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  • Liberté Politique attaque en justice le Ministère de l'Education Nationale

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    Article rédigé par François Billot de Lochner, le 24 février 2017

    Le ministère dit de « l’Éducation nationale » s’est transformé, depuis quelques années notamment, en ministère des perversités sexuelles en tous genres. Soyons clairs : si son responsable, Vallaud-Belkacem, qui a la grande chance personnelle de bénéficier d’une double nationalité franco-marocaine, avait sévi de façon identique à Rabat, elle croupirait sans doute actuellement dans les geôles de la monarchie chérifienne, sur ordre personnel du Commandeur des croyants. Le sachant, elle préfère évidemment sévir en France, pays des droits de l’homme qui la protège, et qui protège ou encourage également tous les dévoiements pour tous. Car les cours de perversion sexuelle, dans « l’enseignement », commencent maintenant…dès la maternelle.

    Si l’on analyse en détail ce qui est enseigné à nos enfants, de la maternelle à la terminale, force est de constater que la dictature pornographique frappe à grande échelle les populations les plus jeunes et les plus sensibles, celles qui doivent bénéficier de l’attention la plus grande et de la protection la plus efficace sur les sujets, fondamentaux : de la sexualité et de la transmission de la vie ; des évidentes différences entre les sexes ; de ce qui ressort de la sexualité naturelle et de la sexualité anormale ; du danger patent de refuser les notions de bien et de mal concernant les parties du corps les plus intimes, et qui sont « cachées » car hautement sensibles. Au lieu de cela, le ministère s’est attribué la mission de décrire, avec complaisance et à grande échelle, les  possibilités infinies offertes par une sexualité chosifiée, en présentant les choses de telle façon que les enfants sont puissamment incités à « tout essayer », même et souvent le pire. Ce qui les amène souvent, effectivement, à tout essayer,  même et souvent le pire…

    De cela résulte une imposition abjecte du vice devenu vertu, de l’horreur devenue merveille, du mensonge devenu vérité banale, du sexe devenu organe d’intérêt unique. Le cœur, l’âme, l’intelligence ? Connais pas. Existe pas. Le sexe et autres parties proches du sexe ? Y a que ça qui compte, allons-y à fond, là est l’épanouissement. Les fonctionnaires du ministère en charge du dossier ont-ils un sexe à la place ou à côté du cerveau ? La question mérite d’être posée, et pourrait justifier d’ailleurs une intéressante analyse scientifique de la chose.

    Les livres ou supports, soit disant « conseillés » mais en fait imposés par le ministère, sont une incitation pure et simple à la débauche la plus glauque dès le plus jeune âge, avec son florilège de textes et photos immondes détaillant de façon infecte, systématiquement infecte, toujours plus infecte les parties du corps concernées. Pour être précis, consulter pour étude de tels supports donne tout simplement envie de vomir. Si des personnes du monde des adultes réagissent ainsi, comment de jeunes enfants ne seraient-ils pas définitivement souillés par cette déferlante d’ignominies ?

    Je viens de publier un livre sur ce sujet (Les parfums du château – Terra Mare) et nous menons actuellement une action forte auprès des candidats à la présidentielle (Le Manifeste de la dernière chance – Terra Mare). En complément de ces actions, France Audace et Liberté politique ont pris la décision d’attaquer en justice le ministère de l’Éducation nationale, qui, de façon évidente, conçoit, diffuse et promeut la perversité à grande échelle, sans laisser la moindre possibilité aux enfants d’échapper à sa tyrannie pornographique : sa responsabilité est évidente, et il doit donc être poursuivi pour cela. La responsabilité personnelle de Najat Vallaud-Belkacem sera bien sûr recherchée, et, espérons-le, sanctionnée. Nous sommes bien décidés à tout mettre en oeuvre pour stopper cette déferlante pornographique notamment organisée par le ministère.

    François Billot de Lochner,
    président de la Fondation de Service politique,
    de Liberté politique et de France Audace.

    Source : Liberté politique.com.

  • Méditation - De la connaissance et de l'imitation des Saints

    (suite et fin de la méditation des mardi 5 et mercredi 6 juillet)

    « Tout ce que nous venons de dire suppose deux choses : la première, qu'on lit la vie des saints ; la seconde, qu'on les imite. Les connaître, c'est le fondement de l'amour qu'on leur doit porter ; les imiter, c'en est le comble.
    On ne peut pas trop vous conseiller de lire la vie des saints. C'est la grande école ; c'est l’Évangile vivant, c'est le christianisme en action, c'est la moisson sortant incessamment de ce grain de froment divin jeté en terre pour y mourir, et qui s'appelle Jésus. [...]
    Quant à l'imitation des saints, on pourrait dire que c'est presque à quoi se réduit tout le christianisme ; et puisque ce dont il s'agit surtout ici, c'est de l'amour qui leur est dû, il est clair que cet amour ne serait ni vrai, ni utile, s'il n'aboutissait pas à cette ressemblance ; d'autant que rien ne saurait leur causer plus de joie.

    Toutefois, soit pour l'imitation de leurs vertus, soit pour la lecture de leur vie, je vous dois un conseil d'une extrême importance. C'est une réserve, et cependant ne la redoutez point ; comme c'est la vérité qui la fait, elle ne va qu'au profit de l'amour.
    Il s'agit, même en eux, surtout en eux, de chercher définitivement et d'imiter principalement Notre-Seigneur. C'est à lui seul que Dieu entend nous voir semblables. Jésus est l'image divine absolue, par suite le type universel, celui sur lequel nous sommes créés, celui sur lequel nous sommes régénérés. Aussi saint Paul l'atteste : c'est notre conformité avec lui qui est la forme même de notre prédestination (1). « Seigneur Jésus », lui chante chaque jour l’Église, en son hymne angélique, « vous êtes le seul saint (2) ». Les autres sont saints sans doute, mais d'une sainteté qu'ils lui empruntent et qui se mesure précisément à leur ressemblance avec lui. [...] Où il vous semble ne le trouver point, passez ; où vous le trouvez, demeurez, ne vous attachant définitivement qu'à lui seul. L'abeille qui se repose successivement sur les fleurs d'un parterre, n'y cherche rien que son butin : le butin pris, elle s'envole ; faites ainsi pour les saints ; ils sont les fleurs du jardin de Dieu : butinez-y Jésus. Vous ne pouvez leur faire ni un honneur plus grand, ni une joie plus exquise, ni tirer de vos rapports avec eux un profit plus intelligent. Ils ne regardent que lui ; ils ne se regardent qu'en lui ; ils ne vous appellent à eux que pour vous mener à lui : il est leur unique titre à réclamer votre attention, votre piété, votre étude ; et il n'y en a pas un seul qui ne vous dise avec saint Paul : « Imitez-moi, mais comme moi-même j'imite Jésus (3) ». Car, en somme, c'est de Jésus seul qu'il s'agit au ciel et sur la terre : il est l'Alpha et l'Oméga, le principe et la fin, la gloire de Dieu et celle des hommes, leur joie commune et éternelle. »

    1. Rom. VIII, 29,30. - 2. Tu solus sanctus. Hymn. ang. - 3. I Cor. IV, 16.

    Mgr Charles Gay (1814-1891), De la vie et des vertus chrétiennes considérées dans l'état religieux, Tome III (chap. XVII), H. Oudin Frères, Poitiers - Paris, Huitième édition, 1878.

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    Fra Angelico (1387-1455), Le Christ glorifié dans la Cour céleste
    Prédelle du retable, dit Pala di Fiesole, du couvent San Domenico de Fiesole (détail)
    National Gallery, Londres (GB)

    (Crédit photo)

  • Méditation - L'humilité à l'école de Jésus

    « Au cours de nos méditations nous devrions toujours demander à Jésus : « Fais de moi un saint, selon ton propre Cœur, doux et humble. » « Apprenez de moi » a-t-il insisté. C'est dans l'esprit dans lequel il l'a dit lui-même que nous devons l'exprimer. Maintenant nous le connaissons mieux au travers de nos leçons et méditations d’Évangile, mais l'avons-nous compris dans son humilité ? Est-ce que son humilité nous concerne ? Nous attire-t-elle ? »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Quatrième mois n°26), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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    (Crédit photo)

  • Voyage apostolique du Pape : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés

    Galerie photographique

    Avant d'aller célébrer la messe au Madison Square Garden, le Pape François s'est arrêté dans le quartier multiculturel de Harlem, au nord de Manhattan, où il a visité l'école « Notre-Dame, Reine des Anges », où sont scolarisés des enfants d'immigrés, majoritairement noirs et hispaniques. Le Saint-Père a pris le temps de les bénir, de les écouter chanter et de leur présenter leur établissement. Venus d'Amérique Latine, mais aussi d'Afrique ou du Moyen-Orient, la plupart des enfants sont scolarisés grâce à des bourses d'études.

    Citant, comme lors de son discours devant le Congrès Martin Luther King, le Pape a expliqué que le rêve du célèbre pasteur noir était que "beaucoup d'enfants aient les mêmes chances". « Aujourd'hui nous voulons continuer à rêver, ne pas perdre l'espoir d'un monde meilleur avec de meilleures opportunités » leur a lancé le Saint-Père, très souriant et visiblement heureux de partager ce moment avec eux. « Chers enfants, vous avez le droit de rêver et je suis très heureux que vous puissiez trouver dans cette école ».

    "Petits devoirs" à faire à la maison

    Le Pape a ensuite rencontré dans une pièce voisine des familles de migrants vivant dans le quartier. « Ce qui est bon, c’est que nous rencontrons aussi de nouveaux amis, nous rencontrons des personnes qui nous ouvrent les portes et nous manifestent leur tendresse, leur amitié, leur compréhension et cherchent à nous aider pour que nous ne soyons pas dépaysés » a dit le Souverain Pontife. Plusieurs personnes ont entonné des chants traditionnels pour remercier le Saint-Père de sa visite.

    Le Pape a reçu de nombreux cadeaux parmi lesquels une statue en bois d'une Vierge à l'Enfant, un maillot de foot ou encore un casque et des outils de chantier. Avant de prendre congés de ses hôtes, le Pape a donné un "petit devoir" aux élèves : « N’oubliez pas de prier pour moi pour que je puisse partager avec beaucoup la joie de Jésus. Et priez aussi afin que beaucoup puissent connaître cette joie que vous avez. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Programme du vendredi 25 septembre

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    Statistiques
    Rappel du programme

    Vendredi 25 septembre 2015
    08h30 : Visite au Siège de l'Organisation des Nations-Unies (14h30 sur KTO)
    [Discours]
    11h30 : Rencontre interreligieuse au Memorial de Ground Zero à New York (17h30 sur KTO)
    [Discours]
    16h00 : Visite à l'école « Notre-Dame, Reine des Anges » et rencontre avec des enfants et des familles d'immigrés à New York (Harlem) (22h20 sur KTO)
    18h00 : Messe au Madison Square Garden de New York
    [Homélie]

    Vidéos KTO et textes mis en ligne dès que possible

    Fuseau horaire :
    Washington / New York : -4h UTC
  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Rencontre avec les représentants de la société civile

    Samedi 11 juillet 2015 - Paraguay

    16h30 - Rencontre avec les représentants de la société civile au stade Leon Condou de l'école San José (22h30 heure française)

    « Aimez votre Patrie, vos concitoyens et, surtout aimez les plus pauvres ». Comme en Équateur, le Pape a rencontré des représentants de la société civile lors de son étape paraguayenne ce samedi après-midi. 3800 personnes étaient réunies dans la halle sportive León Condou, d'une école tenue par des prêtres du Sacré-Cœur de Betharram, à Asunción. Heureux de constater que « le Paraguay n'est pas mort », le Pape a comparé la société du pays à « une grande symphonie, chaque association avec sa particularité et sa propre richesse, mais cherchant l'harmonie finale. C'est cela qui compte ». Interrogé par plusieurs membres de ces associations civiles, dont certains ont posé directement leur question en guarani, une langue indigène, le Pape François a pris le temps de leur répondre dans son discours.

    La première question a été posée par un jeune Paraguayen, sur les moyens à mettre en œuvre pour parvenir à une société plus juste et plus digne, pour tous. Le Pape lui a répondu que la jeunesse, cette « grande richesse » du Paraguay, ne doit pas avoir peur de s'engager dans « la lutte pour un pays plus fraternel. C'est la vocation de la jeunesse. Comme il est bon que vous les jeunes, vous voyiez que bonheur et plaisir ne sont pas synonymes, mais que le bonheur exige l'engagement et le dévouement, a lancé le Saint-Père, n’ayez pas peur de donner le meilleur de vous-mêmes. Mais ne le faites pas seuls ».

    Cette construction d'une société meilleure passe également par le dialogue, thème d'une deuxième question. « Pour qu'il y a ait dialogue, il faut une base fondamentale : l'identité, "la patrie d'abord". Le dialogue présuppose, exige de nous la culture de la rencontre. Une rencontre qui sache reconnaître que la diversité n’est pas seulement bonne, mais qu’elle est nécessaire » a insisté le Pape. Si les conflits dans ce dialogue sont inévitables, il faut les assumer pour mieux les dépasser par l'unité. Le dialogue doit être mené de façon honnête - « dialoguer n'est pas négocier » a-t-il dit - sans préjugés et surtout avec un engagement sincère. Le Pape François a ainsi mis en garde contre le « danger du nominalisme » et « les grands discours grandiloquents, théâtraux ». « Les paroles seules ne sont pas utiles, a-t-il martelé, engagez-vous ! ».

    Changer son regard sur les plus pauvres

    Mais la clé d'une société plus juste et plus inclusive passe d'abord par un changement dans le regard posé sur les plus pauvres. « Un élément fondamental pour promouvoir les pauvres réside dans la manière dont nous les voyons a affirmé le Pape. Un regard idéologique, qui finit par les utiliser au service d'autres intérêts politiques ou personnels ne sert pas. Pour chercher effectivement leur bien, la première chose est d'avoir une vraie préoccupation pour leur personne, de les valoriser dans ce qu’ils ont de bon eux-mêmes. Mais une évaluation réelle exige d’être disposé à apprendre d’eux. Les pauvres ont beaucoup à nous enseigner en humanité, en bonté, en sacrifice. ». Et gare aux idéologies qui, comme l'a montré le XXe siècle, « ont toujours mal fini. Les idéologies pensent pour le peuple et ne le laissent pas penser ». « Il faut respecter le pauvre, le regarder dans les yeux lorsqu'on lui donne une pièce a-t-il conseillé. Il ne faut pas utiliser le pauvre comme un objet pour laver nos fautes ».

    Ce nouveau regard sur les pauvres est un pas vers une économie à visage humain pour le Saint-Père : « non à l'économie sans visage ! a-t-il condamné. Dans l'économie, dans l'entreprise, en politique, la priorité est la personne et l'environnement où elle vit ». Le Pape François a enfin dénoncé le chantage et la corruption, véritable « gangrène » d'un pays, un « problème universel ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français à venir sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François : Rencontre avec le monde de l'école et de l'université

    Mardi 7 juillet 2015 - Équateur

    16h30 - Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)

    Mardi après-midi, le Pape François a poursuivi son voyage en Equateur par une rencontre avec le monde scolaire et universitaire à Quito. 5000 personnes étaient rassemblées sous un ciel menaçant à l'Université pontificale catholique d'Equateur. Composé de quatorze facultés, l'établissement est géré par les jésuites depuis sa création, en 1946.

    Devant les enseignants et les étudiants, le Pape a cité à de nombreuses reprises sa récente encyclique Laudato Si', qu'il a reliée dans son discours à la parabole du semeur. « La parabole du semeur nous parle de cultiver. (...) Déjà depuis la Genèse, Dieu murmure à l'homme cette invitation : cultiver et prendre soin ». Ces deux notions vont de pair pour le Pape François. Dieu adresse à l'homme une invitation, mais « il lui donne une mission. Il l'invite à prendre part à son œuvre créatrice et il lui dit : cultive ! (...) C'est un cadeau, un don, une offre. Ce n'est pas quelque chose d'acquis, d’acheté. Il nous précède et subsistera après nous, a souligné le Saint-Père. La création, c'est un don destiné à être partagé. C'est l'espace que Dieu nous donne, pour construire avec nous, pour construire un nous ».

    De la nécessité de s'interroger sur le modèle éducatif

    Devant l'état actuel de la nature, il faut toujours garder cette question posée par Dieu à Caïn : « Où est ton frère ? ». « Comme Université, comme centres éducatifs, comme enseignants et étudiants, la vie vous lance un défi pour répondre à cette question : pour quoi cette terre a-t-elle besoin de nous ? Où est ton frère ? a lancé le Pape aux personnes présentes. Et cette invitation de Dieu à prendre soin de la maison commune « s'impose à nous de force aujourd'hui. (...) Dans ce contexte universitaire, a poursuivi le Saint-Père, il serait bon de nous interroger sur notre éducation face à cette terre qui crie vers le ciel. Nos centres éducatifs sont une pépinière, une possibilité, une terre fertile que nous devons soigner, stimuler et protéger. Une terre fertile assoiffée de vie. Il y a quelque chose d’évident, nous ne pouvons pas continuer à tourner le dos à notre réalité, à nos frères, à notre mère la terre. Il n’est pas permis d’ignorer ce qui se passe autour de nous, comme si certaines situations n’existaient pas ou n’avaient rien à voir avec notre réalité ».

    Le Pape a donc directement interpellé les éducateurs : « veillez-vous sur vos étudiants, en les aidant à développer un esprit critique, un esprit libre, capable de protéger le monde d'aujourd'hui ? Un esprit capable de chercher de nouvelles réponses aux défis multiples que la société nous pose ? Etes-vous capables de les encourager à ne pas se désintéresser de la réalité qui les entoure ? (...) Comment générons-nous et accompagnons-nous le débat constructeur, qui naît du dialogue en vue d'un monde plus humain ? (...) Comment aidons-nous nos jeunes à ne pas considérer un diplôme universitaire comme synonyme d’un statut supérieur, comme synonyme de plus d'argent, de prestige social ? » a interrogé François. Aux étudiants, il a demandé de prendre conscience de la chance, du « privilège » qu'ils avaient de pouvoir apprendre.

    « Quel monde voulons-nous laisser ? »

    « Il nous est demandé d'urgence de nous résoudre à penser, à chercher à débattre sur notre situation actuelle, sur quel genre de culture nous désirons ou voulons non seulement pour nous, mais aussi pour nos enfants, pour nos petits-enfants. Cette terre, nous l'avons reçue comme un héritage, comme un don, comme un cadeau. Qu’il nous ferait du bien de nous demander : comment voulons-nous la laisser ? Quelle orientation, quel sens voulons-nous imprimer à l'existence ? Pour quoi passons-nous par ce monde ? Pour quoi luttons-nous et travaillons-nous ? » a encore demandé ouvertement le Pape. Des interrogations profondes qui sont la clé pour un changement de consciences et pour parvenir à la conversion écologique que François appelle de ses vœux dans son encyclique Laudato Si'.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican.

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Programme du mardi 7 juillet

    Mardi 7 juillet 2015 - Equateur

    09h00 Rencontre avec les évêques de l’Équateur au Palais des congrès du parc du Bicentenaire
    10h30 Messe au parc du Bicentenaire (17h30 heure française)
    [Homélie]
    16h30 Rencontre avec le monde de l'école et de l'université à l'Université pontificale catholique de l’Équateur (23h30 heure française)
    [Discours]
    18h00 Rencontre avec la Société civile dans l'église de saint Francisco (01h00 heure française)
    [Discours]
    19h15 Visite privée à la « Iglesia de la Compania »

    Fuseau horaire
    Quito/Guayaquil : -5h UTC

  • Les évêques dénoncent une attaque contre la liberté religieuse à l’école

    Obligation de "neutralité" dans les structures privées accueillant des mineurs

    COMMUNIQUE

    Jeudi 12 mars 2015 sera présentée à l’Assemblée nationale une proposition de loi « visant à étendre l’obligation de neutralité à certaines personnes ou structures privées accueillant des mineurs et à assurer le respect du principe de laïcité » (*).

    Face à ce texte, la Conférence de Évêques de France exprime sa très vive inquiétude. Elle y voit l’inspiration manifeste d’une méfiance vis-à-vis des religions dont il faudrait protéger les mineurs.

    Elle souligne que lier le respect de la neutralité à la nature du financement est un dévoiement de la lettre comme de l’esprit de la loi de 1905 qui régit notre laïcité.

    Elle dénonce fermement une nouvelle attaque qui cherche non plus seulement à reléguer les religions dans la sphère privée mais dorénavant à les cacher en les faisant disparaître progressivement de tout lieu de vie sociale.

    En minant ainsi peu à peu, insidieusement, notre modèle de laïcité, ce n’est pas un Etat laïc qu’on veut garantir mais promouvoir une société vidée de toute référence religieuse. Nous ne pouvons l’accepter ; cela ne correspond en rien à la réalité de notre société.

    + Georges PONTIER
    Archevêque de Marseille
    Président de la CEF

    (*) : proposition de Loi Laborde (RDSE, Haute-Garonne).
    Intéressante analyse de Jean Baptiste Le Roux à lire sur Radio Notre-Dame.

  • Méditation : enfants de Manille...

    « Marvin... venait simplement de souffler ses dix bougies, lorsqu'il a été remarqué dans la rue par l'équipe des éducateurs qui arpentent tous les soirs les trottoirs de Manille à la recherche des gangs d'enfants des rues. Traînant dans un quartier du sud de Manille, près d'une station de métro, il était facile à repérer puisque lui ne marchait pas, il rampait : atteint de la myopathie de Duchenne, les muscles de ses membres s'éteignent petit à petit...

    Dès les premiers jours après son arrivée, Marvin impressionnait par sa joie et son sourire. Comme la plupart des encadrants, il m'était impossible de passer à côté de lui sans entendre : « Merci mon Père, je t'aime mon Père », comme si ces deux expressions jaillissaient ou plutôt surabondaient naturellement de son cœur. « "La bouche dit ce qui déborde du cœur (Mt 12,34). »
    Ne croyez pas que ces mots étaient dits à la légère ou mécaniquement car du haut de ses dix ans, Marvin avait déjà une vraie maturité, fruit de son épreuve, sans aucun doute...

    Mais cette joie incroyablement contagieuse dont il rayonnait ne l'empêchait pas de souffrir de sa situation et bien souvent nos discussions revenaient sur la question du Mal ainsi que sur sa maladie. J'étais toujours très impressionné de la manière avec laquelle il abordait des sujets si difficiles car jamais nous ne pouvions déceler de rancœur ou de révolte de sa part. Il essayait de comprendre.
    Et je me souviendrait toujours des mots qu'il m'a dit, il y a quelques mois, avant de fêter son treizième anniversaire.
    - Mon Père, je crois que j'ai compris maintenant. Ma maladie, c'est une mission que m'a donné Jésus. Et chaque jour qui passe, lorsque j'ai mal, il y a du bien qui est fait quelque part dans le monde. En fait, il faut que je tienne, c'est tout. Il faut que je tienne jusqu'au bout... comme Lui.
    ...
    Marvin a treize ans. Il est en train de s'éteindre tout doucement. Nous assistons, impuissants et terrifiés, à son lent déclin tandis qu'il se prépare sereinement à paraître devant Celui dont il aura en partie porté la Croix. Marvin a choisi la Vie. Et sans cesse il dit « merci », sans cesse il dit « je t'aime ». »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

    Fondation Tulay ng kabataan
    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

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  • Méditation : la sainteté à chaque instant

    « La sainteté n'attend ni dix minutes, ni la fin de notre vie sur terre, elle s'accomplit à chaque instant. Comme le pèlerin de Pentecôte qui avance péniblement mais avec persévérance, comptant chacun de ses pas avec détermination, pour atteindre la cathédrale de Chartres qu'il aperçoit depuis longtemps déjà, arpentant les champs incommensurables de la Beauce. « Courez de manière à l'emporter » (1 Co 9,24). La sainteté devrait être une « obsession spirituelle ».
    Toutefois, et contrairement à ce que l'on colporte habituellement, le Bon Dieu ne s'attardera pas, au jour du jugement, sur ce que nous avons fait dans le passé, mais sur ce que nous sommes dans le présent. Certains objecteront légitimement que nous sculptons notre être par nos actes, ce qui est partiellement vrai, mais le Bon Dieu laisse ainsi la porte ouverte à de vraies et profondes conversions, comme le grand saint Paul ou l'impressionnant Bienheureux Charles de Foucauld.
    « Un voleur condamné - et lui seul - a jamais entendu, en ce monde, une voix lui donner cette assurance : "Ce soir tu seras avec Moi en Paradis" (Gilbert Keith Chesterton, Les enquêtes du Père Brown, Omnibus, 2008, p. 728) »
    D'ailleurs la sainteté ne se gagne pas, mais s'accueille. Après avoir compris cela, chacun reste terrifié par l'abandon que cela demande, mais surtout émerveillé par l'amour paternel que cela signifie. »

    P. Matthieu Dauchez, Mendiants d'amour - A l'école des enfants de Manille, Artège, Perpignan, 2011.

    Fondation Tulay ng kabataan
    Antenne française : ANAK - Un Pont pour les enfants
    8 rue des réservoirs - 78000 Versailles - France

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  • Rappel Pétition : Sauvons les notes !

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    Madame Najat Vallaud-Belkacem
    Ministre de l’Éducation,
    de l’Enseignement supérieur
    et de la Recherche
    110 rue de Grenelle
    75357 Paris SP 07

    Madame le Ministre,

    Vous ouvrez une « conférence nationale sur l’évaluation des élèves », et affirmez votre volonté de mettre fin au système de notation actuel.

    À l'heure où 40 % des enfants sortent du primaire sans savoir lire et écrire correctement (20 % étant totalement illettrés), cette initiative semble pour le moins surprenante.

    Les seuls repères que ces enfants ont pour progresser, ce sont les notes.
    Les seuls repères qu’ont les parents pour savoir si leur enfant progresse, ce sont les notes.
    Les principaux repères que le professeur a pour suivre les enfants, ce sont les notes.

    Une mauvaise note est un signal d’alerte donné aux enfants et à leurs parents. Ne supprimez pas ce dernier levier qui permet à tous d’agir quand un problème se pose.

    Trop d’enfants sortent du primaire sans avoir le niveau. Casser le thermomètre ne résoudra rien.

    Tout comme les parents d'élèves, professeurs et citoyens mobilisés pour sauver l'école, je vous demande de ne pas supprimer les notes.

    Veuillez agréer, Madame le Ministre, l’expression de ma plus haute considération.

    Pétition à signer sans tarder sur SOS Education

  • Notation par des couleurs : carton rouge pour Najat Vallaud-Belkacem

    Haro sur les notes! Grande conférence sur l'évaluation, visite d'un «collège sans notes», recours à la «docimologie», sondage sur même pas 600 parents aboutissant… à rien du tout au vu de la façon de poser les questions : on y est, on va y arriver, la méchante note chiffrée va enfin crever. Tous les éléments de langage sont bien en place: elle est «injuste», elle est «stigmatisante», elle est «décourageante», elle mine la «confiance en soi», et — horresco referens — elle n'est pas «bienveillante».

    D'aucuns pourraient trouver qu'on se donne beaucoup de mal pour pas grand chose, voire qu'on fait complètement fausse route à vouloir absolument psychologiser un instrument d'évaluation.

    La mauvaise note inquiète les parents ? C’est son but ! Elle est là pour montrer que l’élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c’est inquiétant, car cela risque de poser problème.

    La note n'est pas toujours parfaitement objective ? Qui en doute ? Nous, professeurs, sommes des êtres humains évaluant des travaux d'autres êtres humains, et non des machines. À moins de ne faire que des questionnaires à choix multiples (ce jour-là, je démissionne), il est bien évident qu'il va y avoir des variations. Accessoirement, demandez aux chantres des compétences si c'est objectif d'évaluer des choses telles que «Manifester sa compréhension de textes variés, par des moyens divers» (plus précis tu meurs!) ou encore «Manifester sa curiosité pour l'actualité et pour les activités culturelles ou artistiques.» (évaluer la curiosité, voilà une idée géniale !) ? Ce sont là pourtant des compétences officielles du socle officiel avec lequel on veut très officiellement nous soûler. Nul doute que des critères objectifs absolus vont soudain apparaître dans le ciel pour évaluer les compétences propres de chacun, et qu'on ne mettra pas un point vert en maîtrise de la langue française à un élève qui fait une faute tous les trois mots (on le met déjà, en fait, et on ose appeler ça une évaluation plus précise).

    La mauvaise note inquiète les parents ? C'est son but ! Elle est là pour montrer que l'élève ne maîtrise pas quelque chose, et que oui, c'est inquiétant, car cela risque de poser problème. Je préfère clairement ça à des systèmes qui, alors qu'ils prétendent s'attacher davantage aux compétences de l'élève, en arrivent finalement à des listes de points verts et rouges où tout est mis sur le même plan dans un livret abscons.

    La mauvaise note décourage les élèves ? Non, c'est l'échec qui les décourage, pas le fait de le leur révéler. Ce qui les décourage, c'est que lorsque l'on a perçu les problèmes, on est incapable dans notre système scolaire de proposer des réponses efficaces pour aider ces élèves. On avait bien le redoublement, objet très imparfait mais qui avait le mérite de tenter quelque chose: on vient de décider de s'en passer, sans rien mettre en place d'autre.

    Alors plutôt que de s'évertuer à fabriquer de toutes pièces une mythologie des effets pervers des notes chiffrées, occupons-nous plutôt des moyens concrets à mettre en œuvre.

    Lire la suite sur LeFigaro.fr

  • Académie de Nantes. La théorie du genre se met en place le 11 avril à Machecoul

    09/04/2014 – Nantes – Ceux qui pensaient que le remplacement de Vincent Peillon par Benoît Hamon à l’Éducation nationale marquerait un changement de politique seront déçus. Les deux hommes partagent les mêmes conceptions philosophiques « humanistes » et les mêmes idées concernant la « refondation » de l’éducation. Bon exemple de cette continuité, le recteur de l’académie de Nantes et le préfet des Pays-de-la-Loire signeront le 11 avril à 15 h au lycée professionnel de Machecoul (44) la convention pour l’égalité homme-femme à l’école. La signature, prévue avant le remaniement, est maintenue. Et l’académie se charge déjà de réunir une assistance nombreuse, soumise, attentive et bien sur conquise.

    Sous couvert d’assurer l’enseignement du respect de l’égalité des sexes et d’améliorer la mixité des filières, cette convention met en place l’enseignement de la théorie du genre (gender). Jusque là, cet enseignement était limité à quelques départements pilotes. Malgré l’opposition d’un nombre grandissant de parents, le gouvernement s’engage avec acharnement dans la généralisation du gender.

    En effet, cette convention s’appuie sur deux piliers : « l’éducation à l’égalité (…) dans la perspective d’une forte mobilisation contre les représentations sexistes » et « l’éducation à la sexualité pour les filles et les garçons », la convention précisant au passage que « les savoirs scientifiques issus des recherches sur le genre, les inégalités et les stéréotypes doivent nourrir les politiques publiques mises en place pour assurer l’égalité effective entre filles et garçons ». Dans les pages suivantes, sont détaillées les mesures pour détruire les stéréotypes de sexe. Au milieu de mesures plutôt pédagogiquement intéressantes, comme « encourager la pratique du sport scolaire chez les jeunes filles en particulier comme vecteur de maîtrise du corps et de confiance en soi » ou encore « encourager la parité (…) des listes étudiantes et (…) des candidatures aux instances représentatives » se trouvent des mesures qui visent à une véritable généralisation de l’éducation sexuelle et de la théorie du genre.

    Parmi elles, « inciter à la rédaction d’un volet promotion de l’égalité, dans chaque projet d’établissement ». Ce qui signifie, concrètement, que les ABCD de l’égalité  vont devenir le nouveau petit livre rouge de l’école socialiste. Et pourtant l’académie de Nantes ne fait pas partie des dix académies volontaires pour l’expérimentation de cette « méthode » d’enseignement proposée par Najat Vallaud-Belkacem et qui est basée sur la théorie du gender.

    On y trouve l’engagement plus explicite « d’engager une réflexion avec les éditeurs pour éviter les stéréotypes sexistes dans les manuels et ouvrages scolaires » ou encore « donner aux élèves les outils nécessaires pour mieux appréhender le traitement du genre dans les médias », dans le sens bien sûr de la théorie du gender. Ce n’est pas fini : la convention prévoit aussi « de rendre visible les recherches sur le genre (…) réaliser un travail de vulgarisation et de diffusion de ces recherches ». Bien sûr, « plusieurs séances annuelles d’éducation sexuelle » sont aussi prévues. Effet garanti dans les cités.

    Cette formation à la « déconstruction des stéréotypes du genre », autrement dit au gender, devra aussi être dispensée à tous ceux qui interviennent dans le secteur de l’enseignement et de la formation, à savoir, « dans le cahier des charges de la formation des enseignants du premier et du second degré, d’éducation, d’orientation (…) des formateurs, des formatrices et des personnels se destinant à travailler auprès d’adolescents, d’enfants, de jeunes adultes ». Les directeurs d’établissement, les inspecteurs n’y échapperont pas aussi et seront « incités à impulser des activités autour de la promotion de l’égalité ». Résultat : l’enseignement privé – dont les maîtres sont formés dans la même matrice que pour ceux du public – n’échappera pas au gender. Seules les écoles hors contrat, confessionnelles ou associatives, pourront éviter la « promotion de l’égalité » et cette idéologie qui mêle sexe et militantisme dans un élan inquiétant.

    La théorie du genre n’a rien de scientifique : c’est un nouveau totalitarisme

    La théorie du genre s’appuie sur les expériences tragiques de John Money  sur deux jumeaux auquel il a assigné un sexe différent de celui qu’ils avaient à leur naissance. L’idée de base ? L’individu ne naît pas homme ou femme, le sexe serait une construction sociale, donc l’individu est libre de se « choisir » homme ou femme, de se construire, voire de préférer une autre identité – le genre neutre ou asexué – voire de changer de sexe social au cours de sa vie. Pour cela, il faut dès le plus jeune âge détruire les stéréotypes du genre et éduquer les enfants de façon à ce qu’ils soient éveillés à la sexualité et libres dès le plus jeune âge de se construire selon leur désir.

    Pourtant, la réalité a démenti tragiquement les expériences de John Money, et ses jumeaux sont revenus dès la puberté à leur sexe d’origine, sans pouvoir surmonter la profonde incertitude psychologique sur leur être. Les deux se suicident. Le « savoir » sur la théorie du genre n’a d’ailleurs rien de scientifique. C’est une construction sociologique militante. En Norvège, un documentaire paru en 2010 a mis en lumière  la portée non scientifique de ces théories sur le genre et l’égalité des sexes, en montrant leur profonde inefficacité. Ce film a suscité un débat national et l’arrêt total du financement par l’état norvégien de l’institut public de la théorie du genre.

    Mais dans le reste de l’Europe le lobby du gender, partisan d’une politique étatique de la sexualité et de l’égalité, d’une sorte de totalitarisme (anti)sexuel donc, avance toujours. « Au risque de détruire les jeunes enfants, les perdre dès leurs premiers repères sociaux et d’en faire des êtres fragiles, seuls face à la toute-puissance de l’État et de ses dirigeants. Qui mettent – pas fous ! – leurs enfants dans des écoles réservées ou à l’étranger. Loin du gender et de l’idiocratie. » fait observer un pédopsychiatre, pour qui « « le fait que des élèves arrivent en troisième sans savoir lire ne semble pas troubler le ministre de l’Éducation nationale… mieux vaut des gens qui ne savent pas lire, mais qui haïssent les stéréotypes sexuels. Comme ils ne savent pas penser, ils ne s’opposeront pas au gouvernement. Et de toute façon ils n’auront pas les mots pour le dire. »

    Pour protester contre la signature de la convention,  La Manif Pour Tous annonce qu’elle organise une « action sentinelle », face au monument aux morts, cours des 50 otages, à Nantes vendredi 11 avril, de 12h30 à 13h30.

    Texte de la convention

    Source : Breizh-info.com

  • Mois de mars : mois de Saint Joseph

    « Saint Joseph m’a toujours exaucée au-delà de mes prières et de mes espérances. »
    Ste Thérèse d’Avila (1515-1582)
     
    « Âmes pieuses, efforcez-vous, à l'exemple de saint Joseph, de vous sanctifier en remplissant tous les devoirs de votre état avec une grande pureté d'intention, ne cherchant que Dieu seul. Pour obtenir cette grâce si précieuse, adressez-vous à saint Joseph : il vous réserve l'héritage infiniment précieux de la vie intérieure ; il a, suivant l'expression d'un pieux auteur, l'intendance générale sur les âmes dont la vertu est cachée en ce monde. Allez à l'école de saint Joseph : instruites par ce grand maître, vous ferez bientôt des progrès rapides dans cette science qui est la vraie science des saints. Il vous servira de guide, il vous introduira sur cette terre promise, où coulent des ruisseaux de délices spirituelles ; vous apprendrez de lui que les moyens d'y parvenir sont : le silence, le recueillement, la prière, la pureté du cœur, la garde des sens, et surtout la mortification des passions et de l'amour-propre. »

    R.P. Huguet, in "Pouvoir de Saint Joseph" (Treizième jour), 15e édition, Librairie Catholique de Perisse Frères, Paris - Bruxelles, 1865.

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  • Peillon veut passer en force. Mobilisons-nous !

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    Chers amis,

    Merci. Vous êtes déjà plus de 130 000 à avoir signé notre pétition pour demander à Vincent Peillon de mettre fin à l'expérimentation "ABCD égalité" à l'école.

    Cette expérimentation, sous couvert de lutte pour l'égalité entre filles et garçons, est un cheval de Troie pour les militants de la "théorie du genre".

     En fin de semaine dernière, Vincent Peillon a laissé entendre qu'il était prêt à généraliser ce dispositif, après un simulacre d'évaluation. En effet, il vient de décider de confier l'évaluation de ce programme à ses propres services, en excluant de fait les parents d'élèves.

    Nous ne pouvons accepter cela ! Nous devons amplifier la mobilisation. En mars 2013, avec 300 000 signataires à notre pétition contre l'amendement de Julie Sommaruga, nous avons obtenu son retrait.

    Ensemble, si nous rassemblons 500 000 signataires, nous pouvons contraindre le ministère à renoncer à la généralisation du dispositif "ABCD". D'autant plus que, les "ABCD" de l'égalité risquent de créer de la confusion dans l'esprit des enfants les plus jeunes, sans améliorer l'égalité entre les garçons et les filles pour autant (Voir plus bas).

    Mobilisez autour de vous

    Pour cela, nous avons besoin de votre aide. Diffusez notre pétition à vos amis par internet ou en la téléchargeant sur notre site.

    Par ailleurs, si vous le pouvez, merci également de nous adresser un don, même modeste, pour nous aider à financer l'impression des pétitions, des affiches, ainsi que l'organisation de conférences d'information.

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    Objectif : 500 000 signataires pour dire non au programme "ABCD égalité"

    Lire et signer la pétition sur notre site

    Télécharger la pétition

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    Alors que les ministres et les responsables de la majorité socialiste continuent à prétendre que la "théorie du genre" ne serait qu'une rumeur, voici 11 documents officiels qui prouvent le contraire.

    A lire ICI

  • Non, l'idéologie du genre n'est pas une rumeur !

    Pétition adressée à Vincent Peillon,
    Ministre de l’Éducation Nationale

    Le Ministère de l’Éducation Nationale communique actuellement pour dénoncer une rumeur concernant l’enseignement de la « théorie du genre » à l’école. Si certains messages circulant entre parents d'élèves contiennent effectivement des informations erronées, excessives ou déformées, il n'en reste pas moins que le gouvernement agit actuellement pour installer doucement mais durablement l'idéologie du genre dans l'éducation des plus jeunes sous des prétextes comme « l'égalité entre garçons et filles » ou la « la lutte contre les stéréotypes ».

    L'idéologie du genre existe. Le gouvernement la met en place.
    Et nous n'en voulons pas.
    Les enseignants instruisent, les parents éduquent.
    Soyons complémentaires pour le bien de nos enfants.
     
     
    ABCD de l’Égalité
    Expérimenté dans 10 académies, l'ABCD de l’Égalité vise à « déconstruire les stéréotypes de genre » dès le plus jeune âge. Ce programme amène à nier toute différence entre garçons et filles et détruit tout repère élémentaire des enfants. Cette expérimentation dure depuis novembre dernier et jamais les parents n'ont été informés.

    Recommandations du SNUipp-FSU
    Le SNUipp-FSU, syndicat d'enseignants, publie un dossier « Éduquer contre l’homophobie dès le primaire » préconisant de questionner les enfants sur les « stéréotypes de genre ». Ce document propose un grand nombre de livres et activités pratiques visant à casser les stéréotypes en place pour en instituer de nouveaux. Il prescrit de ne pas demander l’autorisation des parents.

    Des livres dès la petite section
    Des livres comme « Papa porte une robe », « Tango a deux papas », « L’histoire du petit garçon qui était une petite fille », « Le petit garçon qui aimait le rose », « La nouvelle robe de Bill » sont édités à destination des plus petits et leur lecture est recommandée par le SNUipp-FSU.

    Tomboy, film militant
    Dans le cadre du programme École et Cinéma, le film TomBoy est diffusé dans certaines classes du CE2 au CM2. Ce film militant raconte l’histoire de Laure, une petite fille qui se fait passer pour un garçon auprès de ses nouveaux voisins.

    La ligne Azur
    L'association "Ligne Azur" promue par le ministère prétend que l’identité sexuelle n’est qu’un simple sentiment d’appartenance à un sexe. Aucune référence à l’anatomie ou à la biologie n’est faite pour fonder l’identité sexuelle d’une personne. Des brochures "Tomber la culotte" ou des cartes postales parfois très explicites sont distribuées aux adolescents.
     
    Informations : VIGI GENDER
  • Théorie du genre à l’école : Un livret décrypte des éléments introduits en cours de SVT

    FONDATION JÉRÔME LEJEUNE - COMMUNIQUE

    A l’heure où la théorie du genre fait polémique à l’école, la Fondation Jérôme Lejeune informe les parents et jeunes des lycées qu’elle met à leur disposition un livret gratuit « Théorie du genre et SVT : décryptage des manuels de 1ère ». Ce document a été édité en 2012 pour faire face à l’introduction d’éléments non scientifiques dans les manuels de SVT en classe de Première.

    LivretGenre-BAT-150513-BD_6.jpgAvec ce livret, dans la lignée de son Manuel de bioéthique édité depuis 2006, la Fondation Jérôme Lejeune propose aux jeunes une enquête argumentée et étayée sur le contenu et le sens du chapitre « Devenir femme ou homme » introduit dans certains manuels de SVT. L’éclairage est apporté par une analyse visant à faire la part des choses entre ce qui relève de la « science de la vie » légitime dans un manuel de SVT, et ce qui n’en relève pas. Le livret de la Fondation étudie les faits scientifiques et non-scientifiques évoqués dans les manuels, les met en parallèle avec les exercices et commentaires et s’intéresse aux illustrations et à leurs légendes.

    À qui s’adresse ce livret ?

    Il s’adresse d’abord aux lycéens dont les manuels de SVT justifient un éclairage. Ceux qui l’ont lu ont apprécié le ton "ni trop ni pas assez technique", l'organisation simple des chapitres et la présentation pédagogique. De façon plus large, il s'adresse à toutes les personnes désirant promouvoir les valeurs de la vie et pouvant servir de relais de transmission, et donc tout spécialement aux parents et éducateurs.

    Pour rappel, la Fondation Jérôme Lejeune est vigilante aux questions de bioéthique. Dans un contexte où l’accélération des progrès techniques pose à la société des interrogations fondamentales, la Fondation apporte son expertise scientifique au service de valeurs éthiques. Dans cette perspective elle se mobilise contre le détournement de la science à des fins idéologiques, particulièrement lors de la transmission des savoirs à l’école.

    La Fondation Jérôme Lejeune souhaite avec des outils pédagogiques apporter aux jeunes les clés de compréhension scientifique et de discernement éthique sur des questions fondamentales auxquels ils seront confrontés au cours de leur vie et peut-être de leur métier

    Le livret « Théorie du genre : décryptage des manuels de 1ère » est téléchargeable ici (ou sur l'image) :

    fjl-manuel-theorie-du-genre.png

    La version imprimée peut être commandée sur lesgratuits@fondationlejeune.org

    Télécharger le communiqué en format PDF

  • J.-S. Bach : Passion selon Saint-Matthieu - Choeur final 1ère partie

    Chorale H. Schütz & Chœur de l'école Robert-Mayer de Heilbronn
    Orchestre de Chambre de Pforzheim - Dir. Fritz Werner

    Grand Prix Charles-Cros 1959

  • Mai : le mois de la Vierge Marie (suite)

    Nous pouvons, en ce mois de Marie, faire de notre chapelet (si ce n'est déjà le cas !) un compagnon quotidien, dans la méditation des saints mystères du Rosaire... en ces moments si difficiles que nous traversons...

    « Le Christ est le Maître par excellence, le révélateur et la révélation. Il ne s'agit pas seulement d'apprendre ce qu'il nous a enseigné, mais “d'apprendre à le connaître Lui”. Et quel maître, en ce domaine, serait plus expert que Marie ? S'il est vrai que, du point de vue divin, l'Esprit est le Maître intérieur qui nous conduit à la vérité tout entière sur le Christ (cf Jn 14, 26; 15, 26; 16, 13), parmi les êtres humains, personne mieux qu'elle ne connaît le Christ ; nul autre que sa Mère ne peut nous faire entrer dans une profonde connaissance de son mystère.

    Le premier des “signes” accomplis par Jésus – la transformation de l'eau en vin aux noces de Cana – nous montre justement Marie en sa qualité de maître, alors qu'elle invite les servants à suivre les instructions du Christ (cf. Jn 2, 5). Et nous pouvons penser qu'elle a rempli cette fonction auprès des disciples après l'Ascension de Jésus, quand elle demeura avec eux dans l'attente de l'Esprit Saint et qu'elle leur apporta le réconfort dans leur première mission. Cheminer avec Marie à travers les scènes du Rosaire, c'est comme se mettre à “l'école” de Marie pour lire le Christ, pour en pénétrer les secrets, pour en comprendre le message.

    L'école de Marie est une école tout particulièrement efficace si l'on considère que Marie l'accomplit en nous obtenant l'abondance des dons de l'Esprit Saint, en nous offrant aussi l'exemple du "pèlerinage dans la foi" (Lumen gentium, n.58) dont elle est un maître incomparable. Face à chaque mystère de son Fils, elle nous invite, comme elle le fit à l'Annonciation, à poser humblement les questions qui ouvrent sur la lumière, pour finir toujours par l'obéissance de la foi: "Je suis la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole !" (Lc 1, 38). »

    Bx Jean-Paul II, extrait de la Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae (14), 16 octobre 2002.
    (Texte intégral)

    sur notre site : enseignements pontificaux sur le Rosaire

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    Pour aller plus loin : Historique du mois de Marie