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visitation

  • Vendredi 31 mai 2019

    La Bse Vierge Marie Reine
    (Fête déplacée au 22 août au nouveau calendrier)

    Au nouveau calendrier :
    La Visitation de la Vierge Marie

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    Enguerrand Quarton (v.1415-1466), Le Couronnement de la Vierge (1453)
    Musée Pierre-de-Luxembourg, Villeneuve-lès-Avignon

    (Crédit photo)

  • Angelus du 15 août 2017

    En ce jour de fête de l’Assomption ce mardi 15 août 2017, le Pape François a insisté sur la joie de Jésus apportée par la Vierge Marie au monde. Le Saint-Père a ainsi commenté l’Évangile du jour, celui de la Visitation selon saint Luc, quand Marie enceinte du Christ se rend auprès de sa cousine Elisabeth, qui attend Jean-Baptiste.

    « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. » Voici le cri d’exclamation d’Elisabeth dès l’arrivée de Marie dans sa maison. Ce sont ces mots qui commenceront la populaire prière de l’Ave Maria, Je vous salue Marie, rappelle le Pape. Ce cri d’émerveillement, c’est un cri de grande joie car « Marie vient de faire un don à Elisabeth, et même au monde entier », explique le Saint-Père. C’est le don de « Jésus qui vit déjà en elle, pour prendre chair humaine, pour accomplir sa mission de salut ». Tout d’un coup dans la demeure d’Elisabeth et Zacharie, il y a « la présence invisible mais réelle de Jésus qui remplit tout de sens : la vie, la famille, le salut du peuple, tout ! »

    Cette joie, poursuit le Pape, s’exprime par la voix de Marie, « dans la belle prière que Saint Luc nous transmet, qui s’appelle Magnificat, un chant de louange à Dieu qui s’opère à travers les personnes humbles comme Marie elle-même, comme son époux Joseph et le lieu où ils vivent Nazareth ». Car «l’humilité est comme un vide qui laisse place à Dieu ». « L’humble est puissant car il est humble et non car il est fort, c’est ça la grandeur de l’humilité » poursuit le Pape François qui a proposé aux fidèles place Saint-Pierre de se poser la question, en répondant dans son cœur, « comment va mon humilité ? » (1). « Le Magnificat chante le Dieu miséricordieux et fidèle qui accomplit son dessein de salut avec les petits et les pauvres, avec ceux qui se fient à sa Parole comme Marie ».

    Ainsi, dans la maison d’Elisabeth, la présence de Jésus crée non seulement un « climat de joie et de communion fraternelle, mais aussi de foi qui apporte espérance, prière et louange ». C’est ce qui doit se passer aujourd’hui dans nos maisons, appelle le Saint-Père, en célébrant « celle qui nous apporte ce don immense, cette grâce au-dessus de toute autre grâce, la grâce de Jésus-Christ ! ». Car « en portant Jésus, la Vierge nous apporte aussi une joie nouvelle, pleine de sens, une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles, la capacité de miséricorde, de nous pardonner, de nous comprendre, de nous soutenir les uns les autres ». « Marie est un modèle de vertu et de foi ».

    Le Pape a enfin invité les fidèles à la remercier de « toujours nous précéder dans le pèlerinage de la vie et de la foi », et à lui demander « son soutien pour avoir une foi forte, joyeuse et miséricordieuse qui nous aide à être saints pour la rencontrer un jour, au Paradis ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    (1) : « Une personne vraiment humble ne voit en soi que ses défauts et n'aperçoit point ceux d'autrui ». Saint Claude La Colombière (1641-1682). [ndlr]

  • Neuvaine de la Visitation - Elle commence le 23 juin

    « Je vous prie, charitable Mère de Dieu, de conduire chez moi votre Fils Jésus.
    Je vous supplie de visiter avec Lui ma mémoire et de m’en montrer tous les défauts : l’oubli de Dieu et de ses bienfaits, l’oubli des personnes que je dois aimer ; le souvenir des injures reçues, de mes fautes et des plaisirs du monde. Je vous prie de sanctifier ma mémoire...
    Je vous supplie de visiter avec Lui mon intelligence et de me montrer son ignorance, ses faux jugements, ses pensées de vanité, de sensualité... Je vous prie de faire disparaître tout ce mal. Je vous supplie de visiter avec Lui mon cœur et de m'en montrer tous ss désordres, sa froideur, son peu d’amour pour Dieu.
    Je vous prie de visiter tous mes sens pour les purifier. Je vous supplie de laisser partout les marques de votre passage et de faire pour moi tout ce que vous fîtes pour St Jean-Baptiste. »

    D’après un livre de piété, 1882.
    Source : Le Message d'Arras.

  • Mercredi 31 mai 2017

    Fête de Marie Reine
    (Fête déplacée au 22 août au nouveau calendrier)
     
    C'est une tradition fort ancienne dans l'Eglise que de saluer la Vierge Marie du titre de Reine. Le mot se trouve déjà dans les écrits de saint Jean Damascène. La piété des chrétiens se plut souvent à lier le mystère de la Royauté de la Sainte Vierge à celui de son Assomption. C'est par la méditation du couronnement de la Sainte Vierge dans le ciel que se terminent les mystères du rosaire, et ses litanies saluent la Reine des anges et de tous les saints.
    Le 11 octobre 1954, quatre ans après avoir défini le dogme de l'Assomption, le pape Pie XII institua cette fête de la Royauté de Notre-Dame. Elle est reine :
    - parce qu'elle participe à la royauté de son Fils Jésus ;
    - comme Mère de la Sagesse qui nous ouvre à la Parole de Dieu et nous introduit ainsi dans le Royaume ;
    - par son intercession toute-puissante auprès de Dieu, Marie, reine de paix, intercède pour le salut de l'humanité.

    Présentation de la fête de Marie Reine par les moines bénédictins de l'Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, in "Missel complet pour la forme extraordinaire du rite romain", Editions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.

     

    Mémoire de Ste Pétronille, vierge
    (voir hier mardi 30 mai)

     

    En certains endroits (8 ou 31 mai) :
    Marie, Médiatrice de toutes grâces
     
    Cette fête fut accordée en 1921 à toute la Belgique par Benoît XV, puis étendue à de nombreux diocèses.

    Cf. méditation du 24 mai 2014 (Abbé C. Martin : "Marie, Médiatrice de toutes grâces").

    marie-mediatrice.gif

    « Ma devise est : toute à Jésus par Marie, médiatrice de toutes grâces. Ma vie est toute d'union à Notre-Seigneur par l'union à sa Sainte Mère. »

    Marthe Robin, 3 février 1930, in "Prends ma vie Seigneur : La longue messe de Marthe Robin", P. Raymond Peyret, Desclée de Brouwer, Paris, 1985.

     

    Au nouveau calendrier :
    La Visitation de la Vierge Marie

  • Méditation - Visitation de la Sainte Vierge

    « Il est bien juste, âmes chrétiennes, que la créature s'abaisse lorsque son Créateur la visite ; et le premier tribut que nous lui devons quand il daigne s'approcher de nous, c'est la reconnaissance de notre bassesse. Aussi est-ce pour cela que je vous ai dit qu'aussitôt qu'il vient à nous par sa grâce, le premier sentiment qu'il inspire, c'est une crainte religieuse, qui nous fait en quelque sorte retirer de lui par la considération du peu que nous sommes. [...] Ainsi dès la première vue de Marie, dès le premier son de sa voix, sa cousine sainte Elisabeth, qui connaît la dignité de cette Vierge et contemple par la foi le Dieu qu'elle porte, s'écrie, étonnée et confuse : « D'où me vient un si grand honneur, que la Mère de mon Seigneur me visite ? »

    C'est, mes Sœurs, cette humilité, c'est ce sentiment de respect que l'exemple d'Elisabeth devrait profondément graver dans nos cœurs ; mais pour cela il est nécessaire que nous concevions sa pensée, et que nous pénétrions les motifs qui l'obligent à s'humilier de la sorte. J'en remarque deux principaux dans la suite de son discours, et je vous prie de les bien comprendre. « D'où me vient cet honneur, dit-elle, que la Mère de mon Seigneur me visite ? » C'est sur ces paroles qu'il faut méditer ; et ce qui s'y présente d'abord à ma vue, c'est qu'Elisabeth nous témoigne que, dans la visite qu'elle reçoit, il y a quelque chose qu'elle connaît et quelque chose qu'elle n'entend pas. La Mère de mon Seigneur vient à moi : voilà ce qu'elle connaît et ce qu'elle admire ; d'où vient qu'elle me fait cet honneur : c'est ce qu'elle ignore et ce qu'elle cherche. Elle voit la dignité de Marie ; et dans une telle inégalité elle la regarde de loin, s'abaissant humblement devant elle. C'est la bienheureuse entre toutes les femmes ; c'est la Mère de mon Seigneur ; elle le porte dans ses bénites entrailles. Puis-je lui rendre assez de soumissions ?

    Mais pendant qu'elle admire toutes ces grandeurs, une seconde réflexion l'oblige à redoubler ses respects. La Mère de son Dieu la prévient par une visite pleine d'amitié : elle sait bien connaitre l'honneur qu'on lui fait ; mais elle n'en peut pas concevoir la cause : elle cherche de tous côtés en elle-même ce qui a pu lui mériter cette grâce : D'où me vient cet honneur, dit-elle, d'où me vient cette bonté surprenante ? Qu'ai-je fait pour la mériter, ou quels services me l'ont attirée ? Là, mes Sœurs, ne découvrant rien qui soit digne d'un si grand bonheur, et se sentant heureusement prévenue par une miséricorde toute gratuite, elle augmente ses respects jusqu'à l'infini, et ne trouve plus autre chose à faire, sinon de présenter humblement à Jésus-Christ, qui s'approche d'elle, un cœur humilié sous sa main et une sincère confession de son impuissance.

    Voilà donc deux motifs pressants qui la portent aux sentiments de l'humilité, lorsque Jésus-Christ la visite. Premièrement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse égaler ses grandeurs ; secondement, c'est qu'elle n'a rien qui puisse mériter ses bontés : motifs en effet très puissants, par lesquels nous devons apprendre à servir notre Dieu en crainte et à nous réjouir devant lui avec tremblement. Car quelle indigence pareille à la nôtre, puisque si nous n'avons rien par nature et n'avons rien encore par acquisition, nous n'avons aucun droit d'approcher de Dieu ni par la condition ni par le mérite ? Et n'étant pas moins éloignés de sa bonté par nos crimes que de sa majesté infinie par notre bassesse, que nous reste-t-il autre chose lorsqu'il daigne nous regarder, sinon d'apprendre d'Elisabeth à révérer sa grandeur suprême par la reconnaissance de notre néant, et à honorer ses bienfaits en confessant notre indignité ? »

    Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Premier Sermon pour la fête de la Visitation de la Sainte Vierge (Troisième point modifié), Prêché le 2 juillet 1660, devant la reine d'Angleterre, à la Visitation de Chaillot. Oeuvres complètes de Bossuet Tome XI, F. Lachat, Paris, Librairie de Louis Vivès Éditeur, 1862.

    Texte intégral en ligne à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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    Luca Giordano (1634-1705), La Visitation
    Staatsgallerie, Stuttgart (Allemagne)

    (Crédit photo)

  • Samedi 2 juillet 2016

    Visitation de la Sainte Vierge

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    Vitrail de la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise
    (Crédit photo)
     
    NB : le nouveau Calendrier Romain publié à la suite de la réforme liturgique a déplacé la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai. A lire : Histoire liturgique de la fête de la Visitation dans la liturgie Romaine.
  • Mardi 31 mai 2016

    Fête de Marie Reine
    (fête prescrite par Pie XII en 1954, encyclique Ad Caeli Reginam)

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    Diego Velasquez, Le couronnement de la Vierge
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

    (Crédit photo)

     Au nouveau calendrier : Visitation de la Vierge Marie
    (le 2 juillet au calendrier traditionnel)

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  • Vendredi 21 août 2015

    Ste Jeanne de Chantal, fondatrice de l'Ordre de la Visitation
    (fête avancée au 12 août au nouveau calendrier)

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    Au nouveau calendrier : Mémoire de St Pie X, pape
    (fête le 3 septembre au calendrier traditionnel)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Méditation : La Visitation

    « Quelle scène auguste que celle qui vient de se passer à Hébron ! Marie, déjà féconde du Saint-Esprit, Marie chargée de son doux poids, mue par une charité qui veut donner son Bien, le Bien suprême, Jésus-Christ, s'en va ; elle part pour les montagnes et arrive chez Elisabeth, celle que le Seigneur, miraculeusement aussi, quoique d'une autre manière, a visitée.

    Deux grandes âmes se saluent et s'embrassent ; elles se félicitent mutuellement. Oui, c'est bien la fête de la Visitation. Marie, Elisabteh se visitent ; mais elles ne sont que les porteuses sacrées de ceux qui se visitent plus solennellement encore.

    C'est Jésus, c'est le Verbe Incarné, c'est Dieu avide de venir à sa créature, à Jean, le plus grand des enfants nés de la femme, c'est le Sauveur qui vient à celui qu'il sauve ; qu'il sauve si pleinement qu'il le sanctifie dès le sein de sa mère.

    Et Jean, dans ce sein béni, tressaille devant le Dieu qui s'incline jusqu'à lui ; il bondit, il exulte ; c'est fête, pour lui, dans les entrailles profondes de l'humanité dont il reste la gloire.

    Et le colloque commence, secret, intime, ineffable, entre le Dieu qui visite et l'homme qui est visité... Que se sont-ils dit, des profondeurs en lesquelles l'un et l'autre sont toujours abîmés ? C'est le secret de là-haut. Quelles effluves de lumière, d'amour sont sorties du sein de Marie et sont allées à celui d'Elisabeth ? Qui peut même le penser ?

    Il s'est passé là, quelque chose de merveilleux, puisque Elisabeth chante à Marie : Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et béni est le Fruit de vos entrailles ! Il s'est passé là, quelque chose de tout à fait divin, pour que Marie, se faisant tout à coup le chantre de son Dieu et de son Sauveur, s'écrie :

    Magnificat. Mon âme glorifie le Seigneur, elle l'agrandit, si je puis dire ; elle inaugure, aujourd'hui, en cet instant même, la suite ininterrompue à travers les siècles de la louange divine, de celle qui a pour Chef, le Fils de Dieu incarné, et pour choristes incomparables, une Immaculée, et tous ceux et toutes celles qui peuvent se dire les bénéficiaires de sa médiation magnifique. »

    Dom Vandeur, La Visitation, "Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte", Éditions de Maredsous, 1950.

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  • Jeudi 2 juillet 2015

    Visitation de la Très Sainte Vierge
    (Fête avancée au 31 mai en 1969 - Fête le 30 mars pour les orthodoxes)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Ouverture du procès en béatification de Léonie Martin, sœur de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face

    Ce samedi 24 janvier à Caen (Calvados), Mgr Jean-Claude Boulanger, évêque du diocèse de Bayeux-Lisieux, au cours de la Messe qu’il va célébrer à 15h en la chapelle du monastère de la Visitation, annoncera officiellement l’ouverture du procès en béatification de sœur Françoise-Thérèse, plus connue sous le nom de Léonie Martin, la petite violette de Dieu, sœur de sainte Thérèse de Lisieux.

    Née en 1863 à Alençon, Léonie Martin a été éveillée à la foi par sa sœur, Ste Thérèse de Lisieux. Léonie est la moins douée des quatre sœurs Martin, et trouve difficilement sa place entre Marie et Pauline, ses aînées, et Céline et Thérèse, ses cadettes. Qualifiée d’enfant difficile (après la mort de sa sœur Hélène à 5 ans, elle devient le souffre-douleur de la bonne, qui la bat à l’insu de ses parents), elle est attirée adolescente par la vie religieuse. Mais à trois reprises, elle ressort du couvent, d’abord des clarisses d’Alençon, puis deux fois de la Visitation de Caen. Enfin en 1899, elle devient définitivement visitandine à Caen, alors que ses autres sœurs ont choisi de devenir carmélites à Lisieux. Depuis sa mort, à l’âge de 80 ans, les courriers ont afflué pour remercier la sœur de l’aide apportée et des grâces obtenues par son intercession, rapporte Le Pays d’Auge.
    Normandie Actu - Ouest France

    A lire : Léonie Martin - Une vie difficile (Sanctuaire de Lisieux)

    « Ô mon Dieu, dans ma vie où Vous avez mis peu de ce qui brille, faites que comme Vous, j’aille aux valeurs authentiques, dédaignant les valeurs humaines pour estimer et ne vouloir que l’absolu, l’éternel, l’Amour de Dieu, à force d’Espérance. »
    La servante de Dieu Léonie Martin

  • Méditation : Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Vierge Marie,
    messagère d'une joyeuse nouvelle,
    tu parcours les monts de Judée,
    et sur tes pas la création s'éveille :
    Celui que l'univers ne peut contenir
    demeure en toi,
    l'ancien monde se prépare au printemps !

    La racine de Jessé fleurira,
    l'arbre de vie donnera son fruit.

    Chante et réjouis-toi, Vierge Marie :
    le Seigneur a visité son peuple.

    Élisabeth court à la rencontre de la joie,
    elle te salue, comblée de grâces.

    La vérité germe de la terre,
    et Jean tressaille d'allégresse.

    Fille d'Abraham, Mère du Messie,
    nous te proclamons bienheureuse.

    Bienheureuse es-tu, Marie,
    d'avoir été pauvre devant Dieu ;
    l'amour s'est emparé de toi
    et tu as chanté :
    Mon âme exalte le Seigneur. »

    Visitation de la Vierge Marie, Livre d'Heures - Matines.

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    « De ce mystère, il est des leçons à retirer. Par la force des choses, une partie de notre vie se passe en relations. Les multiples nécessités de l'existence nous forcent à nous visiter les uns les autres, et les motifs qui dictent nos relations, les effets qu'elles produisent, ne ressemblent pas toujours aux raisons qui guidaient, aux fruits que produisait Marie.
    Ce qui dirige la plupart de nos relations, c'est la sympathie ou l'intérêt, sympathie quelquefois légitime, souvent désordonnée, intérêt parfois raisonnable, souvent égoïste. Si nous bornions nos relations à celles que Dieu inspire, combien seraient supprimées ! Si nous allions où il nous mène, que de seuils nous passerions que nous ne franchissons jamais ! La passion et l'intérêt sont de mauvaises conseillères, et beaucoup de relations mondaines ne sont-elles pas ces seules conseillères ?
    Aussi, quels effets produisent ces visitations ? Peut-être une joie bruyante et dissipée, juste de quoi tuer le temps et étourdir la vie, mais pas cette joie saine, née de la vérité communiquée et goûtée. Souvent le vide les remplit, et elles laissent le vide dans l'esprit et dans l'âme ; elles laissent un peu plus de temps perdu et le nombre accru de ces paroles oiseuses dont nous rendrons compte. Parfois, c'est pire encore, c'est la paix de l'âme troublée par la charité blessée, la vertu altérée, la vérité trahie. Elles laissent alors de la tristesse, sinon du remords. Au lieu d'en tressaillir de joie, ce qui est bon en nous est attristé. Ces visitations pervertissent au lieu de sanctifier. Certaines voix ont l'habitude et le talent de réveiller en nous ce qui y dort de mauvais. Voix de la conversation sans retenue, du livre sans pudeur. Que de ruines causent ces voix ! Elles apprennent le murmure et le blasphème, le dégoût et le mépris du devoir.
    Fuyons les messagers du mal, n'aimons que les purs messagers qui réjouissent la conscience et l'excitent au bien. Qu'au son de notre voix, les cœurs soient divinement réjouis, et, afin d'apporter Dieu aux autres, sachons l'attirer et le garder en nous. »

    P. Pierre Suau, S.J., in "Le Messager du Cœur de Jésus", Mai 1919.

  • Mardi 2 juillet 2013

    Calendrier liturgique

    Au calendrier traditionnel :
    Visitation de la Très Ste Vierge

  • Vendredi 31 mai 2013

    Calendrier liturgique

    Au nouveau calendrier : Visitation de la Vierge Marie

    Au calendrier traditionnel : La Bse Vierge Marie Reine

    fête instituée par Pie XII par l'Encyclique Ad cœli Reginam, du 11 octobre 1954

    « L’origine des gloires de Marie, le moment solennel qui illumine toute sa personne et sa mission, est celui où, pleine de grâce, elle répondit à l’archange Gabriel le « Fiat » qui exprimait son acquiescement aux dispositions divines. C’est ainsi qu’elle devenait Mère de Dieu et Reine, et recevait la charge royale de veiller sur l’unité et la paix du genre humain. Par elle, Nous avons la ferme confiance que l’humanité s’engagera peu à peu sur cette voie du salut ; elle guidera les chefs des nations et les cœurs des peuples vers la concorde et la charité...

    Si la royauté de Marie peut suggérer à ceux qui régissent les nations des attitudes et des desseins qui répondent aux exigences de l’heure — où, en tant de régions, la juste liberté est opprimée, la vérité offusquée par l’action d’une propagande mensongère et les forces du mal semblent comme déchaînées sur terre, — la Vierge ne cesse aussi de déverser sur tous les peuples de la terre et sur toutes les classes sociales l’abondance de ses grâces.

    Après l’atroce spectacle de la Passion au pied de la croix où elle avait offert le plus dur des sacrifices qui puissent être demandés à une mère, elle continua à répandre sur les premiers chrétiens, sur ses fils d’adoption, les témoignages de sa sollicitude maternelle. Reine plus que toute autre par l’élévation de son âme et par l’excellence des dons divins, elle ne cesse de prodiguer tous les trésors de son affection et de ses douces attentions à la pauvre humanité. »

    Pie XII, 1er novembre 1954, en la cérémonie du couronnement de la Vierge « Salus populi Romani » Basilique Saint Pierre du Vatican.

  • Angélus de ce dimanche 23 décembre

    Les chrétiens appelés, en ce temps de Noël, à se consacrer aux autres

    Lors de la prière de l’Angélus de de dimanche 23 décembre, IVe dimanche de l’Avent, Benoît XVI, s’attardant sur l’Évangile du jour, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, a invité les chrétiens à s’inspirer de ce geste et à rendre visite aux personnes qui vivent des situations difficiles pendant ce temps de Noël en particulier les malades, les prisonniers, les personnes âgées et les enfants. Le Pape a également appelés les fidèles à dépasser « le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel » de cette fête.

    Son message aux pèlerins francophones :

    « Chers pèlerins francophones, en cette Année de la Foi, et à l’approche de Noël, recevons l’appel à convertir notre cœur pour fêter le Christ dans l’Enfant de Bethléem. Croire en Dieu demande de reconnaître dans Celui qui va naître, le Tout puissant qui vient nous sauver. Le mystère de l’Incarnation est au cœur de notre foi. Puisse cette fête de la Nativité la fortifier ! Dépassons le souci des préparatifs extérieurs et l’aspect superficiel pour suivre la Vierge Marie dans son silence et son recueillement ! Avec elle, préparons-nous à accueillir le Sauveur. Je vous bénis de grand cœur ! »

    Source : Radio Vatican.

  • 23 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La Visitation (Lc 1, 39-45)

    « Il est normal que tous ceux qui veulent qu'on les croie donnent des raisons de croire. C'est pourquoi l'ange...a annoncé à Marie, la vierge, qu'une femme âgée et stérile devenait mère, montrant ainsi que Dieu peut faire tout ce qui lui plaît. Dès que Marie l'a appris, elle est partie vers les montagnes — non par manque de foi en la prophétie, ni par incertitude devant cette annonce, ni par doute..., mais dans l'allégresse de son désir, pour remplir un devoir religieux, dans l'empressement de la joie. Désormais remplie de Dieu, comment pouvait-elle ne pas s'élever en hâte vers les hauteurs ? Des raisonnements lents sont étrangers à la grâce de l'Esprit Saint.
    Jusque-là Marie vivait seule, retirée du monde extérieur : elle n'a pas été retenue par sa pudeur de partir en public, ni par les escarpements des montagnes de réaliser son dessein, ni par la longueur du chemin du service à rendre. Cette vierge se hâte vers les hauteurs, une vierge qui pense à servir et qui oublie sa peine ; la charité fait sa force...; elle quitte sa maison et elle part... Vous avez appris la délicatesse de Marie ; apprenez aussi son humilité. La cadette vient vers l'aînée..., ce qui est supérieur vient à ce qui est inférieure : Marie à Élisabeth, le Christ à Jean, comme plus tard le Seigneur viendra se faire baptiser par Jean pour consacrer le baptême. Et tout de suite se manifestent les bienfaits de l'arrivée de Marie et de la présence du Seigneur, car « dès qu'Élisabeth entendit la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et elle fut remplie de l'Esprit Saint »... Les deux femmes parlent de la grâce qui leur est faite ; les deux enfants réalisent cette grâce et entraînent leurs mères dans ce mystère de la miséricorde. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Commentaire sur l'évangile de Luc, II,19s (Trad. SC 45).

  • 22 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    Magnificat (Lc 1, 46-56)

    « On me demande comment l'âme magnifie (c'est-à-dire agrandit) le Seigneur. Car, si le Seigneur ne peut être ni augmenté ni diminué, s'il est ce qu'il est, comment Marie peut-elle dire maintenant : "Mon âme magnifie le Seigneur" ? Si je considère que le Seigneur notre Sauveur est "l'image du Dieu invisible" (Col I,15), si je vois mon âme faite "à l'image du créateur" (Gn I,27), afin d'être l'image de l'image (car mon âme n'est pas exactement l’image de Dieu, mais elle a éte créée à la ressemblance de la première image) alors voici ce que je comprendrai : à la manière de ceux dont le métier est de peindre des images et d'utiliser leur art à reproduire un seul modèle, le visage d'un roi par exemple, chacun de nous donne à son âme l'image du Christ ; il en trace une image plus ou moins grande, délavée ou ternie, ou, au contraire, claire et lumineuse, ressemblant au modèle. Donc, lorsque j'aurai agrandi l'image de l'image, c'est-à-dire mon âme, lorsque je l'aurai "magnifiée" par mes actions, mes pensées et mes paroles, alors l'image de Dieu grandira et le Seigneur lui-même sera "magnifié" dans mon âme qui en est l'image. De même que le Seigneur grandit dans cette image que nous sommes de lui, de méme, si nous tombons dans le peché, il diminue et décroît...

    Voilà pourquoi l'âme de Marie magnifie d'abord le Seigneur et ensuite "son esprit exulte en Dieu." En effet, si nous n'avons pas grandi auparavant, nous ne pouvons exulter. "Parce que, dit-elle, il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante." (Lc I,48) Quelle est cette humilité de Marie que le Seigneur a regardée ? Qu’avait d'humble et de bas la mère du Sauveur qui portait en elle le Fils de Dieu ? "Il a jeté les yeux sur l'humilité de sa servante", cela veut dire à peu près : il a jeté les yeux sur la justice de sa servante, sur sa tempérance, sur sa force et sur sa sagesse. D'ailleurs, il est naturel que Dieu regarde les vertus. On me dira peut-être : Je comprends que Dieu regarde la justice et la sagesse de sa servante ; mais il n'est pas évident qu'il fasse attention à son humilité. Celui qui cherche à comprendre doit remarquer que précisement l'humilité est designée dans les Ecritures comme l’une des vertus. Du reste, le Sauveur déclare : "Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ; et vous trouverez soulagement pour vos âmes." (Mt XI,29)

    "Désormais toutes les générations me diront bienheureuse." (Lc I,48) Si je comprends dans le sens le plus simple les mots "toutes les générations", je l'interprète des croyants. Mais si je réfléchis plus profondément, je remarque qu'il vaut bien mieux ajouter : "car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. (Lc I,49)" En effet, puisque "tout homme qui s'abaisse sera élevé" (Lc XIV,11), Dieu qui a regardé l'humilité de la bienheureuse Marie, a naturellement le Tout-Puissant fait pour elle de grandes choses.

    "Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge." (Lc I,50) La miséricorde de Dieu s'étend non pas sur une, deux, trois, ni même cinq genérations, mais éternellement, d'âge en âge. "Pour ceux qui le craignent, il a déployé la force de son bras." (Lc I,50-51) Si, malgré ta faiblesse, tu approches du Seigneur dans la crainte, tu pourras entendre sa promesse en réponse à ta crainte. Quelle est cette promesse ? Il se fait, dit Marie, la force de ceux qui le craignent. La force ou la puissance est une qualité royale... Si donc tu crains Dieu, il te donne sa force et sa puissance, il te donne son Royaume, afin que, soumis au Roi des rois, tu possèdes le Royaume des Cieux, dans le Christ Jésus.

    "Marie demeura avec Elisabeth environ trois mois, puis elle s’en retourna chez elle." (Lc I,56) S'il a suffi de la venue de Marie chez Elisabeth et de sa salutation pour que l'enfant tressaille de joie et qu'Elisabeth, remplie de l'Esprit-Saint, prophétise ce que rapporte l'Evangile, si une seule heure a apporté de si grandes transformations, il nous reste à imaginer quels progrès Jean a réalisés pendant les trois mois du séjour de Marie près d'Elisabeth. Si en un instant le petit enfant a tressailli et, pourrait-on dire, bondi de joie, et si Elisabeth a été remplie de l'Esprit Saint, il est anormal que, pendant trois mois, ni Jean, ni Elisabeth n'aient pas réalisé de progrès au voisinage de la mère du Seigneur et en la présence du Sauveur lui-même. »

    Origène, Homélie sur l'Evangile de Luc (suite du commentaire proposé hier).

    Source : missel.free.fr

  • 21 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La Visitation (Lc 1, 39-45)

    « Les meilleurs vont vers les moins bons, pour leur procurer quelque avantage par leur venue. Ainsi, le Sauveur vient près de Jean pour sanctifier son baptême ; et dès que Marie eut entendu l'ange lui annoncer qu'elle allait concevoir le Sauveur et que sa cousine Elisabeth était enceinte, elle partit, se rendit en hâte vers le haut pays et entra dans la maison d'Elisabeth. Car Jésus, dans le sein de Marie, se hâtait de sanctifier Jean, encore dans le sein de sa mère. Avant l'arrivée de Marie et son salut, l'enfant n'avait pas tressailli dans le sein de sa mère ; mais dès que Marie eut prononcé la parole que le Fils de Dieu, dans son sein maternel, lui avait suggérée, l'enfant tressaillit de joie et, dès lors, de son précurseur, Jésus fit un prophète.

    Marie, tout à fait digne d'être mère du Fils de Dieu, devait, après son entretien avec l'ange, gravir la montagne et demeurer sur les sommets. D'où ces mots : "En ces jours-là, Marie partit et se rendit en hâte vers le haut pays." Il lui fallait aussi, parce qu'elle était active et pleine de sollicitude se hâter avec zèle et, remplie de l'Esprit-Saint, être conduite sur les sommets et protégée par la puissance divine, qui l'avait déjà couverte de son ombre. Elle vint donc "dans une ville de Juda ; elle entra chez Zacharie et salua Elisabeth. Or, dès qu'Elisabeth eut entendu la salutation de Marie, l'enfant tressaillit dans son sein et Elisabeth fut remplie du Saint-Esprit." (Lc I, 39-41)

    C'est pourquoi il n'est pas douteux que, si Elisabeth fut alors remplie du Saint-Esprit ce fut à cause de son fils. Car ce n'est pas la mère qui, la première, a mérité le Saint-Esprit ; mais lorsque Jean, encore enfermé dans son sein, eut reçu le Saint-Esprit, alors, Elisabeth, après la sanctification de son fils, fut remplie du Saint-Esprit. Tu pourras le croire, si tu as remarqué une chose semblable à propos du Sauveur... Car Marie fut remplie du Saint-Esprit, quand elle commença à avoir le Sauveur en son sein. En effet, dès qu'elle eut reçu l'Esprit Saint, créateur du corps du Seigneur, et que le Fils de Dieu eut commencé à être dans son sein, Marie aussi fut remplie de l’Esprit-Saint.

    "Alors Elisabeth poussa un grand cri et dit : Tu es bénie entre les femmes." (Lc I, 42)

    Si la naissance du Sauveur n'avait pas été céleste et bienheureuse, si elle n’avait pas eu quelque chose de divin et de supérieur à l'humanité, jamais sa doctrine ne se serait répandue sur toute la terre. S'il y avait eu dans le sein de Marie un homme au lieu du Fils de Dieu, comment pourrait-on expliquer, au temps du Christ comme maintenant, des guérisons de maladies de toutes sortes, non seulement physiques, mais encore morales ?...

    Avant Jean, Elisabeth prophétise ; avant la naissance du Seigneur notre Sauveur, Marie prophétise. Et de même que le péché a commencé par une femme pour atteindre ensuite l'homme, de même le salut a débuté par des femmes, pour que les autres, oubliant la faiblesse de leur sexe, imitent la vie et la conduite des saintes, surtout de celles que l'Evangile nous décrit maintenant. Voyons donc la prophétie de la Vierge. "Mon âme magnifie le Seigneur, dit-elle, et mon esprit exalte en Dieu mon Sauveur." (Lc I, 46-47) Deux principes, l'âme et l'esprit, s'acquittent d'une double louange. L'âme célèbre le Seigneur, l'esprit célèbre Dieu, non pas que la louange du Seigneur soit différente de celle de Dieu, mais parce que Dieu est aussi Seigneur et que le Seigneur est également Dieu. »

    Origène, Homélie sur l'Evangile de Luc.

    Source : missel.free.fr

  • 19 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La naissance de Jean (Lc 1, 5-25)

    « La naissance de Jean est pleine de miracles. Un archange a annoncé l'avènement de notre Seigneur et Sauveur ; de même, un archange annonce la naissance de Jean. "Il sera rempli du Saint-Esprit dès le sein de sa mère." Le peuple ne reconnaissait pas notre Seigneur qui accomplissait "des miracles et des prodiges" et guérissait leurs maladies, mais Jean, encore dans le sein maternel, exulte de joie. A l'arrivée de la mère de Jésus, on ne peut pas le retenir et il essaie d'aller à sa rencontre. "Dès l'instant que ta salutation a frappé mes oreilles, dit Elisabeth, l'enfant a tressailli de joie dans mon sein" (Lc I,44). Encore dans le sein de sa mère, Jean avait déjà reçu le Saint-Esprit... L'Ecriture dit ensuite "qu'il ramènera de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu". Jean en ramena "un grand nombre" ; le Seigneur, non pas un grand nombre, mais tous. En effet, c'était son oeuvre de ramener le monde entier à Dieu le Père. "Et il marchera le premier en présence du Seigneur dans l'esprit et la puissance d'Elie"... Comme en tous les prophètes, il y avait en Elie puissance et esprit... L'Esprit, qui avait reposé sur Elie, est venu sur Jean et la puissance qui habitait Elie est apparue en lui. L'un a été transporté au ciel (2R 2,11) mais l'autre a été le précurseur du Seigneur, et il est mort avant lui pour descendre au séjour des morts annoncer son avènement. »

    Origène, Homélies sur saint Luc, n°4 (Trad. SC n°87).

  • 16 octobre : Sanctoral

    Ste Marguerite-Marie Alacoque, vierge († 1690)
    Confidente du Sacré-Coeur
    (fêtée demain au calendrier traditionnel)

    « Ô très amoureux Cœur de mon unique amour Jésus, ne pouvant vous aimer, honorer et glorifier selon l'étendue du désir que vous m'en donnez, j'invite le ciel et la terre de le faire pour moi ; et je m'unis à ces ardents séraphins pour vous aimer… »
    Prière extraite de Vie et Œuvres, Paris, De Gigord, 1920 (4° éd.)


    St Gérard Majella, Rédemptoriste († 1755)

    Ste Marie-Marguerite d'Youville, veuve (1701-1771)

    Fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Charité

    Au calendrier traditionnel : Ste Hedwige, veuve († 1243)