Commémoraison du Baptême du Seigneur
Au nouveau calendrier :
St Hilaire, évêque et docteur de l’Église
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Chemin d'Amour vers le Père : Au fil des jours ...
Commémoraison du Baptême du Seigneur
Au nouveau calendrier :
St Hilaire, évêque et docteur de l’Église
Domingos Sequeira (1768-1837), L'adoration des mages
Museu Nacional de Arte Antiga, Lisbonne (Portugal)
(Crédit photo)
« Je ne sais ni bêcher, ni herser, ni faucher,
Et je mange le pain que d'autres ont semé.
Mais tout ce que l'on peut moissonner de douceur,
Je l'ai semé, Seigneur.
Je ne sais ni dresser un mur de bonne pierre,
Ni couler une vitre où se prend la lumière.
Mais tout ce que l'on peut bâtir sur le bonheur,
Je l'ai bâti, Seigneur.
Je ne sais travailler ni la soie, ni la laine,
Ni tresser en panier le jonc de la fontaine.
Mais ce qu'on peut tisser pour habiller le cœur,
Je l'ai tissé, Seigneur.
Je ne sais ni jouer de vieux airs populaires,
Ni même retenir par cœur une prière.
Mais ce qu'on peut chanter pour se sentir meilleur,
Je l'ai chanté, Seigneur.
Ma vie s'est répandue en accords à vos pieds.
L'humble enfant que je fus est enfant demeuré,
Et le peu qu'un enfant donne dans sa candeur,
Je vous l'offre, Seigneur. »
Maurice Carême (1899-1978), Poèmes (Heure de Grâce, 1957).
« Seigneur, dans le silence de ce jour naissant,
je viens Te demander la paix, la sagesse, la force. Je veux regarder aujourd'hui le monde avec des yeux tout remplis d'amour, être patient, compréhensif, doux et sage, voir au-delà des apparences Tes enfants comme Tu les vois Toi-même et ainsi ne voir que le bien en chacun. Ferme mes oreilles à toute calomnie, garde ma langue de toute malveillance ; que seules les pensées qui bénissent demeurent dans mon esprit. Que je sois si bienveillant et si joyeux que tous ceux qui m'approchent sentent Ta présence. Revêts-moi de Ta beauté, Seigneur, et qu'au long de ce jour je Te révèle. » St Bruno Le Chartreux (1030-1101) (*) |
Texte extrait du Recueil de prières composé par Claude Jeukens s.j.
pour les Groupes de Jeunes de Verviers (Belgique). (*) : cette prière est attribuée par erreur à st François d'Assise ou ste Thérèse d'Avila. Un grand merci à Monique et Gisèle qui m'ont permis de lui donner sa juste paternité ! |
« Et voici venir l’heure du crépuscule. À cette heure, Lumière du monde, sois encore avec moi. Reste avec nous, Seigneur, parce que le jour décline (Lc 24, 29).
La clarté du jour se fait plus douce et plus tendre. Elle devient dorée, puis rouge, puis violette. Elle enveloppe toutes choses dans une grande paix.
Étends la même paix, Seigneur, sur nos vies finissantes. Quand l’ombre des grands monts, – l’ombre des collines éternelles – s’approchera de mon âme, fais que cette ombre demeure traversée par ta lumière. Donne-moi alors, Seigneur, d’entendre sans crainte, avec joie, cette invitation qu’un jour, sur le lac, tu adressais à tes disciples : Passons à l’autre rive (Lc 8, 22). »
Un moine de l’Église d'Orient [Lev Gillet, 1893-1980], Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile, Éditions de Chevetogne, 1966.
Méditations sur l'Ascension précédemment proposées sur notre site internet:
02 juin 2011 : Saint Augustin (354-430)
17 mai 2012 : Dom Prosper Guéranger (1805-1875)
09 mai 2013 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)
29 mai 2014 : Bx John Henry Newman (1801-1890)
14 mai 2015 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)
05 mai 2016 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln (1936)
25 mai 2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs (1917)
10 mai 2018 : Mgr Raymond Bouchex (1927-2010)
30 mai 2019 : Jean Tauler (v.1300-1361)
Ascension du Seigneur
Dimanche de Pâques
Résurrection du Seigneur
Jeudi Saint
18h00 - Messe de la Cène du Seigneur
célébrée par le pape François
Lors de la Messe de la Cène du Seigneur, célébrée dans une grande sobriété en la basilique Saint-Pierre, le Pape François a développé une homélie basée sur un appel lancé aux prêtres à « se laisser laver les pieds par le Seigneur ».
Compte rendu à lire sur Vatican News.
Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
Nous voici devant Toi, Seigneur
« Nous voici devant Toi, Seigneur,
à bout de souffle, à bout de courage, à bout d'espoir.
Perpétuellement écartelés entre l'infini de nos désirs
et les limites de nos moyens,
bousculés, tiraillés, énervés, épuisés.
Nous voici devant Toi, Seigneur,
enfin immobiles, enfin disponibles.
Voici la souffrance de notre insatisfaction,
voici la crainte de nous tromper dans le choix de nos engagements.
Voici la peur de n'en pas faire assez.
Voici la croix de nos limites.
Donne-nous de faire ce que nous devons faire,
sans vouloir trop faire, sans vouloir tout faire,
calmement, simplement, humbles dans notre recherche
et notre volonté de servir.
Aide-nous surtout à Te retrouver
au coeur de nos engagements,
car l'unité de nos actions, c'est Toi, Seigneur,
un seul Amour à travers tous nos amours,
à travers tous nos efforts.
Toi qui es la Source,
Toi vers qui tout converge,
nous voici devant Toi, Seigneur,
pour nous « re-cueillir ».
Ainsi soit-il. »
P. Michel Quoist (1921-1997)
Jésus-Christ m’a donné rendez-vous,
Les Éditions Ouvrières, 1972.
Annonciation de la Bse Vierge Marie
Fra Angelico (v.1395–1455), Annonciation de Cortone (1433-1434)
Musée diocésain de Cortone (Italie)
« Tiens un flambeau allumé, et tiens-le droit, la flamme se dirige vers le ciel ; renverse-le, la flamme monte également ; tourne-le du côté de la terre, est-ce que la flamme y va ? De quelque côté que se dirige le flambeau, la flamme ne fait que s'élever vers le ciel. Que la ferveur spirituelle vous embrase ainsi du feu de la charité ; excitez-vous les uns les autres à chanter les louanges de Dieu et à vivre saintement. L'un est ardent, l'autre froid ; que la ferveur de l'un se communique à l'autre, que celui qui en a trop peu désire en avoir davantage et implore le secours du Seigneur. Le Seigneur est prêt à donner, aspirons à recevoir avec un cœur ouvert. »
St Augustin (354-430), Sermon CCXXXIV (Pour la semaine de Pâques, V. La Foi chrétienne).
Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua. Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice. Ps. ibid., 2. Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius. Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne. V/. Glória Patri. |
« Malgré les nombreuses lumières qui brillent au chœur et les chants de la procession, la note dominante de la journée est grave. Dans l'atmosphère sereine et joyeuse des fêtes du temps de Noël elle apparaît comme un trait sombre qui laisse présager la Passion du Sauveur. Si, dans la vie du Christ, la Passion correspond à l'immolation de la victime, la Chandeleur en constitue l'offrande : la victime est préparée, consacrée, et, par les mains de Marie, offerte au Père céleste. Jésus et Marie sont maintenant prêts pour le sacrifice de la Croix que le prêtre Siméon annonce solennellement, ce sacrifice qui, suivant l'expression du vieillard, va percer d'un glaive le coeur de la Mère des douleurs...
Combien la Mère de Dieu nous apparaît aujourd'hui digne de toutes les louanges ! Elle élève dans ses mains le Très Saint, l'hostie vivante Jésus, son bien, le fruit de ses entrailles ; elle Lui a préparé un corps capable de souffrir, un corps qui pourra subir d'une façon méritoire les souffrances de la Passion. Après la Présentation elle rachète l'enfant de ses propres moyens, à la seule fin de le nourrir, de l'élever jusqu'à l'âge d'homme pour en faire une victime parfaite...
Historiquement la présentation au Temple a eu lieu le quarantième jour après la naissance du Sauveur. Mais, mystiquement, elle se renouvelle aujourd'hui à la célébration de la Sainte Messe. Alors Jésus est offert au Père céleste, et en Jésus - en Jésus par Marie - toute la communauté paroissiale devient une offrande vivante faite à Dieu. L’Évangile lui-même, qui nous raconte la joie du vieillard Siméon, devient pour nous une réalité pleine de grâces lorsque, dans la sainte communion, nous avons le bonheur de posséder notre Rédempteur. Combien sont merveilleux les mystères de notre foi !
A la Chandeleur, les fidèles emportent chez eux, dans leur famille, le cierge béni pendant l'office. Il est le signe des grâces reçues en ce jour. Il représente le Christ ; il est le symbole de la foi, de cette foi qui prend sa source dans le sacrifice de Jésus, et, de là, vient baigner notre vie toute entière. On l'allume au moment de la prière familiale. A la campagne, on le fait brûler souvent pendant les orages. Le lendemain de la Purification, à la fête de saint Blaise, allons à l’Église recevoir la bénédiction avec les cierges consacrés la veille, pour être protégés des maladies, en particulier du torticoli et des maladies de la gorge. Enfin, dans chaque maison chrétienne, on garde précieusement le cierge qu'on allume un jour à notre lit de mort, ce cierge dont la vertu et la lumière nous préservent des ténèbres de la perdition.
Qu'une lumière éclaire et réchauffe notre vie et notre mort : Jésus-Christ ! »
Toute l'année avec le Christ, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln, Traduction des Bénédictins de l'Abbaye Ste-Marie de la Pierre-Qui-Vire, Comptoir Français du Livre, Paris / Bruxelles, 1936.
Tableau d'Andrey Shishkin, Siméon et Jésus
(Crédit photo : Maher Art Gallery)
Purification de la Très Sainte Vierge
(Présentation du Seigneur au Temple)
Lors de la prière de l’Angélus du dimanche 12 janvier, jour de la fête du Baptême du Seigneur, le Pape est revenu sur l’épisode du baptême de Jésus et le rôle des baptisés qui sont appelés à proclamer l’amour du Père.
Compte rendu à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.
Si le 6 janvier ne tombe pas un dimanche, la solennité extérieure de l’Épiphanie doit être célébrée le dimanche entre le 7 et le 12. Là où la fête n’est pas d’obligation le 6 janvier : Solennité obligatoire de l’Épiphanie du Seigneur.
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Maître-Autel de l'église du Gesù à Rome (Italie)
(Crédit photo)
Au nouveau calendrier : L'Épiphanie du Seigneur
(fêtée demain au calendrier traditionnel)
Orante d'Iaroslavl
(XIIe / XIIIe siècle)
« Notre-Dame des signes » ou « Grande Panagia »
Galerie Tretiakov, Moscou (Russie)
(Crédit photo)
« Préparez le chemin du Seigneur ! Il ne réclame rien de grand, rien de difficile, pas de cadeaux, pas de faveurs : c'est lui qui va nous en faire ; mais il nous appartient de nous y préparer et de nous y disposer. Quelle perversité, quel aveuglement que de ne pas vouloir lui ouvrir et l'accueillir. C'est assez, ne résistez pas ! Ôtez les pierres de vos chemins, ôtez les horribles péchés, les bagarres, les disputes, les haines... Nettoyez votre conscience avec le balai de la confession, lavez-la avec des larmes, décorez-la de bons désirs et de bonnes pensées, parfumez-la de la bonne odeur de vos prières, offrez des jeûnes et des veilles en satisfaction de vos péchés, faites des aumônes aux indigents : voilà comment préparer le trône de Dieu. Et si vous faites cela, sa Majesté daignera venir en vos cœurs et y demeurera. »
Saint Thomas de Villeneuve (1487-1555), Sermon pour le 4e dimanche de l'Avent.