(décembre 2019)
est en vente aux Editions Téqui
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A compter de ce mois de juillet, nous vous proposerons régulièrement ici quelques articles concoctés par les fondateurs de la Divine Box, qui diffusent les produits des abbayes et mettent en valeur leur vie et leur patrimoine.
Cette semaine, Divine Box vous emmène à la découverte de l’abbaye de Lérins, véritable joyau historique et culturel de la Côte d’Azur. L’abbaye pluricentenaire intrigue autant qu’elle fascine. Malgré son emplacement insulaire et la cohabitation absurde avec les luxueux yachts, l’abbaye demeure, authentique et fidèle à la tradition monastique cistercienne. Vous voulez en savoir un peu plus sur cette magnifique abbaye ? Cliquez ci-dessous !
« A chaque nation, comme à chaque individu, Dieu a donné un Ange tutélaire, un Ange pour la guider, l'éclairer dans sa marche à travers les siècles ; la soutenir, la protéger dans ses luttes avec les autres peuples, tant qu'elle reste fidèle à sa mission providentielle. Tel est l'enseignement des Pères de l’Église et de la Sainte Écriture.
Quel est donc l'Ange gardien de la France ? C'est Saint Michel, prince des phalanges célestes et glorieux vainqueur de Lucifer.
Comme Dieu avait autrefois choisi les Hébreux parmi les nations païennes, pour conserver et défendre, sous l'égide de Saint Michel, la gloire de son nom ; ainsi a-t-il élu le peuple Franc pour être, parmi les nations chrétiennes et sous les auspices du grand Archange, le bouclier et l'épée de son Église.
Cet honneur, ce privilège divin semble tout d'abord réservé à Constantin, qui tire l'épouse du Christ des catacombes ; mais ses successeurs ne comprennent pas leur mission ; ils ne répondent pas à l'appel divin, et ils disparaissent devant les invasions barbares. Alors Saint Michel, apparaissant au mont Gargan, cherche un nouveau peuple pour défendre l’Église de Dieu que l'arianisme essayait d'étouffer de toutes parts.
Ce nouveau peuple de Dieu est trouvé ; c'est le peuple Franc violemment implanté sur le sol gaulois, peuple ignorant de la foi chrétienne, mais de pur de toute hérésie. Son chef, tout païen qu'il est, a même pleuré au récit de la passion du Sauveur.
Pour mieux signaler et cimenter son alliance avec le peuple Franc, Dieu lui envoie son Archange, l'Ange des combats et des triomphes. Après la bataille de Tolbiac, où Clovis entrevit Saint Michel, disent certains auteurs, combattant avec lui et lui procurant merveilleusement la victoire, le roi Franc se fait baptiser à Reims, et son baptême devient celui de son peuple.
A dater de ce jour, la France marche à la tête des nations. Toujours sûre de son angélique allié, elle porte partout la lumière avec les libertés sacrées de la foi chrétienne. Partout où elle passe, les chaînes tombent, la tyrannie disparaît, la barbarie recule épouvantée. Ainsi se réalisent, avec une étonnante célérité, les paroles du pape Anastase à Clovis et à Sainte Clotilde qui avaient mis la France sous la protection spéciale du glorieux Prince de la milice céleste. "Daigne le Seigneur, leur écrivait le pontife, accorder à vous et à votre royaume sa divine protection ; qu'il ordonne à Saint Michel, qui est votre Prince et est établi pour les enfants de votre peuple, de vous garder dans toutes vos voies, et de vous donner la victoire sur tous vos ennemis."
Avec le secours de l'Archange Saint Michel, la France grandit et prospère ; elle mérite le nom glorieux de Fille aînée de l’Église.
Une des marques éclatantes de la suzeraineté de Saint Michel sur la France, c'est sa prise de possession du sol de notre pays. Qui ne connaît, au moins de nom, le mont Saint-Michel ? Qui n'a maintes fois entendu parler de ce rocher de granit qui se dresse entre la Normandie et la Bretagne, sur le littoral de la Manche ? C'est sur ce rocher que Saint Michel veut un sanctuaire. En 708, il apparaît trois fois à saint Aubert, évêque d'Avranches, et lui demande une chapelle sur la cime de ce mont, auquel de fréquents naufrages avaient valu le nom sinistre de Tombe au péril de la mer. Aujourd'hui, ce sanctuaire de Saint Michel, transformé par le génie des siècles, par la foi et la renaissance de nos pères, est ce qu'on nomme la merveille de l'Occident et l'un des plus célèbres pèlerinages.
Ainsi le mont Tombe, jadis abri du démon et collège de druidesses, est devenu le siège d'honneur et le trône de Saint Michel qui, une fois de plus, triomphait de Satan à la place même où celui-ci avait dominé avant le règne de la croix.
C'est du rocher du mont Saint-Michel qu'a jailli, comme un torrent, cette foi chevaleresque qui a converti et civilisé l'Europe entière. C'est là que Charlemagne et Saint Louis vinrent tour à tour s'agenouiller ; que les Normands, avec Rollon, leur chef, furent adoucis et christianisés, et que Charles VII, remonté sur le trône, se rendit en action de grâces. Plus tard, les sectes hérétiques ont beau inonder la France d'erreurs et de sang, le mont Saint-Michel demeure toujours une forteresse inaccessible à leurs atteintes. Emblème et rempart de la foi, il reste debout au milieu des tempêtes de l'océan, sans en être ébranlé, parce que l'Archange n'a jamais cessé de le couvrir de ses ailes et avec lui toute la France.
Voilà pourquoi le peuple Franc, malgré tant d'égarements, reste dans le monde ce qu'il a toujours été, l'ouvrier des grandes choses de Dieu. Même dans notre siècle, où l'on dirait parfois qu'elle a échangé l'étendard de l'Archange contre celui de Satan, n'est-ce pas la France qui, de son sein généreux, a fait sortir et épanouir sur le globe les œuvres de la Propagation de la Foi et de la Sainte-Enfance, œuvres magnifiques qui ont donné tant d'accroissement à l’Église, tant d'âmes à Dieu, surtout dans les pays où Satan règne encore par les ténèbres du paganisme ?
O Saint Michel, pitié pour notre chère France ! Daignez l'abriter encore sous vos ailes, malgré son ingratitude et ses fautes ; daignez la couvrir de votre bouclier, surtout en ce moment où l'Enfer la dispute au Ciel avec un acharnement effroyable ! Par votre puissant concours, ô divin Protecteur, puisse notre patrie échapper aux étreintes de l'impiété et de la démoralisation qui l'avilissent ; puisse-t-elle redevenir le foyer de la vraie civilisation, la digne Fille aînée de l’Église, le héraut et le champion de Dieu parmi les nations modernes ! »
Extrait de "L'Ange Gardien" n°5, Septembre 1895, pp.147-150.
Saint Michel terrassant le dragon, statue d'Emmanuel Fremiet (1824-1910)
Mont Saint-Michel, France
Visitation de la Sainte Vierge
NB : le nouveau Calendrier Romain publié à la suite de la réforme liturgique a déplacé la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai. A lire : Histoire liturgique de la fête de la Visitation dans la liturgie Romaine.
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Moi Augustin, prêtre martyr de la Révolution française
Marieke Aucante
« Ces prêtres ont voulu que j'écrive... J'ai simplement entendu leur prière. »
Ce roman historique a pris naissance dans l'intimité d'une petite chapelle de l'île d'Aix, en une rencontre au-delà du temps, entre l'auteur et ces prêtres martyrs déportés pendant la Terreur, balayés par la fureur révolutionnaire, entre les pontons de La Rochelle et l'île Madame. L'abbé Augustin en est le personnage central, fictif mais inspiré de faits réels, et l'ensemble du récit déroule une fresque rigoureusement historique, comme en témoignent d'ailleurs quelques pièces annexes données en fin d'ouvrage.
Rien de sentencieux ni de pontifiant ici, le trait n'est pas forcé et le propos jamais doctoral. L'on suit au jour le jour la vie de ces prêtres autour desquels un étau implacable se resserre, jusqu'à leur capture et leur enfermement, dans des conditions dignes des plus noires tyrannies. Porté par une foi chevillée au corps, se refusant à toute haine et repoussant farouchement toute tentation de vengeance, l'abbé Augustin assiste impuissant au déferlement de la haine antireligieuse qui s'abat sur la France, avant d'en subir lui-même jusqu'au plus profond de sa chair les morsures crucifiantes. Priant autant que ses forces le lui permettent, et tout donné au soulagement des souffrances de ses compagnons de misère, l'abbé Augustin s'accroche au peu de vie qui anime encore son corps décharné. Et tandis que Carrier répand la mort par milliers à Nantes dans la "baignoire nationale", c'est dans les cales de deux bateaux en rade de La Rochelle que vont périr par centaines prêtres et religieux, placés sous l'autorité meurtrière de commandants "plus inhumains et plus barbares que Carrier". Seule la mort de Robespierre permettra à quelques-uns d'en réchapper.
64 d'entre eux ont été béatifiés par Jean-Paul II le 1er octobre 1995, dont les noms et paroisses sont listés en fin d'ouvrage. In memoriam.
Tour à tour émouvant ou tragique, poignant et dramatique, toujours passionnant, ce récit se dévore de la première à la dernière page, sans qu'il soit possible de reprendre souffle, pris comme l'abbé héros du livre dans l'aspiration dévorante de cette machine à tuer le "religieux" que fut la Révolution. Et lorsque l'horizon enfin s'éclaircit, c'est avec le recueillement de l'abbé Augustin que l'on quitte ce livre remarquable, témoin d'une période d'acharnement antireligieux comme n'en avait jamais connu la France jusqu'alors.
Et l'on essayera de se souvenir des mots que l'auteur a laissés dans ses premières pages : "Les années que nous vivons aujourd'hui ont de vagues ressemblances avec la période prérévolutionnaire"... Mais témoins de cette guerre larvée qui fait son œuvre aujourd'hui, évidemment moins brutale et sans doute plus perverse, en sommes-nous bien conscients ? ...
Marieke Aucante est grand reporter à France Télévisions. Elle est l’auteur d’une douzaine de romans, essais, nouvelles, pièces de théâtre. Pour son engagement dans la protection de l’environnement et son implication dans la formation des professionnels et des familles accompagnant les personnes en situation de handicap, afin qu’elles retrouvent une place digne dans notre société, elle a reçu en juin 2008 les insignes de la Légion d’honneur.
Editions Salvator - 14 x 21cm - 248 pages - 20 €
Voici sans nul doute le livre actuellement le plus complet réalisé sur l'apparition de Notre-Dame de Guadalupe, et tous les thèmes connexes qui s'y rapportent. Dans un parcours en quatre étapes : 1. Le Mexique avant les apparitions de Note-Dame de Guadalupe, 2. Le Nican Mopohua, le récit des apparitions, 3. Notre-Dame de Guadalupe, joie et espérance pour l'humanité, et 4. L'Image devant la science, les auteurs replacent cette apparition dans son contexte, en donne le récit détaillé (grâce au témoignage irréfutable de l'époque même où elles eurent lieu), et présentent de façon extrêmement rigoureuse - réfutant également toutes les fausses informations qui circulent sur internet - tout ce que les scientifiques ont découvert et qu'ils découvrent encore sur cette Image de Notre-Dame, qui n'en finit pas de révéler ses secrets.
David Caron Olivares, ingénieur électrotechnicien, et Jean-Pierre Rousselle, responsable scolaire retraité, enthousiastes et passionnés de Notre-Dame de Guadalupe, ont travaillé conjointement depuis 2004 à l'approfondissement du vaste ensemble d'éléments scientifiques, historiques et religieux qui constitue « l'événement guadalupéen ».
En juin 2011, ils ont organisé en France les conférences de Mgr Eduardo Chávez Sánchez, Recteur de l'Institut Supérieur d'Etudes Guadalupéennes de Mexico.
Aujourd'hui, soucieux de faire connaître la vérité de Guadalupe, ils présentent aux lecteurs français cet ouvrage, résumé actualisé de l'apparition mariale qui est sans doute la plus fascinante depuis l'origine de la chrétienté.
Un livre à lire, et à offrir, pour faire connaître autour de soi le message toujours actualisé de cette Image qui - à vue d'homme - aurait du se détruire d'elle-même depuis plus de quatre cents ans...
Rassemblement à Son image - 264 pages - 14 x 20 cm - 20 €
« Il y a à Rome trois églises patriarcales où le pape officie à certaines fêtes, et auprès de l'une desquelles il réside toujours quand il est dans la ville. Ce sont les basiliques de Saint-Jean de Latran, de Saint-Pierre du Vatican et de Sainte-Marie-Majeure. Cette dernière est ainsi appelée, parce qu'elle est, tant pour sa dignité que pour son antiquité, la première des églises dédiées à Rome sous l'invocation de la sainte Vierge. On lui donna le nom de Basilique Libérienne, parce qu'elle fut fondée, sous le pontificat du pape Liber, dans le quatrième siècle. Sixte III la consacra vers l'an 435, sous le titre de la Vierge Marie. Elle est encore appelée Notre-Dame des Neiges, d'une tradition populaire, qui porte qu'elle fut fondée et dotée sous le pontificat de Liber, par le patrice Jean, qui avait eu une vision où la Mère de Dieu lui était apparue, et auquel le Ciel avait désigné le lieu où il fallait la bâtir, en permettant qu'il se trouvât miraculeusement couvert de neige le 5 août.
La même basilique a été aussi nommée quelquefois Sainte-Marie ad praesepe, à cause de la crèche ou berceau de Jésus-Christ, qu'on dit y avoir été apporté. Ce berceau se garde encore dans une châsse d'argent, et renferme une figure du même métal, qui représente un petit enfant. On l'expose à la vénération publique le jour de Noël. Le reste de l'année, il est déposé dans une magnifique chapelle souterraine. Le berceau du Sauveur se garda longtemps à Bethléem, et l'on sait que saint Jérôme, saint Paul, etc., avaient beaucoup de vénération pour cette relique.
L'église dont nous parlons est du moins, après celle de Lorette, le lieu du monde le plus célèbre par la dévotion des fidèles. On y vient de toutes les parties de la chrétienté pour implorer le secours de la sainte Vierge, et l'on y a souvent obtenu de Dieu des grâces signalées. Cette dernière circonstance suffit seule pour la rendre singulièrement vénérable à tous les fidèles.
Dès les premiers temps du christianisme, l’Église n'a jamais cessé d'exhorter ses enfants à réclamer la protection de la sainte Vierge, et de leur représenter cette dévotion comme un des plus efficaces moyens d'opérer leur salut. Elle veut qu'ils conjurent le Seigneur d'écouter les prières qu'elle lui adresse pour nous, puisque c'est par elle qu'il s'est lui-même donné à nous ; que c'est par amour pour nous qu'il a daigné naître d'elle, en lui conservant toujours sa virginité. Elle nous invite à l'appeler Mère de grâce et de compassion, et à mettre en elle notre confiance, afin qu'aidés de ses mérites, nous obtenions plus facilement de son Fils les secours qui nous sont nécessaires. Un chrétien est bien ennemi de lui-même, lorsqu'il n'a point de dévotion pour la sainte Vierge, et qu'il néglige de l'invoquer dans ses peines et ses besoins. Mais pour donner plus d'efficacité à nos prières, nous devons nous unir en esprit aux âmes pénitentes, quand nous invoquons cette avocate des pécheurs, et nous humilier de ne pas montrer une ferveur proportionnée à nos misères. »
La Dédicace de Notre-Dame des Neiges - Extrait des Vies des Pères, des Martyrs, et des autres principaux Saints, Traduction libre de l'anglais d'Alban Butler, par l'Abbé Godescard, Mois d'Août, Lyon, Périsse Frères, 1834.
Le miracle de la neige, par Masolino da Panicale (1383-1440)
A lire pour approfondir : La Basilique Papale Sainte Marie Majeure (site internet du Vatican).
Et sur les 4 Basiliques Majeures, le simple mais bien complet article de Wikipédia.
Alors qu’il présidait une Messe pour la France dans la basilique Saint-Pierre au Vatican, ce mardi matin, Mgr Jean-Louis Bruguès a invité à donner des prénoms de saints aux enfants afin de les faire entrer dans la « grande famille » de l’Église. Le prélat français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, a regretté la multiplication des « prénoms insignifiants » dans les registres de baptême.
Comme le veut la tradition, la Messe « pro felice statu gallicae nationis » était célébrée dans la chapelle Sainte-Pétronille de la basilique vaticane, en présence d’une trentaine de prêtres et prélats, dont de nombreux français travaillant dans la curie romaine. Au premier rang se tenait aussi l’ambassadeur de France auprès du Saint-Siège, Bruno Joubert, à l’initiative de cette Messe.
Ne pas oublier le culte des saints
Dans son homélie, Mgr Bruguès a médité sur l’importance du culte des saints, qu’il faudrait à son sens remettre au goût du jour. A ses yeux, être proche de ceux qui ont « approché » le Christ « revient à se rendre proche du Christ lui-même ». « Voilà pourquoi l’Église éprouve le besoin de confier chacun de ses enfants à un ou plusieurs saints », a-t-il poursuivi, regrettant alors avec grande tristesse la multiplication des prénoms insignifiants dans les registres de baptême.
« Le calendrier chrétien ne ferait-il plus recette ?, s’est-il interrogé, pourquoi cette ombre immense portée sur nos saints ? ». Et le prélat d’insister : « Le temps n’est-il pas venu de redonner aux saints la place qui leur revient ? » Pour Mgr Bruguès, donner un nom de saint à un enfant signifie le faire entrer « dans une famille plus grande ». « C’est lui donner un frère ou une sœur aînés dans la foi, dans l’histoire, dans l’avenir », a-t-il ajouté. « Le prénom reçu au moment du baptême n’est pas seulement un signe de reconnaissance sociale, a précisé l’archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église romaine, il agit d’une manière qui nous reste mystérieuse, mais que l’Église assure être efficace, dans la construction même de notre personnalité psychologique et morale ».
Cette Messe a eu lieu trois jours après la fête de sainte Pétronille, l’une des saintes patronnes de la France, vierge romaine et martyre du 1er siècle considérée comme la « fille spirituelle » de saint Pierre. (apic/imedia)
Source : Radio Vatican.
Ce sont finalement 61 salles un peu partout en France qui diffusent la saga des Cristeros, portée par un trio de tars : Andy Garcia, Eva Longoria, et Peter O Toole dans l'un de ses derniers rôles.
DR
L'avant première de Cristeros à Lyon avait déjà été victime de son succès : de très nombreux spectateurs avaient dû être refoulés faute de places... À Lille et Versailles, elles ont également fait salle comble, rassurant ainsi les exploitants qui hésitaient encore. Résultat : alors qu'une semaine avant la sortie du film, seules 22 salles avaient accepté de le diffuser, le voilà finalement à l'affiche dans 61 salles (cf liste complète à la fin de cet article). UGC a notamment décidé de programmer le film dans quasiment toutes ses salles en province.
Quelle est l'histoire racontée dans Cristeros, au cas où vous l'ignoreriez encore ? En 1926, un soulèvement populaire secoue le Mexique, suite aux lois du président Callès, qui interdisent toute pratique religieuse dans l’ensemble du pays. Après un premier temps de protestation pacifique, des hommes et des femmes de tous horizons, les Cristeros, vont alors se révolter et risquer leur vie pour défendre leur liberté et lutter contre les persécutions...
Pour être allé le voir, il faut être clair : un croyant ne sort pas indemne d'avoir vu ce film. L'histoire, les actes, choquent, blessent, émeuvent, et font se poser des questions de fond sur la liberté de pratiquer sa foi, et la liberté tout court. Des questions toujours d'actualité dans bien des pays, comme l'ont hélas prouvé ces derniers jours l'enlèvement de lycéennes par Boko Haram ou la condamnation à mort d'une jeune chrétienne au Soudan…
Quelques villes importantes ne proposent pas de voir Cristeros pour le moment. Les résultats de la sortie nationale sur les 61 salles programmées les feront peut-être changer d'avis... Une raison de plus, s'il en fallait une, de ne pas attendre pour aller voir ce film. N'attendez pas, et ne regrettez de ne pas y être allé plus tôt, car la plus grande partie des films ne restent qu’une semaine à l’affiche !
Les 61 salles où aller voir le film Cristeros
Cergy-Pontoise : UGC Cine Cite Cergy
St-Quentin en Yvelines : Montigny le Bretonneux
UGC CC SQY Ouest : Champs-Elysees
Paris : Publicis St-Lazare, St-Lazare-Pasquier, UGC Rotonde, Arlequin, 3 Luxembourg, Gaumont Aquaboulevard, Majestic Passy, St-Cloud : 3 Pierrots
Versailles : Cyrano
Villeneuve la Garenne : Megarama Villeneuve la Garenne
Albi : Cinemovida Cordeliers
Aubagne : Pagnol
Le Pontet : Capitole Studios - Le Pontet
Beauvais : Cinespace
Bordeaux : Megarama, UGC Cine Cite
Bressuire : Le Fauteuil Rouge
Brest : Cine Liberte
Mondeville : UGC Cine Cite Mondeville
Carcassonne : Cap Cinema
Chalon sur Saone : Axel
Chartres : Les Enfants du Paradis
Aubiere : Cine Dome - Aubiere
Quetigny : Cine Cap Vert - Quetigny
Dunkerque : O'Cine Marine
Frejus : Vox
Grenoble : Les 6 Rex
Guerande : Cine Presqu'Ile
Le Puy en Velay : Cine Dyke
Lomme : Kinepolis Lomme
Lille : UGC Cine Cite
Roubaix : Duplexe - Roubaix
Limoges : Grand Ecran Ester
Lorient : Cineville
Lyon : UGC Cine Cite Internationale
Marseille : Les Varietes
Montargis : AltiCiné
Moulins : Cap Cinema
Mulhouse : Palace
Ludres : UGC CC Ludres
St-Herblain : UGC Cine Cité Atlantis - St-Herblain
Basse-Goulaine : Cine Pole Sud
Perigueux : Cap Cinema
Ploermel : Cinelac
Quimper : Cineville Quimper
Rouen : UGC Cine Cite, Melville
Salon de Provence : Arcades
Soissons : Clovis
Tregueux : Cineland - Tregueux
St-Etienne : Royal
Strasbourg : UGC Cine Cite Etoile, Vox
Hyeres : Olbia - Hyeres
Toulouse : UGC Varietes
Yvetot : Le Drakkar
Pour toute information, visiter le site Internet www.cristeros-lefilm.fr
Source : Aleteia.
« Je suis convaincu que la crise de l'Eglise que nous vivons aujourd'hui repose largement sur la désintégration de la liturgie qui est parfois même conçue de telle manière - etsi Deus non daretur (*) - que son propos n'est plus du tout de signifier que Dieu existe, qu'Il s'adresse à nous et nous écoute. Mais si la liturgie ne laisse plus apparaître une communauté de foi, l'unité universelle de l'Eglise et de son histoire, le mystère du Christ vivant, où l'Eglise manifeste-t-elle donc encore sa nature spirituelle ? »
(*) : devise attribuée au juriste hollandais Hugo Grotius (1583-1645), "comme si Dieu n'existait pas".
Joseph Ratzinger [Pape émérite Benoît XVI], Ma vie mes souvenirs, Fayard, 1998.
"Nous devons apprendre à célébrer l'Eucharistie" par Benoît XVI (26 février 2009)
Jésus nous attend pour faire connaître son Amour
Là où nous sommes, soyons Missionnaires Ensemble, cherchons tous les moyens pour annoncer au plus grand nombre qu'ils sont tous aimés de Dieu !
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« L'Église a toujours reconnu à cette prière une efficacité particulière, lui confiant les causes les plus difficiles dans sa récitation communautaire et dans sa pratique constante. En des moments où la chrétienté elle-même était menacée, ce fut à la force de cette prière qu'on attribua l'éloignement du danger, et la Vierge du Rosaire fut saluée comme propitiatrice du salut.
Aujourd'hui, je recommande volontiers à l'efficacité de cette prière la cause de la paix dans le monde et celle de la famille.
[...]
Prière pour la paix, le Rosaire est aussi, depuis toujours, la prière de la famille et pour la famille. Il fut un temps où cette prière était particulièrement chère aux familles chrétiennes et en favorisait certainement la communion. Il ne faut pas perdre ce précieux héritage. Il faut se remettre à prier en famille et à prier pour les familles, en utilisant encore cette forme de prière...
La famille qui est unie dans la prière demeure unie. Par tradition ancienne, le saint Rosaire se prête tout spécialement à être une prière dans laquelle la famille se retrouve...
Recommencer à réciter le Rosaire en famille signifie introduire dans la vie quotidienne des images bien différentes, celles du mystère qui sauve : l'image du Rédempteur, l'image de sa Mère très sainte. La famille qui récite le Rosaire reproduit un peu le climat de la maison de Nazareth : on place Jésus au centre, on partage avec lui les joies et les souffrances, on remet entre ses mains les besoins et les projets, on reçoit de lui espérance et force pour le chemin. »
Bx Jean-Paul II, Lettre Apostolique Rosarium Virginis Mariae, n° 39-41, 16 octobre 2002.
Texte Charlotte Elliott (1789-1871) et musique William B. Bradbury (1816-1868) : Hymne "Just As I Am"
Historique de cet hymne ici (en anglais)
NB : les couplets 6 & 7 ne sont pas interprétés ci-dessus.
1. Just as I am, without one plea,
but that Thy blood was shed for me,
and that Thou bidst me come to Thee,
O Lamb of God, I come, I come.
2. Just as I am, and waiting not
to rid my soul of one dark blot,
to Thee whose blood can cleanse each spot,
O Lamb of God, I come, I come.
3. Just as I am, though tossed about
with many a conflict, many a doubt,
fightings within, and fears without,
O Lamb of God, I come, I come.
4. Just as I am, poor, wretched, blind;
sight, riches, healing of the mind,
yea, all I need in Thee I find,
O Lamb of God, I come, I come.
5. Just as I am, thou wilt receive,
wilt welcome, pardon, cleanse, relieve;
because Thy promise I believe,
O Lamb of God, I come, I come.
6. Just as I am, Thy love unknown
hath broken every barrier down;
now, to be thine, yea thine alone,
O Lamb of God, I come, I come.
7. Just as I am, of that free love
The breadth, length, depth, and height to prove,
Here for a season, then above,
O Lamb of God, I come, I come!
1. Juste comme je suis, sans autre moyen
que Ton sang qui a été versé pour moi,
et parce que Tu m'as ordonné de venir à Toi,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
2. Juste comme je suis, et sans attendre
de débarrasser mon âme d'une tache sombre,
pour Toi dont le sang peut purifier chaque souillure,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
3. Juste comme je suis, bien que ballotté
par de nombreux conflits et de nombreux doutes,
par des combats intérieurs et des peurs venant du dehors
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
4. Juste comme je suis, pauvre, misérable, aveugle ;
la vue, les richesses, la guérison de l'esprit,
oui, tout ce dont j'ai besoin en Toi je le trouve,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
5. Juste comme je suis, Tu me recevras,
m'accueilleras, me pardonneras, me purifieras, me soulageras ;
parce qu'en Ta promesse je crois,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
6. Juste comme je suis, Ton amour méconnu
a fait tomber toutes les barrières ;
maintenant, être à Toi, oui à Toi seul,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
7. Juste comme je suis, de cet amour gratuit
pour saisir la largeur, la longueur, la profondeur et la hauteur,
Ici-bas pour un temps, puis au Ciel pour l'éternité,
O Agneau de Dieu, je viens, je viens.
Comme au calendrier traditionnel
Mémoire des Saints Processus et Martinien, martyrs
Vie des Saints Processus et Martinien (Ier siècle)
Bienheureux Pierre de Luxembourg, Cardinal (1369-1387)
Ainsi qu'au calendrier traditionnel :
Visitation de la Vierge Marie
Histoire liturgique de la fête de la Visitation dans la liturgie Romaine (Urbain VI - 1389)
On trouvera également ICI des précisions concernant le 2 juillet en Occident.
En cette fête du Sacré-Coeur, je vous invite à consulter les pages patristiques de notre dossier dédié à l'histoire de cette dévotion, en ligne sur notre site internet ICI.