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St Maxime le Confesseur

  • 24 septembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La lampe sous le boisseau (Lc 8, 16-18)

    « La lampe sur le lampadaire, c'est notre Seigneur Jésus Christ, la vraie lumière du Père "qui éclaire tout homme venant au monde" (Jn 1,9). Autrement dit, c'est la Sagesse et la Parole du Père ; ayant accepté notre chair, il est réellement devenu et il a été appelé la "lampe" du monde. Il est célébré et exalté dans l'Eglise par notre foi et notre piété. Il se rend ainsi visible à toutes les nations et il brille pour "tous les gens de la maison", c'est-à-dire pour le monde entier, selon sa parole : "On n'allume pas une lampe pour la mettre sous le boisseau, mais sur le chandelier, où elle brille pour tous dans la maison" (Mt 5,15).
    Comme on le voit, le Christ se nomme lui-même une lampe. Dieu par nature, il est devenu chair dans le plan du salut, une lumière contenue dans la chair comme dans un vase... C'est à cela que David pensait lorsqu'il disait : "Une lampe sur mes pas, ta parole, une lumière sur ma route" (Ps 118,105). Comme il fait disparaître les ténèbres de l'ignorance et du mal des hommes, mon Sauveur et Dieu est appelé une lampe dans l'Ecriture. Comme il est le seul à pouvoir anéantir les ténèbres de l'ignorance et à dissiper l'obscurité du péché, il est devenu pour tous la voie du salut. Il conduit auprès du Père ceux qui, par la connaissance et la vertu, marchent avec lui sur le chemin des commandements comme sur une voie de justice.
    Le lampadaire, c'est la sainte Eglise parce que le Verbe de Dieu brille par sa prédication. C'est ainsi que les rayons de sa vérité peuvent éclairer le monde entier... Mais à une condition : ne pas la cacher sous la lettre de la Loi. Quiconque s'attache à la seule lettre de l'Ecriture vit selon la chair ; il met la lampe sous le boisseau. Placée au contraire sur le lampadaire, l'Eglise, elle éclaire tous les hommes. »

    Saint Maxime le Confesseur (v.580-662), Question 63 à Thalassius ; PG 90, 667s (Trad. Argyriou/Tournay).

  • 1er mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Le Verbe de Dieu est né une fois pour toutes selon la chair. Mais, à cause de son amour des hommes, il désire naître sans cesse selon l'esprit pour ceux qui le désirent ; il se fait petit enfant et se forme en eux en même temps que les vertus ; il se manifeste dans la mesure où il sait que celui qui le reçoit en est capable. En agissant ainsi, ce n'est point par jalousie qu'il atténue l'éclat de sa propre grandeur, mais parce qu'il jauge et mesure la capacité de ceux qui désirent le voir. Ainsi le Verbe de Dieu se révèle toujours à nous de la manière qui nous convient et cependant demeure invisible pour tous, à cause de l'immensité de son mystère. C'est pourquoi l'Apôtre par excellence, considérant la force de ce mystère, dit avec sagesse : "Jésus-Christ est le même hier et aujourd'hui, et il le sera à jamais" (Héb 13, 8) ; il contemplait ce mystère toujours neuf que l'intelligence n'aura jamais fini de scruter... La foi seule peut saisir ce mystère, elle qui est au fond de tout ce qui déborde l'intelligence et défie l'expression. »

    Saint Maxime le Confesseur (+ 662), Capita theologica, 1, 8-13 ; PG 90, 1182-1186.

    Voir la catéchèse de Benoît XVI sur Saint Maxime le Confesseur lors de l'Audience générale du 25 juin 2008 sur le site internet du Vatican.