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confiance

  • Méditation - Confiance !

    « Pourquoi n'aurais-tu pas une entière confiance dans le succès ? Le Christ n'est-il pas tout-puissant ? N'a-t-il pas vaincu le monde et l'enfer ? Et n'est-ce pas pour lui et en son nom que tu combats ? Il nous a promis de nous donner tout ce que nous lui demanderions. On est invincible en luttant pour le Christ et au nom du Christ, pourvu qu'on s'appuie sur lui et non sur soi.

    Parfois cependant tu as prié et tu n'as pas réussi ; et puis, découragé, tu as abandonné la partie, te disant : « C'est inutile ; je n'obtiens rien. »

    O homme de peu de foi ! Pourquoi n'as-tu pas continué de prier ? Jésus nous a promis de nous exaucer certainement, il ne nous a pas promis de nous exaucer immédiatement. Au contraire, il a insisté sur la nécessité de demander, de frapper, de ne pas cesser de prier et de l'importuner, pour ainsi dire. Du moment qu'il nous a donné sa parole qu'il nous exaucerait, comment hésiter encore ? Le ciel et la terre passeront, mais sa parole ne passera pas. Quand il semble d'abord faire la sourde oreille, c'est qu'il veut nous donner bien plus ou bien mieux que ce que nous attendions. Rappelle-toi l'exemple de sainte Monique priant pour la conversion d'Augustin. »

    Emile Neubert, marianiste (1878-1967), La Reine des militants, Éditions X. Mappus, Le Puy, 1944.

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  • Méditation - entre les mains de Dieu

    « Dieu est présent dans notre vie, comme la présence d'un amour qui y enveloppe tout. Tout Lui est confié. D'une confiance qui veut s'exprimer [...] en une parfaite souplesse entre ses mains.
    Cette présence de Dieu en notre vie est une présence cachée.
    Ce qu'Il réalise en nous, quels biens sa grâce nous apporte, Lui seul le voit, qui accomplit son œuvre en notre âme.
    Mais en entrevoir et en deviner quelque chose suffit pour Lui faire confiance et être dans la paix.

    Accepter tout ce qui demeure d'obscurité en cette présence, c'est encore un acte de confiance. Un acte d'humilité aussi.
    Laisser faire Dieu, en toute humilité. [...]
    Une confiance sans ombre - sans hésitations ni reculs - une confiance toute claire. [...]
    Être entre les mains de Dieu une petite chose bien humble, dont Il puisse faire ce qu'Il veut, comme Il veut.

    Le moyen de trouver Dieu, quand Il se cache, c'est de se faire plus humble, plus effacé devant Lui.
    Toute pauvreté, toute souffrance, toute humiliation - tout ce par quoi l'âme se sent plus impuissante, plus dépouillée - tout cela la met davantage entre les mains de Dieu. Il est plus libre de faire ce qui Lui plaît dans le vide ainsi créé en elle par l'humilité, par le sentiment de son total dénuement.
    Plus l'âme est humble, plus elle est confiée à Dieu. »

    Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, Aimer Dieu, Desclée de Brouwer, 1960.

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    (Crédit photo : cepolina.com)

  • Méditation - dans les mains de Dieu

    « Nous sommes parfois tellement obnubilés par ce qui ne va pas, par ce qui (selon nos critères à nous !) devrait être différent dans notre situation, que nous en oublions le positif et de plus nous ne savons pas mettre à profit tous les aspects de notre situation, même les aspects apparemment négatifs, pour nous rapprocher de Dieu, grandir dans la foi, l'amour, l'humilité. Ce qui nous manque, c'est surtout cette conviction que "l'amour de Dieu tire profit de tout, du bien comme du mal qu'il trouve en moi" (sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, s'inspirant de Jean de la Croix). Combien d'imperfections qui sont les nôtres, au lieu de nous en lamenter et de vouloir en être débarrassés à tout prix, pourraient être des occasions splendides de progresser dans l'humilité et la confiance en la miséricorde de Dieu, et donc dans la sainteté.

    Le problème de fond est que nous avons trop nos critères à nous sur ce qui est bon et ce qui ne l'est pas, et nous n'avons pas suffisamment confiance dans la Sagesse et la puissance de Dieu ; nous ne croyons pas qu'il soit capable d'utiliser tout pour notre bien et que jamais, en quelque circonstance que ce soit il ne nous laisse manquer de l'essentiel, c'est-à-dire en fin de compte de ce qui nous permet d'aimer davantage. Car grandir, ou s'épanouir, dans la vie spirituelle, c'est apprendre à aimer. Tant de circonstances que j'estime dommageables pourraient de fait être pour moi, si j'avais plus de foi, des occasions précieuses d'aimer davantage : d'être plus patient, plus humble, plus doux, plus miséricordieux, de m'abandonner plus dans les mains de Dieu. »

    P. Jacques Philippe, Recherche la Paix et poursuis-la - Petit Traité sur la Paix du Cœur, Édition des Béatitudes, 1991.

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  • Méditation - Gaudete : Réjouissez-vous

    « "Gaudete in Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur" (Ph 4, 4)... L'apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L’Église fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance. »

    Benoît XVI, Angélus du IIIe Dimanche de l'Avent, 16 décembre 2007.
    (Texte intégral)

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    St Jean-Baptiste, gravure de Gustave Doré (colorisée)

  • Méditation - Divine Miséricorde

    « Si j'étais en votre place, ... je dirais à Dieu avec confiance :
    Seigneur, voici une âme qui est au monde pour exercer votre admirable miséricorde et pour la faire éclater en présence du ciel et de la terre.
    Les autres vous glorifient, en faisant voir quelle est la force de votre grâce, par leur fidélité et par leur constance, combien vous êtes doux et libéral envers ceux qui vous sont fidèles ; pour moi, je vous glorifierai en faisant connaître combien vous êtes bon envers les pécheurs, et que votre miséricorde est au-dessus de toute malice, que rien n’est capable de l’épuiser, que nulle rechute, quelque honteuse et criminelle qu’elle soit, ne doit porter un pécheur au désespoir du pardon.
    Je vous ai gravement offensé, ô mon aimable Rédempteur ; mais ce serait bien encore pis, si je vous faisais cet horrible outrage de penser que vous n’êtes pas assez bon pour me pardonner.
    C’est en vain que votre ennemi et le mien me tend tous les jours de nouveaux pièges : il me fera tout perdre plutôt que l’espérance que j’ai en votre miséricorde.
    Quand je serais retombé cent fois et que mes crimes seraient cent fois plus horribles qu’ils ne sont, j’espérerais encore en vous. »

    St Claude la Colombière (1641-1682), Lettre 96 (à une religieuse), in "Lettres", DDB - Bellarmin, Coll. Christus n°79, Paris, 1992.

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  • Méditation - Confiance et abandon

    « Il est écrit dans l'Évangile que beaucoup de mystères sont cachés aux sages et aux savants, qui seront révélés aux petits enfants. Le génie de l'enfance est tout intuition. Il n'a ni science ni prétention pour le déformer. Par sa simplicité, la fraîcheur de ses impressions, l'enfant a les clés du royaume de la poésie. Car la poésie, c'est d'entrer naïvement dans le jeu du monde, de découvrir les merveilles cachées à ceux qui croient tout savoir et tout expliquer. Le mystère dont parlait notre Seigneur n'est pas le mystère poétique, mais le grand, le seul vrai mystère, celui de la sagesse de Dieu. Il se révèle aux enfants à cause de certaines dispositions qui leur sont propres et qui les ouvrent aux plus hautes vérités.

    Les enfants jouissent un instant de ce qui passe, mais sans attachement, sans exigence. Et puis, les petits sont humbles. Un vrai enfant respecte ce qui est au-dessus de lui. Quand on ne le déforme pas par une tendresse excessive, il est indépendant, forme son petit monde à lui tout seul et ne prétend pas s'imposer. Enfin les petits sont confiants et abandonnés, à cause justement de leur faiblesse. Un enfant vous donne la main, lève vers vous son regard limpide, vous accompagne dans votre propre chemin sans demander où il aboutit. »

    Madeleine Daniélou (1880-1956)

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  • Méditation - On me dit Qu’il y a des hommes qui ne dorment pas...

    « Je n'aime pas celui qui ne dort pas, dit Dieu.
    Le sommeil est l'ami de l'homme.
    Le sommeil est l'ami de Dieu.
    Le sommeil est peut-être ma plus belle création.
    Et moi-même, je me suis reposé le septième jour.
    Celui qui a le cœur pur, dort. Et celui qui dort a le cœur pur.
    C'est le grand secret d'être infatigable comme un enfant.
    D'avoir comme un enfant cette force dans les jarrets.
    Ces jarrets neufs, ces âmes neuves
    Et de recommencer tous les matins, toujours neuf,
    Comme la jeune, comme la neuve
    Espérance. Or on me dit qu'il y a des hommes
    Qui travaillent bien et qui dorment mal.
    Qui ne dorment pas. Quel manque de confiance en moi.
    C'est presque plus grave que s'ils travaillaient mal mais dormaient bien.
    [...]
    Comme l'enfant se couche innocent dans les bras de sa mère ainsi ils ne se couchent point.
    Innocents dans les bras de ma Providence.
    Ils ont le courage de travailler. Ils n'ont pas le courage de ne rien faire.
    Ils ont la vertu de travailler. Ils n'ont pas la vertu de ne rien faire.
    De se détendre. De se reposer. De dormir.
    Les malheureux ils ne savent pas ce qui est bon.
    Ils gouvernent très bien leurs affaires pendant le jour.
    Mais ils ne veulent pas m'en confier le gouvernement pendant la nuit.
    Comme si je n'étais pas capable d'en assurer le gouvernement pendant une nuit.
    Celui qui ne dort pas est infidèle à l'Espérance. »

    Charles Péguy (1873-1914), Le Porche du Mystère de la deuxième vertu,
    "Œuvres poétiques complètes", Bibliothèque de la Pléiade, NRF, 1975.
    (Texte intégral en ligne)

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    (Crédit photo)

  • Méditation - Appel à la vie intérieure

    « Pourquoi parler de la vie intérieure ? Parce que, de plus en plus, nous nous apercevons que c'est la vie cachée, intérieure, qui ne se voit pas aux yeux des hommes, c'est elle qui opère le déclenchement des grands événements de ce monde.

    Jésus-Christ a passé trente ans de vie cachée et personne ne savait qui il était, ce qu'il faisait. Pendant ce temps, il n'a pas prêché, il n'a pas missionné, il vivait en présence de son Père, il priait, il travaillait dans l'ombre de la face de Dieu. L'essentiel de notre vie, c'est d'être une braise sous la cendre ; mais l'on sait que la braise, lorsqu'elle chauffe, est capable de faire un incendie.

    La vie intérieure n'est pas un abri, ni un refuge. Elle est plutôt une rampe de lancement. Ce qui a déclenché la grande civilisation du Moyen Âge avec toutes ces œuvres de charité extraordinaires, c'est la contemplation de quelques grands saints qui les ont inspirées comme saint Bernard, saint Thomas d'Aquin et autres. La vie secrète qui se nourrit de contemplation, de prière, a son rayonnement jusque dans l'action, jusque dans l'action apostolique et jusque dans l'action temporelle. De telles actions ne peuvent naître que dans les cœurs profondément épris de Dieu.

    Depuis vingt siècles, les grands saints, les grands mystiques ne nous ont pas dit autre chose sinon qu'il y a une autre vie, un bien supérieur à tout ce que la vie terrestre peut nous proposer. Et ne croyez pas qu'il s'agit là simplement d'une spécialité pour "contemplatifs". Non, les hommes qui ont été le plus plongés dans la vie du siècle, dans l'action, par exemple un saint Vincent de Paul, un saint Jean Bosco qui vivait en permanence au milieu des enfants pour les faire grandir en Dieu, tous ces saints très actifs étaient des géants de prière et ils puisaient leur générosité et leur force dans la vie contemplative, dans la vie intérieure.

    Mère Teresa, un jour en entendant une personne lui dire : "Ah ! Mère Teresa, c'est affreux, pourquoi tant de désordres dans le monde, et même dans l'Église ?" Elle lui a répondu : "À cause de vous et à cause de moi". Une grande petite sainte, Mère Teresa. Quand nous parlons de la vie intérieure, souvent les gens disent : Ah! C'est beau, c'est grand, mais comment y arriver ? Disons premièrement qu'il y a de grands obstacles à la vie intérieure. D'abord, il y a des gens superficiels, qui ne s'intéressent qu'à ce qui bouge, qu'à ce qui se voit, qu'à ce qui se mange, qu'à la télévision et qui, ensuite, nous demandent : comment est-ce que vous faites pour être tellement tranquilles, tellement sereins, tellement heureux ? Blaise Pascal est un génie extraordinaire, en une phrase, on a l'impression qu'il a tout dit. Exemple : "Tout le malheur des hommes vient d'une seule chose, qui est de ne pas savoir demeurer en repos dans une chambre". Cela ressemble à une boutade, mais c'est vrai. On bouge, on parle, on aime le bruit, on aime renouveler tout, et toujours faire du nouveau. Impossible de se stabiliser, de rester tranquille. Il faut savoir s'arrêter, faire une retraite de temps en temps.

    Et puis, il y a un autre obstacle qui est beaucoup plus profond encore ; c'est l'amour-propre. Mais pas l'amour-propre au sens qu'a ce mot, lorsqu'une maîtresse d'école dit à un enfant : "Si vous aviez un peu d'amour-propre vous ne feriez pas tellement de taches sur votre cahier". Elle a raison, l'amour-propre sur les lèvres de cette maîtresse, signifie le respect de soi-même, la dignité de soi. L'amour-propre désordonné de soi-même, c'est la recherche du confort, son bien, son argent, sa puissance, ses affections, on ne peut pas se donner à Jésus-Christ, on ne peut pas s'offrir, on ne peut pas imiter Jésus qui a dit : "Si quelqu'un veut être mon disciple, qu'il prenne sa croix et me suive !" Nous sommes tous invités, appelés à porter joyeusement la croix du Christ, chacun à sa mesure, chacun selon son état de vie et selon les dispositions de la Providence.

    Dieu est là avec nous, un Dieu qui ne va pas nous tromper, qui va nous secourir tous les jours, qui va nous faire avancer, sur lequel nous pouvons donc nous reposer. C'est toute la spiritualité de la confiance, de l'abandon dans les mains de Dieu, dans l'amour divin. Sainte Marguerite Marie disait : "Le Cœur de Jésus est un trésor dont la confiance est la clé". "Seigneur Jésus, donnez-moi le chemin pour aller à vous, aidez-moi, secourez-moi, je désire entrer en Vous". La vie intérieure est une vie éternelle commencée. »

    Dom Gérard (1927-2008), extraits de la Conférence prononcée au Grand Séminaire de Montréal, 11 mars 1999.

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  • Méditation - dans l'aridité...

    « Saint Grégoire dit que Dieu prend plaisir à la prière faite avec foi et confiance, même alors que celui qui prie se sent l'âme aride et sans goût pour cette prière. Le mérite est d'y persévérer avec une vraie fidélité, même dans la tristesse et l'égarement. Même quand nous pensons que nous sommes dans un état où nous ne pouvons rien faire de bon, notre prière n'est pas perdue. »

    P. Jean de Bonilla, franciscain (XVIe siècle), Court Traité de la paix de l'âme, ch.XI, Traduction nouvelle, Bordeaux, Chez les Sœurs franciscaines, s.d..

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  • Méditation - Paix en Dieu

    « L'acte d'amour le plus parfait, c'est la confiance, la foi : c'est dans l'acte de foi, de confiance absolue, que se réalise le véritable don de soi. Faire de toute notre vie un acte de foi.
    L'abandon. Le sentiment de notre appartenance à Dieu. Le laisser disposer de nous comme il lui plaît. Nous sentir en sécurité parce que nous sommes entre ses mains.
    Que chacun de nos soucis soit une occasion de renouveler cet acte d'abandon dans lequel nous perdrons de vue notre souci lui-même, n'en ayant plus d'autre que celui de demeurer entre les mains de Dieu, et qu'il puisse accomplir en nous sa volonté.
    Aimer Dieu c'est trouver en lui notre paix. »

    Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, La grâce de la prière, Desclée de Brouwer, 1958.

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  • Méditation - « Pourquoi avez-vous peur, hommes de peu de foi ? » (Mt 8,26)

    « C'est une des choses que nous devons absolument à Notre Seigneur, c'est de n'avoir jamais peur... Avoir peur c'est lui faire une double injure : c'est 1. oublier qu'il est avec nous, qu'il nous aime et qu'il est puissant ; 2. c'est ne pas nous conformer à sa volonté ; si nous conformons notre volonté à la sienne, tout ce qui arrive étant voulu ou permis de lui, nous serons joyeux de tout ce qui nous arrivera, et nous n'aurons jamais ni inquiétude ni peur... Ayons donc cette foi qui bannit toute peur : que la peur, que la crainte, que l'inquiétude soient à jamais bannies de nos âmes : nous avons à côté de nous, contre nous, dans nous, Notre Seigneur Jésus, notre Dieu, qui nous aime infiniment, qui est tout puissant, qui sait ce qui nous est bon, qui nous a dit de chercher le royaume du ciel et que le reste nous sera donné par surcroît. Marchons donc droit, en cette bénie et toute puissante compagnie, dans le chemin du plus parfait, et soyons sûrs qu'il ne nous arrivera rien dont nous ne devions tirer le plus grand bien pour sa gloire, notre sanctification et celle des autres, que tout ce qui arrive est voulu (ou permis) de lui, et que par conséquent, loin d'avoir l'ombre de crainte nous n'avons qu'à dire « Dieu soit béni, quoi qu'il arrive » et à le prier d'arranger toutes choses non selon nos idées, mais pour sa plus grande gloire. »

    Bx Charles de Foucauld, Méditations sur l’Évangile au sujet des principales vertus, in "L'Esprit de Jésus, méditations 1898-1915", nouvelle cité, Paris, 1976.

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    (Getty/hoozone)

  • Dimanche de la Divine Miséricorde

    « L'humanité ne trouvera pas la paix tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde. »

    Jésus à Sainte Faustine, Petit Journal, 1934 (I.130) & 1936 (II.139).

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  • Méditation - confiance...

    « Si tu avais vraiment la foi, tu ne chercherais pas à savoir où Je te conduis et comment Je te mène. Tu te laisserais faire, ou plutôt tu adhérerais d'avance à tout ce que J'ai rêvé pour toi.
    Et tu t'apercevras un jour que c'est infiniment plus beau que tu ne pouvais l'imaginer.
    Si tu avais vraiment la foi, tu ne pourrais plus te passer de Moi. Tu oublierais plus facilement ce que tu es, pour penser à ce que Je suis. Je deviendrais davantage le centre de tes préoccupations. Tu pourrais dire en toute vérité : "Les intérêts de Jésus, voilà ma vie ; la croissance de son amour dans les cœurs, voilà ce qui me touche et me fait vibrer..."
    Si tu avais vraiment la foi, tu ne t'inquiéterais ni du passé ou de l'avenir, ni de ta santé ou de ta maladie, ni de tes succès ou de tes échecs, tu Me laisserais te guider à ma guise selon mon plan sur toi au service de tes frères. La seule chose qui t'inquiéterait, c'est ce que Moi Je pense, ce que Moi Je veux de toi. »

    P. Gaston Courtois (1897-1970), Cœur à cœur avec Jésus, 3ème série, Fleurus, Paris, 1955.

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  • Méditation - Bienveillante Présence, Amour Vivifiant

    « Mon frère, l'amour de Dieu t'est toujours présent : laisse-toi vivifier par Lui, diriger par sa Sagesse, sous l'impulsion de son Esprit sanctificateur. A toi la coopération, l'adaptation ; à Lui, l'action principale, la direction suprême.
    Oh ! avant tout, par-dessus toutes choses, sois bien convaincu que de Dieu seul vient la sainteté.
    Ne le crois pas seulement d'une manière abstraite, théorique, sois pénétré de cette réalité jusqu'au fond de l'âme.
    Que ta foi en ses mystérieuses opérations ne soit pas seulement une conviction de tête, mais tiens-en compte pratiquement, en t'unissant à Lui.
    Surtout ne viens-en jamais à estimer les choses uniquement d'après l'agitation, l'effort extérieur, ou même le succès.
    Non, ce n'est pas dans le déploiement de la vigueur naturelle que Dieu se plaît. Il aime "ceux qui le craignent et qui espèrent en sa bonté." (Ps CXLVI, 12)
    Plus tu auras conscience de cette prépondérance de son action sur la tienne et moins tu seras inquiet de toi-même, de ta valeur, de l'appréciation des autres hommes ; tu demeureras davantage dans la dépendance de son amour ; la physionomie de ta vie spirituelle sera une humble confiance, un paisible abandon.
    Le monde entier ne peut donner une paix semblable à celle que Dieu procure à l'âme qui s'abandonne sans restriction à cette influence toute d'amour.
    Tout enveloppé, tout pénétré de cette bienveillance toujours active, tu es la demeure de Dieu.
    Oh ! puisse-tu demeurer en Lui d'une manière constante, d'une manière intense !
    Alors sa vertu t'élève, te grandit, te purifie, te sanctifie. »

    Dom Idesbald van Houtryve, La vie dans la Paix (Tome I, L. I chap. 7), Éditions de l'Abbaye du Mont César, Louvain, 1944.

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  • Méditation - découragement

    « Il est encore une tristesse que nous ne devons pas laisser pénétrer dans notre âme, une tristesse plus profonde et plus dangereuse que toute autre, sans doute, parce qu'elle est plus intime. C'est le découragement. Vous n'ignorez pas que la purification de l'âme s'opère par une série d'épreuves intérieures ou extérieures, qui sont d'autant plus bienfaisantes qu'elles sont supportées avec plus de courage. Comment supporter une épreuve de façon à ce que nous en sortions plus purs, plus forts, plus unis à Dieu ? En ne la laissant pas pénétrer jusqu'au fond de notre âme : en lui disant non. Non ! amertumes, scrupules écrasants, doutes sur ma prédestination, fatigue spirituelle, dégoût, écœurements, lassitudes, ténèbres, obscurités, purgatoires et enfers intérieurs, non ! vous ne ferez pas reculer ma confiance. Je ne sens plus rien, je ne vois plus rien, mais je veux quand même croire et espérer en Dieu. Je resterai fidèle à ma vocation et à mon idéal de dévouement et d'abandon à Dieu, quand bien même la tempête spirituelle soufflerait dix fois plus fort. Je connais des âmes qui, pendant des années, ont lutté de cette façon contre le doute, le scrupule et l'angoisse, qui se sont forgé ainsi une trempe d'acier et qui, aujourd'hui, dans la joie de l'union profonde et continue avec Dieu, bénissent ces années de tourments qui semblaient ne devoir jamais finir et les ont préparées et mûries pour la béatitude présente. »

    Un Chartreux, Écoles de silence, Parole et Silence, 2001.

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    (Crédit photo)

  • Méditation - confiance en la miséricorde divine

    « Quand vous vous sentez blessé, c'est-à-dire, quand vous voyez que vous avez fait quelque faute, soit par pure fragilité, soit avec réflexion et par malice, ne vous affligez pas trop pour cela ; ne vous laissez pas aller au chagrin et à l'inquiétude, mais adressez-vous aussitôt à Dieu, et dites-lui avec une humble confiance : C'est maintenant, ô mon Dieu, que je fais voir ce que je suis. Car que pouvait-on attendre d'une créature faible et aveugle comme moi, que des égarements et des chutes ?
    Arrêtez-vous un peu là-dessus, afin de vous confondre en vous-même, et de concevoir une vive douleur de votre faute.
    Puis, sans vous troubler, tournez toute votre colère contre les passions qui vous dominent, principalement contre celle qui a été la cause de votre péché.
    Seigneur, direz-vous, j'aurais commis de bien plus grands crimes, si par votre infinie bonté vous ne m'aviez secouru.
    Rendez ensuite mille actions de grâces à ce Père de miséricorde ; aimez-le plus que jamais, voyant que bien loin de se ressentir de l'injure que vous venez de lui faire, il vous tend encore la main, de peur que vous ne tombiez de nouveau dans quelque pareil désordre.
    Enfin, plein de confiance, dites-lui : Montrez, ô mon Dieu ! ce que vous êtes ; faites sentir à un pécheur humilié votre divine miséricorde ; pardonnez-moi toutes mes offenses ; ne permettez pas que je me sépare, ni que je m'éloigne tant soit peu de vous ; fortifiez-moi tellement de votre grâce, que je ne vous offense jamais. »

    R.P.D. Laurent Scupoli (1530-1610), Le Combat spirituel (ch. 26), Trad. P. J. Brignon, Nouvelle édition, Perisse Frères, Lyon - Paris, 1841.

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    Sir John Everett Millais, Bt (1829–1896), Le fils prodigue
    (Collection Tate - Crédit photo)

  • Méditation - Prière au Christ Vivant

    « Dans la prière qu'il adresse au Christ, l'homme cherche la face du Fils qui est devenu homme pour nous, et il le fait avec confiance, parce que le Christ n'est pas simplement un personnage de l'histoire qui a jadis existé et puis n'a laissé d'autre trace derrière lui que celle de ses actions et de ses œuvres. Le Christ, Lui, est vivant. Le Christ qui a jadis existé, existe encore, et il existera éternellement. Non pas un Christ lointain, qui s'est retiré dans sa gloire ; mais un Christ proche de nous, tourné vers chacun d'entre nous. Tout homme a le droit de dire : Le Seigneur se préoccupe de moi ; Il me regarde ; Il opère mon salut. Il m'aime. Lorsque l'homme cherche le Christ de cette manière, il désire la même chose que le Seigneur ; car la volonté du Christ, c'est de devenir réalité et force en l'homme. Ce que l'homme fait sur la terre, avec ses faibles forces, le Christ le fait du ciel : Lui, à qui Toute Puissance a été donnée. »

    Romano Guardini (1885-1968), Initiation à la prière, Trad. Jean Minéry s.j., Éditions Alsatia, Paris, 1951.

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    Greg Olsen, Be not afraid

  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Cœur de Jésus

    Prière pour obtenir la grâce d’une confiance illimitée

    « Mon très doux Jésus, Dieu infiniment miséricordieux, Père très tendre des âmes, et d’une façon toute particulière, des plus faibles, des plus misérables, des plus infirmes que vous portez avec une tendresse spéciale entre vos bras divins, je viens à vous afin de vous demander, par l’amour et par les mérites de votre Sacré-Cœur, la grâce de me confier toujours plus dans votre miséricordieuse bonté, la grâce de reposer en assurance dans vos bras divins et amoureux pour le temps et pour l’éternité. »

    Sœur Consolata Betrone (1903-1946), Vade-Mecum proposé aux Âmes Religieuses par un pieux auteur, Lyon, Imprimerie J.-B. Roudil, 1919.

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    (Tableau de Yongsung Kim)

  • « Rendez grâces en toutes choses » (1Th 5,18)

    « Commencez la journée et terminez-la par la prière. Allez vers Dieu comme un petit enfant se tourne vers sa maman. Si les mots ne vous viennent pas spontanément, dites par exemple : "Viens, Esprit Saint, guide-moi, protège-moi, éclaire mes idées pour que je puisse prier". Ou bien encore, si vous vous adressez à la Vierge Marie, dites : "Marie, Mère de Jésus, sois à présent une mère pour moi, aide-moi à prier". Lorsque vous priez, remerciez Dieu de tous ses dons : puisque tout lui appartient, tout est un don qu'il nous fait. Votre âme est un don de Dieu. Si vous êtes chrétien, vous pouvez réciter la Prière du Seigneur ; si vous êtes catholique, en plus du Notre Père, vos prières sont le Je vous salue Marie, le chapelet, le Credo. Si votre famille ou vous-même avez vos dévotions particulières, priez selon vos propres traditions. Si vous avez vraiment confiance dans le Seigneur, dans la puissance de la prière, vous surmonterez vos doutes, vos craintes et cette impression de solitude que tant de gens ressentent. »

    Ste Teresa de Calcuta (1910-1997), Un chemin tout simple (A simple path, trad. Frances Georges-Catroux et Claude Nesle), Plon / Mame, Paris, 1995.

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  • Méditation - Confiance !

    « Petit frère, tu marches actuellement sur une route tracée par Dieu ; ne te décourage donc jamais, garde confiance, et tu verras que tout s'arrangera. Dieu n'a pas besoin de chercher de belles intelligences, des esprits brillants, puisqu'il est l'origine de tout. Tout ce qu'il cherche, c'est un cœur sincère, une volonté fermement décidée à mettre en lui son entière confiance. Continue de croire que Dieu mènera ton projet à bonne fin. Rappelle-toi toujours qu'Il donne ses grâces selon la mesure de notre foi. Si notre foi est faible, nous obtenons peu, si elle est grande, nous obtenons beaucoup, et si nous mettons en lui toute notre confiance, Dieu nous donnera toute sa puissance qui agira en nous, car étant infiniment juste, si nous lui offrons tout, nécessairement, sa justice l'oblige à tout nous donner.

    Si tu ne me crois pas, interroge ma sur la petite Thérèse, et tu verras. L'Évangile rend également témoignage de ce fait. Chaque fois que Jésus opère un miracle en faveur de quelqu'un, il ne lui pose que cette question : est-ce que tu crois ? Et le miracle n'a lieu que s'il a la foi.

    Fais des efforts pour mettre toute ta confiance en Dieu. Si tu crois fermement, tu n'as plus aucune raison de t'inquiéter de ton avenir, puisque Dieu s'en occupe déjà.

    Sois joyeux ! »

    Marcel Van (1928-1959), Lettre à J. Tôn, 1er mars 1953, in Œuvres complètes - 3 : Correspondance, Éditions Saint-Paul/Amis de Van, 2001.

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