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travaux

  • Méditation - Vie d'action de grâce

    « Il ne faut pas restreindre ta prière à la seule demande en paroles. Dieu, en effet, n'a pas besoin qu'on lui tienne de discours ; il sait, même si nous ne demandons rien, ce qui nous est utile. Qu'est-ce à dire ? La prière ne consiste pas en formules ; elle englobe toute la vie. « Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, dit l'apôtre Paul, quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1Co 10,31). Es-tu à table ? Prie : en prenant ton pain, remercie Celui qui te l'accorde ; en buvant ton vin, souviens-toi de Celui qui t'a fait ce don pour te réjouir le cœur et soulager tes misères. Le repas terminé, n'oublie pas pour autant le souvenir de ton Bienfaiteur. Quand tu mets ta tunique, remercie Celui qui te la donne ; quand tu mets ton manteau, témoigne de l'affection à Dieu qui nous fournit des vêtements appropriés pour l'hiver et l'été, et pour protéger notre vie.

    Le soir venu, remercie Celui qui t'a donné le soleil pour les travaux de la journée et le feu pour éclairer la nuit et pour pourvoir à nos besoins. La nuit te fournit des motifs d'actions de grâces ; en regardant le ciel et en contemplant la beauté des étoiles, prie le Maître de l'univers qui a fait toutes choses avec tant de sagesse. Lorsque tu vois toute la nature endormie, adore encore Celui qui nous soulage par le sommeil de toutes nos fatigues et nous rend par un peu de repos la vigueur de nos forces.

    Ainsi tu prieras sans relâche, si ta prière ne se contente pas de formules, et si plutôt tu demeures uni à Dieu tout au long de ton existence, de manière à faire de ta vie une prière incessante. »

    St Basile (330-379), Extrait de l'Homélie 5, Trad. Éditions Ouvrières (rev.), et in Daniel Vigne, Chemins de prière à l’écoute des Pères, Éditions du Carmel, 2018.

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    (Photo by neida zarate on Unsplash)

  • Méditation - Prière pour les dernières années de ma vie

    « Douce Vierge Marie ma Mère, permettez-moi de venir, au soir de ma vie, vous consacrer mes dernières années pour les unir aux vôtres qui furent si saintes.
    Je vous offre le temps que Dieu me donnera encore à passer sur la terre. Je vous offre dès aujourd'hui les peines, les infirmités, les sacrifices qui m'attendent chaque jour.
    Je vous offre les petites joies qu'il plaira à Dieu de me donner pour ensoleiller mes dernières années. Je veux utiliser ce temps qui passe si rapidement à aimer le Seigneur, à le servir, et à le prier.
    Aidez-moi, ô Marie, à utiliser mes journées pour faire aimer votre divin Fils par mes petits services, ma charité, mon dévouement, mes prières et mes sacrifices.
    Offrez, ô Marie, mon merci à votre Jésus pour toutes les grâces de ma vie : merci pour ma vie chrétienne, mon baptême, mes communions, mes pardons.
    Merci pour ma santé, mes travaux, mes activités, mes affections familiales. Merci pour les joies que vous m'avez données, merci pour les épreuves qui m'ont rapproché de vous, merci pour tout.
    Ô Marie, demandez pardon au Seigneur pour toutes mes faiblesses, pour tous ces péchés qui ont alourdi ma vie, pour ces manquements à la grâce qui m'ont éloigné de vous, pour ces résistances aux bonnes inspirations du Saint-Esprit.
    J'accepte l'heure et les circonstances de ma mort ; que la fin de ma vie ressemble à la vôtre. Daignez, au jour de ma mort, me conduire vers votre Jésus et m'accueillir dans vos bras maternels au Paradis.
    Je vous demande cette même grâce pour toutes les âmes chrétiennes, qui, arrivées au soir de leur vie, ont bien besoin de votre secours. »

    Nihil obstat : Paul Lacouline, censeur. Imprimatur : G.-E. Grandbois, V.G. Québec, le 23 septembre 1960.

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  • Méditation - Prière d'offrande

    « Ô Dieu ! recevez mes louanges, mes adorations, tout mon amour. Hélas ! que puis-je rendre, moi qui suis si pauvre, si petite, mais je me sens si riche du désir de voir toutes les âmes vous consacrer leur cœur, leurs œuvres, leurs actions. Je fais le tour du monde et vais chercher et recueillir, pour vous les offrir, toutes les bonnes actions, grandes et petites, les œuvres, les travaux, les peines, les douleurs, les larmes, les épreuves de toutes sortes, les désolations, les souffrances, les soupirs des âmes qui ne pensent pas, qui oublient ou ne savent pas vous les offrir ; vous consacrer les joies, les espérances, les consolations, les succès, les bonheurs, les abondances de biens, toutes les grâces, les bienfaits qui, tous, sont l'effet de votre paternité et bonté envers nous, qu'elles ne savent reconnaître, vous attribuer, ne regardant jamais en haut ; toutes les prières faites trop en hâte, sans attention, celles récitées sur le bout des lèvres, et qui, pour cause, ne pénètrent pas jusqu'à vous, les communions faites sans véritable amour, avec trop peu de respect ou négligence : je vous apporte tout et vous offre tout, ô Dieu infiniment bon et miséricordieux, daignez les accepter et les agréer, vous à qui tout appartient, de qui tout découle, vers qui tout doit retourner. Soyez loué, béni de toutes les créatures qui furent, sont et seront jusqu'à la consommation des siècles. »

    Vénérable Marthe Robin (1902-1981), prière, 7 novembre 1930, in "Journal Décembre 1920 Novembre 1932", Les Cahiers de Marthe Robin, Editions Foyer de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

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  • Synode des Evêques : Introduction des travaux par le Cardinal André Vingt-Trois

    Allocution du Cardinal Vingt-Trois (texte intégral) :

    Très Saint-Père,

    J’ai l’honneur et la joie de vous adresser les salutations respectueuses et cordiales de tous les participants à cette session ordinaire du synode des évêques. Ce sont les évêques, les auditeurs, les experts et tous les participants qui vous expriment par ma voix leur intention et leur résolution de travailler sous votre conduite pour que l’Église soit toujours plus fidèle à sa mission pastorale.

    Votre décision de tenir deux sessions du synode des évêques sur la mission de la famille dans le monde contemporain a porté ses fruits. Nous en avons été les témoins. Nos églises particulières se sont efforcées d’apporter leur contribution au travail commun en répondant au questionnaire qui devait alimenter l’Instrumentum Laboris. Notre synode est porté par l’Église.

    Le Motu Proprio Mitis Iudex Dominus Iesus par lequel vous avez réformé les procédures concernant les procès canoniques sur la validité sacramentelle des mariages donne une indication précieuse sur l’esprit dans lequel nous abordons cette phase du travail.

    Sans mettre en doute la tradition sacramentelle de notre Église ni sa doctrine sur l’indissolubilité du mariage, vous nous invitez à partager nos expériences pastorales et à mieux mettre en œuvre les chemins de la miséricorde par lesquels le Seigneur invite tous ceux qui le souhaitent et qui le peuvent à entrer dans une démarche de conversion en vue du pardon.

    L’année de la Miséricorde que vous avez promulguée pour toute l’Église est déjà sans aucun doute un signe d’espérance pour ceux qui sont accablés par la vie et qui aspirent à connaître une véritable libération. Déjà nos diocèses se réjouissent d’être renouvelés dans leur mission d’annoncer la Bonne Nouvelle: Jésus est venu appeler et sauver les pécheurs et il a été jusqu’à l’extrême de l’amour pour que les chemins de la grâce soient ouverts à tous ceux qui se tournent vers lui et qui s’avancent humblement vers les conditions d’une vie nouvelle.

    Pour chacun d’entre nous, ces trois semaines de travail intense seront une expérience d’Église importante: chercher avec conviction et humilité à faire grandir la communion. Malgré nos différences, nous ne voulons pas vivre ce temps comme une épreuve de force dont les micros et les caméras seraient les arbitres. Nous voulons le vivre comme un temps de conversion commune dans la force de la communion dont vous êtes, Très Saint Père, le gardien et le serviteur.

    Par l’intercession de la Sainte Famille, nous prions l’Esprit du Seigneur de nous éclairer et de nous donner la force de désirer ce qui plaît à Dieu.

    Source : Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Réouverture de la Grotte de Lourdes après plusieurs mois de travaux

    Ce jeudi 2 avril 2015, les pèlerins de Lourdes ont découvert la Grotte dans son nouvel aménagement. Un événement après plusieurs mois de travaux menés dans le cadre du Projet Grotte, Cœur de Lourdes.
    La première Messe à la Grotte réaménagée sera célébrée le dimanche de Pâques 5 avril, à 6h du matin. Elle sera présidée par le recteur du Sanctuaire, le Père Brito.
    L'évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Brouwet, célèbrera une Messe à la Grotte, lundi 6 avril, à 10h45.

    Vidéo de L. Jarneau pour le site internet du Sanctuaire et pour le site événementiel.

  • Un mois avec Marie - Neuvième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    NEUVIÈME JOUR
    Sauvons les pauvres pécheurs

    Crucifixion - Stabat MaterComment aimer Dieu en vérité sans aimer ses frères, surtout les pécheurs, et sans travailler selon ses possibilités, à les rapprocher du Seigneur ?...

    Songer à eux c'est également penser à nous, car si, par la Communion des Saints, la vertu de chacun profite à tous les fidèles ; par la solidarité humaine, le flot débordant des iniquités attire au monde entier des guerres, des révolutions, des calamités qui atteignent à la fois les innocents et les coupables.
    Et puis, ne dit-on pas : « Qui sauve l'âme de son frère sauve la sienne » ?
    Notre seul intérêt personnel nous pousserait donc à lutter contre le péché et à nous efforcer de convertir les pécheurs...
    D'autres motifs plus élevés, plus purs se joignent à celui-ci :
    « Voulez-vous souffrir pour la conversion des pécheurs ? » nous demande la Vierge bénie. Pourrions-nous le lui refuser ?...
    Son Cœur maternel chérit les pauvres égarés. Ils ont coûté si cher à son Jésus ! ...et à Elle-même !...
    « Debout au pied de la Croix » (1), Reine des martyrs, c'est en unissant son sacrifice à l'immolation sanglante de son « Fils du Ciel », qu'elle est devenue leur Mère.
    Elle ne peut se résoudre à les voir errer dans les pâturages empoisonnés comme brebis perdues, chancelant sur le bord de l'abîme éternel. Et son amour nous demande de partager ses sentiments :
    « Voulez-vous souffrir pour obtenir la conversion des pécheurs ? »
    Invitation qui fait écho à la maxime évangélique :
    « Aimez-vous les uns les autres comme je Vous ai aimés » (2).
    Et à cette autre parole, adressée par Notre-Seigneur à une âme privilégiée : « La soif que j'éprouve de sauver le plus grand nombre d'âmes possible m'en fait chercher de généreuses que je puisse associer à mon œuvre d'Amour » (3).
    Les âmes égarées ne se sauvent pas si l'on ne fait rien pour elles. Le Christ, notre divin Modèle, a prié, souffert pour leur salut ; Marie a partagé ses sacrifices : sachons les imiter.
    Personne ne peut imaginer la puissance d'une âme juste sur le Cœur de Dieu en faveur d'autres âmes.
    « Une âme juste peut obtenir le pardon pour mille criminels », déclarait le Sauveur à sainte Marguerite-Marie. Qu'une surnaturelle tendresse nous incline vers tous nos frères. Les plus coupables sont ceux qui ont le plus grand besoin de notre compassion et de notre secours.
    Répandons d'abord le bienfait du bon exemple. Sachons nous faire tout à tous par une aimable et serviable charité. Glissons un bon conseil lorsqu'il est à propos.
    Mais surtout, armons-nous de prière, de pénitence. Offrons nos travaux, nos bonnes œuvres, nos communions, nos fatigues et nos épreuves pour les malheureux pécheurs.
    Ne cessons point de les confier à notre Mère du Ciel, en la priant de nous aider à leur faire du bien et à les convertir.

    PRIÈRE

    Multipliez, ô Marie ! multipliez sans cesse les traits de votre bonté admirable pour tant d'aveugles et d'insensés qui courent à leur malheur éternel. Vous êtes la Reine des miracles, faites-en-des enfants soumis et dociles. Ils vous loueront et béniront à jamais, avec Jésus, votre Fils, durant les siècles des siècles.

    Refugium peccatorum, ora pro nobis. Ainsi soit-il.

    Marie, Mère de grâce, Mère de Miséricorde, protégez-nous contre l'ennemi et recevez-nous à l'heure de la mort.
    (300 j. - plénière une fois le mois.)

    (1) Stabat.
    (2) Joan. XIII, 34.
    (3) Notre-Seigneur à B.-C. Ferrero.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.
  • Méditation - Prière : "votre amour, ô mon Jésus, votre amour... !"

    « Seigneur, mon Dieu, au nom de vous-même et de votre gloire, je vous en conjure, brûlez en mon coeur des flammes de votre amour. Que je ne vive que pour vous aimer ! Que je ne vive que pour pleurer le malheur que j'ai eu de vous offenser et de vous aimer si tard ! Ô mon Dieu, ayez pitié de moi, et donnez-moi votre amour. Les richesses ne sont rien, les plaisirs ne sont rien, les honneurs, les louanges, ne sont rien ; votre amour, ô mon Jésus, votre amour, voilà ce que mon coeur cherche, voilà ce qu'il désire, voilà ce qu'il demande ! Votre amour et des croix, votre amour et des travaux, votre amour et des humiliations, votre amour et l'accomplissement de votre sainte volonté, voilà ce qui pourra le rendre ici-bas content et satisfait. Ayez donc pitié de moi, Seigneur, et donnez-moi ce qui me manque. Vous connaissez mes besoins ; je m'abandonne à vous pour toujours. Ainsi soit-il. »

    Abbé D. Pinart, Les flammes de l'Amour de Jésus (XII, VIII), Paris, Jacqus Lecoffre, 1853 (9ème éd.).

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    Le Christ dans la maison de Marthe et Marie, tableau de Vermeer (1632-1675)
    National Gallery of Scotland, Edimbourg

  • Méditation - Prière : supplication...

    « Donnez-moi, Seigneur, la reconnaissance que je dois avoir de toutes vos bontés. Dans ces longues nuits que vous passiez en oraison pour attirer sur moi les bénédictions du ciel, tous mes péchés étaient présents à votre esprit. En souffrant la faim et la soif, vous pensiez à mes intempérances ; dans vos travaux, vous prévoyiez ma lâcheté ; vous connaissiez, en répandant sur moi des larmes de tendresse, toute la dureté de mon coeur ; rempli de l'amour éternel qui vous livrait à la mort pour moi, vous me voyiez sans amour pour vous ; parmi les austérités de votre vie, vous considériez la licence et la délicatesse de la mienne ; dans les idées de votre sagesse infinie, je courais déjà à ma perte tandis que vous étiez occupé de mon salut.
    Ah ! mon Dieu, voici le pécheur pour qui vous avez tant souffert, le même qui était dès lors présent à votre connaissance éternelle, et qui est toujours pauvre, misérable, infidèle. Je me jette à vos pieds tel que je suis, mais j'apporte avec moi les mérites de vos souffrances et la promesse de vos miséricordes. Je vous les demande, Seigneur ; et pour les obtenir, je vous offre vos jeûnes, vos veilles, vos oraisons, vos austérités. Regardez les maux que vous avez endurés, et pardonnez-moi ceux que j'ai commis. »

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome IV (Mardi de la septième semaine), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.

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