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  • Francesco Durante (1684-1755) : Magnificat

    Choir and Orchestra of Estonian Academy of Music and Theatre
    Dir. Tonu Kaljuste
     
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  • Méditation - un coeur pauvre et libre

    « Béni sois-Tu, Père, pour ce regard qu'un jour tu as jeté sur ta servante Marie.
    Tu l'as choisie entre toutes les femmes, plus que les femmes, pour qu'elle soit la mère de ton unique, celui en qui tu mets ta complaisance.
    Et maintenant, elle te dit son allégresse d'être saisie par ton regard qui l'a rendue féconde et l'a emplie d'une paix ineffable.
    Elle n'avait rien à t'offrir, ta servante Marie, que son cœur et son corps, mais elle t'a tout remis. Et toi, ô Père, tu l'as cueillie, comme une fleur s'incline, avec sa grâce et son parfum, avec sa forme fragile, avec ses douces couleurs.
    Tu l'as rendue enceinte par la puissance de ton Esprit, et maintenant sa joie éclate pour ta si pure condescendance.
    A notre tour, accorde-nous d'entrer dans cette action de grâce, dans cet oubli de soi, dans ce chant si parfait qu'il résume tout dessein sur nous, ô Père.
    Concède-nous un cœur qui sache rester pauvre et libre, vide de soi et de ses tristes orgueils.
    Alors, comme Marie, nous serons disponibles pour que ton règne vienne. »

    Paul Aymard (1927-2010), moine de la Pierre-Qui-Vire, Le Rosaire pas à pas avec Marie, Visitation, Droguet-Ardant, 1980.

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    David S. Straughan, The Canticle of Mary
    Paroisse Saint Patrick à Pelham, New Hampshire (USA)
    (Crédit photo)

  • Dimanche 10 octobre 2021

    20ème Dimanche après la Pentecôte
     
    28ème dimanche du Temps Ordinaire

  • Ave Maria de Caccini

    (composé par Vladimir Vavilov (1925-1973) en 1970)
    Libera - Soliste : Tom Cully
     
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  • Méditation - se laisser instruire

    « Parfois, pour se dispenser de la récitation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le méditer, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances atténuantes, qu’ils se fassent une bien haute idée de la méditation. Il s’agit d’inviter les facultés de l’âme, dans la seule mesure de ses aptitudes, à considérer la scène de l’Évangile évoquée par le mystère pour y cueillir les fruits de la sanctification. Chacun peut se représenter les scènes du Rosaire, mais, à votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ? Par l’intelligence du fidèle ou par le ministère de la Vierge Marie ? La récitation du chapelet est le bréviaire des humbles, en ce sens que, appliqué à des exercices simples, l’on s’y laisse instruire mystérieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s’en éloignent et s’en dégoûtent, s’en moquent ou s’en scandalisent parce qu’ils leur semblent qu’il n’y mettent pas assez d’eux-mêmes, ils veulent briller quand il ne s’agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les cœurs. Tous ceux qui ont l’habitude du chapelet affirment qu’il alimente leur foi et développe en eux les vertus chrétiennes. »

    Abbé Christian-Philippe Chanut (1948-2013)
    (l'Abbé Chanut, historien, spécialiste de la papauté et de la royauté française, fut l’aumônier du Mémorial de France et de l’Institut Duc d’Anjou, ainsi que l’aumônier personnel du prince Alphonse de Bourbon. A la mort de ce dernier en 1989, il devint l'aumônier de son fils et successeur, Louis XX, jusqu’à sa propre mort en 2013.)

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  • Jeudi 7 octobre 2021

    Notre-Dame du Rosaire

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    Lorenzo Lippi (1606-1665), Madonne du Rosaire avec St Dominique
    San Martino a Strada, Bagno a Ripoli (Firenze, Italie)

    (Crédit photo)

    La fête de Notre-Dame du Rosaire se célébrait déjà, en 1547, à Tortosa (Espagne), le troisième dimanche d'avril, quand fut instituée par Pie V la fête de Notre-Dame de la Victoire (1572) au premier dimanche d'octobre, en action de grâces pour la victoire de Lépante où, à l'entrée du golfe de Corinthe, la flotte chrétienne fournie par le Saint-Siège, l'Espagne, Venise, la Savoie, Mantoue, Ferrare, Gênes et Lucques, sous le commandement de don Juan d'Autriche, avait écrasé la flotte turque d'Ali Pacha (7 octobre 1571). C'est à cette occasion qu'on ajouta aux litanies de la Sainte Vierge l'invocation Secours des Chrétiens, priez pour nous ! Grégoire XIII qui attribuait la victoire de Lépante aux processions faites à Rome par les confréries du Saint-Rosaire, changea la fête de Notre-Dame de la Victoire en celle du Saint Rosaire et la fixa au premier dimanche d'octobre (1573) ; elle ne fut alors obligatoire que pour les églises romaines qui possédaient une chapelle ou une confrérie du Saint-Rosaire.

    Clément X concéda cette fête à l'Espagne (1671) avant que Clément XI l'étendît à l’Église universelle et l'élevât au rit double-majeur (1716), célébrée le jour de l'octave de l'Assomption, à la suite de la victoire de Peterwaradin que le prince Eugène de Savoie avait remportée sur les Turcs (5 août 1716). Léon XIII en fit une fête de seconde classe et adopta l'office et le propre de la messe en usage chez les Dominicains (1887). Pie X la fixa au 7 octobre (1913).

    (Source)

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Requiem Op. 48 - VII. In paradisum

    City Of Birmingham Symphony Chorus & Orchestra - Dir. Louis Frémaux
    Norma Burrowes - Brian Rayner Cook - David Bell
     
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  • Méditation - se donner à Dieu

    « Tout de l'homme est à Dieu. Son intelligence et son cœur, son corps et son âme, son agir et son avoir. Qu'il le sache ou qu'il l'ignore, qu'il y consente ou le refuse, la réalité demeure : il est de Dieu, il est à Dieu. Ce n'est pas un don de lui-même qui a créé cette dépendance. Que faut-il entendre alors par "se donner à Dieu" ? Certainement pas ce que le mot signifie dans nos relations humaines. Avec Dieu, se donner, c'est reconnaître le fait, irrécusable, indiscutable, immodifiable, que nous sommes à Lui, que nous sommes son bien. Le reconnaître par l'intelligence, y consentir à plein cœur, le ratifier de toute la ferveur de notre volonté. Et ainsi s'opère un changement essentiel : le lien de dépendance se convertit en lien d'amour. Quand vous priez, gardez-vous donc de l'attitude naïve et prétentieuse de celui qui veut se faire dépendant de Dieu par un glorieux don de soi. Bien plutôt prenez conscience que vous êtes à Dieu, que vous Lui appartenez jusqu'aux fibres les plus profondes de l'être ; vous en éprouverez une humble et intime joie, un sentiment de sécurité totale ; et puis consentez à cette appartenance de tout votre cœur, de toute votre âme et de tout votre esprit : c'est cela se donner à Dieu. »

    P. Henri Caffarel (1903-1996), Lettres sur la prière, Éditions du feu nouveau, Anneau d'or, Paris, 1961.

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    Jay Bryant Ward, "Under His Wing"
    (Crédit photo)

  • Mercredi 6 octobre 2021

    St Bruno, confesseur
    fondateur de l'Ordre des Chartreux

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