    Au terme de l’Angélus, le Saint-Père a évoqué la béatification, samedi à Madrid, de Vicente Querait Lloret (1894-1936) et de ses 20 compagnons martyrs, ainsi que celle de José Maria Fernandez Sanchez (1875-1936) et de ses 38 compagnons martyrs. Certains de ces bienheureux étaient membres de la Congrégation de la Mission tandis que les autres appartenaient à l’Association de la Médaille Miraculeuse. Les deux religieuses Sœurs de la Charité étaient du diocèse de Barcelone : Sœur Toribia Marticorena Sola (1882-1936), originaire de Navarre, et Sœur Dorinda Sotelo Rodríguez (1915-1936), originaire de Galice. Tous ont été tués pour leur foi au cours des persécutions religieuses de la guerre civile espagnole entre 1936 et 1937.

    Source : Radio Vatican (JCP).