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  • Soudan du Sud, Somalie, Éthiopie, Yémen : 20 millions de personnes menacées par la famine

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    Photo : © 2016 / CARE

    Plus de 20 millions de personnes risquent de mourir de faim. Nous sommes confrontés à une crise sans précédent, provoquée par les conflits et les sécheresses. Nos équipes sur le terrain sont déjà mobilisées. Aujourd’hui, votre aide est indispensable : elle nous permettra de poursuivre notre action sur le terrain.

    Des millions de personnes souffrent d'une faim insoutenable

    Il s’agit d’une crise d'une ampleur inédite depuis des années. L’état de famine vient d’être déclaré dans certaines régions du Soudan du Sud, après plus de trois ans d’un violent conflit.Six autre pays en Afrique de l'Est ainsi que le Nigeria et le Yémen sont également menacés par ce fléau.

    La famine est déclarée lorsque :

        - au moins 20% des familles d'une région sont confrontées à des pénuries alimentaires extrêmes et font preuve d’une capacité limitée à y faire face.
        - les taux de malnutrition aiguë dépassent 30%
        - et le taux de mortalité dépasse deux personnes par jour pour 10 000 personnes.

    En début de mois, les autorités somaliennes ont annoncé que 110 personnes étaient mortes de faim ou de diarrhée en moins de 48 heures.

    Des familles survivent à peine en se nourrissant de feuilles et de racines pour manger

        « C'est la pire sécheresse que nous ayons jamais connue. Ces dernières années, nous avons toujours pu trouver de la nourriture et de l'eau, mais maintenant tout le pays est touché », témoigne Nura, une mère de sept enfants, qui vit en Somalie.

    En Somalie, en Éthiopie et au Kenya, la sécheresse a tari les sources d'eau, anéanti les cultures et décimé le bétail. Dans l’ensemble de ces pays, les prix de la nourriture ont fortement augmenté et les familles sont obligées de vendre tout ce qu’elles ont pour survivre.

    Les femmes et les filles sont particulièrement à risque : elles parcourent des kilomètres pour collecter de l’eau et sont les dernières nourries au sein de leur famille.

    Les équipes de CARE déjà mobilisées

    Au Soudan du Sud, au Yémen et dans le bassin du Lac Tchad, de violents conflits ont ravagé les cultures et compliquent l’acheminement de l’aide humanitaire.

    Malgré ces difficultés, CARE a déjà aidé plus de 2,9 millions de personnes au Soudan du Sud, en Somalie, en Éthiopie et au Yémen.

        - Nous fournissons une aide alimentaire et un soutien financier aux familles les plus vulnérables.
        - Nous distribuons des semences aux agriculteurs afin de garantir la production de nourriture ;
        - Nous veillons à ce que les familles aient de l'eau potable.

    APPEL AUX DONS

    Les Nations unies réclament d'urgence plus de quatre milliards de dollars pour aider les populations qui ont en besoin. Mais les fonds tardent à arriver. Aidez-nous à poursuivre nos actions :

        75 € permettent, par exemple, d’apporter une aide alimentaire à six enfants souffrant de malnutrition.
        185 € permettent de distribuer une aide alimentaire d’urgence à 20 personnes.

    Je fais un don

    CARE France.

  • Yemen : l’une des plus graves crises humanitaires au monde

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    Photo : CARE et 5 ONG mobilisées pour le Yémen © 2016 / CARE

    Dimanche 26 mars 2017 marquera les 2 ans du lancement de l’offensive armée au Yémen d’une coalition de pays menée par l’Arabie Saoudite. Deux ans après cette escalade du conflit, le Yémen est confronté à l’une des plus graves crises humanitaires au monde, avec près de 19 millions de personnes ayant besoin d’une assistance humanitaire et des alertes persistantes de potentielles poches de famine.

    Risque de famine imminent

    Au Yémen, 17 millions de personnes sont en situation d’insécurité alimentaire, soit 60% de la population.

    « 462 000 enfants de moins de cinq ans sont en danger de mort immédiat, car ils souffrent de la forme la plus grave de malnutrition. Ils étaient 170 000 en 2014, ce qui représente une augmentation de plus de 200% ! », souligne Serge Breysse, directeur expertise et plaidoyer d’Action contre la Faim.

    La résolution 2216 des Nations unies d’avril 2015, qui a notamment instauré un embargo sur les armes à destination des Houthis et de leurs alliés, s’est transformée de facto en un blocus aérien et maritime empêchant la quasi-totalité des importations de produits de première nécessité, dont la nourriture. Les restrictions aux importations de blé sont aujourd'hui l’un des problèmes majeurs du pays et la principale menace à la sécurité alimentaire, alors que le pays importait environ 90% de ses aliments avant le conflit. Les situations de famine risquent de se multiplier à travers le pays.

    Mépris de la protection des civils

    Les 6 ONG s’alarment de l’utilisation massive et répétée des armes explosives dans des zones densément peuplées au Yémen. Contraire au droit international humanitaire, l’usage des armes explosives en zones peuplées s’est accru dans les conflits contemporains au mépris des principes fondamentaux de la guerre.

    « Les bombardements qui pleuvent chaque jour au Yémen témoignent d’un mépris absolu pour la vie des civils ! Chaque jour, nos équipes, quand elles peuvent parvenir aux populations, sont confrontées à la détresse physique et psychique des civils, traumatisés. Ce massacre à ciel ouvert est insupportable et indigne de notre époque. » s’indigne Jean-Pierre Delomier, responsable de l’action d’urgence de Handicap International.

    A la souffrance qu’engendrent ces blessures, s’ajoute l’absence d’accès aux soins.

    Détruites notamment par la violence des affrontements, fin octobre 2016, plus de la moitié des installations sanitaires (hôpitaux ou centres de santé) du pays n’étaient plus en état de fonctionnement. Le système de santé au Yémen, particulièrement affecté par le conflit, menace de s’effondrer. Les établissements sont également pénalisés par le blocus imposé et la crise financière frappant le pays : l’approvisionnement en médicaments et matériels médicaux reste très difficile et le personnel de santé n’est plus payé depuis de nombreux mois.

    « La guerre s'enlise au détriment des civils. Le choléra sévit depuis octobre dernier avec plus de 20 000 cas suspectés et près de 100 décès. Des troubles en santé mentale, tels que des psychoses, de l’anxiété et des troubles de stress post-traumatiques sont aussi très souvent diagnostiqués» s’alarme le docteur Jean-François Corty, directeur des Opérations Internationales de Médecins du Monde.

    Accès humanitaire limité

    Deux ans après le début du conflit, l’accès aux populations vulnérables reste très limité et constitue l’un des enjeux majeurs pour les acteurs humanitaires, aucune des parties au conflit ne facilitant la bonne délivrance de l’aide. La destruction partielle ou totale de nombreuses infrastructures (routes, ponts, aéroports, ports) et de bâtiments publics restreint considérablement les déplacements et l’acheminement du personnel et des biens humanitaires, ainsi que l’accès aux services de base pour les yéménites.

    « Pour les travailleurs humanitaires, les difficultés d’accès aux populations tendent à s’accentuer. Nous appelons la communauté internationale et les parties au conflit à intensifier leurs efforts pour améliorer cet accès toujours insuffisant » souligne Hélène Quéau, directrice des Opérations de Première Urgence Internationale.

    A l’issue de la conférence, les six ONG appellent la communauté internationale et toutes les parties au conflit à une mobilisation beaucoup plus forte afin que tout soit mis en œuvre pour lever au plus vite les obstacles à la délivrance de l’aide au Yémen, dans ce contexte de pré-famine. Elles demandent à ce que le blocus, empêchant de fait les importations de nourriture et de médicaments, soit levé, et que les droits des populations civiles soient respectés.

        Léa Belorgey, Action contre la Faim
        Laury Anne Bellessa, CARE France
        Nathalie Blin, Handicap International
        Aurélie Defretin, Médecins du Monde
        Sophie Odeh, Première Urgence Internationale
        Tugdual De Dieuleveult, Solidarités International

    Communiqué de presse de CARE France.

  • Réactions du Vicaire apostolique pour l’Arabie méridionale à l’appel du Pape en faveur de la libération du P. Uzhunnalil

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    Aden – « Nous ne disposons encore pas de nouvelles à propos de l’enlèvement du Père Thomas Uzhunnalil. Mais le fait d’écouter l’appel en faveur de sa libération lancé hier par le Pape François depuis la Place Saint-Pierre nous a réconforté. Nous espérions cet appel et maintenant nous espérons qu’il parvienne également à ceux qui le détiennent en otage et à leurs consciences. C’est cela qui compte maintenant ».
    Telle est la réaction que S.Exc. Mgr Paul Hinder, OFM Cap, Vicaire apostolique pour l’Arabie méridionale, transmet à l’Agence Fides, rapportant les sentiments ravivés parmi les communautés catholiques présentes dans la péninsule arabique suite aux paroles prononcées hier par le Pape François à propos de l’enlèvement du Père Thomas Uzhunnalil. Le prêtre salésien indien a été enlevé par un commando terroriste de type djihadiste le 4 mars dernier, dans une clinique d’Aden gérée par les Missionnaires de la Charité, après que le commando en question ait perpétré une attaque dans le cadre de laquelle ont été massacrées quatre religieuses qui soignaient les hôtes du centre, ainsi que 12 autres personnes (voir Fides 04/03/2016).
    « Dans l’espérance que nous a donné le Christ ressuscité – a déclaré hier le Souverain Pontife après la récitation du Regina Caeli – je renouvelle mon appel en faveur de la libération de toutes les personnes enlevées dans des zones de conflit armé. Je désire rappeler en particulier le Père Thomas Uzhunnalil, prêtre salésien, enlevé à Aden, au Yémen, le 4 mars dernier ».
    Dimanche 3 avril, une délégation de la Conférence épiscopale d’Inde avait rencontré le Ministre indien des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, qui avait confirmé que le gouvernement indien agit lui aussi pour favoriser la libération du Père Thomas Uzhunnalil.

    Source : Agence Fides (GV) 11/04/2016.

  • Regina Caeli de ce dimanche 10 avril 2016

    « Nous devons communiquer le message de la résurrection à ceux que nous rencontrons ». Lors de la prière du Regina Caeli, devant les fidèles rassemblés ce dimanche 10 avril sur la place Saint-Pierre, le Pape a appelé les fidèles à partager cet enthousiasme de la foi de Pâques, en particulier avec les plus délaissés. S’appuyant sur le récit de la pêche miraculeuse après la Résurrection, le Saint-Père rappelle que Jésus est toujours présent.

    Dans l’Évangile du jour, la description de la pêche miraculeuse, « les disciples sont retournés à leur terre et à leur travail de pêcheurs, après les jours bouleversant de la passion, de la mort et de la résurrection du Seigneur » raconte le Pape place Saint-Pierre. Les disciples sont « fatigués et déçus » parce que, « oui, ils ont vu le Ressuscité, mais il est parti, et il les a laissés, tout ça n’était qu’un rêve ! » pensent les disciples.

    « Alors que tout semblait fini » poursuit le Pape « voilà qu’à l’aube, Jésus se présente sur la rive du lac de Galilée » car « Jésus est toujours là, à chercher ses disciples » affirme le Saint-Père. Jetant leurs filets sur les conseils de cet homme qu’ils ne reconnaissent pas, les pêcheurs remontent des filets remplis de poissons. C’est là que Jean et Pierre reconnaissent Jésus. « C’est le Seigneur ! » Une exclamation qui illustre bien que « la présence de Jésus ressuscité transforme tout » explique le Saint-Père : « l'obscurité est vaincue par la lumière, le travail inutile redevient fructueux et prometteur, le sentiment de fatigue et de négligence laisse place à un nouvel élan et à la certitude que le Seigneur est avec nous. »

    Voilà « le grand message de la foi de Pâques, de la Résurrection, qui remplit les cœurs des croyants d'une joie profonde et d’une espérance invincible. » Et nous tous chrétiens, « communauté du Ressuscité, nous sommes appelés à communiquer ce message », insiste le Pape, « en particulier à ceux qui souffrent, qui sont seuls, qui se trouvent dans des conditions précaires, aux malades, aux réfugiés, aux marginalisés. À tous, faisons en sorte qu’ils obtiennent un rayon de la lumière du Christ ressuscité, un signe de sa puissance miséricordieuse. »

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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    Après la prière du Regina Caeli, le Pape François a de nouveau appelé à la libération du prêtre salésien enlevé au Yémen :

    « Dans l'espoir que nous donne le Christ ressuscité, je renouvelle mon appel pour la libération de tous les otages dans les zones de conflit armé ; en particulier, je voudrais rappeler le prêtre salésien Tom Uzhunnalil, enlevé à Aden au Yémen le 4 mars. »

    Originaire du Kerala, dans le sud de l'Inde, le Père Ushunnalil, âgé de 56 ans, a été enlevé lors de l'attaque visant un hospice géré par les religieuses de Mère Teresa. Le 4 mars 2016, un groupe d’hommes armés s’était infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées. Au total, l'attentat a fait 16 morts dont quatre religieuses, restées sur place malgré la guerre en cours depuis septembre 2014 au Yémen.
    Au lendemain, le Pape François se disait choqué et profondément attristé par la nouvelle. Il priait pour les victimes et exprimait « sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaitait alors que « ce carnage inutile réveille les consciences, conduise à une conversion des cœurs et pousse les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ».

    Source : Radio Vatican.
    Photo : Un mois après le rapt du père Uzhunnalil, les fidèles se sont réunis pour une veillée de prière dans la Cathédrale Saint-François-Xavier à Bangalore. - AP

  • Prière ce Jeudi Saint pour la paix et pour le prêtre salésien indien enlevé au Yémen

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    Un appel à la prière pour la paix, avec une intention particulière pour le Père Tom Uzhunnalil, prêtre salésien indien enlevé au Yémen, a été lancé à toute la Famille salésienne par son Recteur majeur, le Père Ángel Fernández Artime, à l’occasion du Jeudi Saint, selon les nouvelles diffusées par l’ANS.

    Considérant la douleur existant dans de nombreuses parties du monde, le Père Fernández Artime invite tout un chacun à « vivre un moment très intense de prière le soir du Jeudi Saint, lorsque nous accompagnerons Jésus dans la douleur et la solitude du Gethsémani ». Dans une vidéo diffusée par les réseaux sociaux, le Recteur majeur exprime sa proximité et sa solidarité à la famille du Père Uzhunnalil, implorant du Seigneur « une paix profonde afin qu’elle puisse vivre ce moment en faisant confiance au Seigneur Jésus ».

    Le Père Mathew Valarkot, porte-parole de l’Inspectorat salésien d’Inde-Bangalore, auquel appartient le prêtre enlevé, a diffusé la communication suivante : « Nous avons pris connaissance de certaines nouvelles non vérifiables et non confirmées circulant ces jours-ci, en particulier dans les moyens de communication électroniques, à propos de l’état et de la condition actuelle du Père Tom Uzhunnalil, enlevé le 4 mars à Aden, au Yémen, par des hommes armés non identifiés. Nous, salésiens, ne répondons pas de leur contenu ni de leur authenticité. Dans un tel contexte, nous réaffirmons que, jusqu’ici, aucune information de sources crédibles et autorisées, ne nous est parvenue en ce qui concerne la localisation ou les conditions actuelles du Père Uzhunnalil. C’est pourquoi nous lançons un appel sincère à tous les intéressés afin qu’ils cessent de diffuser de tels messages non demandés, trompeurs et porteurs de fausses indiscrétions. Entre temps, nous continuons à prier pour le Père Uzhunnalil afin que le Seigneur le protège de toute douleur et le libère des griffes des forces du mal aussi vite que possible ».

    Sources : Agence Fides (SL) (22/03/2016) - ANS.

  • Yémen : quatre Sœurs Missionnaires de la Charité assassinées à Aden

    Communiqué de l'AED

    Nous apprenons à l’instant le meurtre de quatre Sœurs Missionnaires de la Charité, (Sœurs de Mère Teresa) à Aden, au Yémen. Elles ont été attaquées ce matin vendredi 4 mars par un groupe d’hommes armés qui s’est infiltré dans la maison où les religieuses s’occupaient de personnes âgées et handicapées.

    En plus des quatre religieuses, les terroristes ont tué au moins douze autres personnes, dont deux femmes yéménites travaillant dans l’établissement, et huit personnes âgées. On reste sans nouvelle du Père Tom Uzhunnalil, salésien, qui résidait au couvent des sœurs. « Ces religieuses étaient au service des plus pauvres et avaient accepté de rester pour eux dans l’enfer qu’est devenu le Yémen aujourd’hui explique Marc Fromager, directeur de l’AED. Elles ont été victimes d’un absurde assassinat de sang-froid, qui semble encore plus violent que les bombardements quotidiens qui auraient pu les tuer à n’importe quel instant. Clairement, on cherche à faire disparaître toute présence chrétienne dans ce pays ».

    Les sœurs assassinées venaient du Rwanda (pour deux d’entre elles), d’Inde et du Kenya.

    En septembre dernier, Mgr Hinder, vicaire apostolique d’Arabie du Sud, rendait hommage à ces religieuses qui « malgré les menaces de guerre, confiait-il à l’AED, restent dans le pays et continuent de s’occuper des personnes handicapées ».

    Les chrétiens du Yémen aujourd’hui
    Il y a quelques mois, avant la prise de la capitale par les Houthis (mouvement chiite en guerre contre le gouvernement sunnite), on évaluait le nombre de chrétiens vivant au Yémen à environ 9 000. Que des expatriés, indiens pour la plupart.
    On estime aussi qu’il pourrait y avoir entre 500 et 1 000 chrétiens d’origine musulmane au Yémen. Mais comme l’apostasie est passible de la peine de mort, il est impossible d’en parler officiellement. Ces chrétiens sont obligés de vivre leur foi en secret et ne peuvent se réunir que clandestinement. « Être prudent et discret fait partie de notre comportement général dans les pays de la péninsule, surtout dans un pays en conflit comme le Yémen », explique Mgr Hinder.
    Aujourd’hui, victimes collatérales de la guerre entre sunnites et chiites, les rares chrétiens expatriés sont partis, à cause de la violence et du risque d’enlèvement. Restent donc les plus pauvres. Ou ceux qui ont une mission particulière, comme les religieuses des Missionnaires de la Charité de Mère Teresa. Demeurent aussi deux prêtres salésiens dont le Père Tom dont on n’est sans nouvelle à ce jour.

    Source : Aide à l'Eglise en Détresse (AED).

    Le Pape François a été choqué et profondément attristé par la nouvelle de la mort de ces quatre Missionnaires. Le Saint-Père « prie pour les victimes et exprime sa proximité spirituelle avec leurs familles et toutes les personnes affectées par cet acte de violence insensé et diabolique ». Le Pape François souhaite que « ce carnage inutile réveillera les consciences, qu’il conduira à une conversion des cœurs et qu’il poussera les parties concernées par ce conflit à renoncer à la violence ».

    Dans son télégramme de condoléances, le Souverain Pontife attire l’attention sur la population du Yémen, en particulier sur les plus nécessiteux dont s’occupaient justement les religieuses assassinées et leurs collaborateurs. Le Pape François invoque la bénédiction divine sur toutes les victimes de cette violence et adresse sa sympathie et sa solidarité priante aux Missionnaires de la Charité, la Congrégation fondée par Mère Teresa de Calcutta.

    Source : Radio Vatican.