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marthe robin

  • Méditation - Prions !

    « Puisque nous devons prier, puisqu'il faut prier, prions ! Prions avant de parler, avant de travailler ; prions dans l'action, prions dans le repos, prions au milieu des foules, prions dans la solitude, prions partout, prions sans interruption. La prière est une puissance d'apostolat mise à notre disposition. S'il y avait quelque chose de meilleur pour nous que la prière, notre Seigneur nous l'aurait appris ; mais il a enseigné et il nous recommande surtout de veiller et de prier, de faire pénitence. Que notre vie soit donc une vie de prière ! "Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous marchiez, soit que vous travailliez ou vous reposiez, disait saint Paul, faites tout pour la gloire de Dieu", ce qui certainement veut dire en priant. Vie contemplative... Vie apostolique ! La première assurant le succès de l'autre ! C'est un peu paradoxal, mais ce ne l'est qu'apparemment, la réalité est affirmative. »

    Marthe Robin (1902-1981), "Au fil des jours - Extraits du journal de Marthe Robin" - 29 janvier 1930, Éditions Foyer de Charité, 2012.

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  • Méditation - La sainteté ? Tout par amour.

    « Il y a une sainteté commune à laquelle tous les chrétiens par vocation doivent aspirer et embrasser, dans la mesure des grâces qui leur sont faites, parce que tous y sont appelés. La désirer n'est pas de l'orgueil, parce que c'est Dieu qui nous l'impose. La poursuivre n'est pas présomption, puisque pour atteindre ces sommets de l'esprit, nous comptons uniquement sur les secours du ciel, et non sur nous-mêmes ; nous devons cependant et à tout prix la rechercher sans faiblesse, la poursuivre sans langueur, sans tiédeur, sans ralentissement, parce que la perfection demeure en soi une héroïque vertu... Elle est un sommet. C'est donc que cette belle vie morale, cette belle ascension d'amour ne se soutient pas toute seule : il faut la nourrir, l'alimenter, la diffuser sans cesse par les pratiques religieuses fidèlement accomplies, c'est-à-dire non d'une façon légère, mais par amour, en toute conscience et volonté. »

    Marthe Robin (1902-1981), Journal - mars 1930.
    (déclarée « vénérable » en novembre 2014)

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    « Les saints aiment comme ils respirent. Leur amour est une nécessité. »

    Gustave Thibon (1903-2001), L'échelle de Jacob, Lardanchet, 1946.
  • Méditation - Allons donc à Marie !

    « Allons donc à Marie, puisqu'elle est notre Mère, la nôtre à chacun. Allons à elle, puisqu'elle est l'universelle médiatrice entre Dieu et nous. Ah ! si nous savions nous faire bien petits ! Si nous savions tourner nos regards et nos cœurs vers celle qui nous aime tant. Que de belles vertus, que de bons conseils cette humble Vierge, cette tendre Mère, cette noble Reine nous apprendrait sur les avantages de l'humilité, les exigences de la charité, la sagesse de l'obéissance, les douceurs de l'abandon à Dieu, les joies de la confiance.
    Si la jeune fille savait se blottir auprès d'elle pour abriter sa pureté, le coupable se jeter dans ses bras pour chercher un refuge et échapper aux châtiments, si le malade lui apportait ses plaies à panser, l'enfant son innocence à protéger, l'indigent sa misère à secourir, l'affligé ses douleurs à consoler, le vieillard et l'orphelin leurs cœurs à réchauffer, leurs larmes à sécher, la vie serait moins triste parce que plus profondément chrétienne.
    Essayons donc de nous faire petits, tout petits auprès de Marie notre Mère, quand on souffre, quand on pleure, quand on est seul et bien triste, ce n’est pas vraiment difficile de se faire tout petit, on a tant besoin de secours, on a tant besoin de sentir une maman auprès de soi ! Et qui donc ne souffre pas ? Qui donc ne pleure pas ? Qui donc ne tremble pas quelquefois sur la terre ? Qui donc n’a pas besoin de se faire consoler, de se faire pardonner, de se faire aimer, de se faire guérir ?
    Oh ! oui, apprenons à nous faire bien petits et à ne rien faire sans le conseil, sans le secours, sans l'inspiration et le consentement de notre Reine chérie ! Qu'elle soit toute notre confiance et toute notre espérance en Dieu.
    Elle est Mère, et comme Mère, elle est d'autant plus empressée à voler au secours de son enfant, qu'il implore son aide avec plus de confiance et plus d'amour.
    Si des grâces temporelles nous sont nécessaires, elle nous les obtiendra, à la seule condition cependant qu'elles se rattachent à la vie surnaturelle, c'est-à-dire à la gloire de Dieu et au salut des âmes. Ne demandons pas des choses qui ne peuvent ni glorifier Dieu, ni être salutaires à notre prochain, ni nous mener au ciel.
    La belle mission de Marie est d'amener à Jésus tous ceux qui vont à elle. »

    Marthe Robin (3 février 1930), in Henri-Marie Manteau-Bonamy, Marthe Robin sous la conduite de Marie 1925-1932. Extraits de son journal, Coll. Grands Auteurs Spirituels, Éditions Saint-Paul, 1995.

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  • Prière - la grande valeur du silence

    « Ô Marie ! ô ma sainte et bonne Mère ! donnez-moi, donnez à tous de comprendre la grande valeur du silence, dans lequel on entend Dieu ! Apprenez-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle. Apprenez-moi à tirer du silence tout ce qu’il renferme de grand, de saint, de surnaturel, de divin ; aidez-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d’amour ; une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver les âmes ! Ma vie vaudra ce que vaudra mon oraison. »

    Marthe Robin (1902-1981), le 12 janvier 1930 (dimanche).
    Journal de Marthe Robin version numérique
    © Éditions Foyer de Charité

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    Clouds reflection, par (c) Maurizio Fecchio - Copyright © Maurizio51
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook.

  • Mercredi 31 mai 2017

    Fête de Marie Reine
    (Fête déplacée au 22 août au nouveau calendrier)
     
    C'est une tradition fort ancienne dans l'Eglise que de saluer la Vierge Marie du titre de Reine. Le mot se trouve déjà dans les écrits de saint Jean Damascène. La piété des chrétiens se plut souvent à lier le mystère de la Royauté de la Sainte Vierge à celui de son Assomption. C'est par la méditation du couronnement de la Sainte Vierge dans le ciel que se terminent les mystères du rosaire, et ses litanies saluent la Reine des anges et de tous les saints.
    Le 11 octobre 1954, quatre ans après avoir défini le dogme de l'Assomption, le pape Pie XII institua cette fête de la Royauté de Notre-Dame. Elle est reine :
    - parce qu'elle participe à la royauté de son Fils Jésus ;
    - comme Mère de la Sagesse qui nous ouvre à la Parole de Dieu et nous introduit ainsi dans le Royaume ;
    - par son intercession toute-puissante auprès de Dieu, Marie, reine de paix, intercède pour le salut de l'humanité.

    Présentation de la fête de Marie Reine par les moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, in "Missel complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

     

    Mémoire de Ste Pétronille, vierge
    (voir hier mardi 30 mai)

     

    En certains endroits (8 ou 31 mai) :
    Marie, Médiatrice de toutes grâces
     
    Cette fête fut accordée en 1921 à toute la Belgique par Benoît XV, puis étendue à de nombreux diocèses.

    Cf. méditation du 24 mai 2014 (Abbé C. Martin : "Marie, Médiatrice de toutes grâces").

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    « Ma devise est : toute à Jésus par Marie, médiatrice de toutes grâces. Ma vie est toute d'union à Notre-Seigneur par l'union à sa Sainte Mère. »

    Marthe Robin, 3 février 1930, in "Prends ma vie Seigneur : La longue messe de Marthe Robin", P. Raymond Peyret, Desclée de Brouwer, Paris, 1985.

     

    Au nouveau calendrier :
    La Visitation de la Vierge Marie

  • Méditation - Marie, Mère de miséricorde

    « Pour comprendre nos angoisses, pour compatir à nos douleurs, il faut un cœur qui ait souffert. Pour obtenir notre pardon, il faut une âme innocente. Pour avoir à s’occuper des besoins de tous, il faut être exempt de toutes dettes, pur de toute tache. Pour consoler, pour sécher les larmes des petits enfants, il faut être Mère. Pour dispenser les grâces et les bienfaits du Ciel, il faut être Reine. Pour donner à tous, pour les aider tous, il faut avoir dans les mains la clé des trésors de Dieu. C’est ce que fait la très Sainte Vierge : (…) elle est Reine, elle puise à son gré dans le trésor divin.

    (…) tous les cris, toutes les supplications, toutes les louanges qui montent de la Terre vers Dieu, passent par Marie, de Marie à Jésus et de Jésus au Père. En retour, toutes les grâces obtenues passent du Père au Fils, du Fils à sa Sainte Mère, et par elle à celui qui prie. Ce n’est pas spécialement quelques âmes que Marie protège, elle vient au secours de tous. La sainte Vierge a tout pouvoir sur le Cœur de Dieu, c’est donc toute sa famille humaine qu’elle protège, qu’elle console, qu’elle guérit, qu’elle encourage, qu’elle éclaire, qu’elle soutient, qu’elle veut sauver. Mère de miséricorde, elle imite le Père de toutes les miséricordes et nous aide même sans être priée. »

    Marthe Robin, extraits du livre du Père Henri-Marie Manteau-Bonamy, "Marthe Robin sous la conduite de Marie. 1925-1932. Extraits de son journal", Éditions Saint-Paul, 1995.

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    Vierge au sourire, Sanctuaire de Lisieux
    « Elle est plus Mère que Reine »
    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus

  • Méditation - Prière d'offrande

    « Ô Dieu ! recevez mes louanges, mes adorations, tout mon amour. Hélas ! que puis-je rendre, moi qui suis si pauvre, si petite, mais je me sens si riche du désir de voir toutes les âmes vous consacrer leur cœur, leurs œuvres, leurs actions. Je fais le tour du monde et vais chercher et recueillir, pour vous les offrir, toutes les bonnes actions, grandes et petites, les œuvres, les travaux, les peines, les douleurs, les larmes, les épreuves de toutes sortes, les désolations, les souffrances, les soupirs des âmes qui ne pensent pas, qui oublient ou ne savent pas vous les offrir ; vous consacrer les joies, les espérances, les consolations, les succès, les bonheurs, les abondances de biens, toutes les grâces, les bienfaits qui, tous, sont l'effet de votre paternité et bonté envers nous, qu'elles ne savent reconnaître, vous attribuer, ne regardant jamais en haut ; toutes les prières faites trop en hâte, sans attention, celles récitées sur le bout des lèvres, et qui, pour cause, ne pénètrent pas jusqu'à vous, les communions faites sans véritable amour, avec trop peu de respect ou négligence : je vous apporte tout et vous offre tout, ô Dieu infiniment bon et miséricordieux, daignez les accepter et les agréer, vous à qui tout appartient, de qui tout découle, vers qui tout doit retourner. Soyez loué, béni de toutes les créatures qui furent, sont et seront jusqu'à la consommation des siècles. »

    Vénérable Marthe Robin (1902-1981), prière, 7 novembre 1930, in "Journal Décembre 1920 Novembre 1932", Les Cahiers de Marthe Robin, Editions Foyer de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

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  • Les bons livres de l'été : le Père Finet et les Foyers de Charité

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    Père Finet (1898-1990)
    Fondateur des Foyers de Charité avec Marthe Robin
    Régine Levrat

    Nul ne pouvait être mieux placé que l'auteur, Régine Levrat, pour réaliser ce remarquable travail sur la vie du Père Finet, devenu en 1936 père spirituel de Marthe Robin, qui présida à la création et au formidable essor des Foyers de Charité, de Lumière et d'Amour à travers le monde. Nièce du Père Finet, membre de ce Mouvement fondé par son oncle, elle a en effet pu puiser aux meilleures sources pour retracer la vie fascinante de ce prêtre qui se donna tout entier jusqu'à son dernier souffle à cette œuvre de formation de laïcs engagés au service de l’Église. Mission réalisée principalement par la prédication de retraites (il en prêcha près de 500 jusqu'à sa mort en 1990) mais aussi par l'animation d'écoles accueillies de la famille des Foyers.
    Ceux qui ne connaissent que peu Marthe Robin et l'histoire de ces Foyers de Charité, seront interrogés par les incroyables "concours de circonstances" qui n'ont cessé de jalonner la vie du Père Finet, indissolublement liée à celle de la nouvelle Vénérable qui vécut à Châteauneuf-de-Galaure.
    Ceux qui se sont déjà penchés sur la vie de Marthe Robin et son destin hors du commun, seront intéressés par le parcours tout aussi "incroyable" de son père spirituel, qui travailla à ses côtés à la fondation de cette Œuvre, dont Marthe fut l'inspiratrice, fidèle jusque dans les plus grandes souffrances aux volontés divines.
    Et ceux qui ont eu le bonheur d'effectuer une retraite dans l'un de ces Foyers, seront passionnés par la richesse documentaire de cette biographie fascinante, par le foisonnement et la précision des détails et des anecdotes inconnues, insérées avec à propos dans le récit, et par ces "tranches de vie" qui se sont toujours croisées comme mues par le fil invisible de la Providence, pour que tout concourt sans cesse à la réussite et au plus grand rayonnement de cette Œuvre d'inspiration divine : les Foyers de Charité, « La grande Œuvre du Cœur de Jésus ». Et cela jusque dans les difficultés qui ne manquèrent pas, comme dans l'épreuve traversée en 1980, au moment où Marthe Robin allait quitter cette terre, qui ne trouvera son issue qu'en 1986, avec le décret de reconnaissance par Rome (pour le cinquantenaire des Foyers !) et la rencontre du Père Finet avec le Pape Jean-Paul II à Annecy.
    Une remarquable réussite, et un livre qui incontestablement fera date non seulement pour une meilleure connaissance et une plus grande compréhension de la vie du Père Finet, mais tout aussi bien et plus largement dans l'histoire des Foyers de Charité.
    Un beau cahier photographique complète ce très brillant travail.

    Salvator - 410 pages - 22,50 €

  • Méditation : Une bonne confession

    « Quand j'ai dit mes péchés et que j'écoute attentivement les admirables leçons, les réconfortantes paroles et les religieux encouragements que Jésus me fait par son fidèle ministre, quand surtout il prononce d'une voix que je sens très émue : dans un instant Jésus va se donner à vous, Jésus va être tout à vous et vous serez vous-même toute à lui, il est le grand ami qui va vous consoler, vous combler de ses grâces, vous montrer son amour et sa tendresse infinie ; recueillez-vous, mon enfant, et faites du plus profond de votre cœur votre acte de contrition, pendant que je vais vous donner l'absolution... tout mon être palpite d'émotion que je puis à peine contenir. Je voudrais pleurer abondamment, mais Jésus ne me laisse pas toujours le bienfait des larmes à ce moment-là. Dans son amour il préfère, je crois, que je pleure seule avec lui. Je dis aussi tout bas à mon Dieu : pardonnez-moi mon Dieu, ô mon Père plein de miséricorde pour votre enfant ; pardonnez-moi, ô Jésus, je me repens de toute mon âme de vous avoir contristé, vous qui êtes la bonté même, vous qui n'êtes que tendresse envers moi, petit grain de sable. Ah ! je vous promets, ô Bonté suprême, que je ne retomberai plus, que je ne vous offenserai plus... mais je vous supplie humblement d'aider ma faiblesse. »

    Vénérable Marthe Robin (1902-1981), 18 août 1930, in "Journal Décembre 1929 - Novembre 1932", Les Cahiers de Marthe Robin, Éditions Foyer de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2013.

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    Acte de contrition

    « Mon Dieu, j'ai un très grand regret de vous avoir offensé parce que vous êtes infiniment bon, infiniment aimable, et que le péché vous déplaît.
    Je prends la ferme résolution, avec le secours de votre sainte grâce, de ne plus vous offenser et de faire pénitence. »

  • Méditation - Prière de Marthe Robin

    « Père éternel, par les divins Cœurs de Jésus et de Marie et par votre Esprit d'Amour, je vous offre les plaies sacrées de Jésus mon Sauveur, son sang précieux, sa face adorable, son cœur sacerdotal et eucharistique, … en union avec Marie, et en particulier pour les âmes consacrées et pour vos prêtres… Je vous offre Jésus, la Sagesse Eternelle et le Souverain Bien…
    Dans ces abîmes sans fond de miséricorde, de pardon et d'amour du Cœur de Jésus, je noie l'iniquité, la haine et l'impiété.
    Dans son sang rédempteur, sanctificateur et divin, je plonge les âmes coupables, ingrates et aveugles.
    Je cache les âmes craintives, timides et défiantes dans ses plaies sacrées.
    Je submerge les cœurs froids, endurcis et rebelles dans l'océan infini de sa tendresse.
    J'emporte les prêtres, tous les prêtres dans ces demeures réservées à eux seuls.
    J'enfonce le monde universel dans son Cœur brûlant d'amour pour tous.
    Enfin dans ce brasier purificateur, pacificateur et sanctificateur, je jette, ô mon Père des Cieux, toutes vos créatures susceptibles de régénération, de perfection et d'amour, tous les égarés, les indécis, les infidèles, tous les pauvres pécheurs, et Vous supplie de les recevoir, de les garder, de les transformer, de les consumer tous dans votre immense amour.
    O Justice éternelle de la Sainteté Souveraine et Infinie de mon Dieu, voici Jésus. Soyez satisfaite par ses mérites surabondants qu'Il a bien voulu déposer en moi. Payez-vous à l'infini, dédommagez-vous de la gloire que vous a ravie Lucifer et toute sa légion orgueilleuse et après lui toutes les âmes coupables et indélicates.
    O Amour inexprimable et incompréhensible, ô Charité suprême et infinie, soyez emportés dans les âmes par les flammes toutes puissantes de son divin Cœur…
    Recevez éternellement… sans jamais d'interruption, de ralentissement, de fléchissement et d'oubli, votre Christ Jésus, l'Eternel Infini en qui je m'anéantis sans cesse sous la conduite du St-Esprit et avec Marie ma Mère, pour le parfait accomplissement de tous vos desseins d'amour dans l'Eglise et dans le monde.
    Mon Dieu, le silence répond mieux que les multiples ardeurs de mon amour pour Vous. Prenez Jésus, tout Jésus, et daignez lire vous-même en sa pensée divine qui est la vôtre, les intraduisibles caractères de feu que votre Esprit de charité a si profondément imprimés en mon âme et dans tout mon être, à tout jamais anéantis au cœur de votre unité. »

    Marthe Robin (1902-1981), Prière dictée le 4 juin 1937, en la Fête du Sacré-Cœur. In Raymond Peyret, "Marthe Robin, La Croix et la Joie", Valence, Société d'Edition Peuple Libre, 1981.
    Prière extraite de notre dossier sur la dévotion au Sacré-Coeur.

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  • Un dossier présentant une guérison miraculeuse par l’intercession de Marthe Robin présenté à Rome

    Un dossier présentant une guérison miraculeuse obtenue par l’intercession de Marthe Robin (1902-1981) a été déposé à Rome. L’héroïcité des vertus de la mystique française a été reconnue le 7 novembre dernier par la Congrégation des causes des saints, et Marthe Robin avait ainsi été déclarée « vénérable ».

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    Regard du P. Bernard Peyrous, postulateur de la cause de béatification, sur son témoignage d’écoute et d’attention aux autres pendant les 53 années qu’elle passa alitée.
    Par Florence de Maistre.

    Qu’est-ce qui caractérise la figure de Marthe Robin ?
    C’est une femme très simple, d’origine paysanne, gravement handicapée, qui depuis sa chambre a fondé les Foyers de charité [communautés de baptisés, dont la mission principale est l’animation de retraites spirituelles. On compte 76 Foyers de charité à travers le monde, dont 12 en France métropolitaine]. Précurseur de Vatican II, elle a reçu plus de 100 000 personnes en entretien dans sa chambre. C’est une femme qui a eu une influence énorme, qui a donné sa vie pour le renouvellement de l’Église. Je vois en elle la sainte patronne de la Nouvelle Évangélisation.

    Comment peut-elle toucher, aujourd’hui, les personnes fragiles, malades, en fin de vie ?
    C’est le plus important. Marthe Robin a eu une vie humaine perdue. Malade dès l’âge de 6 ans, grabataire à 18 ans, elle a passé 53 ans dans son lit, souffrant affreusement d’une encéphalite qu’à l’époque on ne pouvait ni soigner, ni soulager. Elle représente ce que le monde actuel rejette : aujourd’hui l’euthanasie aurait sans doute été proposée. Or son évolution spirituelle, puisqu’il s’agit bien de ça, liée à la découverte de la Passion du Christ et de son amour donné jusqu’au bout provoque en elle un véritable retournement. À partir d’une vie inutile, elle devient l’une des femmes les plus influentes en France. Elle incarne parfaitement le Magnificat : les pauvres, les inutiles, ceux qui n’ont pas de place dans la société sont bénis par Dieu. Son témoignage est extrêmement fort. Il triomphe de la faiblesse. Le chemin de Marthe Robin montre qu’il n’y a pas d’explication à la vie humaine en dehors du Christ. C’est lui qui apporte une lumière qui transforme toute situation. Au nom de la vie donnée par le Christ : il y a toujours une espérance, aucune vie n’est perdue. Marthe Robin en est une démonstration aveuglante.

    Quelle parole particulière retenez-vous d’elle ?
    Marthe Robin a beaucoup parlé, elle a eu de nombreuses conversations*. Mais ce qui s’exprime d’abord chez elle, c’est un sourire de bonté, d’affection, de bienveillance. Ce sourire d’amitié, même si on ne le voyait pas, est le plus frappant chez elle, avec l’écoute et l’attention aux autres. Dans le livre « Ce que Marthe leur a dit », nous avons sélectionné des paroles, pour la majorité publiées pour la première fois, extraites de ses conversations, où elle est le plus elle-même. Comme ce n’est pas un récit, le lecteur peut choisir de lire tel ou tel passage, comme s’il conversait directement avec Marthe. Nous avons souhaité la rendre familière à tout un chacun. On ne peut nier sa vie mystique tellement forte, mais on doit respecter aussi sa discrétion et il y a certaines périodes où l’on ne sait rien sur les phénomènes extraordinaires qu’elle vivait. Nous avons effectué un tri important pour choisir les échanges qui permettent de la voir telle qu’elle était, très humaine, dans son ordinaire. Elle incarne parfaitement le verbe de Péguy, « le spirituel est devenu charnel » : dans son lit, elle reçoit à la ferme et se rend extrêmement présente aux gens. Tous les extraits proposés dans le livre me touchent, ce serait vraiment difficile d’en choisir un.

    Qu’est-ce que la reconnaissance de l’héroïcité de ses vertus, en novembre 2014, dit de la vie de l’Église en France ?
    Les dépôts de causes de béatifications françaises ont été très nombreux au XIXe siècle et très faibles au XXe siècle. Tout à coup arrive à Rome toute une saisine de causes : Robert Schuman, Edmond Michelet, Claire de Castelbajac, le P. Henri Caffarel, Jérôme Lejeune, Marthe Robin, et bien d’autres encore. Ces dossiers sont sérieux et bien menés. Nous risquons de connaître une série de déclarations d’héroïcité des vertus et de béatifications ! La France de la fin du XXe siècle connaît, en temps de crise, une sainteté très présente. Or les saints sont des fondateurs, des pères et des mères, un espoir des temps nouveaux. L’Église nous montre sa capacité à engendrer des saints, capables de porter du fruit. La vie de Marthe Robin du point de vue humain est une absurdité complète : mais son influence est extrêmement féconde. Elle a d’ailleurs connu la plupart de ces personnes mortes en réputation de sainteté. Elle était un carrefour et un carrefour de saints !

    * « Ce que Marthe leur a dit. Conversations inédites », Marie-Thérèse Gille / P. Bernard Peyrous, Éd. de l’Emmanuel / Éd. Foyer de Charité.

    Source : Eglise Catholique en France.

  • Méditation : le silence de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Prie donc pour demander la grâce du vrai silence dont Marie a le secret, elle qui conservait tous ses souvenirs et les méditait dans son cœur.
    Dieu est silence. Sa Parole toute-puissante nous est venue de son silence paisible.
    Tu sais que « le bien ne fait pas de bruit et que le bruit ne fait pas de bien » (St François de Sales)
    Par le silence, apprends à aimer. »

    Frère Pierre-Marie Delfieux (1934-2013), in "Livre de Vie" (ch. 4, 30-33), Édition des Fraternités, 1978.

     

    « Oh ! que j'aime, Marie, ton éloquent silence,
    Pour moi c'est un concert, doux et mélodieux
    Qui me dit la grandeur et la toute-puissance
    D'une âme qui n'attend son secours que des Cieux... »

    Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus (1873-1897), Poésie n°54 "Pourquoi je t’aime, ô Marie", mai 1897.

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    « O Marie ! O ma sainte et bonne Mère !
    Donne-moi, donne à tous de comprendre la grande valeur du silence dans lequel on entend Dieu.
    Apprends-moi à me taire pour écouter la Sagesse éternelle.
    Apprends-moi à tirer du silence tout ce qu'il renferme, de grand, de surnaturel, de divin.
    Aide-moi à en faire une prière parfaite, une prière toute de foi, de confiance et d'amour.
    Une prière vibrante, agissante, féconde, capable de glorifier Dieu et de sauver des âmes ! »

    Marthe Robin (1902-1981).

  • Marthe Robin et Jeanne Mance, déclarées vénérables

    Le Pape François, après avoir reçu ce vendredi en audience privée le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation de la cause des saints, a autorisé le dicastère à promulguer les décrets reconnaissant les "vertus héroïques" des personnes ci-dessous, qui deviennent donc "vénérables" :

    - La Française Jeanne Mance (1606-1673), laïque, fondatrice de l'hôpital de l'Hôtel-Dieu à Montréal au Québec, Canada

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    - La Française Marthe Robin (1902-1981), laïque, fondatrice de l'Association des Foyers de Charité

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    - Le Chilien Francesco Massimiano Valdés Subercaseaux (1908-1982), de l'Ordre des Frères mineurs capucins, qui fut le premier évêque de la ville d'Osorno au Chili

    - L'Italien Ildebrando Gregori (Alfredo Antonio - 1894-1985), Abbé général de la Congrégation silvestrine de l'Ordre de Saint-Benoît, fondateur de la congrégation des Sœurs bénédictines Réparatrices de la Sainte Face de Notre Seigneur Jésus Christ

    - L'Italien Raimondo Calcagno (1888-1964), de la Congrégation de l'Oratoire de Saint-Philippe Neri

    - L'Irlandais John Sullivan (1861-1933), prêtre jésuite

    - L'Allemand Pelagio Saúter (1878-1961), prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur au Brésil

    - L'Italien Silvio Dissegna (1967-1979), enfant décédé à 12 ans

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    A noter que le Postulateur de la Cause de Béatification de Marthe Robin, le Père Bernard Peyrous, déposera bientôt au Vatican un dossier présentant un miracle obtenu par son intercession. Si la commission chargée de l'étudier reconnaît la validité de ce miracle, le Pape pourra alors la déclarer « bienheureuse ».

  • Méditation : "Refuser la croix, c'est refuser le ciel"

    « N'oublions pas que nous devons travailler ici-bas à acquérir deux choses : la vertu pour nous et le bonheur des autres ; être bon et saint, et rendre heureux autour de nous.

    Recevoir la croix, c'est recevoir Jésus Notre-Seigneur, qui ne donne jamais sa croix sans donner son amour. Refuser la croix, c'est refuser le ciel. La douleur fut le pain quotidien de la vie mortelle de Jésus et de Marie. C'est de vous, ô ma Mère, comme de votre divin Fils, que j'ai appris l'art divin de souffrir. Faites, Jésus, que tout en moi exhale le divin parfum de la piété, de la bonté, de la charité dans votre amour.

    Ah ! si les malheureux savaient mieux souffrir ! Si les heureux savaient mieux aimer, une aurore de bonté et d'union régnerait dans le monde, et la paix promise aux âmes de bonne volonté rayonnerait dans toutes les âmes.

    O Père ! notre Père ! vous qui êtes le Bon Dieu, que nous sommes loin de cette vérité !

    Dans toute condition, dans chaque état, pour tous, il y a chaque jour une croix à porter, au moins une ; mais un jour sans croix serait un jour sans mérite, un jour sans croix serait un jour qui ne serait pas pour le ciel.

    Chaque matin, baisons avec amour notre crucifix en promettant à Jésus de porter patiemment, généreusement ce jour, la croix de ce jour.

    Seigneur, ayez pitié de nous, de moi aussi, pauvre pécheresse, ayez pitié, mon Dieu ! »

    Marthe Robin, in "Journal - Décembre 1929 Novembre 1932", 2ème Cahier, 3 janvier 1931, Éditions Foyers de Charité, Châteauneuf-de-Galaure, 2012.

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  • Les Foyers de Charité désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet sur Marthe Robin

    Bon à savoir

    « Les Foyers de charité et la postulation pour la cause de béatification de Marthe Robin désapprouvent les conférences du P. Yannick Bonnet intitulées "la prophétie de Marthe Robin et l'avenir de la France" », indiquent ces deux institutions.

  • En vue de la canonisation de Jean XXIII et Jean-Paul II - Conseils de lecture (2)

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    Voici une belle et vivante occasion de (re)découvrir saint Louis Marie Grignion de Montfort, évangélisateur de la Vendée, auteur bien connu du "Secret de Marie" et du "Traité de la vraie dévotion à la Sainte Vierge", qui fut le "Maître spirituel" du bienheureux Jean-Paul II. Sous la forme d'un entretien imaginaire avec le "bon Père de Montfort", l'auteur Bertrand Lemaire (*), fin connaisseur de cet apôtre infatigable de l’Évangile, nous en brosse un portrait dynamique et original, en tout point fidèle à l'histoire de ce saint, et il nous semble suivre pas à pas notre héros dans chacun de ses déplacements, chacune de ses rencontres, avec les difficultés et les embûches qui ne manquèrent pas sur son chemin. Les témoignages de Jean-Paul II, du pape François, de Marthe Robin et d’un moine bénédictin que sa spiritualité a nourris profondément, complètent judicieusement ce vivant récit. Celui-ci est enfin harmonieusement illustré par les très beaux dessins de Yann Le Goaëc, réalistes et parfois non dénués d'humour.
    La forme nouvelle de cette biographie la rend tout à fait accessible aux jeunes, et j'invite chaleureusement les parents qui auront acquis ce livre à en faire lecture à leurs enfants : ce sera une belle initiation à la spiritualité mariale, à l'école de saint Louis-Marie !
    Et ce n'est évidemment pas une coïncidence : l’Église fête saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril... soit cette année au lendemain de la canonisation de Jean XXIII et de Jean-Paul II !

    (*) : Bertrand Lemaire anime bénévolement avec son épouse et une quinzaine de familles la Librairie-Médiathèque familiale et religieuse située juste à côté de la basilique de Saint-Laurent-sur-Sèvre (1 Place Grignion de Montfort - 85290 Saint-Laurent-sur-Sèvre).

    CCFO Editions - Distribution Pierre Téqui.
    272 pages - 16 x 23cm - 24 €

  • 3 novembre : Méditation

    « Puisque nous devons prier, puisqu'il faut prier, prions ! Prions avant de parler, avant de travailler ; prions dans l'action, prions dans le repos, prions au milieu des foules, prions dans la solitude, prions partout, prions sans interruption. La prière est une puissance d'apostolat mise à notre disposition. S'il y avait quelque chose de meilleur pour nous que la prière, notre Seigneur nous l'aurait appris ; mais il a enseigné et il nous recommande surtout de veiller et de prier, de faire pénitence. Que notre vie soit donc une vie de prière ! "Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous marchiez, soit que vous travailliez ou vous reposiez, disait saint Paul, faites tout pour la gloire de Dieu", ce qui certainement veut dire en priant. Vie contemplative... Vie apostolique ! La première assurant le succès de l'autre ! C'est un peu paradoxal, mais ce ne l'est qu'apparemment, la réalité est affirmative. »

    Marthe Robin (1902-1981), Au fil des jours - Extraits du journal de Marthe Robin - 29 janvier 1930, Editions Foyer de Charité, 2012.
    A visiter : Les Foyers de Charité

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  • 27 avril : Prière pour la France

    « O Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez maintenant votre France. Préparez le cœur de vos enfants à la mission qu'ils vont avoir à accomplir pour toutes les nations, pour l'Eglise tout entière.
    O Père, ô mon Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent maintenant à votre appel, reconnaissant votre voix, votre commandement, votre invitation à agir.
    Conduisez-les, ô mon Dieu, chacun à sa place et chacun à sa mission.
    Imposez-leur vous-même tout ce que vous voudrez de chacun d'eux et de tous.
    Que rien ne soit l'effet de leur propre choix mais uniquement de votre unique volonté d'amour.
    Vierge immaculée, ne les laissez pas s'égarer ni se tromper.
    Gloire au Père, au Fils et au Saint-Esprit.
    Cœur Immaculé de Marie, priez pour nous.
    Saints et saintes de France, intercédez pour nous. »

    Marthe Robin (1902-1981), cité in "La France, textes fondateurs du roi David à Jean-Paul II", p.112 (éd. F.-X. de Guibert, Paris, 1996)

    D'autres prières pour la France sur "Chemin d'Amour vers le Père"