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vivre

  • Dimanche 22 avril 2018

    3ème Dimanche après Pâques

    (4e Dimanche de Pâques)

     

    55e Journée mondiale de prière pour les vocations
     
    Rappel - Message du Pape François :
    « Écouter, discerner, vivre l’appel du Seigneur »
  • Méditation : vivre en présence de Dieu

    « D'une façon générale, nous devrions vivre comme si nous étions constamment en présence de Dieu seul (Et c'est la réalité !).
    Il ne suffit pas que l'âme se détourne d'elle-même et des hommes : il faut qu'elle regarde tout entière Jésus et Marie, ou l'abîme délicieux de la simplicité divine. Les saints même ne sont des exemples pour nous que sous certaines réserves.
    [...]
    Ce que l'on gagne à être tourné vers Dieu seul, c'est d'abord la liberté. Car Dieu nous demande toujours ce que nous pouvons donner tandis que le souci de plaire aux hommes ou de les imiter nous jette nécessairement dans les plus grandes angoisses.
    C'est ensuite la générosité car lorsqu'on se voit aimé d'un Dieu d'amour, lorsqu'on fixe du regard ce foyer éblouissant, on se sent prêt à Lui donner tout ce qu'on peut : ce seront quelquefois des choses plus petites en apparence, des choses plus simples, en tout cas, mais qui auront beaucoup plus de valeur parce qu'elles seront offertes à Dieu seul.
    En outre, ce que l'on gagne dans ce tête-à-tête avec Dieu, c'est la véritable humilité. Devant l'infini de la justice et de la miséricorde divines, on se sent tout petit, on disparaît comme un grain de poussière dans le ciel.
    [...]
    Enfin, le dernier fruit de l'attitude contemplative, de l'orientation objective, c'est la paix et la joie. Voilà ce que Dieu veut de nous par-dessus tout.
    [...]
    Dieu nous appelle à chaque instant : tournez-vous vers Moi seul et je vous ferai découvrir un refuge qui est au-delà de tous les conflits, de toutes les contradictions et de toutes les douleurs. »

    Un Chartreux (Dom Jean-Baptiste Porion, auteur de "Amour et Silence", † 1987), Ecoles de silence (XXV), Parole et Silence, 2001.

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  • Méditation : vivre de la foi

    « Si, selon l'expression de saint Paul, nous voulons vraiment vivre de la foi, elle devra s'épancher de notre intelligence, pénétrer tout, inspirer toutes nos pensées, tous nos sentiments, tous nos désirs, toutes nos résolutions, tous nos actes, notre vie en un mot tout entière. Les maximes de Jésus-Christ, et non celles du siècle, doivent nous servir de fil conducteur dans nos pensées et dans nos paroles, quand nous agissons comme quand nous nous abstenons. Il n'est pas une situation, pas un instant de notre vie qui ne doive être déterminé par une pensée de foi.
    Sommes-nous heureux, nous nous rappellerons que Dieu est le Dieu de toute consolation, et nous lui rendrons grâces.
    Sommes-nous dans la tristesse, nous nous dirons que dans le jardin des Oliviers, Jésus fut triste à en mourir, et nous prendrons courage.
    Si les tentations viennent nous assaillir, nous penserons que Jésus aussi fut tenté, et nous dirons avec lui : Arrière Satan ! C'est Dieu seul que je veux servir.
    Si les méchants nous persécutent, il faudra nous souvenir que Jésus a appelé bienheureux ceux qui souffrent persécution pour la justice. Si nous-mêmes nous sentons l'aversion pour le prochain envahir notre coeur, il est temps de nous rappeler qu'on ne peut aimer Dieu et détester son prochain.
    Le monde veut nous attirer, nous éblouir par les joies qu'il prétend donner : nous avons renoncé au monde et à ses pompes ; ce qui est du monde n'est pas du Père.
    La mort nous enlève un être qui nous est cher ; n'est-ce pas Dieu qui nous l'avait donné ? Il a donc le droit de le reprendre.
    La tâche journalière nous devient difficile et accablante, la continuité du labeur nous épuise : Jésus travailla pendant trente ans dans l'atelier de son père nourricier. On ne le connaissait que comme le fils de l'artisan.
    Si nous nous laissions guider par ces motifs de foi, si de semblables pensées nous étaient présentes dans nos joies et nos souffrances, dans nos labeurs comme dans notre repos, n'est-il pas vrai que notre vie deviendrait plus méritoire aux yeux de Dieu, plus facile à vivre aussi !
    Cependant la vie est réellement difficile, et plus d'une fois nous aurons besoin de toute notre énergie pour rester fidèles au bon Dieu. Oh, alors souvenons-nous que la prière toujours nous reste, et que tout est possible à celui qui croit.
    Jetons avec les Apôtres en détresse vers Jésus ce cri : Seigneur, sauvez-nous, nous périssons ; Seigneur, je crois, mais venez au secours de mon incrédulité ; Seigneur, augmentez notre foi. »

    B. Willemsen (Annales de N.-D. du Sacré-Coeur), in Abbé R. Béringer, "Recueil documentaire - La Foi", Arras, 1928.

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 29ème jour

    Vingt-neuvième jour : La mort

    Jésus est l’auteur de la vie ; et, pour racheter nos fautes, pour nous ressusciter à la grâce que nous avions perdue par le péché, Il a voulu passer par la mort et par le sépulcre. La Très Sainte Vierge, sa Mère, a subi aussi la loi commune ; et, pour chacun de nous, le moment viendra où Dieu permettra à la mort de nous frapper ; cependant, nous n’y songeons pas. « Insensé, nous dit l’auteur de l’Imitation, pourquoi penser vivre longtemps lorsque vous n’avez pas un jour d’assuré ? Combien ont été trompés et subitement arrachés à la vie ! Que de fois avez-vous entendu dire : « Cet homme a été tué d’un coup d’épée ; cet autre s’est noyé ; celui-ci s’est brisé la tête en tombant d’un lieu élevé ; celui-là est mort en mangeant, un autre en jouant ; un tel a péri par le feu, un tel par le fer ; l’un, par la peste, l’autre par la main des voleurs ! C’est ainsi que la fin de tous est la mort et que la vie de l’homme passe aussi vite que l’ombre. »
    La mort est une punition du péché ; mais pour le chrétien qui a bien vécu, elle est le commencement de la vie. Tous nos efforts doivent donc tendre à nous préparer à ce passage du temps à l’éternité. Nous devons être prêts puisque nous ignorons le moment où Dieu nous appellera à son jugement ; si nous l’avons aimé et servi, que pourrions-nous craindre de Lui ?
    Le plus beau jour de la vie de la Très Sainte Vierge a été celui de sa mort, puisqu’elle la réunissait à son Fils pour l’éternité ; et les Saints soupiraient après le trépas qu’ils appelaient leur délivrance.

    Exemples. – Comme on demandait un jour à un Saint quel était le meilleur moyen de se préparer à la mort, il répondit : « Pensez chaque matin que c’est votre dernier jour, et chaque nuit, que vous pourriez mourir avant qu’elle ne soit terminée, et vous ne pécherez jamais. »
    C’est ainsi que nous devons nous préparer à mourir chrétiennement et à n’être point surpris par l’appel de Dieu.
    Les derniers moments de ceux qui ont servi le Seigneur n’ont du reste rien d’effrayant : Suarez, religieux de la Compagnie de Jésus, disait lorsqu’il était près d’expirer : « je ne savais pas qu’il fût si doux de mourir. »
    Puissions-nous à cette heure suprême nous écrier comme Saint Louis mourant : « Seigneur, j’entrerai en votre maison. Je vous adorerai dans votre temple, je glorifierai votre Saint Nom. »

    Prière de Saint Bonaventure. – Vierge Sainte, lorsque mon âme sortira de mon corps, daignez venir à sa rencontre pour la recevoir ; je vous en prie pour la gloire de votre Saint Nom, ô Marie ! ne me refusez pas alors la grâce de la soutenir par votre douce présence ; soyez son échelle et sa voie pour aller au Ciel. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Je ferai chacune de mes actions comme si je devais pourir aussitôt après.
    Ô Marie, Patronne de la bonne mort, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.