5 août : Méditation (05 août 2012)

« Au moment d'instituer l'Eucharistie, J'ai vu toutes ces âmes privilégiées qui se nourriraient de mon Corps et de mon Sang et y trouveraient le remède à leur faiblesse, le feu qui consumerait leurs misères et les enflammerait d'amour.
Je les vis aussi, toutes réunies pour Moi, comme dans un Jardin fermé où chacune Me donnerait sa fleur et Me récréerait par son parfum... Mon Corps Sacré serait le soleil qui leur donnerait la vie et réchaufferait leur froideur... J'irais aux unes pour Me consoler ; aux autres, pour Me cacher ; près d'autres, encore, pour Me reposer... Si vous saviez, âmes très aimées, comme il est facile de consoler, de cacher et de reposer un Dieu !...
Ce Dieu qui vous aime infiniment, a semé en vous la grâce incomparable de son Appel et vous a attirées d'une façon mystérieuse au jardin de ses délices : ce Dieu qui est votre Rédempteur, s'est fait votre Epoux.
Lui-même, maintenant, vous nourrit de son Corps très pur et vous désaltère par son Sang, et c'est en Lui que vous trouverez toujours le repos et la félicité.

Hélas ! pourquoi faut-il que tant d'âmes comblées de mes grâces de choix, deviennent pour mon Coeur un sujet de tristesse ? Ne suis-Je pas toujours le même ? Ai-Je changé pour vous ? Non, mon Amour ne change jamais et, jusqu'à la fin des siècles, Je vous aimerai avec tendresse et prédilection.
Si vous êtes misérables, Je le sais et mon regard très tendre ne se détourne pas de vous. Au contraire, J'attends avec ardeur que vous veniez à Moi, non seulement pour soulager vos misères, mais pour vous combler de nouveaux bienfaits.
Si Je vous demande votre amour, ne Me le refusez pas ; il est si facile d'aimer Celui qui est l'Amour même.
Si J'exige quelque chose de coûteux à votre nature, sachez bien que Je vous donne en même temps la grâce et la force nécessaires pour vous vaincre.
c'est pour trouver en vous ma consolation que Je vous ai choisies. Laissez-Moi donc entrer dans votre âme et, si vous n'avez rien qui soit digne de Moi, dites avec humilité, mais confiance : "Seigneur, vous connaissez les fleurs et les fruits de mon jardin ! Venez et dites-moi ce qu'il faut que je fasse pour que, dès maintenant, croisse la fleur que vous désirez."

A l'âme qui Me parle ainsi, avec le vrai désir de Me prouver son amour, Je réponds : "Ame chérie, si tu veux que ton jardin produise la fleur que J'aime, laisse-Moi le cultiver Moi-même... laisse-Moi labourer cette terre... laisse-Moi arracher aujourd'hui ces racines qui Me gênent et que tu n'as pas la force d'enlever !... Si Je te demande le sacrifice de tes goûts ou de ton caractère... tel acte de charité, de patience ou d'abnégation... telle preuve de zèle, d'obéissance ou de mortification, c'est l'engrais qui bonifiera le sol dont J'attends les fleurs et les fruits... Sais-tu quels sont ces fleurs et ces fruits ? La victoire remportée sur toi-même, donnera la lumière à un pécheur... Un ennui, supporté avec joie, cicatrisera les blessures qu'il M'a faites, réparera ses offenses et expiera ses fautes... Une observation acceptée sans trouble et même avec allégresse, obtiendra à des âmes aveuglées par l'orgueil le courage de s'humilier.
Je ferai cela dans ton âme, si tu M'y laisses la liberté. Alors, non seulement les fleurs y croîtront rapidement, mais tu seras la consolation que cherche mon Coeur..." »

Jésus à Soeur Josefa Menéndez (1890-1923), in Un Appel à l'Amour, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1938.

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