Franz Liszt (1811-1886) : Consolation No.3 en ré bémol majeur
Franz Schubert (1797-1828) : Moment musical en fa mineur D 780 No.3 Moritz Moszkowski (1854-1925) : Étincelles Op.36 No.6 |
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Franz Liszt (1811-1886) : Consolation No.3 en ré bémol majeur
Franz Schubert (1797-1828) : Moment musical en fa mineur D 780 No.3 Moritz Moszkowski (1854-1925) : Étincelles Op.36 No.6 |
Vladimir Horowitz, piano (Vienne)
Enregistrement intégral des "Scènes d'enfance"
Vladimir Horowitz (1903-1989), Concert à Vienne en 1987
Œuvre pour piano composée de treize brèves pièces et son exécution demande une quinzaine de minutes.
Les titres n'ont été donnés qu'à posteriori par le compositeur.
1. Gens et pays étrangers (Von fremden Ländern und Menschen)
2. Curieuse histoire (Kuriose Geschichte)
3. Colin-maillard (Hasche-Mann)
4. L'enfant suppliant (Bittendes Kind)
5. Bonheur parfait (Glückes genug)
6. Un évènement important (Wichtige Begenbenheit)
7. Rêverie (Träumerei)
8. Au coin du feu (Am Kamin)
9. Cavalier sur le cheval de bois (Ritter vom Steckenpferd)
10. Presque trop sérieusement (Fast zu ernst)
11. Croquemitaine (Fürchtenmachen)
12. L'enfant s'endort (Kind im Einschlummern)
13. Le poète parle (Der Dichter spricht)
New York Philharmonic Orchestra - Dir. Zubin Metha - Vladimir Horowitz, piano
« Quand une mère est-elle davantage auprès de son enfant ? La nuit quand il est malade. Les ténèbres sont complètes pour que le sommeil du cher petit soit plus aisément obtenu. La plus faible lumière a encore été discrètement voilée. L'enfant n'aperçoit pas sa mère, c'est vrai ; à l'obscurité qui l'entoure, vient s'ajouter celle de l'inconscience et du délire. Mais c'est quand il n'est pas capable de la reconnaître que la mère est le plus près de lui ; la mère a les yeux ouverts, elle ; - elle est penchée sur le berceau, épiant le léger souffle qui halète, priant sans cesse en une sainte insomnie - refusant le repos comme une honte. A chaque gémissement une secousse la remue tout entière ; elle est là, le remède toujours à la main, aux heures où il faut le prendre, le geste toujours prêt au moindre secours, - le coeur gonflé de tout ce qu'elle voudrait donner au petit être vacillant qui est la chair de sa chair, le sang de son sang, l'âme de son âme.
Dieu veille la nuit sur ses enfants malades, lui, notre mère, notre Père, notre frère, notre plus proche parent, le plus près de nous, le plus en nous, le plus nous-même.
Dieu veille - Dieu veille - il est le grand Veilleur de toutes les nuits, - et de nuits qui sont pour lui des nuits terribles, les nuits de l'intelligence, les nuits du coeur, les nuits de la chair, les nuits du mal dont les ténèbres descendent à toute heure sur l'humanité douloureuse. Qui pourra dire avec quel amour il nous veille ?
Cet amour a un nom et une qualité. C'est un amour infini... »
Prince Vladimir I. Ghika (1873-1954), Entretiens spirituels (3), Beauchesne, 1961.