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Actualité

  • Lettre de Mgr Marc Aillet aux diocésains de Bayonne, Lescar et Oloron, sur l'épidémie de Covid-19

    Chers frères et sœurs,

    La problématique que pose actuellement la contagion mondiale du virus de Covid 19 ne peut pas laisser l’Église indifférente face à la maladie et à la détresse morale des populations.

    Une situation complexe et un profond malaise

    Comme évêque, c’est-à-dire comme pasteur appelé à prendre soin du troupeau qui m’a été confié par le Seigneur, je partage l’inquiétude d’un nombre croissant de personnes désemparées devant l’affolement sanitaire actuel. Les solutions préconisées par le Gouvernement pour endiguer l’épidémie, avec force moyens médiatiques et législatifs, si elles partent de l’intention louable de garantir la sécurité publique, engendrent chez beaucoup un état de détresse psychologique et morale. Si la vaccination est présentée par le pouvoir politique et les autorités de santé comme le seul moyen de stopper l’épidémie, les contraintes mises en place par décret ou en discussion au Parlement – vaccination obligatoire pour certaines professions, pass-sanitaire pour certains lieux ou activités de la vie quotidienne – suscitent des interrogations chez un nombre non négligeable de personnes qui craignent pour la sauvegarde de leurs libertés.

    ...

    Suite et texte intégral à lire sur le site du diocèse Bayonne, Lescar Oloron

  • « À ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » Jn 13,35

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  • Journée de prière et de réflexion pour le Liban

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    Livret de la célébration

    Après la Prière œcuménique pour la paix au Liban, le pape François a délivré un dense message devant neuf responsables chrétiens du pays, s’adressant au peuple libanais, à ses autorités politiques, à la communauté internationale. Depuis la basilique saint-Pierre de Rome ont ainsi résonné « les projets de paix, et non de malheur» que peut porter le pays levantin", si cher au Pape, pour notamment, dit-il, "son trésor de spiritualité et de civilisation".

    Compte rendu de Delphine Allaire à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'allocution du pape traduite en français sur Zenit.org.

  • Fêtes du Sacré-Cœur à Paray-le-Monial

     
    du jeudi 10 juin 2021
    au dimanche 13 juin 2021
     
    Programme détaillé des fêtes au Sanctuaire
    (cliquez sur l'image ci-dessous)

    fetes-sacre-coeur-2021.jpg

  • Joe Biden : les Etats-Unis financent de l’avortement dans le monde

    Jeudi, revenant sur les engagements de Donald Trump, le nouveau président des États-Unis, Joe Biden, a révoqué « la règle de Mexico » (cf. États-Unis : renforcement de la politique de Mexico). Il autorise les États-Unis à reprendre le financement « des associations étrangères offrant ou promouvant des services d’avortement ». « Cette règle a été instaurée par l’administration républicaine de Ronald Reagan, annulée par chaque président démocrate et remise en vigueur par chaque républicain ».

    Le nouveau Président a de même « ordonné la reprise des financements américains au Fonds des Nations unies pour la population » ; 32,5 millions de dollars ont été débloqués à l’attention de cette agence de l’ONU.

    Mitch McConnell, chef des républicains au Sénat, a critiqué « le financement d’avortements à l’étranger avec l’argent des contribuables », qui « piétine leur conscience ». Des engagements qui vont, selon lui, « à l’encontre des promesses d’unité du nouveau président ».

    Les mesures prises par le président sortant qui impose « aux centres de planning familiaux de distinguer physiquement les consultations gynécologiques de celles liées à l’avortement, sous peine de perdre les fonds fédéraux », n’a pas fait l’objet de mesures particulières. Le nouveau président ayant ordonné « d’examiner s’il faut suspendre, revoir, annuler ou ouvrir à la discussion ces régulations ».

    600 000 avortement aux États-Unis chaque année

    A l’occasion de la « date anniversaire » de l’arrêt Roe v. Wade de la Cour suprême qui a rendu possible l’avortement aux États-Unis en 1973, une marche virtuelle de protestation est prévue ce vendredi.

    Ce même jour, les membres du Congrès doivent réintroduire une interdiction de l’avortement basée sur un diagnostic prénatal de la trisomie 21. La législation devrait permettre aux proches d’enfants avortés sur la base d’un diagnostic de trisomie 21 d’intenter une action civile contre ceux qui ont pratiqué l’avortement. Le projet de loi précise que la mère de l’enfant ne peut être poursuivie. Pour le député Ron Estes, « il est tragique qu’aux États-Unis, les bébés soient ciblés simplement parce qu’ils ont un chromosome de plus. Cette législation vise à garantir que les droits des personnes handicapées soient protégés ». Aux États-Unis, 67 % des bébés porteurs de trisomie 21 sont avortés.

    Le mercredi précédent, les sénateurs ont présenté pour la cinquième fois un projet de loi pour interdire les avortements après 20 semaines, sauf en cas de danger pour la vie de la mère ou si l’enfant a été conçu à la suite d’un viol ou d’un inceste.

    600 000 avortements sont pratiqués chaque année aux États-Unis.

    Sources : AFP, Charlotte Plantive (28/01/2021) ; The Federalist, Evita Duffy (28/01/2021).

    Gènéthique.org

  • Pour défendre l'enfant et la famille

    manif pour tous,pma,30 janvier,31 janvier,2021

    Ce week-end, partout en France, tous dans la rue pour défendre l'enfant et la famille !

    Alors que la France est depuis des mois en état d'urgence sanitaire, que la crise s'aggrave de jour en jour, Emmanuel Macron a voulu que le projet de loi bioéthique passe maintenant en seconde lecture au Sénat !

    Mais rien n'est joué. Tout est encore possible. Le projet de loi n'est pas voté, loin s'en faut : alors tous dans la rue samedi 30 et dimanche 31 janvier pour dire STOP à ce projet de loi ni bio ni éthique.

    Toutes les villes et les RDV de manifs :

    manif pour tous,pma,30 janvier,31 janvier,2021

  • Le professeur Jérôme Lejeune déclaré Vénérable

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    Le généticien, un des découvreurs de la trisomie, et ami du pape Jean-Paul II, est déclaré "vénérable", suite à la publication d'un décret de la Congrégation pour les Causes des Saints.

    La Congrégation pour la Cause des Saints a promulgué ce jeudi de nouveaux décrets approuvés par le pape François, reconnaissant le martyre et les vertus héroïques de plusieurs figures. Parmi elles figurent le professeur Jérôme Lejeune (1926-1994), professeur de génétique et l'un des découvreurs de la trisomie 21. Personnage important de la recherche médicale en France puis dans le monde, et loué dans sa recherche et ses efforts pour protéger la vie, Jérôme Lejeune était un ami du pape Jean-Paul II, qui s'était recueilli sur la tombe du professeur lors de son voyage en France en 1997, à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse. 

    Sa proximité avec le Saint-Siège est ancienne. En 1974, il est nommé par le pape Paul VI à l’Académie pontificale des sciences. En 1981, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques en France. Durant des années, en parallèle de ses travaux de recherche, le professeur Lejeune donnera de nombreuses conférences dans le monde entier pour défendre la vie et rappeler la dignité des personnes atteintes de trisomie. Le généticien avait été nommé premier président de l'Académie Pontificale pour la Vie, en 1994, quelques semaines avant sa mort, le matin de Pâques. 

    D'autres figures déclarées vénérables

    Parmi les autres décrets publiés ce jeudi, la Congrégation pour la Cause des Saints reconnaît le martyre d'un prêtre italien, Giovanni Fornasini, assassiné le 13 octobre 1944 pour son opposition au nazisme et au fascisme. Six autres décrets reconnaissant les vertus héroïques de servants et servantes de Dieu ont par ailleurs été publiés :

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Michel Archange Maria Antonio Vinti, prêtre diocésain ; né le 18 janvier 1893 à Grotte (Italie) et mort sur place le 17 août 1943 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Ruggero Maria Caputo, prêtre diocésain ; né le 1er mai 1907 à Barletta (Italie) et décédé le 15 juin 1980 ;

    - Les vertus héroïques de la Servante de Dieu Marie Joséphine de Jésus (née Elisabeth Prout), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Croix et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ ; née le 2 septembre 1820 à Shrewsbury (Angleterre) et morte à Sutton (Angleterre) le 11 janvier 1864 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu James Masarnau Fernández, fidèle laïc ; né le 10 décembre 1805 à Madrid (Espagne) et mort dans cette ville le 14 décembre 1882 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Pasquale Canzii, séminariste ; né le 6 novembre 1914 à Bisenti (Italie) et mort à Penne (Italie) le 24 janvier 1930 ;

    - Les vertus héroïques de la Servante de Dieu Adelaide Bonolis, fidèle laïque, fondatrice des œuvres d'assistance et de rédemption sociale ; née le 14 août 1909 à Milan (Italie) et décédée le 11 août 1980.

    Source : Vatican News.

    Fondation Jérôme Lejeune

  • Guillaume Bernard : « Laissez-nous vivre ! »

    Après être intervenu à Paris, devant l’église Saint-Sulpice, le vendredi 13 novembre, Guillaume Bernard (universitaire, docteur et habilité à diriger des recherches en histoire du droit) a tenu, à titre personnel, un discours lors d’un rassemblement pour la liberté de culte, en Vendée, devant la cathédrale de Luçon, le dimanche 15 novembre.

    Billet à lire sur le Blog de l'Homme Nouveau.

  • Laissez-nous la messe !

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    Pétition à l’attention d’Emmanuel Macron, Président de la République

    Au lendemain de l’attentat de Nice… Monsieur le Président, nous voulons prier !

    A l’heure où les catholiques de ce pays sont pris pour cibles, nous voulons enterrer nos morts, baptiser nos enfants, accompagner nos malades, entourer nos prêtres.

    « Parce que l’Homme ne vit pas seulement de pain », nous souhaitons pouvoir nous recueillir et prier.

    Pour nos martyrs. Pour nos assaillants.

    Pour la France. Et pour vous aussi, Monsieur le Président.

    Nous refusons de laisser la peur gagner.

    Nous voulons transmettre cet héritage vivant.

    Nous voulons faire vivre notre foi.

    Nous voulons nous réconforter, nous retrouver, ensemble, pour nous rassurer, et faire face à la barbarie.

    Nous voulons chanter, implorer, espérer, célébrer.

    Alors, s’il vous plaît : laissez-nous la messe !

    Pour beaucoup d’entre nous, elle est un ressourcement indispensable, une sève.

    Pour les plus éprouvés, les plus fragiles, elle est un soutien irremplaçable.

    Pour tous, elle est une liberté. Elle doit le rester.

    Parce que l’Eglise vous a donné tous les gages d’un respect scrupuleux des gestes barrières,

    Parce que vous devez être garant de la liberté de culte,

    Monsieur le Président, nous vous le demandons solennellement : laissez-nous la messe !

    Pétition en ligne

  • 10 octobre : manifestations partout en France

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    SAMEDI 10 OCTOBRE 2020 * :

    Manifestez près de chez vous contre le projet de loi bioéthique !

    Plus de 60 manifestations auront lieu ce week-end, dont 6 en Ile-de-France. Toutes les mesures utiles sont prévues pour protéger votre santé : vous pouvez venir en famille en toute sécurité.

    Consultez la carte (en cliquant sur la carte ci-dessous) pour trouver la manifestation la plus proche de chez vous et pour connaître le lieu et l'horaire de rendez-vous :

    GPA,PMA,manifestation,10 octobre,France,Marchons Enfants

    Ces manifestations, organisées de manière parfaitement sécurisées, sont toutes autorisées par les préfectures, dans le cadre du respect des libertés fondamentales : liberté d'expression et liberté de manifester. Comme manifestations dite « revendicatives », elles ne sont pas concernées par l'interdiction de se rassembler à plus de 10 personnes pour des motifs de loisirs ou de détente.

    Les associations partenaires de Marchons Enfants appellent donc tous les Français conscients des enjeux et opposés au projet de loi bioéthique à descendre dans la rue le samedi 10 octobre : profitez de cette opportunité exceptionnelle de manifester près de chez vous !

    Le parcours législatif du projet de loi bioéthique est loin d'être terminé : rien n'est joué. Alors pour les générations à venir, pour le monde de demain, on ne lâche rien.

    Tous dans la rue le 10 octobre,

    notamment à Paris : RDV à 15h place Vendôme !

    * Attention : à Châlons-en-Champagne, la manifestation est prévue le dimanche 11 octobre : RDV à 15h devant la Préfecture.

  • Nigeria : Halte au silence !

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    Malgré les meurtres, la violence indescriptible, les douleurs et la souffrance, le père Ebute (SMA) met sa confiance en Dieu :  

    « En tant que berger de mes fidèles, quand de telles attaques se produisent, c’est aussi difficile pour eux que pour moi. Cependant, il faut être à leur disposition pour les réconforter, prier pour eux et les encourager à garder leur foi en Dieu et à rester fermes. Nous offrons un soutien spirituel, moral et matériel, du mieux que nous pouvons. (...) Dans cette situation, je suis réconforté par le fait que Dieu n’est pas mort et qu’Il nous voit. Son heure viendra. Il nous a dit dans le Psaume 46, 10 d’avoir confiance en Lui. Le sang de ces martyrs ne sera pas vain. »

    COMMUNIQUÉ DE PRESSE – « Tout est en place pour un nettoyage ethnique », prévenait en substance Bernard-Henri Lévy à la suite d’un reportage publié fin 2019 par Paris Match. Neuf mois après son avertissement, les nouvelles sont toujours aussi effrayantes. L’AED continue plus que jamais son travail d’alerte.

    Le père Sam Ebute devant les chaussures de ses paroissiens assassinés ce 21 juillet

    Le père Sam Ebute, prêtre de la Société des Missions Africaines (SMA), installé à Kagoro, dans l’État de Kaduna, l’une des régions touchées par les dernières attaques, a récemment dû enterrer 21 de ses paroissiens. Il témoigne :« C’est arrivée le 21 juillet vers 23h20, dans le village de Kukum Daji. La communauté organisait une réunion de jeunes quand, tout à coup, ils ont entendu des coups de feu et des hommes qui criaient. En moins de deux heures, ces criminels ont assassiné 17 jeunes, pour la plupart des filles, et quatre autres personnes sont mortes à l’hôpital ou sur le chemin de l’hôpital ». Le missionnaire poursuit : « Cela fait sept semaines que nous enterrons nos paroissiens sans entrevoir le bout du tunnel ! (…) Et ce qui rend tout cela encore plus difficile, c’est que le gouvernement ne prend pas de mesures décisives pour endiguer la menace ». (Lire le témoignage complet)

    36 000 morts en dix ans

    Au cours des sept derniers mois, 178 chrétiens ont été tués dans l’État de Kaduna, au centre-nord du Nigeria. Depuis dix ans, le conflit armé mené initialement par le groupe islamiste Boko Haram, a fait plus de 36 000 morts et deux millions de déplacés au Nigeria, selon les chiffres de l’ONU. Chrétiens, musulmans, membres de la religion traditionnelle, tous sont victimes de Boko Haram et autres terroristes qui prolifèrent sur un terrain de pauvreté extrême.

    Prêtre en prière devant les chrétiens assassinés en 2012 dans la paroisse de kaduna

    Benoît de Blanpré, directeur de l’AED, alerte : « Notre association dénonce depuis 2012 les crimes commis au Nigeria (voir notre revue de presse). Au nord du pays notamment, les attaques sont quasi quotidiennes. En ce moment même, des chrétiens sont assassinés, sans que le gouvernement nigérian ne prenne de mesure efficace pour les protéger. Les Nigérians ont un besoin urgent du soutien de la communauté internationale, mais nous avons malheureusement le sentiment de crier dans le désert. »

    Sur l’année 2019, l’AED a fourni une aide de 1 457 434 € au Nigeria: Reconstruction d’églises, aide aux victimes de Boko Haram (soutien aux veuves et orphelins…), formation des séminaristes, aide de subsistance aux religieuses…

    Mareil-Marly, le 21 septembre 2020.

    « Dans cette situation, je suis réconforté par le fait que Dieu n’est pas mort et qu’Il nous voit. Son heure viendra. Il nous a dit dans le Psaume 46, 10 d’avoir confiance en Lui. Le sang de ces martyrs ne sera pas vain. »

    Faire un don pour soutenir l’Église au Nigeria

  • Déclaration du Saint-Synode de l’Église orthodoxe de Grèce sur le coronavirus

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    Le Saint-Synode permanent de l’Église orthodoxe de Grèce, lors de sa session du 9 mars 2020, a abordé la question du coronavirus. Rappelant les mesures prophylactiques indiquées par les autorités sanitaires, le Saint-Synode a pris les décisions suivantes concernant la vie liturgique elle-même :

    « 1) Intensifions tous nos prières au Vainqueur de la corruptibilité et de la mort, le Seigneur Jésus-Christ, afin qu’Il préserve Son peuple sain et sauf. Dans ce but, il est demandé à Leurs Éminences les métropolites de recommander aux recteurs des paroisses que dimanche prochain, le deuxième du Grand Carême (15 mars 2020), avant le renvoi de la sainte Liturgie, ils célèbrent une prière dans toutes les églises de Grèce, pour prévenir l’extension de la maladie.

    2) Pour les membres de l’Église, la participation à la divine Eucharistie et à la communion, au Calice commun de la Vie, ne peut assurément devenir la cause de la transmission de la maladie, car les fidèles de tous les temps savent que la participation à la divine Communion, même lors de pandémies, constitue d’une part une affirmation effective de l’abandon de soi au Dieu vivant, et d’autre part une manifestation claire de l’amour qui vainc toute crainte humaine pouvant être justifiée : « La crainte n’est pas dans l’amour, mais l’amour parfait bannit la crainte » (I Jn IV, 18) (…)

    Les discussions et opinions entendues ces derniers jours au sujet de toute cette question, voire même sur l’interdiction éventuelle de la sainte Eucharistie, partent d’un point de départ différent et ont une approche différente. Tous ceux qui s’approchent du sacrement « avec crainte de Dieu, foi et amour » et ce tout à fait librement, sans aucune contrainte, communient au Corps et au Sang du Christ, qui devient un « remède d’immortalité », « pour la rémission des péchés et la vie éternelle » (…) Sans condamner qui que ce soit en raison de la crainte et de l’inquiétude, nous confessons que tous les fidèles, accomplissant le devoir de l’amour dans la liberté, continueront à fréquenter nos églises et à communier, ayant la certitude que qu’ils communient dans la Vie et l’immortalité ».

    Source : Orthodoxie.com.

  • Manifestation Marchons Enfants du 19 janvier contre la PMA sans Père et la GPA

    Rendez-vous à 13h,
    place de la Résistance

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    Oui, un projet de loi peut être retiré : le projet de loi constitutionnelle, par exemple, a été retiré le 29 août 2019.

    Alors tous dans la rue ce dimanche à Paris pour le retrait du projet de loi bioéthique !

    RDV à 13h place de la Résistance pour une manifestation historique.

    La Manif Pour Tous

  • Téléthon, l’heure du bilan ?

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    Le compteur de l’édition 2019 du Téléthon a atteint dimanche dernier 74,6 millions d'euros. Après plus de 30 ans d’existence, l’heure est au bilan. Organisé pour la première fois en 1987 par l'Association française contre les myopathies (AFM), le Téléthon avait essentiellement pour objectif de financer des projets de recherche sur les maladies génétiques neuromusculaires (myopathies, myotonie de Steinert), ainsi que sur d'autres maladies génétiques rares.

    Au fil des années, le Téléthon a investi plusieurs millions d’euros dans la thérapie génique. Aujourd’hui, l’AFM-téléthon évoque 8 médicaments de thérapie génique ayant reçu une autorisation de mise sur le marché de la Food and Drug Administration américaine, dont un seul concerne une maladie neuromusculaire, et sans qu’aucun à ce jour ne concerne la myopathie. Cependant le coût de ces médicaments est extrêmement élevé et rien n’est fait pour le diminuer, ce qui interroge sur la mise à disposition de la thérapie qui semble surtout être une source providentielle de profit. Il semble bien que, de toutes façons, le procédé ne soit pas industrialisable. En effet, la thérapie génique est une thérapie personnalisée : elle consiste à compenser la déficience d’un gène malade en injectant, dans les cellules d’un patient in vivo ou in vitro, un gène sain préalablement rendu compatible avec le receveur. Par ailleurs, ces recherches attirent les dons vers des secteurs décidés arbitrairement par le Comité du téléthon au dépend d’autres projets (cf. Jacques Testart : « Le Téléthon, c’est quelque chose qui me choque beaucoup »).

    Par ailleurs, il y a quelques années, l’AFM Téléthon annonçait pouvoir guérir des maladies rares d’origine génétique. Mais, que sont devenues les personnes myopathes ? L’association a soutenu la sélection des embryons dans l’éprouvette via le diagnostic pré-implantatoire (DPI). Cette technique qui consiste à trier les embryons sur un critère « objectif » (la myopathie par exemple) aboutit à la destruction des embryons porteurs de la pathologie recherchée. Dans le cadre de cette pratique, ne seront implantés que les embryons qui ne sont pas malades. A défaut de pouvoir soigner, l’AFM-Téléthon aurait-elle fait le choix de la sélection eugénique ?

    Pour cette 33ème édition, l’association a annoncé le financement d’une nouvelle dérive. En 2019, un essai clinique de thérapie cellulaire utilisant les cellules souches embryonnaires humaines (CSEh) a été lancé. L’équipe, menée par Christelle Monville, a réalisé des patchs cellulaires à partir de cellules souches embryonnaires humaines différenciées en cellules épithéliales de la rétine. Ce patch vise à améliorer la vision de patients atteints de rétinites pigmentaires. S’agissant d’un essai de phase 1, l’objectif principal est d’évaluer la tolérance et l’innocuité de l’implantation du patch. Sur les 12 patients qui vont être inclus, 2 ont été greffés à ce jour.

    Cet essai clinique a nécessité des sacrifices d’embryons humains puisque les cellules souches utilisées sont dérivées d’embryons humains détruits à cette fin. La réalisation de cet essai a été financée, via I-Stem, à hauteur de 3 millions d’euros par les dons du Téléthon.

    Pour soigner les maladies des yeux, les chercheurs japonais ont quant à eux fait le choix de l’alternative éthique. En mars 2019, le ministre de la santé a donné son aval pour la mise en œuvre d’une étude clinique sur le traitement de la cornée utilisant des cellules souches pluripotentes induites ou iPS [1]. C’est la sixième étude clinique à base de cellules souches iPS lancée au Japon.

    A ce jour, il n’existe aucun médicament de thérapie cellulaire à base de cellules souches embryonnaires sur le marché. Et ce n’est pas pour bientôt. En effet, au plan international, très peu d’essais cliniques ont été initiés. Seuls trois essais ont été menés à terme. Et aucun n’a obtenu de résultats permettant une application clinique concrète. Leurs résultats doivent être relativisés puisqu’ils n’ont concerné que peu de patients et n’ont pas permis d’analyser l’efficacité de la greffe de CSEh. En France, seulement deux essais cliniques ont été lancés. Alors que le second essai sur les CSEh, mené par Christelle Monville, vient seulement de démarrer, le premier essai a été arrêté prématurément.

    [1] Génèthique, « CELLULES IPS AU JAPON : APPROBATION D’UNE NOUVELLE ÉTUDE CLINIQUE POUR SOIGNER DES TROUBLES DE LA CORNÉE », 6 mars 2019

    Source : Gènéthique.org.

  • Notre société devient folle et ce sont les enfants qui trinquent...

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    Après l’alerte lancée par certains d’entre eux quant aux surdiagnostics d’enfants pour dysphorie de genre, 35 psychologues ont démissionné en 3 ans du London’s Gender Identity Development Service (GIDS) au sein du Tavistock and Portman NHS Foundation Trust en Angleterre.

    « Les lanceurs d’alerte ont affirmé que trop d’enfants étaient placés sous médicaments pour bloquer leur puberté », alors qu’ils n’auraient pas dû être diagnostiqués. D’anciens employés ont également avoué avoir été incapables d’évaluer correctement leurs patients, « de peur d’être étiquetés transphobes ». L’un des psychologues ayant démissionné témoigne : il craint avoir été « aux premières loges d’un scandale médical ».

    Les chiffres montrent que le nombre d’enfants traités au sein du GIDS est passé de 77 à 2590 en dix ans. Les enfants sont âgés de moins de 18 ans, et même pour quelques-uns d’entre eux de 3 ans. Près de la moitié des patients suivis au GIDS reçoivent un traitement afin de bloquer leur développement hormonal et stopper leur puberté. Ce traitement, interférant avec leur production hormonale naturelle, peut causer des sautes d’humeur. S’il est arrêté, la puberté peut reprendre. L’étape ultérieure est la prescription d’une thérapie hormonale, « normalement non donnée avant 16 ans, car elle est irréversible et peut rendre les patients infertiles ». La chirurgie n’intervient qu’à partir de 18 ans.

    Thomasin, après avoir passé la majorité de son adolescence identifiée comme un garçon, a choisi de redevenir une fille à l’âge de 19 ans après avoir été diagnostiquée à 17 ans par le Tavistock. Elle témoigne : « J’étais nourrie de cette idée que tu pouvais changer de sexe », et se dit heureuse de n’avoir jamais franchi d’étape irréversible pour devenir un garçon.

    Pour aller plus loin :

    « Des centaines de jeunes transgenres souhaitent retrouver le sexe de leur naissance »

    Royaume-Uni : vers une facilitation du changement d’état-civil pour les transsexuels ?

    Source : Gènéthique.org - The Telegraph, Laura Donnelly (12/12/2019).

  • Belgique : vers une proposition commune pour élargir l’accès à l’avortement

    foetus-18e-semaine.jpgEn Belgique, un groupe de travail réunissant des députés de plusieurs partis politiques s’est constitué suite aux dépôts de plusieurs propositions de loi pour modifier la loi sur l’avortement (cf. Belgique : six propositions de loi sur l’avortement et l’euthanasie). Ils sont parvenus à une proposition commune sur un allongement du délai légal pour avorter à 18 semaines et une réduction du délai de réflexion à 48 heures. Pour l’heure, la question de la dépénalisation complète de l’avortement divise les participants. « Si un vote intervenait mercredi [en commission], il faudrait sans doute encore tenir compte d’une demande de deuxième lecture en commission avant un envoi en séance plénière où un vote définitif pourrait intervenir avant la fin de l’année ».

    Les évêques du pays ont réagi mardi sur ce projet : ils voient dans les deux mesures principales du texte (allongement du délai légal et réduction du délai de réflexion) « un changement dans la signification de l'interruption de grossesse », qui deviendrait « une intervention médicale ordinaire ». Ils craignent que la décision d’interrompre une grossesse ne soit désormais prise « à la légère », ce qui ne fera qu’exacerber le « désarroi et la solitude ». Ils s’inquiètent du fait qu’invoquer une clause de conscience pour les professionnels de santé ne devienne de plus en plus difficile. Enfin, les évêques dénonce les conditions dans lesquelles sont envisagées ces modifications : « Il est incompréhensible qu'une question d'une telle importance et si délicate soit traitée aussi vite et sans débat de fond préalable ».

    Sources : Gènéthique.org - Sud Info (8/11/2019) - RTBF (12/11/2019).

  • Pays-Bas : des pédiatres favorables à l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans

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    Un rapport issu de trois hôpitaux universitaires néerlandais affirme que « 84% des pédiatres aux Pays-Bas souhaitent l’euthanasie active pour les enfants entre 1 et 12 ans ». Ce rapport a été déposé au Parlement néerlandais.

    L’euthanasie active des enfants âgés de 1 à 12 ans est pour le moment interdite. La raison ? « Ils ne sont pas considérés aptes d’un point de vue légal ». A ce jour, l’euthanasie active est légale aux Pays-Bas pour les nouveau-nés de moins de 12 mois. Entre 12 et 16 ans, les enfants « peuvent choisir l’euthanasie avec le consentement de leurs parents ».

    Le professeur Eduard Verhagen, avocat et directeur médical du département de pédiatrie du centre médical universitaire de Groningen, estime que le nombre d’enfants « éligibles » serait de 5 à 10 cas chaque année. On peut noter que le rapport s’appuie sur un faible nombre de médecins. « Environ 60 pédiatres sont confrontés à des enfants souffrant de maladies incurables chaque année. Les 38 qui ont été interviewés ont suivi 359 jeunes patients au cours des 5 dernières années ». Dans 46 cas, les médecins ont considérés que « l’euthanasie aurait été préférable ». L’avocat Tim Vis quant à lui affirme qu’il existe « de forts arguments en faveur de l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans ». Il invoque la convention internationale des droits de l’enfant qui interdit « les traitements inhumains ou dégradants ».

    NdlR : L’euthanasie est certainement le « traitement inhumain ou dégradant » par excellence, puisque, loin d’une simple question d’acharnement thérapeutique, il condamne l’enfant malade, lui ôtant toute dignité et le droit aux soins.

    Pour aller plus loin :

    En Belgique, regards sur les soins palliatifs pédiatriques

    Chili : le Parlement vote l’euthanasie dès 14 ans

    A l’Hôpital Pédiatrique de Toronto, vers l'euthanasie des enfants sans l'accord des parents ?

    Euthanasie des mineurs : "Qu'est-ce qui a convaincu les médecins que les cas de ces enfants étaient désespérés ?"

    En Colombie, de mauvaises raisons sont invoquées pour ouvrir le débat de l’euthanasie des mineurs

    Canada : Suicide assisté pour les mineurs, les pédiatres de plus en plus interrogés

    Sources : Gènéthique.orgBioEdge (20/10/2019) - Most Dutch paediatricians want euthanasia for kids: report
  • « Un million d’enfants qui prient le chapelet »

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    Ce 18 octobre 2019, le chapelet sera prié par des milliers de groupes d’enfants. Chaque année, l’AED reçoit des témoignages de cette journée de prière de l’Église universelle, qui ne touche pas que les cœurs des enfants. C’est pourquoi nous invitons enseignants, catéchistes, éducateurs, parents, grands-parents, etc. à y participer le 18 octobre en union de prière avec des milliers d’enfants à travers le monde.

    Toutes informations utiles sur le site de l'AED.

    Et pour toute information complémentaire sur cette action, cliquer sur ce lien.

  • Projet de loi de bioéthique : une société progressiste sera celle qui « cherchera à s’enrichir de chacun »

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    Au-delà de l’extension de la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes seules, dans une tribune collective, diverses personnalités au rang desquelles Frédérique Bedos, Pierre Deniziot ou Philippe Pozzo di Borgo, s’inquiètent des mesures contenues dans le projet de loi de bioéthique. Parmi ces mesures : l’élargissement du diagnostic prénatal, la suppression de l’obligation faite au médecin de proposer un délai de réflexion aux parents qui, apprenant « un diagnostic d’affection grave », envisagent une interruption médicale de grossesse (IMG), l’exonération des « mineures d’informer les parents d’une interruption médicale de grossesse » « et la femme enceinte, d’informer le père de cette intervention ». La PMA elle aussi « interroge » les signataires de la tribune. Selon eux, « ce mode de procréation étendu induit une forme de « fabrication » de l’enfant, et un état d’esprit où l’on attend une certaine conformité ».

    Ainsi, « le vote de cette loi semble (…) amplifier la recherche du bébé sain à tout prix, voire l’érection d’un droit à l’enfant sain, ce qui signifie concrètement l’élimination croissante des embryons et des fœtus présentant des risques d’affection grave ». « La banalisation de la suppression de ces enfants ne peut qu’inquiéter, dans une société qui a souvent du mal à tolérer la différence et la fragilité », affirment les signataires. Ils s’interrogent : « Ce que l’on peut légitimement nommer « eugénisme » – même s’il n’est pas d’Etat – aura, on peut en être sûr, des conséquences sur le moyen et long terme pour les personnes handicapées et leurs familles : ne reprochera-t-on pas à ceux qui n’ont pas effectué de tri, pas réalisé d’IMG, pas effectué de tests, de porter l’entière responsabilité du handicap et, par-là, de peser sur la société ? »

    A contre-courant de cette logique, ils témoignent de la richesse apportée par les personnes handicapées : « Nous constatons que les personnes handicapées, dans les familles qui les accueillent, dans les entreprises qui les intègrent, dans les écoles qui favorisent leur progression, apportent souvent un plus, en termes de lien social, de créativité, d’adaptation du groupe, et même parfois, osons le dire, de joie ». Ces réflexions les conduisent à une autre vision du progressisme : « Nous ne croyons pas qu’une société progressiste est une société qui aura éliminé la différence, l’écart par rapport à la norme, la fragilité. Au contraire : ce sera celle qui, tout en soignant autant que possible, saura partir des talents de chaque personne pour qu’elle donne le meilleur d’elle-même, et cherchera à s’enrichir de chacun ». Et d’interpeller les députés : « Messieurs et mesdames les député(e)s, nous comptons sur vous pour refuser l’amplification d’un eugénisme déjà à l’œuvre, et défendre les valeurs de fraternité et de respect de toute personne. Sinon, la belle utopie de l’inclusion risque bien de devenir une coquille vide, un mot d’ordre vain ».

    Sources : Gènéthique - Le Monde (14/10/2019) – Bioéthique : « La banalisation de la suppression des enfants porteurs d’un handicap ne peut qu’inquiéter »