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  • Inde: les conditions sanitaires et la malnutrition affectent 65 millions d’enfants

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    En Inde, le rachitisme touche 65 millions d’enfants indiens de moins de 5 ans dont 1/3 appartiennent aux familles les plus riches du pays. Cette maladie affecte la croissance des enfants et se manifeste en raison de carences.

    Les enfants qui vivent dans des zones malsaines, dans des conditions hygiéniques et sanitaires très précaires tombent facilement malades. Cela se vérifie en particulier dans les lieux où est enregistré un fort taux de population utilisant des espaces en plein air pour répondre à ses besoins physiologiques.  Le corps de ces enfants n’est pas en mesure d’assimiler les aliments nutritifs en l’absence desquels leur croissance s’arrêtera.

    Dépollution du Gange

    Le fleuve sacré des hindous, où ils se baignent quotidiennement par milliers, est devenu un immense égout, charriant cadavres d’hommes et d’animaux. Narendra Modi, le premier ministre indien, a répété en se rendant le 23 juillet au bord du fleuve sa promesse de dépolluer le Gange. C’était l’une des grandes promesses de la campagne du premier ministre élu le 16 mai 2014.  Le défi est de taille.

    Le nouveau gouvernement va allouer un budget de 20,4 milliards de roupies (250 millions d’euros) au nettoyage du fleuve, dans le cadre de la « mission Gange ». Le fleuve, qui serpente sur près de 2 500 km le nord de l’Inde, est devenu un conduit d’égout géant où se côtoient les excréments à peine retraités de près de cinq millions d’habitants et des millions de litres de déchets industriels chimiques. La situation devient extrêmement alarmante : le taux de coliformes fécaux (des bactéries intestinales humaines et animales) présent dans l’eau peut atteindre par endroits 200 fois le seuil autorisé, selon les autorités locales. Pourtant, les fidèles hindous sont encore nombreux à se baigner dans cette eau contaminée.

    Eduquer la population face au manque d’hygiène

    De manière surprenante, un enfant ayant grandi en Inde a beaucoup plus de probabilités d’être malnutri qu’un enfant de l’un des pays les plus pauvres de la planète comme la République démocratique du Congo, le Zimbabwe ou la Somalie. Selon les données du RICE Institute, la majeure partie des personnes ne fait pas usage de latrines, en particulier en Inde. La faible disponibilité de toilettes dans le pays comporte également d’énormes risques pour les jeunes filles qui risquent d’être violées parce que contraintes à utiliser des toilettes en plein air. Une augmentation du nombre des services hygiéniques aiderait. Toutefois, selon une autre recherche conduite sur près de 23.000 indiens du nord du sous-continent, il ressort que même parmi ceux qui disposent de toilettes, plus de 40% ont déclaré qu’au moins un membre de la famille préfère les espaces en plein air. Des campagnes publiques dans les écoles et les moyens de communication sont nécessaires afin d’expliquer les bienfaits pour la santé et pour l’économie dérivant de l’utilisation des toilettes et d’une meilleure hygiène. Les chercheurs ont constaté que seulement un quart des familles rurales a compris que se laver les mains aide à prévenir la diarrhée.

    MVL (avec La Croix et Fides)

    Source : Info.Catho.be.