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Divorcés remariés

Divorcés remariés
  • Éditeur : DDB
  • Année : 2014
  • La situation des personnes divorcées et remariées dans l’Église est devenue le test principal de la politique de réformes voulue et engagée par le pape François. Une assemblée extraordinaire du Synode des évêques aura lieu du 5 au 19 octobre 2014 à Rome. Consacré aux « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'évangélisation », ce sera le premier Synode du pontificat du pape François. Ce synode a été précédé d'une large consultation des catholiques sur les évolutions du modèle familial. L’Église condamne depuis toujours le divorce. Mais les divorcés non remariés continuent d'y être accueillis, baptisés, admis à la table de communion. En effet, pour l’Église, malgré le divorce, le mariage religieux reste «valide». Aux yeux de l’Église, les divorcés restent donc «mariés» jusqu'à leur mort. Seuls ne peuvent se remarier religieusement que les veufs, les veuves ou les mariés en premières noces civiles. Contracter de son vivant une nouvelle union religieuse, vivre de manière stable avec un autre conjoint, est strictement interdit. Car c'est vivre de manière «adultère» et donc contrevenir à la loi de Dieu, avec les conséquences qui en découlent. Les divorcés qui se sont remariés peuvent évidemment continuer de fréquenter l'église et participer à la messe. Contrairement à ce qu'on dit souvent, ils ne sont pas exclus de l’Église, encore moins « excommuniés » dans les formes. Mais ils sont interdits de communion, ce qui est vécu douloureusement par des croyants fervents, surtout celles ou ceux qui ont été victimes 'et non responsables' de leur divorce (abandon conjugal) et celles et ceux qui ne se sentent pas capables de vivre dans les conditions de chasteté alors exigées par leur Église. Le philosophe Thibaud Collin explique cette situation et analyse les marges de changements possibles dans la position de l’Église.

    Thibaud Collin, né en 1968, est un philosophe et écrivain français, agrégé de philosophie, il travaille sur des questions de philosophie morale et politique. Il enseigne en classes préparatoires à Paris, au Collège Stanislas, il fait aussi partie du corps professoral de l'institut d'études anthropologiques Philanthropos.

    A lire : son entretien avec Philippe Maxence, pour le blog de L'Homme Nouveau http://www.hommenouveau.fr/1084/religion/le-mariage-au-risque-de-la-misericorde---entretien-avec-le-philosophe-thibaud-collin.htm, et sa remarquable analyse : "Divorcés remariés : pourquoi la miséricorde ne peut contredire la loi", extraite du livre ci-dessus, publiée sur Liberté politique http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Divorces-remaries-pourquoi-la-misericorde-ne-peut-contredire-la-loi.

    DDB - 176 pages - 12 x 20cm - 12,90 €
  • Note : 10/10

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