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  • Méditation - se laisser instruire

    « Parfois, pour se dispenser de la récitation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le méditer, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances atténuantes, qu’ils se fassent une bien haute idée de la méditation. Il s’agit d’inviter les facultés de l’âme, dans la seule mesure de ses aptitudes, à considérer la scène de l’Évangile évoquée par le mystère pour y cueillir les fruits de la sanctification. Chacun peut se représenter les scènes du Rosaire, mais, à votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ? Par l’intelligence du fidèle ou par le ministère de la Vierge Marie ? La récitation du chapelet est le bréviaire des humbles, en ce sens que, appliqué à des exercices simples, l’on s’y laisse instruire mystérieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s’en éloignent et s’en dégoûtent, s’en moquent ou s’en scandalisent parce qu’ils leur semblent qu’il n’y mettent pas assez d’eux-mêmes, ils veulent briller quand il ne s’agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les cœurs. Tous ceux qui ont l’habitude du chapelet affirment qu’il alimente leur foi et développe en eux les vertus chrétiennes. »

    Abbé Christian-Philippe Chanut (1948-2013)
    (l'Abbé Chanut, historien, spécialiste de la papauté et de la royauté française, fut l’aumônier du Mémorial de France et de l’Institut Duc d’Anjou, ainsi que l’aumônier personnel du prince Alphonse de Bourbon. A la mort de ce dernier en 1989, il devint l'aumônier de son fils et successeur, Louis XX, jusqu’à sa propre mort en 2013.)

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  • Méditations sur l'Ascension

    précédemment proposées ici et sur notre site internet :

    02 juin 2011 : Saint Augustin (354-430)

    17 mai 2012 : Dom Prosper Guéranger (1805-1875)

    09 mai 2013 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)

    29 mai 2014 : Bx John Henry Newman (1801-1890)

    14 mai 2015 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    05 mai 2016 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln (1936)

    25 mai 2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1917)

    10 mai 2018 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)

    30 mai 2019 : Jean Tauler (v.1300-1361)

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  • Audience générale de ce mercredi 28 avril 2021

    Dans sa catéchèse ce mercredi, le pape François a poursuivi son enseignement sur la prière, s'arrêtant sur la méditation. Une pratique qui connaît une grande attention ces dernières années. Une méthode qui n'est pas un objectif en soi mais qui peut être une voie pour conduire au Christ, l'essence de notre foi.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur le site du Vatican.

  • Méditation et Prière - Notre-Dame du Rosaire

    « Parfois, pour se dispenser de la récitation du chapelet, certains se plaignent de ne pas savoir le méditer, mais je crains, en leur accordant toutes sortes de circonstances atténuantes, qu’ils se fassent une bien haute idée de la méditation. Il s’agit d’inviter les facultés de l’âme, dans la seule mesure de ses aptitudes, à considérer la scène de l’Évangile évoquée par le mystère pour y cueillir les fruits de la sanctification. Chacun peut se représenter les scènes du Rosaire, mais, à votre avis, par quoi le Seigneur communique-t-il les fruits de la sanctification ? Par l’intelligence du fidèle ou par le ministère de la Vierge Marie ? La récitation du chapelet est le bréviaire des humbles, en ce sens que, appliqué à des exercices simples, l’on s’y laisse instruire mystérieusement par Marie, et vous remarquerez que les orgueilleux s’en éloignent et s’en dégoûtent, s’en moquent ou s’en scandalisent parce qu’ils leur semblent qu’il n’y mettent pas assez d’eux-mêmes, ils veulent briller quand il ne s’agit que de laisser la Sainte Vierge instruire doucement les cœurs. Tous ceux qui ont l’habitude du chapelet affirment qu’il alimente leur foi et développe en eux les vertus chrétiennes. »

    Abbé Christian-Philippe Chanut (1948-2013).
    (Source)

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    « Ô très sainte Vierge, écoutez nos prières, distribuez-nous les dons de vos richesses, et donnez-nous part à l'abondance des grâces dont vous êtes remplie ! L’Archange vous salue et vous appelle pleine de grâces ; toutes les nations vous nomment bienheureuse ; toutes les hiérarchies célestes vous bénissent ; et nous qui sommes relégués dans la terre de l'exil, nous vous disons aussi : Salut, ô pleine de grâce, le Seigneur est avec vous ; priez pour nous, ô Mère de Dieu, notre puissante Reine et notre auguste Souveraine. Ainsi soit-il. »

    St Athanase (300-373), in "Le Mois de Marie de Saint Bernard" par l'abbé N. M***, Chambéry, Perrin Fils, Éditeur, Paris, Pélissonnier, Libraire, Lyon, Périsse Frères, 1839.
    (Texte intégral sur Google Books)

  • Méditation - Offrande

    « L'action ne vaut que par la méditation qui l'a préparée et par le don que nous en faisons à Dieu. »

    Élisabeth Leseur (1866-1914), Journal et pensées de chaque jour, 13 Avril 1905, J. de Gigord, Paris, 1920 (1ère éd. 1917).

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  • Méditation - « Demandez, et l'on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l'on vous ouvrira. » (Mt 7,7 ; Lc 11,9)

    « Cherchez en lisant, et vous trouverez en méditant ; frappez en priant, et il vous sera ouvert par la contemplation. »

    Guigues II le Chartreux (1114-1193), Lettre sur la vie contemplative (l’Échelle des moines). Douze méditations, Le Cerf, Sources chrétiennes n°163.

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  • Méditation - Sérénité

    « La joie dans la vie est comme l'huile dans la lampe.
    Quand l'huile commence à manquer, la mèche se consume, répandant une noire vapeur et laissant apercevoir une lueur rougeâtre qui n'éclaire pas.
    La vie, elle aussi, sans un peu de joie, s'use sans profit répandant autour d'elle l'affaissement et la tristesse.
    Si, chaque matin, par une prière simple et résignée, - par ce petit quart d'heure de méditation qui ne paraît difficile que lorsqu'on ne le fait pas – nous ouvrions notre cœur à Dieu, comme on ouvre sa fenêtre au soleil et à l'air, Dieu y mettrait, pour la journée, cette joie douce et calme qui élève l'âme, l'empêche du moins de sentir le poids de la douleur et lui fait éprouver le besoin de s'épancher en bonté.
    On n'est jamais aussi bon que lorsqu'on a le cœur joyeux.

    Mais la joie n'est pas le rire ; ce n'est pas les bons mots, les reparties… c'est la sérénité habituelle.
    Ce mot dit beaucoup et dit bien.
    L'atmosphère sereine laisse toujours voir le ciel ; elle est plus légère et semble soulever de terre les corps qu'elle remplit ;
    Le ciel serein est toujours pur… Des nuages peuvent passer sur son azur mais ils ne le salissent pas.
    Ainsi du cœur qui s'est ouvert le matin à la joie de Dieu. »

    [Abbé Sylvain (1826-1914)], Paillettes d'Or, Première série (LVII), in Recueil des années 1868-69-70, Avignon, Aubanel Frères, 1880.

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  • Méditation - confiance, confiance, confiance... (suite)

    « Pour que notre attention soit toujours fixée sur Christ et pour que notre ardeur ne tiédisse à aucun moment, invoquons-Le en tout temps ! Qu'Il soit l'objet de nos méditations ! Il ne nous est demandé aucune forme particulière de prière. Pour L'invoquer : point n'est besoin d'un lieu spécial, ni de grandes vociférations. Il n'est absent d'aucun endroit. Il est impossible qu'Il ne soit pas en nous. Pour ceux qui Le cherchent, Il est en eux, plus intimement que leur propre cœur.
    Ainsi, nous croyons fermement que nos prières seront exaucées. Nous ne devons pas en douter malgré notre péché. Soyons pleins de courage, car Celui que nous invoquons est bon pour les ingrats et les méchants (Lc 6, 35). Bien loin de Lui d'oublier les supplications de Ses serviteurs qui L'ont offensé, avant même que nous Le priions, et alors que nous ne faisions aucun cas de Lui, Il est descendu sur terre en personne ; Il nous a, le premier, appelés en nous disant : Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs (Mt 9, 13).
    Comment Celui qui a cherché ceux qui ne Le désiraient pas traiterait-Il ceux qui font appel à Lui ? S'Il nous a aimés quand nous Le haïssions, comment nous rejetterait-Il, si nous L'aimons ?... »

    St Nicolas Cabasilas (XIVe siècle), La vie en Christ (Livre VI, 12), Trad. Daniel Coffigny, Éditions du Cerf, Paris, 1993.

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  • Méditation - La prière est toujours possible

    « Est-ce que l'enfant peut prier ? Mais oui, il le peut. Comment exprimera-t-il sa prière ? Comme un enfant, par un baiser au tabernacle, par un sourire peut-être, par une parole dont nous comprendrons à peine le sens, mais qu'importe ? Il exprime sa prière comme il peut ; mais puisqu'il a la foi, et qu'on lui a dit que Jésus est dans le tabernacle ou en lui, il va pouvoir exercer cette foi, d'une façon non pas explicitée à la manière d'un adulte, mais cependant réelle.

    Le contact est établi avec Dieu et, par conséquent, l'enrichissement de ce contact sera réalisé en lui. Un peu plus tard, il le prendra avec des images, puis avec une pensée ; mais ce contact, quelle que soit sa forme extérieure, sera à la mesure de sa foi.

    Et nous, dans notre prière, nous veillerons bien à prendre contact ainsi, à mettre notre foi en éveil. Notre exercice de prière sera une prière vocale peut-être, mais à la condition qu'elle soit animée intérieurement par la foi, par cet acte de la foi qui est en nous. Elle sera animée peut-être par une méditation ou par le silence.

    Trop souvent on croit que, pour que la prière soit fervente, efficace, pénétrante, il faut qu'elle soit chargée d'une activité extérieure ou intellectuelle très grande : il n'en est rien. Même dans l'état de fatigue où je n'ai plus la disposition de mes facultés, où je ne puis plus penser, état qui me laissera moi-même insensible, pourvu que cette vertu de foi qui est en moi cherche Dieu, dise sa foi et son amour à Dieu, ma prière sera efficace.

    La prière est toujours possible, justement parce que l'âme peut toujours faire cet acte intérieur de foi. »

    Bx Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus (1894-1967), Au souffle de l'Esprit. Prière et action, Éditions du Carmel, Venasque, 1990.

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  • Méditation - 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    Dévotion au Cœur de Jésus enfant

    « Quand nous pensons à Jésus-Christ, si nous voulons tirer un grand profit de nos méditations, il est sage de les pousser jusqu'au plus intime de son Cœur adorable, source de toute sa conduite. Toujours il nous jettera dans une profonde admiration et nous remplira d'amour et de reconnaissance en nous inspirant le désir de l'imiter dans la mesure de nos forces. L'imitation ne sera pas facile, si nous contemplons Jésus dans les grandes œuvres de sa vie où il fait éclater sa toute-puissance divine. Comment nous élever à la sublimité des sentiments qui l'animaient au moment de sa passion et même durant son ministère évangélique ? Mais la difficulté diminue si nous contemplons le cœur de Jésus pendant les années de son enfance et de sa jeunesse. Alors il ne faisait rien d'extérieur qui puisse effrayer notre courage. Son action était purement intérieure. Il adorait son Père, il le priait, il l'aimait d'un amour filial. Sans doute, en prenant un tel modèle, nous ne pouvons guère penser à la réforme de nos défauts extérieurs : nous devons nous concentrer dans le travail de réforme intérieure, qui rendra notre cœur conforme au cœur de l'enfant Jésus. Mais la réforme du cœur est-elle donc si peu de chose ? Est-ce que tout ne part pas de là ? Le Saint-Esprit n'a-t-il pas dit : « Gardez votre cœur par toutes sortes de voies ; car c'est de lui que vient la vie » (1). Et Jésus-Christ énumérant les crimes dont nous pouvons nous rendre coupables, ne les fait-il pas sortir uniquement du cœur ? (2) Par là, ne nous a-t-il pas indiqué suffisamment que la réforme du cœur doit précéder toutes les autres et qu'elle les rend ensuite très faciles ? Du reste, il y a un temps pour tout ; et après nous être exercés à la piété filiale, rien ne nous empêchera de nous livrer à d'autres exercices spirituels.

    Cette dévotion au Cœur de Jésus enfant est accessible à tout le monde. Mais elle est surtout à la portée de la jeunesse. En l'insinuant de bonne heure aux enfants, on réussira sans peine à leur conserver une simplicité, qu'ils perdent beaucoup trop vite, quand on s'occupe surtout à développer leur intelligence. »

    1. Prov. IV, 23. - 2. Matth. XV, 19.

    P. Ludovic de Besse OFM Cap (1831-1910), La Science du Pater (Première Partie, XII), Nouvelle édition, Société et Librairie S. François d'Assise, Paris - J. Duculot, Éditeur, Gembloux (Belgique), 1929.

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    "Ô Jésus Roi d'Amour, j'ai confiance en votre Miséricordieuse Bonté"
    Dessin de Mère Yvonne Aimée
    Image en vente au couvent des Augustines de Malestroit.

  • Neuvaine préparatoire à la fête du Sacré-Coeur

    La fête du Sacré-Cœur sera célébrée cette année le vendredi 23 juin : la neuvaine est donc priée traditionnellement du mercredi 14 juin au jeudi 22 juin, et aujourd'hui plus communément du jeudi 15 juin au vendredi 23 juin.

    Neuvaine proposée par les Sanctuaires de Paray-le-Monial : Inscription (envoi par mail durant les 9 jours).

    Neuvaine proposée par la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre : textes en ligne.

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  • Méditation - Ne manquez jamais à la prière du matin

    « Ne manquez jamais à la prière du matin, autrement vous vous exposeriez à tout perdre. Quoi ! vous lasseriez-vous du bon Dieu, ou mépriseriez-vous l'honneur qu'il vous fait de s'entretenir avec vous ? Il faut que cela passe avant tout le reste, et ne songez non plus aux affaires avant votre méditation, que s'il n'y avait point d'affaires pour vous. En vérité, ce serait une belle civilité et une grande marque d'amour que, lorsque Jésus-Christ vous attend et vous appelle pour vous ouvrir son Cœur et pour savoir ce qui se passe dans le vôtre, vous l'oubliassiez pour aller vous occuper à des niaiseries ! »

    St Claude la Colombière, extraits de la Lettre 85, in "Pensées et sentiments du Serviteur de Dieu le R. Père Claude de La Colombière de la Compagnie de Jésus" par le P. Pierre-Xavier Pouplard, Paris, Haton, 1877.

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  • Méditation - « Là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur » (Mt 6, 21)

    « Marcher en présence de Dieu :
    Se le rappeler à toute heure :
    Il ne nous quitte en aucun lieu :
    Le cœur du Juste est sa demeure. »

    « Plus l'esprit et le cœur seront libres, plus on aura de facilité à se tenir en la présence de Dieu ; parce que Dieu est toujours la première chose qui se présente à l'un et à 1'autre, lorsqu'ils sont vides de toute autre chose.
    Les moyens particuliers sont d'avoir habituellement sous les yeux des objets pieux, qui rappellent à Dieu, tels que le Crucifix, des images ou des tableaux de dévotion, des sentences prises de l’Écriture ou des Pères. L'esprit se prend par les sens, et rien n'est plus capable de fixer l'imagination, ou de la ramener. De faire souvent le signe de la croix, selon l'usage des premiers Chrétiens, qui, au rapport de Tertullien, commençaient par là toutes leurs actions, même les plus indifférentes ; de savoir par cœur un certain nombre d'aspirations tirées des Psaumes, ou d'autres endroits des Livres saints, et d'en faire usage dans le cours de la journée. Pour peu qu'on s'y astreigne dans les commencements, l'habitude en deviendra douce et facile, soit qu'on soit seul ou en compagnie. Si l'on fait chaque jour la méditation, l'on peut se nourrir le long du jour de la pensée ou de l'affection dont on aura été plus vivement touché. On peut aussi s'imprimer fortement dans l'esprit quelque grande vérité, quelque sentence, ou se proposer de la ruminer pendant quelque temps, jusqu'à ce qu'on en soit bien pénétré, et passer ensuite à une autre. Chacun peut imaginer, à cet égard, différentes pratiques, les suivre et les changer selon son goût et le profit qu'il en retire.
    Mais le grand moyen d'acquérir la présence continuelle de Dieu, est de s'occuper beaucoup de Jésus-Christ et de ses mystères, surtout de celui de sa passion. Les diverses représentations de ses souffrances frappent vivement l'imagination ; l'esprit y trouve une matière inépuisable de solides et saintes réflexions ; le cœur en est touché, attendri, excité à tous les sentiments qui nourrissent la dévotion. »

    Abbé Jean-Nicolas Grou s.j. (1731-1803), Maximes de la vie spirituelle, avec des explications (IVe Maxime), A Paris, Chez Belin, 1789.

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    James Tissot (1836-1902), La flagellation, de face

  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Troisième méditation à Saint-Paul-hors-les-Murs

    Le Pape François a poursuivi et conclu sa série de méditations sur la miséricorde, ce jeudi en fin d’après-midi à la Basilique Saint-Paul-hors-les-Murs, en s’arrêtant cette fois sur les œuvres de miséricorde, qu’il a présentées comme étant très liées aux « sens spirituels ». « En priant nous demandons la grâce de "sentir" et de "goûter" l’Évangile, de telle sorte qu’il nous rende sensibles à la vie », a-t-il insisté.

    C’est notamment dans le service des pauvres que se vit une expérience sensible de ce chemin de fidélité évangélique : « Dans l’Église nous avons eu et nous avons beaucoup de choses pas très bonnes, et beaucoup de péchés, mais quant au service des pauvres à travers les œuvres de miséricorde, en tant qu’Église nous avons toujours suivi l’Esprit, et nos saints l’ont fait de manière très créative et efficace. L’amour des pauvres a été le signe, la lumière qui fait que les personnes glorifient le Père. Nos gens apprécient ceci : le prêtre qui prend soin des plus pauvres, des malades, qui pardonne aux pécheurs, qui enseigne et corrige avec patience. » À l’inverse, l’argent corrompt les prêtres et leur fait perdre « la richesse de la miséricorde », a insisté le Pape.

    Plutôt que de faire quelques efforts ponctuels, il faut « laisser Dieu nous faire miséricorde dans tous les domaines de notre vie » et « être miséricordieux envers les autres dans tout notre agir. Pour nous, prêtres et évêques, qui administrons les sacrements, baptisant, confessant, célébrant l’Eucharistie… la miséricorde est la manière de changer toute la vie du peuple de Dieu en sacrement. Être miséricordieux ce n’est pas seulement une manière d’être mais la manière d’être », a insisté le Saint-Père, s’appuyant une nouvelle fois sur l’exemple de son bienheureux compatriote, le curé Brochero.

    « Par nos œuvres, notre peuple sait que nous comprenons sa souffrance » a lancé le Pape, citant le document de l’épiscopat latino-américain signé à Aparecida en 2007.

    Se disant ému par le passage de la rencontre entre Jésus et la femme adultère, le Pape a mis en évidence les espaces que le Christ laisse à cette femme pour se reconstruire. « Le Seigneur, en lui disant "ne pèche plus", non seulement lui dégage la voie, mais aussi la met en mouvement, pour qu’elle cesse d’être "objet" du regard d’autrui, pour qu’elle soit protagoniste. »

    Mettant en évidence le fait que les prêtres doivent être à la fois « signes » et « instruments » de la miséricorde de Dieu, le Pape est aussi revenu sur l’importance du sacrement de la réconciliation, faisant remarquer que les bons confesseurs doivent être toujours disponibles, et ne doivent pas faire peur aux fidèles en leur posant des questions trop indiscrètes ou impudiques.

    Il a par ailleurs rappelé la nécessité de « faire des œuvres, d’institutionnaliser, de créer une culture de la miséricorde. En nous mettant à l’œuvre, nous sentons immédiatement que c’est l’Esprit qui suscite et fait avancer ces œuvres. La joie de nous sentir des "serviteurs inutiles", que le Seigneur bénit par la fécondité de sa grâce, et que lui-même en personne fait asseoir à sa table et à qui il sert l’Eucharistie, est une confirmation que nous travaillons à ses œuvres de miséricorde. »

    « En tant que prêtres, demandons deux grâces au Bon Pasteur, celle de savoir nous laisser guider par le sensus fidei de notre peuple fidèle, et aussi par son "sens du pauvre". Ces deux sens sont en lien avec son "sensus Christi", avec l’amour et la foi que notre peuple a pour Jésus », a-t-il insisté.

    Le Pape a conclu sa méditation en appelant à prier « l’"Âme du Christ", qui est une belle prière pour demander miséricorde au Seigneur venu dans la chair ; qu’il nous fasse miséricorde avec son Corps et son Âme mêmes. Demandons-lui de nous faire miséricorde ainsi qu’à son peuple ; à son Âme nous demandons : "sanctifie-nous" ; nous supplions son Corps : "sauve-nous" ; nous demandons à son sang : "enivre-nous" ; délivre-nous de toute autre soif qui ne soit pas de Toi. Demandons à l’eau de son côté : "lave-nous", nous implorons sa passion : "réconforte-nous" ; console ton peuple, Seigneur crucifié, dans tes plaies, nous t’en supplions : "cache-nous"… Ne permets pas, Seigneur, que ton peuple soit séparé de Toi. Que rien ni personne ne nous sépare de ta miséricorde, qui nous protège contre les pièges de l’ennemi malin. Ainsi, nous pourrons chanter les miséricordes du Seigneur avec tous tes saints quand Tu nous rappelleras à Toi. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Seconde méditation à Sainte-Marie-Majeure

    Ce jeudi midi, le Pape François a poursuivi sa série de méditations en sur la miséricorde, en se rendant à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a, comme il le fait régulièrement, déposé un bouquet au pied de l’icône de la Vierge "Salus Populi Romani".

    Pour cette deuxième méditation, après l'enseignement présenté deux heures plus tôt à Saint-Jean-de-Latran, le Pape s’est appuyé cette fois sur le péché comme un « réceptacle » de la Miséricorde, en insistant sur le fait que même si ce réceptacle est souvent percé, « Dieu ne se lasse pas de pardonner, même s’il voit que sa grâce semble ne pas parvenir à s’enraciner fortement dans la terre de notre cœur, qui est un chemin dur, encombré de mauvaises herbes et pierreux. Il revient semer sa miséricorde et son pardon. »

    Les pécheurs peuvent eux-mêmes devenir des transmetteurs de la miséricorde de Dieu. « Nous voyons que, parmi ceux qui travaillent à combattre la toxicodépendance, ceux qui se sont libérés sont généralement ceux qui comprennent mieux, qui aident et savent exiger des autres. Et le meilleur confesseur est d’ordinaire celui qui se confesse le mieux. Presque tous les grands saints ont été de grands pécheurs ou, comme la petite sainte Thérèse, ils étaient conscients que ne pas l’avoir été était une pure grâce prévenante. »

    Le Pape François s’est donc arrêté sur la capacité des différents saints à vivre leur condition de pécheur en se laissant toucher par la miséricorde de Dieu, évoquant les figures des apôtres Paul, Pierre et Jean, de François d’Assise et Ignace de Loyola, mais aussi les figures plus contemporaines du curé Brochero, en Argentine, et du cardinal Van Thuan, au Vietnam. Le Pape François a même évoqué un exemple tiré de la littérature française : « Dans le "Journal d’un curé de campagne", Bernanos nous relate la vie du curé d’un village, en s’inspirant de la vie du Saint Curé d’Ars », a rappelé le Pape, citant un paragraphe dans lequel ce prêtre en fin de vie réfléchit aux joies de son sacerdoce : « Au cours des dernières semaines….que Dieu me laissera, aussi longtemps que je pourrai garder la charge d’une paroisse, j’essaierai, comme jadis, d’agir avec prudence. Mais enfin j’aurai moins souci de l’avenir, je travaillerai pour le présent. Cette sorte de travail me semble à ma mesure… Car je n’ai de réussite qu’aux petites choses, et si souvent éprouvé par l’inquiétude, je dois reconnaître que je triomphe dans les petites joies. » « Un récipient de la miséricorde, tout petit, a un lien avec les petites joies de notre vie pastorale, là où nous pouvons recevoir et exercer la miséricorde infinie du Père dans de petits gestes », a commenté le Saint-Père.

    Enfin, puisqu’il se situait à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, le Pape s’est arrêté longuement sur la figure de Marie, « le vase simple et parfait, pour recevoir et distribuer la miséricorde ». « Marie observe avec attention, elle se tourne et s’implique entièrement avec celui qui est devant elle, comme une mère toute attentive à son petit enfant qui lui raconte quelque chose » :  Marie est ainsi un modèle d’attention que toute l’Église doit imiter : « Il nous revient de ne pas nous rendre imperméables à ces regards, de garder en nous chacun d’eux, de les conserver dans le cœur, de les sauvegarder. Seule une Église capable de sauvegarder le visage des hommes qui viennent frapper à sa porte est capable de leur parler de Dieu. Si nous ne déchiffrons pas leurs souffrances, si nous ne nous rendons pas compte de leurs besoins, nous ne pourrons rien leur offrir. »

    En conclusion, le Pape et tous les prêtres présents ont entonné un Salve Regina.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Jubilé des prêtres : Retraite spirituelle guidée par le Pape François. Première méditation à Saint-Jean-de-Latran.

    Le Pape François a délivré ce jeudi matin à la Basilique Saint-Jean-de-Latran la première de ses trois méditations, dans le cadre du Jubilé des prêtres. Il doit ensuite se déplacer pour deux autres enseignements, à midi à Sainte-Marie-Majeure, et à 16h à Saint-Paul-Hors-les-Murs.

    Le Saint-Père a consacré son premier enseignement à la miséricorde en partant de la complémentarité entre la forme « féminine » de la miséricorde, « l’amour maternel viscéral, qui s’émeut face à la fragilité de son nouveau-né et l’embrasse et suppléant à tout ce qui lui manque pour qu’il puisse vivre et grandir », et sa forme « masculine », « la ferme fidélité du Père qui soutient toujours, pardonne et remet ses enfants sur le chemin ».

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français ci-dessous.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Méditation - Il n'y a pas de "technique" dans la voie de l'Amour

    « Thérèse (de l'Enfant-Jésus) nous met en garde sévèrement contre cette séduction, dont nous sommes tous plus ou moins victimes, des méthodes et des techniques, qu'elles soient psychologiques ou de provenance orientale. Sur beaucoup, elles exercent un envoûtement, parce qu'on y trouve des auto-certitudes, une maîtrise et une connaissance de soi, un système apparemment logique, ainsi qu'un épanouissement humain certain. Mais tout cela est redoutable, parce que cela risque de donner le change, et de faire confondre une « perfection », acquise comme le résultat d'une technique, avec la sainteté qui est le fruit d'un Amour donné gratuitement, auquel seuls les cœurs appauvris peuvent s'offrir.

    Aussi efficaces soient-elles, aussi innocentes paraissent-elles, ces techniques finissent par court-circuiter cette attitude de petit enfant qui se reçoit pauvrement de Dieu, tel que Dieu veut l'aimer. On se forge un masque, on se crée une personnalité, on se blinde, on s'enferme dans un personnage, et [...] Dieu n'arrive plus à trouver la faille pour atteindre la vulnérabilité de notre cœur. »

    P. Daniel-Ange, Les blessures que guérit l'amour, Éditions Saint François de Sales - Pneumathèque, Paris, 1979.

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    (Crédit photo : Jake Olson Studios)

  • Méditation - L'humilité à l'école de Jésus

    « Au cours de nos méditations nous devrions toujours demander à Jésus : « Fais de moi un saint, selon ton propre Cœur, doux et humble. » « Apprenez de moi » a-t-il insisté. C'est dans l'esprit dans lequel il l'a dit lui-même que nous devons l'exprimer. Maintenant nous le connaissons mieux au travers de nos leçons et méditations d’Évangile, mais l'avons-nous compris dans son humilité ? Est-ce que son humilité nous concerne ? Nous attire-t-elle ? »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Quatrième mois n°26), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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  • Samedi 26 mars 2016

    Samedi Saint

    Méditation du Pape Benoît XVI sur le Samedi Saint
    à l'occasion de l'ostension du Suaire de Turin en mai 2010

    « Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie : "Que se passe-t-il ? Aujourd'hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort... Dieu s'est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers" (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ "a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts" » ...

    Suite ci-dessous.

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  • Troisième méditation de Carême du Père Cantalamessa

    Voici une traduction complète de la méditation proposée ce vendredi matin, 4 mars 2016, par le prédicateur de la Maison pontificale, le Père capucin Raniero Cantalamessa, devant le Pape François et les responsables de la Curie romaine.

    Texte intégral ci-dessous.

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