Un mode de vie écologiquement durable :
« Prions pour que nous fassions des choix courageux en faveur d’un style de vie sobre et durable, en nous réjouissant de voir des jeunes s’y engager résolument. »
Source : prieraucoeurdumonde.net.
vie
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Intention de prière du pape pour le mois de septembre
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Méditation - Unis au Christ
« Quelle que soit l’étape où se trouve l’âme, son travail n’est pourtant jamais qu’un travail de coopération. Elle n’est pas seule : Dieu travaille en elle et avec elle : car il est toujours le premier Auteur de son progrès.
Sans doute, dans les débuts, quand l’âme est encore embarrassée de vices et d’habitudes mauvaises, il faut qu’elle s’applique elle-même avec virilité et ardeur à enlever ces obstacles qui s’opposent à l’union divine. La coopération que Dieu réclame d’elle dans cette période est particulièrement grande et active, et se révèle très vivement à la conscience. Durant cette période Dieu accorde des grâces sensibles qui relèvent et encouragent. Mais l’âme expérimente des alternatives, des vicissitudes intérieures : elle tombe, puis se redresse ; elle peine, puis se repose ; elle reprend haleine, puis repart en avant.
Au fur et à mesure que l’âme avance, que cèdent les obstacles, sa vie intérieure devient plus homogène, plus régulière, plus unie, l’action de Dieu se fait sentir plus puissante, parce qu’elle est plus libre de s’exercer, qu’elle rencontre dans l’âme moins de résistance et plus de souplesse : et alors, nous progressons rapidement dans la voie de la perfection.
[...]
Notre-Seigneur nous a donné si clairement cette doctrine fondamentale : « Je suis la vigne, vous êtes les branches ; demeurez en moi afin de porter des fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (1). « Que personne, dit S. Augustin, en commentant ce passage, ne s'imagine qu'il peut, par lui-même, porter le moindre fuit. Qu'il s'agisse de faire beaucoup ou de faire peu, on n'y peut réussir que par le secours de celui sans lequel on ne peut rien faire. Si la branche ne reste unie à la vigne, et ne tire du cep la sève nourricière, elle ne peut par elle-même produire le moindre fruit. » (2)
[...]
S’imaginer donc que le Christ prendra pour lui tout le travail serait une dangereuse illusion ; mais croire que nous pourrons faire quoi que ce soit sans lui serait une illusion non moins périlleuse. Aussi devons-nous être convaincus que nos œuvres n’ont de valeur qu’en raison de notre union à Jésus. »
1. Jean XV, 5.
2. Traité sur Jean, LXXXI, 3.
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ Idéal du Moine (VII. Les instruments des bonnes œuvres), Desclée de Brouwer & Cie, Paris, 1939. -
Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
« Lors de mon pèlerinage en 1986 auprès du tombeau de Marguerite-Marie, j’ai demandé, que dans l’esprit de ce qu’elle avait transmis à l’Église, on rendit fidèlement un culte au Sacré-Cœur. Car c’est auprès du Cœur du Christ que le cœur de l’homme apprend à connaître le sens véritable et unique de sa vie et de son destin, c’est auprès du Cœur du Christ que le cœur de l’homme reçoit la capacité d’aimer. »
St Jean-Paul II, Lettre à Mgr Raymond Séguy, évêque d’Autun, 22 juin 1990. -
Aimez prier
« Aimez prier. Souvent dans la journée, essayez de ressentir le besoin de prier, et alors donnez-vous la peine de prier. La prière agrandit le cœur au point où il pourra contenir le don que Dieu nous fait de lui-même. "Demandez, cherchez" (Lc 11,9) et votre cœur s'élargira assez pour le recevoir.
La prière suivante, extraite du livre de prières de notre communauté, est choisie parmi celles que nous récitons chaque jour. Puisse-t-elle vous aider..."Devenons tous des branches authentiques et riches en grappes de la vigne de Jésus, en l'accueillant dans nos vies comme il lui plaira d'y venir :
en tant que Vérité – pour la dire ;
en tant que Vie – pour la vivre ;
en tant que Lumière – pour éclairer ;
en tant qu'Amour – pour être aimé ;
en tant que Chemin – pour le parcourir ;
en tant que Joie – pour la donner ;
en tant que Paix – pour la répandre ;
en tant que Sacrifice – pour l'offrir,
dans nos familles et tout autour de nous." »Ste Teresa de Calcutta (1910-1997), Un Chemin tout simple, Paris, Plon/Mame, 1995.
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Méditation - Surabondance d'Amour
« Moi, je suis venu pour qu'on ait la vie et qu'on l'ait surabondante (Jn 10, 10)
Lorsque nous sommes habités par le désir d'aimer autrui, nous avons les forces décuplées. L'amour s'exprime en termes de surabondance. Notre énergie est revitalisée par notre soif d'aimer.
Comprenons-nous les largesses qui jaillissent du Cœur de Celui qui est Tout Amour ? A Cana, le chiffre de six cents litres de vin nouveau paraît disproportionné (Jn 2, 6). De même, deux barques sont surchargées de poissons lorsque le Maître invite à jeter les filets : Ils capturèrent une grande multitude de poissons, et leurs filets se rompaient. [...] Ils vinrent, et l'on remplit les deux barques, au point qu'elles enfonçaient (Lc 5, 6-7). Une seule barque aurait suffit. Nous pourrions multiplier les exemples de surabondance dans la vie de Jésus. Tous nous font constater combien Dieu submerge les hommes de son Amour.
Saint Paul dictera, dans sa lettre aux Romains : Oui, j'en ai l'assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté dans le Christ Jésus notre Seigneur (Rm 8, 38-39). Et il écrira aux Philippiens : Alors la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, prendra sous sa garde vos coeurs et vos pensées dans le Christ Jésus (Ph 4, 7). »
P. Jacques Ravanel (1923-2011), A la découverte du Dieu Amour, Presses de la Renaissance, Paris, 2004. -
Méditation - « Que dire à un jeune de 20 ans »
« Quand on a connu tout et le contraire de tout,
quand on a beaucoup vécu et qu'on est au soir de sa vie,
on est tenté de ne rien lui dire,
sachant qu'à chaque génération suffit sa peine,
sachant aussi que la recherche, le doute, les remises en cause
font partie de la noblesse de l'existence.
Pourtant, je ne veux pas me dérober,
et à ce jeune interlocuteur, je répondrai ceci,
en me souvenant de ce qu'écrivait un auteur contemporain :
« Il ne faut pas s'installer dans sa vérité
et vouloir l'asséner comme une certitude,
mais savoir l'offrir en tremblant comme un mystère. »
A mon jeune interlocuteur,
je dirai donc que nous vivons une période difficile
où les bases de ce qu’on appelait la Morale
et qu’on appelle aujourd’hui l’Éthique,
sont remises constamment en cause,
en particulier dans les domaines du don de la vie,
de la manipulation de la vie,
de l'interruption de la vie.
Dans ces domaines,
de terribles questions nous attendent dans les décennies à venir.
Oui, nous vivons une période difficile
où l’individualisme systématique,
le profit à n’importe quel prix,
le matérialisme,
l’emportent sur les forces de l’esprit.
Oui, nous vivons une période difficile
où il est toujours question de droit et jamais de devoir
et où la responsabilité qui est l’once de tout destin,
tend à être occultée.
Mais je dirai à mon jeune interlocuteur que malgré tout cela,
il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine.
Il faut savoir,
jusqu'au dernier jour,
jusqu'à la dernière heure,
rouler son propre rocher.
La vie est un combat,
le métier d'homme est un rude métier.
Ceux qui vivent sont ceux qui se battent.
Il faut savoir
que rien n'est sûr,
que rien n'est facile,
que rien n'est donné,
que rien n'est gratuit.
Tout se conquiert, tout se mérite.
Si rien n'est sacrifié, rien n'est obtenu.
Je dirai à mon jeune interlocuteur
que pour ma très modeste part,
je crois que la vie est un don de Dieu
et qu'il faut savoir découvrir au-delà de ce qui apparaît
comme l'absurdité du monde,
une signification à notre existence.
je lui dirai
qu'il faut savoir trouver à travers les difficultés et les épreuves,
cette générosité,
cette noblesse,
cette miraculeuse et mystérieuse beauté éparse à travers le monde,
qu'il faut savoir découvrir ces étoiles,
qui nous guident où nous sommes plongés
au plus profond de la nuit
et le tremblement sacré des choses invisibles.
Je lui dirai
que tout homme est une exception,
qu’il a sa propre dignité
et qu’il faut savoir respecter cette dignité.
Je lui dirai
qu’envers et contre tous
il faut croire à son pays et en son avenir.
Enfin, je lui dirai
que de toutes les vertus,
la plus importante, parce qu'elle est motrice de toutes les autres
et qu'elle est nécessaire à l'exercice des autres,
de toutes les vertus,
la plus importante me paraît être le courage, les courages,
et surtout celui dont on ne parle pas
et qui consiste à être fidèle à ses rêves de jeunesse.
Et pratiquer ce courage, ces courages,
c’est peut-être cela
« L’Honneur de Vivre ». »
Hélie de Saint Marc (1922-2013), Ce que je crois, Éditions Little Big Man,
in "Soyez insatiables, soyez fous - Discours à la jeunesse", Anthologie J'ai Lu, 2014,
et in "A la jeunesse - De Saint-Exupéry à Steve Jobs...", Anthologie Librio / J'ai Lu, 2016.Dessin de Pierre Joubert (1910-2002)
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Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
« Je vous salue, ô Cœur sacré de Jésus, source vive et vivifiante de la vie éternelle, trésor infini de la Divinité, fournaise ardente du divin amour. Vous êtes mon asile et le lieu de mon repos. O mon divin Sauveur, embrasez mon cœur de l'ardent amour dont le vôtre est tout enflammé. Répandez dans mon cœur les grandes grâces dont le vôtre est la source et faites que mon cœur soit tellement uni au vôtre que votre volonté soit la mienne et que la mienne soit éternellement conforme à la vôtre, puisque je désire désormais que votre sainte volonté soit la règle de tous mes désirs et de toutes mes actions. »
Ste Gertrude (1256-1302), Héraut de l'Amour divin.En ligne sur notre site : prières au Sacré-Cœur de Jésus -
Prière, à l’heure du crépuscule...
« Et voici venir l’heure du crépuscule. À cette heure, Lumière du monde, sois encore avec moi. Reste avec nous, Seigneur, parce que le jour décline (Lc 24, 29).
La clarté du jour se fait plus douce et plus tendre. Elle devient dorée, puis rouge, puis violette. Elle enveloppe toutes choses dans une grande paix.
Étends la même paix, Seigneur, sur nos vies finissantes. Quand l’ombre des grands monts, – l’ombre des collines éternelles – s’approchera de mon âme, fais que cette ombre demeure traversée par ta lumière. Donne-moi alors, Seigneur, d’entendre sans crainte, avec joie, cette invitation qu’un jour, sur le lac, tu adressais à tes disciples : Passons à l’autre rive (Lc 8, 22). »
Un moine de l’Église d'Orient [Lev Gillet, 1893-1980], Le visage de Lumière : Reflets d’Évangile, Éditions de Chevetogne, 1966. -
Prière à l'approche de la Pentecôte
« Venez donc, Esprit-Saint, posséder mon cœur, et animer tellement toutes mes actions qu'on puisse dire que vous les produisez plus que moi, et que je n'aie plus de vie, ni de mouvement, ni d'action qu'autant que vous m'en donnez vous-même. »
St Jean-Baptiste de La Salle (1651-1719), Méthode d'oraison, Paris, 1739. -
Méditation - Rencontre intérieure
« L'âme ère complètement quand elle s'en va par monts et par vaux chercher le secret qui est en elle-même. La solution de la vie est d'aimer Celui qui est le principe de l'amour et de travailler à conduire son cœur plus près de son Cœur à Lui. »
Saint Augustin (354-430). -
Méditation - Vie d'action de grâce
« Il ne faut pas restreindre ta prière à la seule demande en paroles. Dieu, en effet, n'a pas besoin qu'on lui tienne de discours ; il sait, même si nous ne demandons rien, ce qui nous est utile. Qu'est-ce à dire ? La prière ne consiste pas en formules ; elle englobe toute la vie. « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, dit l'apôtre Paul, quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1Co 10,31). Es-tu à table ? Prie : en prenant ton pain, remercie Celui qui te l'accorde ; en buvant ton vin, souviens-toi de Celui qui t'a fait ce don pour te réjouir le cœur et soulager tes misères. Le repas terminé, n'oublie pas pour autant le souvenir de ton Bienfaiteur. Quand tu mets ta tunique, remercie Celui qui te la donne ; quand tu mets ton manteau, témoigne de l'affection à Dieu qui nous fournit des vêtements appropriés pour l'hiver et l'été, et pour protéger notre vie.
Le soir venu, remercie Celui qui t'a donné le soleil pour les travaux de la journée et le feu pour éclairer la nuit et pour pourvoir à nos besoins. La nuit te fournit des motifs d'actions de grâces ; en regardant le ciel et en contemplant la beauté des étoiles, prie le Maître de l'univers qui a fait toutes choses avec tant de sagesse. Lorsque tu vois toute la nature endormie, adore encore Celui qui nous soulage par le sommeil de toutes nos fatigues et nous rend par un peu de repos la vigueur de nos forces.
Ainsi tu prieras sans relâche, si ta prière ne se contente pas de formules, et si plutôt tu demeures uni à Dieu tout au long de ton existence, de manière à faire de ta vie une prière incessante. »
St Basile (330-379), Extrait de l'Homélie 5, Trad. Éditions Ouvrières (rev.), et in Daniel Vigne, Chemins de prière à l’écoute des Pères, Éditions du Carmel, 2018.(Photo by neida zarate on Unsplash)
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Méditation - des ténèbres à la lumière
« Jésus leur dit : Je suis la lumière du monde :
celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres,
mais il aura la lumière de la vie. » (Jn 8,12).« Toutes paroles sont inutiles, si elles ne proviennent pas de l’âme.
Les paroles qui ne donnent pas la lumière du Christ augmentent les ténèbres. »
Ste Teresa de Calcutta (1910-1997). -
Intention de prière du pape pour le mois de juin
Style de vie des prêtres :
« Pour les prêtres, qu'à travers la sobriété et l'humilité de leur vie, ils s'engagent dans une solidarité active avec les plus pauvres. »
Source : prieraucoeurdumonde.net. -
Méditation - « Par lui, avec lui et en lui »
« Quand Jésus est présent, tout est doux et rien ne semble difficile ; mais quand Jésus se retire, tout fatigue. Quand Jésus ne parle pas au-dedans, nulle consolation n'a de prix ; mais si Jésus dit une seule parole, on est merveilleusement consolé. [...]
Si Jésus est avec vous, nul ennemi ne pourra vous nuire. Qui trouve Jésus trouve un trésor immense, ou plutôt un bien au-dessus de tout bien. Qui perd Jésus perd plus et beaucoup plus que s'il perdait le monde entier. Vivre sans Jésus, c'est le comble de l'indigence ; être uni à Jésus, c'est posséder des richesses infinies.
[...]
Aimez tous les autres pour Jésus, et Jésus pour lui-même. Lui seul doit être aimé uniquement, parce qu'il est le seul ami bon, fidèle, entre tous les amis. Aimez en lui et à cause de lui vos amis et vos ennemis, et priez-le pour tous afin que tous le connaissent et l'aiment. »
Imitation de Jésus-Christ, Livre deuxième (4), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.
Texte intégral de l'Imitation en ligne : format pdf (à télécharger) - format html (pages web) -
Lancement d'une grande chaîne de prière pour la Vie
Aujourd’hui, en France, un avortement a lieu toutes les 2 minutes. Il est de plus en plus difficile de promouvoir la vie et de dénoncer l’IVG. En 2017, le gouvernement a voté une nouvelle loi sur le délit d’entrave numérique à l’avortement. Les sites de "désinformation" à propos de l’IVG sont désormais sanctionnés ! Encore une atteinte à la liberté d’expression. Mais plus grave encore : une atteinte à la dignité du plus faible dans la société, de l’innocent qui ne peut pas parler, de l’enfant non né.
Alors que la loi sur le délit d'entrave venait de passer, j’ai reçu un appel d’une jeune femme qui proposait de mobiliser le réseau des paroisses qui prient déjà jour et nuit devant le Saint Sacrement. Le but : supplier le Seigneur de donner à son peuple des moyens concrets pour promouvoir la vie dès sa conception et proposer autre chose que la destruction systématique de l’embryon dans le sein de sa mère. Avec une petite équipe, nous avons alors décidé de lancer une nouvelle initiative, forts de plusieurs beaux témoignages...
Le premier témoignage est celui de Gabriel, qui travaillait dans un hôpital qui pratiquait des avortements. Il a organisé avec des amis une chaîne de prière, demandant avec foi au Seigneur qu’il n’y ait plus d’avortements, même si cela semblait impossible à vue humaine. Et les avortements ont baissé de façon régulière et continue, sans explication particulière. Durant cette période, le nombre d’accouchements est resté stable alors qu'en quatre ans, le nombre d’avortements a baissé de 70 % !
Camille, sage-femme, témoigne qu’elle a décidé d’organiser un « Jéricho » autour de son hôpital : « Avec 7 ou 8 personnes, nous avons donc discrètement fait six fois le tour de l’hôpital en voiture en priant par téléphone avec les autres voitures. Puis nous avons fait le dernier tour tous ensemble à pied. Un an après, le nombre d’IVG à l’hôpital avait fortement diminué et ce, sans changement de personnel ni d’actions particulières de notre part ! ». Oui, nous en sommes convaincus, la prière est bien plus puissante que toutes nos décisions. La prière est plus efficace que notre zèle en action. La prière est notre arme de combat !
Quant à moi, je sortais juste de la messe où le texte de l’évangile était : « Cette espèce de démon ne peut sortir que par la prière ». Face au terrible drame sociétal de l’avortement, supplions l’Auteur de la vie, venu pour « donner la vie et la vie en abondance » pour que tombe enfin cette culture de mort !
Avec une belle équipe, nous lançons donc une grande chaîne de prière perpétuelle au pied de Jésus-Hostie sur toute la France, un projet soutenu par les « Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie », communauté de prêtres qui aide les paroisses à organiser l’adoration eucharistique perpétuelle. Concrètement, nous invitons des priants à donner une heure par semaine ou par mois, pour porter devant Dieu cette grande intention, car rien n’est impossible à celui qui croit. Cette chaîne de prière débutera le 8 décembre. Rendez-vous sur prionspourlavie.fr. Vous pouvez aussi télécharger cette application sur vos smartphones.
Soyons le plus nombreux possible !
Père Florian Racine, fondateur des Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie
Le 6 décembre 2018Sources : Blog de L'Homme Nouveau - Prions pour la Vie
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1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus et Commémoraison de tous les fidèles défunts
« Vous qui souffrez, vous qui pleurez près de ce lit, où hier encore vous étaient adressés les derniers adieux ; vous dont la foi profonde vous permet d'entendre prononcer votre nom par le divin Consolateur : "Myriam !", oui, vous tous qui L'invoquez comme "la Résurrection et la Vie", levez-vous, et portez le message de la miséricorde à vos frères, à vos sœurs qui pleurent dans la nuit.
Oubliez-vous pour leur parler de l'espoir qui ne déçoit pas : du Père qui nous aime et qui nous attend, et de ce Cœur blessé, éternelle source de Résurrection et de Vie, pour vous, pour tous ceux que vous aimez et qu'un jour, vous retrouverez près de Lui.
Ainsi soit-il ! »
R. de la Chevasnerie s.j., Le Cœur qui nous a tant aimés, Rennes, 1958.voir notre dossier : A l'approche de la mort
Sanctuaire Notre-Dame de Montligeon -
Méditation - De la vie intérieure
« Le royaume de Dieu s'édifie surtout dans le silence ; il est, avant tout, intérieur, et caché dans les profondeurs de l'âme : Vita vestra est abscondita cum Christo in Deo : Votre vie est cachée avec le Christ en Dieu (Col 3, 3). Sans doute, la grâce possède une vertu qui se traduit presque toujours au dehors par le rayonnement des œuvres de charité ; mais le principe de sa puissance est tout intime. C'est dans le fond du cœur que gît la véritable intensité de la vie chrétienne, là où Dieu habite, adoré et servi dans la foi, le recueillement, l'humilité, l'obéissance, la patience, la simplicité, le travail et l'amour.
Notre activité extérieure n'a de stabilité et de fécondité surnaturelles qu'autant qu'elle se rattache à cette vie intérieure. Nous ne rayonnerons vraiment avec fruit au dehors que dans la mesure où le foyer surnaturel de notre vie intime sera ardent. »
Bx Columba Marmion (1858-1923), Le Christ dans ses mystères, Abbaye de Maredsous - DDB, 1923.« Bien tard je t’ai aimée,
ô beauté si ancienne et si nouvelle,
bien tard je t’ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors
et c’est là que je te cherchais,
et sur la grâce de ces choses que tu as faites,
pauvre disgracié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !
Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi ;
j’ai goûté, et j’ai faim et j’ai soif ;
tu m’as touché et je me suis enflammé pour ta paix.
[…]
Ô amour qui toujours brûles et jamais ne t’éteins,
ô charité, mon Dieu, embrase-moi ! »
St Augustin, Confessions, X, 27, 38-29, 40 (BA 14, p. 209-213). -
Méditation - Richesse du quotidien
« Il ne faut pas passer sa vie comme un rêveur. Au contraire, il faut se mettre, autant que possible, tout entier en ce qu'on fait, à chaque instant. C'est le secret d'une vie pleine, intense, riche, car chaque chose, chaque événement, chaque personne nous offrent une richesse inouïe si nous voulons seulement faire attention. Il n'y a rien de petit, de banal, c'est nous qui banalisons tout en n'effleurant que la peau avec le bout de nos doigts. Il faut s'exercer à faire tout ce qu'on fait avec attention, application, le faire bien. D'ailleurs, pour un regard de foi, tout ce que l'on fait pour l'amour de Dieu, en lui, est important. Il faut prendre conscience que chaque personne rencontrée est porteuse d'un monde intérieur merveilleux et que cela pourrait être une porte pour y entrer et y communier. Et pour le regard de foi, mon frère, ma sœur, c'est le Christ. Ce n'est pas la peine d'y faire attention ? Mais quand Seigneur, t'avons-nous vu ? (Voir Mt 25)
Quand vous marchez, marchez. Quand vous priez, priez. Quand vous regardez, regardez. Quand vous mangez, mangez.
Le secret de la vie est de la vivre, tout simplement. Le moment présent est infiniment riche. L'attention est la clef pour le vivre dans sa profondeur. Cette profondeur ne se situe pas dans quelque domaine ésotérique, mais au cœur du quotidien, précisément comme quotidien. »
Le chemin du vrai bonheur par un Chartreux, Presses de la Renaissance, 2003. -
1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus
« Ô Feu divin, excitez en tous ceux qui participent à Votre Apostolat les ardeurs qui transformèrent les heureux retraitants du Cénacle. Ils seront alors non plus de simples prédicateurs du dogme et de la morale, mais des « transfuseurs » vivants du Sang divin dans les âmes.
Esprit de lumière, gravez cette vérité en traits indélébiles dans leurs intelligences, à savoir : que leur apostolat ne sera efficace que dans la mesure où ils vivront eux-mêmes de cette Vie surnaturelle intime dont Vous êtes le PRINCIPE souverain et Jésus-Christ la SOURCE.
Ô Charité infinie, allumez dans leurs volontés une soif ardente de la Vie intérieure. Pénétrez leurs cœurs de vos suaves et puissants effluves, et faites-leur sentir que, même ici-bas, il n'y a de vrai bonheur que dans cette Vie, imitation et participation de la Vôtre et de celle du Cœur de Jésus dans le Sein du Père de toutes les miséricordes et de toutes les tendresses. »
Dom Jean-Baptiste Chautard (1858-1935), L’Âme de tout apostolat (Prières de l'auteur en introduction), Editions P. Téqui - Em. Vitte, 1920.
(livre disponible en sa version numérique, en lecture sur calaméo, et en version pdf à la Bibliothèque Saint Libère)Gratitude à Michel, qui nous a rappelé l'existence de cet excellent livre de Dom Chautard (voir un autre extrait mis en ligne le 3 novembre 2014)
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Méditation - « Demeurez en moi » (Jn 15,4)
« « Celui qui demeure en moi et en qui je demeure, celui-là produira du fruit en abondance, car, en dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (Jn 15,5). Le Christ est le lieu de notre demeure, de notre repos. Demeurer. Le mot évoque une adhésion solide et durable dans la foi au Christ, et une certaine présence intime née de l'amour et de la connaissance réciproque. « Demeurez en moi comme je demeure en vous » (15,4). Cela dépend donc de nous, il faut s'y mettre activement et avec constance. Notre union avec le Christ doit être consciemment entretenue par une habitude de recueillement. Il faut nous plonger aussi souvent que possible dans le Christ en qui nous sommes, sous l'influence de l'Esprit en nous. Tout ce que nous faisons, nous devons le faire dans le Christ ; arrêtons-nous un instant avant de commencer une action, afin qu'elle découle toujours de notre union avec lui. Aimons nos frères dans le Christ, car eux aussi, ils sont dans le Christ (Mt 25,31-46), et nous les aimons avec son amour. Que tous nos jugements soient ceux du Christ, regardons tout avec ses yeux. Que ce soit sa prière qui jaillisse de notre cœur, sa louange qui chante dans nos voix. Que ce soit sa croix que nous portions, et sa vie et sa joie qui soient en nous. « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimés : demeurez dans mon amour » (15,9).
Notre effort ne sera pas vain, car il est fondé sur sa présence en nous, sur son Esprit en nous, sur la fidélité de son amour. Jésus demeure en nous, paisiblement, profondément, source de vie, d'action et d'amour. La sève de sa vie qui court en nous est une sève d'amour et de lumière ; les fruits qu'elle produira en abondance sont les œuvres d'une dilection vraie et efficace, et une unité d'amour entre nous, les sarments, en lui.
« En dehors de moi, vous ne pouvez rien faire » (15,5). Rien, absolument rien. Pénétrons-nous de cette vérité. Hors du Christ, les efforts les plus acharnés ne peuvent aboutir à rien. En lui, tout est possible : l'amour, l'unité, la vie éternelle. »
Vivre dans l'intimité du Christ, par un Chartreux, Tome 2, Presses de la Renaissance, Paris, 2006.