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« Seigneur, Dieu de bonté et de miséricorde, qui, dans le monde du mal et du péché, avez offert la Sainte-Famille de Nazareth à la société des âmes rachetées, comme un très pur exemple de piété, de justice et d’amour, voyez combien la famille est aujourd’hui attaquée de toutes parts, et combien tout conspire à la profaner, en lui arrachant la foi, la religion et les bonnes mœurs.
Secourez, Seigneur, l’œuvre de vos mains. Protégez dans nos foyers les vertus domestiques, elles sont l’unique garantie de concorde et de paix.
Venez et suscitez les défenseurs de la famille. Suscitez les apôtres des temps nouveaux qui, en votre nom, grâce au message de Jésus-Christ et à la sainteté de leur vie, rappellent les époux à la fidélité, les parents à l’exercice de l’autorité, les enfants à l’obéissance, les jeunes filles à la modestie, les esprits et les cœurs de tous à l’estime et à l’amour de la maison bénie par vous.
Que la famille chrétienne, restaurée en Jésus-Christ, suivant les exemples du divin Modèle de Nazareth, retrouve son visage ; que tout nid familial redevienne un sanctuaire ; que dans tout foyer se rallume la flamme de la foi qui aide à supporter les adversités avec patience et la prospérité avec modération, en même temps qu’elle dispose toutes choses dans l’ordre et dans la paix.
Sous votre regard paternel, ô Seigneur, sous la garde de votre Providence et sous l’heureux patronage de Jésus, de Marie et de Joseph, la famille sera un asile de vertus, une école de sagesse. Elle sera un repos dans les rudes fatigues de la vie, un témoignage des promesses du Christ. A la face du monde, elle vous rendra gloire, à vous, Père, et à votre Fils Jésus, jusqu’au jour où, avec tous ses membres, elle chantera vos louanges dans les siècles des siècles. Ainsi soit-il. »
Prière composée par Pie XII, et donnée le 31 octobre 1954 en la fête du Christ-Roi.
« L’Église tient au baptême des petits enfants. Le petit bébé qui vient de naître est aimé de ses parents qui le lui disent en paroles et le lui montrent par des gestes, des caresses, des baisers. Par le baptême, c'est Dieu qui dit à ce bébé : Tu es un tout petit être humain, n'ayant aucune rentabilité pour la société, improductif économiquement, sans intérêt pour les élections. Mais pour moi tu vaux autant que les adultes, tu es grand, tu as du prix. Car tu es, et je fais de toi, mon fils bien aimé. En toi, malgré ta petitesse, je mets tout mon amour dont la grandeur dépasse tous les univers. Je viens habiter en toi. Je fais de toi un membre de l’Église de mon Fils, un membre aussi important que n'importe qui d'autre, aussi important que le pape Jean-Paul II qui a dit un jour : le plus beau jour de ma vie a été celui de mon baptême. Il est heureux que la fête du baptême de Jésus ait lieu au début d'une année nouvelle. Il est beau de commencer une année en entendant les paroles de Dieu à Jésus et à chacun de nous, baptisés : « C'est toi mon fils bien-aimé ; en toi j'ai mis tout mon amour ».
Sainte Marie, Mère de Dieu, apprends-nous à approfondir sans cesse ces paroles : « C'est toi mon fils bien-aimé, en toi j'ai mis tout mon amour ». Prie pour que nous soyons éclairés chaque jour par la lumière de notre baptême. »
Mgr Raymond Bouchex (1927-2010), Il a habité parmi nous - Entrer dans le mystère de l'Incarnation (Les fêtes du temps de Noël), Parole et Silence, 2006.
Ce dimanche 12 janvier, le Saint-Père a célébré la Messe de la fête du Baptême du Seigneur dans la Chapelle Sixtine. À cette occasion, comme chaque année, le Pape a baptisé 32 jeunes enfants.
Un rapport issu de trois hôpitaux universitaires néerlandais affirme que « 84% des pédiatres aux Pays-Bas souhaitent l’euthanasie active pour les enfants entre 1 et 12 ans ». Ce rapport a été déposé au Parlement néerlandais.
L’euthanasie active des enfants âgés de 1 à 12 ans est pour le moment interdite. La raison ? « Ils ne sont pas considérés aptes d’un point de vue légal ». A ce jour, l’euthanasie active est légale aux Pays-Bas pour les nouveau-nés de moins de 12 mois. Entre 12 et 16 ans, les enfants « peuvent choisir l’euthanasie avec le consentement de leurs parents ».
Le professeur Eduard Verhagen, avocat et directeur médical du département de pédiatrie du centre médical universitaire de Groningen, estime que le nombre d’enfants « éligibles » serait de 5 à 10 cas chaque année. On peut noter que le rapport s’appuie sur un faible nombre de médecins. « Environ 60 pédiatres sont confrontés à des enfants souffrant de maladies incurables chaque année. Les 38 qui ont été interviewés ont suivi 359 jeunes patients au cours des 5 dernières années ». Dans 46 cas, les médecins ont considérés que « l’euthanasie aurait été préférable». L’avocat Tim Vis quant à lui affirme qu’il existe « de forts arguments en faveur de l’euthanasie des enfants de moins de 12 ans ». Il invoque la convention internationale des droits de l’enfant qui interdit « les traitements inhumains ou dégradants ».
NdlR : L’euthanasie est certainement le « traitement inhumain ou dégradant » par excellence, puisque, loin d’une simple question d’acharnement thérapeutique, il condamne l’enfant malade, lui ôtant toute dignité et le droit aux soins.
(méditation proposée il y a 2 ans, mais toujours d'actualité...)
« Le plus grand service qu'on puisse rendre à un enfant (et j'appelle enfant ceux qui ont atteint la jeunesse) c'est de leur apprendre que la vie est un effort, que la joie est dans l'effort, que le secret des réussites est dans l'effort, que l'avenir n'appartient pas aux mieux doués mais aux plus courageux, qu'il y a place pour tout le monde dans le grand soleil de Dieu si on sait se donner de la peine... mais que l'effort qui réussit ce n'est pas le coup de collier d'un matin ou d'un soir, ni même d'une semaine, d'un mois, d'une année, c'est le labeur régulier, calme, de tous les jours, de tous les mois, de toutes les années, même quand on n'a plus d'examens à préparer, de cours à suivre, de situations à obtenir, quand la vie est avancée et assurée et qu'il n'y a plus qu'à la soutenir. Il faut leur dire cela gentiment, doucement, mais sans hésiter ; il faut surtout les habituer à le faire. Les vacances en sont peut-être l'occasion la plus favorable. Le travail est facultatif ; on le dispose à son gré, à ses heures ; on peut souvent choisir celui qu'on veut. Il n'y a aucun inconvénient à faire ce choix selon ses goûts, à le disposer de façon agréable. Mais l'effort reste indispensable. »
Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Chartreux, Écrits spirituels Tome II (L'effort), Benedettine di Priscilla, Roma, 1967.
Ce 18 octobre 2019, le chapelet sera prié par des milliers de groupes d’enfants. Chaque année, l’AED reçoit des témoignages de cette journée de prière de l’Église universelle, qui ne touche pas que les cœurs des enfants. C’est pourquoi nous invitons enseignants, catéchistes, éducateurs, parents, grands-parents, etc. à y participer le 18 octobre en union de prière avec des milliers d’enfants à travers le monde.
Les études présentées à l’Assemblée nationale dans le cadre de l’examen du projet de loi de bioéthique ont « toutes été conduites avec un objectif militant : montrer que tout va bien pour les enfants accueillis par un couple de même sexe ». Le 5 septembre dernier, le Dr Pierre Lévy-Soussan, directeur du Centre de consultation médico-psychologique filiation de Paris (COFI-CMP) et ancien membre du Conseil d’orientation de l’Agence de biomédecine, a alerté la Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi de bioéthique, de ce constat, fait par plusieurs psychiatres de renom. L’objectif est clair : il vise à modifier la législation sur la PMA. Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) avait estimé « pertinent » de « s’appuyer sur des recherches fiables sur l’impact de cette situation ». Or « aucune étude d’impact sur le projet n’a été conduite », s’est étonné le Dr Lévy-Soussan.
En novembre 2018 déjà, le Dr Sarah Bydlowski, pédopsychiatre et chercheur associé au laboratoire de psychopathologie de l’université René-Descartes avait déclaré devant la mission parlementaire: « Notre réticence n’est pas théorique ». Elle a ainsi affirmé au député Jean-Louis Touraine qui se référait aux « travaux menés en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis ou en Belgique », qu’aucun de ces travaux, qu’elle connaissait « très bien », n’était fondé « sur des observations cliniques précises de l’enfant : tous sont fondés sur des autoquestionnaires ». Il s’agit bien d’une simple liste de questions posées aux parents, dont les réponses sont ensuite analysées. Une méthode « insuffisante » selon les professionnels, pour un sujet « aussi complexe que la filiation et l’équilibre psychique de l’enfant ».
En outre, ces études « se limitent au court terme et font l’impasse sur la vie psychique de l’enfant », a remarqué le Dr Christian Flavigy, psychiatre et auteur du Débat confisqué. « Demander aux filles de Marc-Olivier Fogiel si tout va bien ne suffit pas ». « Même si c’est encore un vrai tabou, a expliqué le Dr Lévy-Soussan lors de son audition, on se rend compte que c’est plus compliqué avec la PMA, en termes de filiation. L’existence d’un tiers complexifie les représentations. Dans les PMA actuelles, on voit les difficultés qu’ont les parents à se transformer en fils et fille. Modifier les paramètres de la PMA va donc forcément retentir sur l’enfant. » Selon lui, imposer à un enfant d’avoir « deux mères » est une « violence contre le réel ».
En 2006, le Dr Loren Marks a rapporté dans un ouvrage [1] la « surincidence, chez les enfants se trouvant dans ce contexte, de troubles dépressifs, de toxicomanie, de troubles anxieux, de troubles de la conduite, d’idées suicidaires, voire de tentatives de suicide ». Enfin, en 2012, Mark Regnerus, professeur de sociologie à l’université du Texas, a publié une étude dans Social Science Research, qui révèle que les résultats des études sur l’homoparentalité « sont tirés souvent d’échantillons de petites taille, ne permettant pas de généraliser les résultats à la population des familles gays et lesbiennes dans son ensemble. » Ayant réalisé sa propre étude, auprès de 2 998 adultes de 18 à 39 ans, celle-ci aboutissait, entre les familles homoparentales et les autres, à des « différences notables dans de nombreux résultats, dont beaucoup sont manifestement sub-optimaux (comme les études, les états dépressifs, la situation professionnelle ou la consommation de marijuana ». « L’affirmation empirique qu’il n’existe aucune différence particulière doit cesser », concluait-il.
Le 6 octobre prochain aura lieu un grand rassemblant des opposants au projet de loi. Interrogé sur cette manifestation, Monsieur Aupetit, l’archevêque de Paris a déclaré « nous ne nous mobilisons pas seulement pour l’immédiat mais pour l’avenir ». « L’histoire montre que ce sont les résistants qui transforment le monde, la masse des moutons indifférents ou résignés ne change rien » a-t-il ajouté.
« Jésus semble vouloir réduire toute l'oraison, la vie d'amour à ces éléments tout simples qui sont bien ceux des tout-petits : - d'abord la paix... qui laisse seulement le cœur respirer d'amour... - puis, les invocations... comme une respiration d'amour, sans pensées, sans images... et plus le vocabulaire humain s'appauvrit, plus la parole ne se dit plus dans le temps, mais dans l'instant. Et l'oraison semble toujours vouloir comme expirer. C'est alors que l'on est toujours comme à son dernier sou. Après les mots : "Jésus", "Marie", "Amour", il n'y en a plus d'autres, on n'a plus rien à dire et le démon nous suggère de quitter l'oraison pour faire autre chose ; nous oublions que nous n'avons qu'à répéter ces mêmes mots comme les tout-petits qui répètent indéfiniment : "maman" ou "papa". »
Père Thomas Philippe, ... des miettes pour tous, Préface de Jean Vanier, Ed. Saint-Paul, 1994.
« Nous devons regarder Dieu parce que nous sommes ses enfants. On n'aime pas son père et sa mère uniquement parce qu'ils continuent à nous faire des cadeaux. Ces relations ici-bas sont donc très importantes, essentielles à l'homme, essentielles à l'enfant de Dieu. Cette prise de contact avec Dieu est l'acte essentiel de l'homme, l'acte humain par excellence. Quand nous regardons la prière de cette façon, nous voyons l'importance qu'elle doit avoir dans notre vie.
L'oraison est en quelque sorte le soleil et le centre de toutes les occupations de la journée. On a l'impression chaque soir qu'on n'a guère fait que cela d'important. On retrouve tout et tout le monde en Jésus et on peut leur être beaucoup plus utile. »
« Vous manquez de temps pour en faire plus ? Je vais vous donner un conseil qui me réussit bien : donnez plus de temps à la prière. »
Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), En marche vers Dieu, Salvator, 2008.
« Organiser l’abandon d’un enfant pour des raisons commerciales est une pratique barbare qui va faire basculer l’humanité dans l’inconnu ». Pour Catherine Dolto, médecin et haptothérapeute, « la commercialisation de l’enfantement n’est pas un progrès technique, mais bien une dérive éthique. Il est troublant de constater que l’abolition de l’esclavage est unanimement reconnue comme un progrès, alors que la location du corps d’une femme ne semble pas être perçue comme une régression ».
Dans une interview accordée à Famille Chrétienne, la fille de Françoise Dolto prend vivement position contre la GPA : « Il y a un lien étroit entre la manière dont une société encadre la gestation et la petite enfance et l’évolution que les enfants ainsi traités feront subir à leur cadre social. Ne pas prendre soin des nouveaux arrivants, c’est préparer la barbarie à venir ».
Pour elle, nous risquons « de sombrer dans le chaos ». Ce qui « est déjà le cas lorsqu’une mère porte l’enfant de son propre fils, lui-même homosexuel, comme cela s’est produit récemment en Angleterre. En effet, nos sociétés humaines sont marquées par des interdits. Celui de l’inceste est partagé par toutes ». Elle met en garde : « Il ne faudra pas s’étonner si nos sociétés produisent de plus en plus de violence, puisque les grands interdits ont comme fonction de la canaliser ».
L’oubli manifeste de l’enfant dans ces pratiques est une négation des « soixante-dix dernières années de découvertes scientifiques dans le domaine de la vie prénatale », déplore la praticienne. « Un enfant in utero se constitue dans le concert polysensuel offert par ses parents : la voix de son père, le bruit du cœur de sa mère, le goût de ce qu’elle mange, ses sentiments, ce qu’elle éprouve quand d’autres s’approchent, tout passe la barrière du giron maternelle et devient potentiellement important. Jusqu’à modifier le patrimoine génétique de l’enfant comme l’atteste l’épigénétique qui étudie les influences environnementales sur le génome ».
Elle explique que « GPA ou non, la naissance sera toujours un passage difficile : l’enfant expérimente la dépendance et subit des rafales de premières fois » et elle ajoute « dans le cas d’une GPA, l’enfant est arraché de sa ‘planète mère’ qui est sa sécurité. Il doit d’un moment à l’autre s’adapter à des inconnus. Quel choc pour lui ! Les failles sont là, souterraines mais réelles, qui s’ouvriront un jour ou l’autre ». Pour cette femme aguerrie, « si on voulait fabriquer de la souffrance et de la pathologie, on ne s’y prendrait pas autrement… ».
Comparée au sort des enfants né sous X et adoptés, elle considère que la GPA « consiste à programmer un malheur pour s’approprier un enfant. Je ne sais pas ce que l’on dira à ceux nés d’une GPA », poursuit-elle, « il faudra trouver des termes qui ne soient pas trop désespérants pour leur présenter la situation ». Elle regrette que « les valeurs de commerce ont remplacé celles d’humanité » et s’inquiète « que notre époque [ait] une éthique qui ne [soit] pas au niveau de nos possibilités techniques ».
« Il n'y a rien de plus faux que d'opposer la liberté au don de soi, car le don de soi est une conséquence de la liberté. Considérez que lorsqu'une mère se sacrifie pour ses enfants, elle a choisi ; et c'est à la mesure de cet amour que se manifestera sa liberté. Plus cet amour est grand, plus la liberté sera féconde ; et le bonheur de ses enfants provient de cette liberté bénie (qui implique le don de soi) ; il procède de ce don bienheureux qu'est justement la liberté. [...] J'insiste et je voudrais l'imprimer en lettres de feu en chacun de vous : la liberté et le don de soi ne se contredisent pas ; ils se soutiennent mutuellement. On ne donne sa liberté que par amour ; je ne conçois pas d'autre type de détachement. Ce n'est pas là un jeu de mots plus ou moins réussi. Quand on se donne volontairement, c'est à chaque instant que, dans ce service, la liberté renouvelle l'amour. Or se renouveler, c'est être continuellement jeune, généreux, capable de grands idéaux et de grands sacrifices. Je me souviens de la joie que j'éprouvai lorsque j'appris qu'en portugais on appelle les jeunes os novos (1). C'est bien ce qu'ils sont, en effet. [...]
Par amour de la liberté, nous nous lions. Seul l'orgueil donne à ces liens le poids d'une chaîne. La vraie humilité que nous enseigne Celui qui est doux et humble de cœur nous montre que son joug est doux et son fardeau léger (2) : le joug c'est la liberté, le joug c'est l'amour, le joug c'est l'unité, le joug c'est la vie qu'Il nous a gagnée sur la Croix. »
1. Os novos (les jeunes) peut aussi se traduire littéralement : les neufs ou les nouveaux (Note du traducteur). - 2. Cf. Mt 11, 29-30.
St Josemaria Escriva de Balaguer, Amis de Dieu. Homélies (Homélie prononcée le 10.04.1956, La liberté, don de Dieu, 30-31), Fayard / Mame, 1981.
« Soyez vraiment comme des enfants. Plus vous le serez, mieux ce sera. [...] Nos grandes chutes, celles qui ravagent profondément l'âme, et qui sont parfois presque irréparables, sont provoquées par notre orgueil, quand nous nous croyons adultes, autosuffisants. Dans ces cas-là nous sommes comme incapables de demander de l'aide à qui pourrait nous la fournir. Non seulement à Dieu mais à l'ami, au prêtre. Nous nous isolons alors, malheureux que nous sommes, en nous enfermant dans notre désarroi, dans notre égarement. Dès maintenant prions Dieu de ne jamais permettre que nous nous sentions satisfaits, de faire toujours grandir en nous le besoin de son secours, de sa parole, de son Pain, de son réconfort, de sa force : rationabile, sine dolo lac concupiscite (1) ; aiguisez votre faim, votre aspiration à devenir des enfants. Croyez bien que c'est le meilleur moyen de vaincre l'orgueil. Soyez-en persuadés, c'est bien le seul remède pour que notre conduite soit bonne, grande, divine. En vérité, je vous le dis, si vous ne retournez pas à l'état des enfants vous ne pourrez entrer dans le Royaume des Cieux (2). »
1. Suite de l'Introit : "désirez ardemment le lait spirituel et très pur" - 2. Mt 18, 3.
St Josemaria Escriva de Balaguer (1902-1975), Amis de Dieu. Homélies (Homélie prononcée le 05.04.1964, Dimanche in albis, L'amitié avec Dieu, 142-147), Fayard / Mame, 1981.
En la solennité du Baptême du Seigneur, le Pape François a baptisé trente-quatre nouveau-nés, ce dimanche 7 janvier 2018, dans le cadre somptueux de la Chapelle Sixtine au Vatican. Le Saint-Père a rappelé aux parents qui faisaient baptiser leurs enfants leur devoir de transmission de la foi, dans le « dialecte de l’amour » qui se parle à la maison.
Le commentaire de Marie Duhamel est à lire sur Vatican.News.
Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français sur Zenit.org.
Le Pape François a présidé ce dimanche la Messe et la canonisation de bienheureux parmi lesquels les martyrs brésiliens André de Soveral, Ambroise François Ferro et leurs 27 compagnons, dont un français, Jean Lostau Navarro ; 3 martyrs mexicains Christophe, Faustin et Jean tués alors qu’ils étaient encore adolescents entre 1527 et 1529 ; l’espagnol Faustino Miguez, prêtre et fondateur en 1885 de la Congrégation des Sœurs Calasanciennes qui se consacrent à l’éducation des jeunes filles, et un italien, Angelo da Acri, décédé en 1739 après avoir prêché dans l’Italie méridionale.
Revenant sur l’Évangile de ce dimanche, qui parle du Royaume de Dieu comme de la célébration de noces, le Saint-Père commence son homélie en soulignant que le Seigneur désire « célébrer les noces » avec chacun d’entre nous. Des noces qui inaugurent la communion de toute la vie, et qui font de nous des serviteurs fidèles. Par cette noce, le Seigneur nous désire, et nous invite à une relation faite de dialogue, de confiance et de pardon. C'est la définition de la vie chrétienne, faite d’amour gratuit, et qui peut conduire jusqu’au don total de soi, jusqu’à donner la vie pour le Seigneur.
Les saints canonisés ce dimanche indiquent cette voie. Ils n’ont pas dit « oui » au Seigneur pour un certain temps, « mais par leur vie et jusqu’au bout » dit le Pape. La vie chrétienne n’est pas une routine qui se contente de normalité sans enthousiasme et sans élan, et surtout avec la mémoire courte. Nous devons nous rappeler constamment du premier amour, du premier « oui » dit au Seigneur lorsque par le baptême, Il nous a invités à la noce.
L’invitation peut aussi être refusée, et c’est précisément ce que rappelle l’Évangile de Saint Mathieu. Lorsque le Roi invite les serviteurs à la noce de son fils, de nombreux invités ont répondu « non » et son allés qui au camp, qui à son commerce, détournés par leurs intérêts, plutôt que d’accepter de se mettre en jeu. En se comportant ainsi, lorsqu’on préfère s’asseoir sur des sécurités, sur des commodités, on s’assoit sur les fauteuils des gains, des plaisirs, de quelque hobby qui rend joyeux, on finit par vieillir vite et mal, dit le Saint Père, « on devient rigide et méchant ».
L’Évangile nous demande de quel côté se positionner. Du côté de son propre égoïsme ou du côté de Dieu. Dieu qui continue de préparer le bien même pour celui qui fait le mal, parce que l’amour est toujours plus fort que le mal. Lorsque nous lui répondons « non », Dieu ne se résigne pas. Il continue de nous inviter à la fête, Il répond avec un amour toujours plus grand et ne perd jamais l’espérance, et aujourd’hui encore, Il nous appelle à « dépasser la résignation et les caprices de notre moi susceptible et paresseux ».
Enfin, l’Évangile souligne que le vêtement des invités à la noce du fils du Roi est indispensable. Accepter l’invitation de Dieu n’est pas suffisant. Encore faut-il se revêtir chaque jour de l’amour de Dieu. Cet habit est aussi le vêtement blanc que nous avons reçu dans le baptême, l’habit nuptial de Dieu que nous devons endosser chaque jour et maintenir propre en allant recevoir sans peur le pardon du Seigneur.
Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
Angélus : le Pape convoque un synode sur l'Amazonie
« J’ai accueilli le désir de plusieurs conférences épiscopales de l’Amérique latine, ainsi que la parole de nombreux pasteurs et fidèles d’autres régions du monde, et j’ai décidé de convoquer une Assemblée Spéciale du Synode des Évêques pour la région de l’Amazonie ». Au terme de la messe célébrée place Saint Pierre et au cours de laquelle il a canonisé 35 bienheureux, le Pape a annoncé que cette rencontre aura pour objectif de trouver des nouvelles voies pour l’évangélisation des populations locales, particulièrement les populations indigènes, « souvent oubliées et sans la perspective d’un avenir serein ». Avenir assombri aussi par la déforestation du poumon amazonien, d’une importance capitale pour la planète.
« Ô Marie, Mère de la divine grâce, Secours des chrétiens, venez en aide au peuple qui crie vers vous. Aux âmes qui vous sont dévouées et qui craignent Dieu, daignez obtenir le don de la persévérance et de la fermeté dans la vraie foi et dans l'observance fidèle des commandements. Ramenez à Dieu - vous le pouvez - ceux qui se sont éloignés de lui, en sorte qu'ils se soumettent de bonne grâce aux préceptes divins. Obtenez à nos prêtres cette abondance de lumière et de force qui leur assure une vie sainte et les enflamme de zèle pour le salut des âmes. Montrez-vous envers les enfants et les jeunes gens une Mère empressée, afin que, purs d'esprit et de corps, ils puissent, durant les années de la croissance, s'élever à la perfection de l'homme chrétien. A ceux enfin sur qui pèse la responsabilité de la direction des affaires publiques, daignez accorder des temps plus tranquilles, une vision claire et la force dans l'action. Ô Marie, préservez vos fidèles du péché et des afflictions spirituelles. Donnez aux prisonniers la libération, réconfortez les sans-patrie et les sans-toit, comme aussi tous les pauvres et les nécessiteux. Laissez tomber de vos mains secourables et de votre Cœur maternel les grâces qui réjouiront l'âme de vos enfants et les stimuleront à vous invoquer avec une confiance sans cesse grandissante. »
D'après le Message radiophonique de S.S. Pie XII pour le Congrès marial de Maastricht, A.A.S. 7 octobre 1947, p.458 - In P. J.-B. Gossellin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome II (Épreuves de Marie et de Joseph), 3e édition, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.
"Ô Marie, Vierge Immaculée et Mère de Miséricorde,
nous consacrons à votre Cœur Immaculé l'Aide à l'Église en Détresse. Protégez l'Église de votre Fils partout où elle est réfugiée, persécutée, menacée. Accordez la grâce de la conversion à ceux qui mènent la lutte contre Dieu et l'Église."
Chers amis,
Aujourd'hui nous fêtons l'Immaculée Conception, à laquelle notre Œuvre est consacrée. S'il vous plaît, priez-la avec nous pour que nous puissions continuer à avoir les moyens d'aider les chrétiens du Moyen-Orient, dont la vie est devenue insoutenable après six ans de guerre et de persécution.
En Irak, 12 000 familles survivent encore grâce à votre charité. Mgr Warda nous a récemment expliqué : "Ces familles de Mossoul et de la plaine de Ninive attendent toujours la libération de leurs villages pour y retourner et recommencer à vivre. Certaines reviendront, d'autres non. Mais il y aura toujours des chrétiens en Irak : cela n'aurait jamais pu arriver sans votre aide. Soyez fiers, vos efforts en valaient vraiment la peine. Merci de tout ce que vous avez fait pour notre communauté, pour notre Église en Irak, et merci de continuer à nous aider."-
En Syrie, voici les chiffres de la souffrance, après six terribles années de guerre :
- Les 3/4 des Syriens vivent dans une extrême pauvreté, - 13,5 millions de Syriens dépendent d'une aide pour survivre (la moitié sont des enfants), 9 millions n'ont presque rien à manger, - 70 % de la population n'a plus d'accès à l'eau potable, - 6,6 millions de personnes sont en fuite à l'intérieur de la Syrie en guerre.
Et je ne vous parle même pas du nombre de morts et de blessés. Les enfants désespèrent de la paix. En témoignent ces poignants dessins qui demandent la paix : qu'ont-ils vu pour dessiner des scènes pareilles?C'est effroyable. Pouvons-nous imaginer nos enfants vivre de telles choses ? "La guerre laide est entrée dans nos maisons et nous a détruits, nos enfants ont perdu leurs écoles, nous avons perdu nos moyens de subsistance, et nos propriétés ont été complètement détruites.", témoignent Hani Anton et son épouse Zabadani.
Confiant dans votre fidèle soutien, je vous supplie de continuer à les aider concrètement. Profitez de Noël pour leur offrir un beau cadeau et un message. Quelques exemples de cadeaux :
25 € : vous offrez un cadeau de Noël à 1 enfant déplacé,
100 € : vous permettez à 1 famille syrienne de se chauffer cet hiver,
500 € : vous permettez à 2 familles réfugiées en Irak d'être nourries 5 mois.
Article rédigé par François Billot de Lochner, le 02 décembre 2016
Les pornosalaucrates, qui imposent mondialement leurs infectes pratiques sexuelles, se déchaînent comme jamais.
Nous avons eu hier le triste privilège de pouvoir visionner dans toutes les rues de France et de Navarre l’infâme affichage de toutes les perversités, organisé par le ministère de la Santé : la rue, utile outil de perversion pour tous.
Nous avons aujourd’hui la possibilité de visionner en famille l’ignoble film Sausage party, pour les douze ans et plus, afin d’initier nos chers petits aux pratiques les plus honteuses : le cinéma, utile moyen d’éducation à tous les vices pour tous.
Nous allons avoir demain la possibilité de nous repaître de photos de nus intégraux se livrant à tous les dévoiements possibles. Ces photos, réalisées par la très homosexualiste association Aides, seront publiées en pleines pages dans de multiples journaux. La grande presse sur la table du salon familial, pour l’éducation des parents et enfants au dévoiement pour tous.
En bref, les cochonneries pour tous, dans la rue, au cinéma, dans les foyers : plus belle, la vie de débauche pour tous !
La pornographie est un tsunami mondial, que les autorités morales devraient dénoncer à temps et à contretemps. Du côté des grandes autorités morales, Eglise catholique comprise, peu de dénonciation à temps, et moins encore à contretemps… L’humanité dans son ensemble, tous âges, sexes et pays confondus, part sexuellement à la dérive, dans le silence assourdissant de ceux qui devraient hurler leur colère et agir avec tous les moyens dont ils disposent pour lutter contre ce fléau.
Que sera le coup d’après ? L’exaltation de la pédophilie ? La zoophilie ? Quoi d’autre ? Allons, cherchons bien, nous allons sûrement trouver ! Quand on a un sexe à la place du cerveau, cela doit aider à inventer des idées sexuellement géniales.
Le « marché pornographique » a devant lui un avenir radieux. Les pornocrates et autres pornosophes peuvent se frotter les mains : ils vont connaître des lendemains enchanteurs. Qu’ils se méfient cependant des lendemains qui ne chantent plus : il pourrait y avoir un retour de bâton contre leur dictature mondiale. La révolte des familles s’est fortement exprimée contre les récentes affiches ignobles. Le film Sausage party peut accélérer le mouvement de colère. Les infâmes publications à venir d’Aides également. N’oublions pas aussi que le nouveau Code de procédure pénale, au travers de son article 227-24, permet en théorie de réprimer avec une grande sévérité ceux qui fabriquent, diffusent ou promeuvent les matériaux pornographiques.
L’action en référé que nous avons menée contre le ministère de la Santé a permis le retrait des affiches. Nous étudions actuellement la possibilité d’une action contre les journaux diffuseurs de la prochaine et épouvantable campagne d’Aides.
Nous mènerons, avec les moyens qui sont les nôtres, ce combat inégal pour la restauration de la dignité humaine, affreusement mutilée par les pornocrates de tous les pays, unis dans leur volonté farouche de tuer la beauté de la personne, en la transformant en simple et glauque objet sexuel.
François Billot de Lochner
Président de la Fondation de Service politique, de Liberté politique et de France Audace
« Sausage Party » est un film pour adulte, interdit aux mineurs aux Etats-Unis, mais accessible en France pour les enfants de 12 ans et plus. L’humour qu’il véhicule émane d’un monde où la pornographie n’est pas un problème. Soyez avertis ! Vous avez été choqué par la campagne publicitaire « sexe entre hommes ». Vous avez été inquiété par la possible diffusion du film Pride aux collégiens le 1er décembre. Vous avez craint pour vos libertés fondamentales avec l’adoption par la Commission des Affaires Sociales du délit d’entrave numérique à l’IVG. Mais vous n’aviez encore rien vu !
Depuis le 30 novembre 2016, les salles françaises proposent à vos enfants de 12 ans et plus un film d’animation pornographique, le dessin animé « Sausage Party, la vie privée des aliments. »
Ce film, qui a rencontré un vif succès aux Etats-Unis, était là-bas interdit aux mineurs car c’est un film pornographique pour adulte !
Orgie sexuelle, voyeurisme, fellation, sodomie, sexe entre hommes, entre femmes : voilà le point culminant de ce film dans la scène de l’orgie. Vous ne voulez pas voir ça, ni dans cet extrait et encore moins dans une salle de cinéma avec votre enfant de 12 ans !
Sausage Party est décrit comme un « Toy Story pour adultes », un « food porn », c’est une initiation et une incitation à considérer comme « normal » le sexe en groupe.
Paris Normandie rapporte :
Scènes sexuellement explicites entre aliments, propos obscènes, consommation de stupéfiants avec modes d’emploi plein cadre, dialogues souvent outranciers truffés d’insultes et grossièretés diverses et variées : «Sausage Party» comporte tous les ingrédients pour susciter la polémique.
Envie de voir ça avec vos ados ?
La pornographie semblerait être la base culturelle que la société veut donner aux jeunes, déjà admise par beaucoup comme « normale » : maintenant le film incite à passer à l’étape suivante qui est la mise en pratique en groupe.
La pornographie a des effets dévastateurs et irréversibles chez les jeunes. Vous devez les protéger de ce fléau dans vos maisons, sur Internet, dans les écoles et maintenant aussi dans les salles de cinéma ! Ne laissez pas l’industrie puissante de la pornographie faire de vos enfants de futurs clients zombies et drogués. Les effets de la pornographie sur le cerveau sont comparables à ceux de l’héroïne !
Parents, ne laissez pas vos enfants être exposés au sexe en groupe et à la pornographie !
Prions pour nos familles, prions pour nos enfants, prions pour un réveil dans ce monde voué à l’impureté et à l’iniquité.