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pères de l'eglise

  • Méditation - « Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés » (Luc 6,37)

    « Un frère demanda à un ancien : Pourquoi jugé-je constamment mes frères ? L'ancien répondit : Parce que tu ne te connais pas encore toi-même. Car celui qui se connaît lui-même ne voit pas ce que font ses frères. »

    Jean Mochus (+ 619), Le pré spirituel (144), in M.J. Rouët de Journel s.j., "Textes ascétiques des Pères de l’Église", Éditions Herder, Fribourg (Bade), 1947.

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  • 15 juin : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    En cette fête du Sacré-Coeur, je vous invite à consulter les pages patristiques de notre dossier dédié à l'histoire de cette dévotion, en ligne sur notre site internet ICI.

  • 11 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Deux disciples faisaient route ensemble. Ils ne croyaient pas dans le Seigneur, mais ils parlaient de lui quand, soudain, ils le rencontrèrent sous un aspect qu’ils ne purent reconnaître. Le Seigneur rendit sensible à leurs yeux de chair la contradiction qui frappait intérieurement les yeux de leur cœur. Les disciples étaient partagés en effet entre l’amour et le doute ; le Seigneur paraît auprès d’eux, mais ne se laisse pas reconnaître. Ils parlaient de lui : il vient à leur rencontre. Ils doutaient de lui : il leur cache ses véritables traits. Il leur parle et leur reproche l’endurcissement de leur cœur, puis leur dévoile dans l’Écriture les mystères qui le concernaient. Mais, comme il n’était qu’un étranger à leur cœur sans foi, il feignit alors de poursuivre sa route... Louons les disciples d’avoir su alors donner leur amitié à ce pèlerin, eux qui ne pouvaient encore en lui aimer Dieu.
    Les disciples apprêtent donc la table, ils lui donnent à manger, et ce Dieu qu’ils n’ont pas reconnu dans la méditation des saints livres, voici qu’ils le découvrent dans la fraction du pain. Ils ne furent pas éclairés en écoutant les commandements de Dieu, ils le furent en les accomplissant : "Ce ne sont pas les auditeurs de la loi qui sont justes aux yeux de Dieu, mais ceux qui la pratiquent qui sont justifiés." Voulez-vous comprendre les paroles que vous avez écoutées ? Hâtez-vous de mettre en pratique ce que vous avez pu déjà en comprendre. Le Seigneur ne s’est pas laissé connaître en parlant, il s’est découvert en mangeant. »

    Saint Grégoire le Grand, VIe siècle, Homélie 22,1 sur les Évangiles ; PL 76, 1181-1182.


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  • Toute l'année liturgique avec les Pères de l'Eglise

    « L’Évangile nous rapporte aujourd’hui que, le Seigneur étant à table avec Lazare, ressuscité des morts, « Marie la sœur de Lazare et de Marthe, prit une livre de parfum de nard et en oignit les pieds de Jésus ». Voyez le dévouement et la foi de cette sainte femme. Les autres étaient à table avec le Seigneur et, elle, elle oignait ses pieds. Les autres échangeaient avec lui paroles et propos ; elle, dans le silence de sa foi, elle essuyait ses pieds avec ses cheveux. Les autres paraissaient à l’honneur, elle au service : mais le service rendu par Marie eut plus de prix aux yeux du Christ que la place honorable des convives.

    Quel fut donc le service rendu par cette sainte femme, pour qu’il ait été proclamé dans le monde entier et qu’on le proclame chaque jour ? Nous lisons dans le Cantique cette parole que Salomon fait dire à l’Église : « Ton nom est un parfum répandu » (Cantique 1,2). Ce n’est pas sans raison que le nom du Seigneur est appelé « parfum répandu ». Un parfum, vous le savez, tant qu’il est conservé à l’intérieur de son flacon, garde en lui la force de son odeur ; mais dès qu’on le verse ou le vide, alors il répand son parfum odorant. Ainsi notre Seigneur et Sauveur, alors qu’il régnait au ciel avec le Père était-il ignoré du monde, inconnu ici-bas. Mais lorsque, pour notre salut, il a daigné s’abaisser en descendant du ciel pour prendre un corps humain, alors il a répandu dans le monde la douceur et le parfum de son nom. Cet onguent est celui dont parle le prophète : « C’est comme un onguent sur la tête, qui descend sur la barbe, la barbe du grand Aaron, qui descend sur le bord de son vêtement » (Psaume 132,2). Voilà donc cet onguent qui est descendu de la tête sur la barbe d’Aaron, et de là sur le bord de son vêtement – c’est-à-dire sur tout le corps de l’Église. »

    Chromace d'Aquilée, IVe siècle, Sermon XI, 1-3, SC 154, p. 211-213

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  • Toute l'année liturgique avec les Pères de l'Eglise

    « Courons avec lui qui se hâte vers sa Passion, imitons ceux qui allèrent au devant de lui. Non pas pour étendre sur son chemin, comme ils l’ont fait, des rameaux d’olivier, des vêtements ou des palmes. C’est nous-mêmes qu’il faut abaisser devant lui par l’humilité du cœur et la droiture de l’esprit afin d’accueillir le Verbe qui vient. »

    Saint André de Crète, VIIIe siècle.

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