Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

rameaux

  • Messe et Angelus du dimanche des Rameaux à la Basilique Saint-Pierre

    En ce début de Semaine Sainte, inaugurée par le dimanche des Rameaux et de la Passion, le pape François invite les fidèles à lever les yeux vers la Croix pour recevoir la grâce de l’étonnement. Sans elle, la vie chrétienne devient sourde, incapable de s’émouvoir de l’amour gratuit et inouï de Dieu.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site du Vatican.

    À la fin de la Messe, le pape a récité la prière de l’Angélus depuis la basilique Saint-Pierre, invitant les fidèles à suivre Jésus, comme Marie, en parcourant le chemin de la Passion.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Méditation - Dimanche des Rameaux

    « Jésus accepte d'être porté en triomphe, mais quelle douceur, quelle humilité dans ce triomphe ! Il sait que ses ennemis se cachent parmi le peuple qui chante et qu'ils réussiront à substituer le « crucifige » à l'« hosanna » ; Il le sait, et Il pourrait s'imposer à eux dans toute la puissance de sa divinité ; Il pourrait les démasquer publiquement en dévoilant leurs plans. Jésus cependant ne veut ni vaincre ni régner par la force, mais bien par l'amour, la douceur. [...] C'est avec la même mansuétude, qu'Il acceptera Lui, l'Innocent, l'unique vrai Roi et Triomphateur, d'apparaître comme un coupable, un condamné vaincu, un roi de comédie. C'est ainsi, pourtant, qu'Il attirera tout à Lui, lorsqu'Il aura été érigé sur la Croix.

    Même si nous résistons à la grâce, ô Jésus, Vous demeurez à jamais le Vainqueur ; votre victoire sur le prince des ténèbres a été complète et l'humanité a été sauvée et rachetée en Vous. Vous êtes le bon Pasteur qui connaît et aime chacune de ses brebis et veut les porter toutes en lieu sûr. Votre Cœur très aimant ne se contente pas d'avoir mérité le salut pour tout le troupeau, Il désire ardemment que chaque brebis profite de ce salut... Ô Seigneur, donnez-nous donc cette bonne volonté capable d'accueillir votre don, votre grâce ; faites que votre passion ne soit pas vaine pour nous. »

    P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine, O.C.D., Intimité Divine, premier volume (Dimanche des Rameaux), Monastère des Carmélites Déchaussées, Alost, Belgique / Librairie du Carmel, Paris, 1963.

    Rameaux,Jésus,Jerusalem,hozanna,amour,douceur,salut,grâces

  • Messe et Angelus de ce dimanche des Rameaux, 5 avril 2020

    Le Pape François a célébré ce dimanche la Messe du dimanche des Rameaux à huis clos dans la basilique Saint-Pierre, ouvrant une Semaine Sainte très particulière cette année, en raison de la pandémie. Dans son homélie, il est revenu sur les épreuves de la trahison et de l’abandon vécues par Jésus, qui doivent nous inspirer pour faire face aux difficultés que traversent le monde aujourd’hui.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du pape traduite en français sur le site du Vatican.

    A la fin de la Messe du dimanche des Rameaux le Pape François a récité la prière de l’Angélus, ayant une pensée particulière pour les jeunes, qui devaient vivent dans les diocèses du monde entier la Journée mondiale de la jeunesse.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

  • Méditation - Dimanche des Rameaux

    « La liturgie du Dimanche des Rameaux est faite de contrastes. D'abord la bénédiction des Rameaux, si riche de sens, suivie de la procession, où la joie et l'enthousiasme se donnent libre cours ; puis la Messe, avec sa tonalité sombre, avec le récit de la Passion de Notre-Seigneur et le rappel à plusieurs reprises de la prière inspirée du Psaume vingt et unième, qu'Il adressa à son Père dans son agonie.
    Avec les Juifs, nous nous réjouissons de l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem ; nous entonnons des chants de joie en l'honneur de Celui qui vient au nom du Seigneur. Nous savons qu'Il est le Roi de toute majesté et que nous aussi, nous appartenons à son royaume par la grâce de la filiation divine reçue au baptême. Nous sommes volontiers avec le Christ lorsqu'Il est fêté, lorsqu'on le loue et qu'on l'acclame. En vérité, le jour de notre Pâques, c'est-à-dire lorsque nous ressusciterons, Il nous fera cohéritiers de sa divine royauté. Alors nous pourrons faire notre entrée dans la Jérusalem céleste avec la palme de la victoire.
    Mais cela ne sera possible que si, pendant notre vie, nous avons suivi avec Lui le chemin de la souffrance, que si nous l'avons pris pour modèle dans l'acceptation de la croix. »

    Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Dimanche des Rameaux, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

    Fra-Angelico_StGermainPres.jpg

    Fra Angelico, La procession des rameaux
    2e panneau de l’Armoire des ex-votos d’argent
    Musée San Marco, Florence (Italie)

  • Offertoire du Dimanche des Rameaux

     
    Ant. ad Offertorium. Ps. 68, 21-22.

    Impropérium exspectávit cor meum et misériam : et sustínui, qui simul mecum contristarétur, et non fuit : consolántem me quæsívi, et non invéni : et dedérunt in escam meam fel, et in siti mea potavérunt me acéto.

    Mon cœur est dans l’attente des humiliations et des souffrances. Je cherche quelqu’un qui s’attriste avec moi, mais en vain ; un consolateur, et je n’en trouve pas. Pour nourriture, ils me donnent du fiel ; et dans ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre.
  • 10h00, place Saint-Pierre : Procession suivie de la Messe des Rameaux

    présidée par le Pape François
     
    (XXXIVe Journée mondiale de la Jeunesse)
     
     

    Lors de la Messe de ce dimanche des Rameaux, célébrée sous le soleil et devant une foule nombreuse rassemblée sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a délivré une homélie exigeante, appelant à vaincre l’esprit du mal en suivant l’exemple de Jésus, obéissant à la volonté du Père, et qui n’est pas tombé dans le piège du triomphalisme qui aurait pu le tenter après son entrée sous les acclamations à Jérusalem.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du Pape (version française) sur le site du Vatican.

    Au terme de la Messe du dimanche des Rameaux, le Pape s’est adressé aux jeunes en cette Journée mondiale de la Jeunesse, vécue à l’échelle diocésaine.

    Dans une courte allocution prononcée au terme de la Messe célébrée sur la Place Saint-Pierre, le Pape a invité les jeunes à s’approprier et à vivre dans leur vie quotidienne « les indications de la récente Exhortation apostolique “Christus vivit”, fruit du Synode qui a aussi impliqué beaucoup de vos contemporains. Dans ce texte, chacun de vous peut trouver des idées fructueuses pour sa propre vie et son propre cheminement de croissance dans la foi et dans le service à ses frères et sœurs. »

    Il a également offert aux jeunes présents sur la Place Saint-Pierre « une couronne spéciale du Rosaire. Ces couronnes en bois d'olivier ont été fabriquées en Terre Sainte spécialement pour la Rencontre Mondiale des Jeunes au Panama en janvier dernier et pour la Journée d'aujourd'hui. Je renouvelle donc aux jeunes et à tous mon appel à prier le Rosaire pour la paix, en particulier pour la paix en Terre Sainte et au Moyen-Orient », a conclu le Saint-Père.

    Source : Vatican News.

  • Méditation - Rameaux

    « La Semaine Sainte s'ouvre par l'évocation de l'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem, le dimanche précédent sa Passion. Jésus, qui s'était toujours opposé à toute manifestation publique et avait fui lorsque le peuple voulait le faire roi (cf. Jn VI, 15), se laisse porter aujourd'hui en triomphe. Ce n'est que maintenant, sur le point de mourir, qu'Il accepte d'être acclamé publiquement comme Messie, précisément parce que c'est en mourant sur la croix qu'Il sera, dans toute sa plénitude, Messie, Rédempteur, Roi, Vainqueur. Il accepte d'être reconnu comme Roi, mais un Roi qui règnera par la Croix, qui triomphera et vaincra par la mort sur la Croix. La même foule exultante, qui L'acclame aujourd'hui, Le maudira dans peu de jours et Le conduira au Calvaire ; ainsi, le triomphe d'aujourd'hui donnera plus de publicité et de relief à la Passion de demain.

    Jésus entre triomphant dans la cité sainte, mais c'est pour y souffrir, pour mourir. D'où la double signification de la Procession des Rameaux : il ne s'agit pas seulement d'accompagner Jésus en triomphe, mais de Le suivre dans sa Passion, prêts à la partager avec Lui en cherchant - selon l'exhortation de Saint Paul (Ph II, 5-11) - à nous assimiler ses sentiments d'humilité et d'immolation totale qui doivent nous conduire, comme Lui et avec Lui, « jusqu'à la mort, et la mort sur une croix ». Les rameaux bénis que le prêtre nous remet aujourd'hui, n'ont pas seulement une signification de fête ; ils désignent aussi « la victoire que Jésus va remporter sur le prince de la mort » (Missel Romain). Ils doivent donc signifier également notre victoire ; nous devons mériter, nous aussi, la palme de la victoire, surtout en surmontant le mal qui est en nous, dans nos tendances mauvaises, et puis le mal qui rôde en dehors de nous. En recevant le rameau bénit, renouvelons notre promesse de vouloir vaincre avec Jésus, et n'oublions pas que c'est sur la Croix qu'Il a vaincu. »

    Colloque

    « Même si nous résistons à la grâce, ô Jésus, Vous demeurez à jamais le Vainqueur ; votre victoire sur le prince des ténèbres a été complète et l'humanité a été sauvée et rachetée en Vous. Vous êtes le bon Pasteur qui connaît et aime chacune de ses brebis et veut les porter toutes en lieu sûr. Votre Coeur très aimant ne se contente pas d'avoir mérité le salut pour tout le troupeau, Il désire ardemment que chaque brebis profite de ce salut... Ô Seigneur, donnez-nous donc cette bonne volonté capable d'accueillir votre don, votre grâce ; faites que votre Passion ne soit pas vaine pour nous. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Dimanche des Rameaux), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

    rameaux_gravure_1a.jpg

     
    Méditations sur les Rameaux précédemment proposées ici :

    2011 : L'Imitation de Jésus-Christ (sur notre site)

    2012 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein

    2013 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    2014 : Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821)

    2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs

    2018 : Pierre Gallwey s.j. (1821-1906)
  • Angelus du Dimanche des Rameaux

    À l’issue de la Messe des Rameaux, le Pape a adressé quelques mots au moment de l’Angélus. Il a expliqué que cette journée diocésaine des jeunes représentait une étape vers le Synode d’octobre et les JMJ de Panama en janvier 2019.

    Compte rendu sur Vatican.News.

  • Rappel : Message du Pape François à l'occasion des 33ièmes Journées Mondiales de la Jeunesse

    Dimanche des Rameaux, 25 mars 2018
    « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu » (Lc 1, 30).

  • 10h00, place Saint-Pierre : Bénédiction et Messe des Rameaux présidée par le Pape François

     

  • Gloria, laus et honor

    Hymne écrite et composée par Théodulfe, évêque d'Orléans (v.755-820)
    (pour la procession des Rameaux)
    Deller Consort (1972)
     
    Chorus :
    Glória, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redémptor :
    Cui pueríle decus prompsit Hosánna pium.
           Gloire, louange, honneur à vous, Christ-Roi, Rédempteur,
           à qui l’élite des enfants chanta avec amour : Hosanna !


    Omnes :
    Glória, laus et honor tibi sit, Rex Christe, Redémptor :
    Cui pueríle decus prompsit Hosánna pium.
           Gloire, louange, honneur à vous, Christ-Roi, Rédempteur,
           à qui l’élite des enfants chanta avec amour : Hosanna !


    Chorus :
    Israël es tu Rex, Davidis et ínclita proles :
    Nómine qui in Dómini, Rex benedícte, venis.
           Vous êtes le roi d’Israël, le noble fils de David,
           ô Roi béni, qui venez au nom du Seigneur.


    Omnes :
    Glória, laus…
           Gloire, louange…

    Chorus :
    Cœtus in excélsis te laudat c?licus omnis,
    Et mortális homo, et cuncta creáta simul.
           L’armée angélique, au plus haut des cieux,
           l’homme mortel et toute créature vous louent ensemble.


    Omnes :
    Glória, laus…
           Gloire, louange…

    Chorus :
    Plebs Hebraea tibi cum palmis óbvia venit :
    Cum prece, voto, hymnis, ádsumus ecce tibi.
           Le peuple hébreu vint au-devant de vous avec des palmes ;
           nous voici avec des prières, des vœux et des cantiques.


    Omnes :
    Glória, laus…
           Gloire, louange…

    Chorus :
    Hi tibi passúro solvébant múnia laudis :
    Nos tibi regnánti pángimus ecce melos.
           Avant votre Passion ce peuple vous paya son tribut de louange :
           nous, nous vous adressons ces hymnes à vous qui régnez dans les cieux.


    Omnes :
    Glória, laus…
           Gloire, louange…

    Chorus :
    Hi placuére tibi, pláceat devótio nostra :
    Rex bone, Rex clemens, cui bona cuncta placent.
           Leurs vœux furent agréés ; que notre dévotion le soit aussi,
           Roi de bonté. Roi de clémence, à qui tout ce qui est bon plaît toujours.


    Omnes :
    Glória, laus…
           Gloire, louange…

    Version en grégorien ICI.
  • Méditation - « À tout moment et pour toutes choses, rendez grâce à Dieu le Père. »

    « O vos ómnes qui transítis per víam, atténdite et vidéte. - Ô vous tous qui passez par le chemin, arrêtez-vous un peu, voyez et écoutez (Lamentations I,12). Nos bons Anges insistent à notre oreille pour nous faire remarquer, avec une pieuse envie, ces transports de joie, de ferveur et de reconnaissance, des vieillards et des jeunes hommes, s'empressant autour de notre divin Sauveur. Voyez, disent-ils, et faites selon le modèle (Exo., XXV). Ô âme chrétienne ! considérez attentivement cette foule d'hommes, de femmes et d'enfants louant Dieu à haute voix pour toutes les merveilles qu'il a faites, puis allez et faites de même. Devrions-nous être satisfaits tant que la louange de Dieu le Père, de Dieu le Fils, de Dieu le Saint-Esprit, n'est pas devenue un exercice facile, agréable et constant de notre âme ? Que de fois la sainte Église nous rappelle que c'est le droit de Dieu, que cela lui est dû, que ce n'est que justice, et que, d'ailleurs, il est sain et salutaire pour nous-mêmes, qu'en tout temps et en tous lieux, nous le remercions. Vous parlant à vous-mêmes, écrit saint Paul, avec des Psaumes, des hymnes et des cantiques, chantant, psalmodiant dans vos cœurs pour le Seigneur, rendant grâces toujours et pour toutes choses au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ à Dieu le Père (Eph., V, 20). Telle devrait être, en effet, notre habituelle disposition. Jusqu'à quel point y sommes-nous parvenus ? »

    Pierre Gallwey s.j., Les Heures de Garde de la Sainte Passion, Tome premier (Première Partie Chap.VI, IV : Le Seigneur entre à Jérusalem), Trad. A. Rosette s.j., Paris, P. Lethielleux, 1904.

    Dimanche,Rameaux,joie,ferveur,reconnaissance,louange,action de grâce

  • Antienne "Pueri Hebraeorum"

    (distribution des rameaux)
    Chœur grégorien de Paris
     
    Antiphona 2
    Pueri Hebræórum vestiménta prosternébant in via et clamábant, dicéntes : Hosánna fílio David : benedíctus, qui venit in nómine Dómini.
           Les enfants des Hébreux étendaient leurs vêtements sur le chemin ; ils criaient et disaient : Hosanna au fils de David ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

    Psalmus 23, 1-2 et 7-10. (Textus antiquus)
    Dómini est terra , et plenitúdo eius : * orbis terrárum et univérsi qui hábitant in eo.
           Au Seigneur est la terre et toute sa plénitude : le globe du monde et tous ceux qui l’habitent.
    Quia ipse super mária fundávit eum : * et super flúmina præparávit eum.
           Parce que c’est lui-même qui l’a fondé au-dessus des mers, et qui l’a disposé au –dessus des fleuves.

    Antiphona 2
    Pueri Hebræórum ...

    Attóllite portas, príncipes vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ.
           Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera.
    Quis est iste Rex glóriæ ? + Dóminus fortis et potens : * Dóminus potens in prælio.
           Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur, fort et puissant : le Seigneur, puissant au combat.

    Antiphona 2
    Pueri Hebræórum ...

    Attóllite portas, príncipes, vestras, + et elevámini, portæ æternáles : * et introíbit Rex glóriæ.
           Elevez vos portes, princes, et vous, élevez-vous, portes éternelles : et le Roi de gloire entrera.
    Quis est iste Rex glóriæ ? * Dóminus virtútum ipse est Rex glóriæ.
           Quel est ce Roi de gloire ? Le Seigneur des armées : c’est lui qui est le Roi de gloire.

    Antiphona 2
    Pueri Hebræórum ...
  • 10h, place Saint-Pierre : procession et Messe des Rameaux présidée par le Pape François

     
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican.

    Semaine Sainte 2017 avec le Pape François : Programme détaillé.

  • Rameaux - « Ce peuple m'honore des lèvres ; mais son coeur est loin de moi. » (Mt XV, 8)

    « Une grande multitude de peuple étendit ses vêtements sur le chemin ; d'autres coupaient des branches d'arbres, et les jetaient sur son passage. Tous ceux qui le précédaient et qui le suivaient criaient : Hosanna au fils de David ; béni soit celui qui vient au nom du Seigneur (1) ; hosanna au plus haut des cieux.
    Cependant Jésus n'ignorait pas ce qu'il fallait penser de la solidité de cette multitude, ni comment finirait cette allégresse publique. Dans la foule, parmi ceux-là mêmes qui criaient : Hosanna ! Salut et gloire au fils de David, se trouvaient ceux qui devaient cinq jours plus tard, crier : Crucifiez-le
    Approchant de Jérusalem, Jésus pleura (2).
    A l'occasion de cette solennité et de l'infidélité du peuple juif, saint Jean de la Croix nous enseigne les dispositions avec lesquelles il faut célébrer les fêtes chrétiennes.

    Le but des lieux consacrés à la prière et des fêtes chrétiennes, est de conduire l'âme à Dieu. Si, dans les solennités chrétiennes, votre culte extérieur captive vos sens au point d'entraver votre ascension vers Dieu, et de vous empêcher de l'aimer et d'oublier tout le reste pour son amour ; si vous sacrifiez ce devoir à votre attrait, non seulement le Seigneur n'agréera pas vos dévotions, mais il vous châtiera pour n'avoir pas préféré en ceci, comme en toutes choses, son bon plaisir au vôtre.
    Le récit de l'entrée triomphale de Notre Seigneur à Jérusalem vient à l'appui de ce que nous disons. Tandis que le peuple le recevait avec des palmes et au milieu des chants, le divin Rédempteur pleurait. Ce qui faisait le sujet de ses larmes, c'était de distinguer dans cette foule tant de cœurs éloignés de lui, et qui croyaient acquitter leur dette de reconnaissance par ces signes et ces démonstrations extérieures. C'étaient eux-mêmes et non pas le Seigneur que fêtaient ces Juifs ingrats.

    N'est-ce pas là ce qui se passe souvent de nos jours, lorsqu'on célèbre quelque solennité ? On y voit accourir les multitudes ; néanmoins le plus grand nombre s'y porte, non pas en vue de la gloire de Dieu, mais pour le plaisir de voir, d'être vu, de faire bonne chère, ou encore pour d'autres motifs de respect humain. Des tendances et des intentions si grossières déplaisent au Seigneur, surtout si on mêle à ces fêtes des choses profanes et ridicules, propres à exciter la critique des assistants et à les distraire. D'autres personnes cherchent à déployer la magnificence de leurs décorations, plutôt dans le but de plaire et d'attirer les regards, que pour inspirer la piété. Et que dire de tant d'autres vues intéressées qu'on apporte à ces assemblées ? Ces gens-là ont l'oeil de la convoitise bien plus ouvert sur leur propre gain que sur les intérêts du Seigneur. Ils n'ignorent pas le manque de droiture, et Dieu, qui les voit, le connaît mieux encore.

    Quoiqu'il en soit de la diversité des intentions, de tels abus prouvent bien qu'ils se fêtent eux-mêmes, plutôt qu'ils ne fêtent Dieu. Ce que l'on fait pour sa propre satisfaction ou pour plaire au monde, Dieu ne le regarde pas comme fait à lui-même. Parmi ceux qui se sont réjouis de participer aux pieuses solennités, beaucoup auront attiré la juste colère du Seigneur.

    (St Jean de la Croix, Montée du Carmel, Liv. III, Chap. XXXVII)

    ô Seigneur, mon Dieu, que de fêtes vous font les enfants des hommes où le démon a sa part, et où vous ne trouvez pas la vôtre ! Combien ce malin esprit se sent à l'aise dans de pareilles solennités, où semblable à un avide marchand, il recueille avec une ruse infernale d'immenses profits ! Que de fois, Seigneur, pourriez-vous dire dans ces occasions : Ce peuple m'honore des lèvres ; mais son cœur est loin de moi (3), c'est-à-dire son culte est dénué de fondement. Dieu veut être servi pour lui-même et pour ses perfections infinies, et ne saurait permettre qu'on y mêle d'autres fins indignes de lui.
    Eclairez-moi intérieurement, ô bon Jésus ! Faites luire votre lumière dans mon cœur, et dissipez toutes ses ténèbres. Envoyez votre lumière et votre vérité (4), pour qu'elles luisent sur la terre : car je ne suis qu'une terre stérile et ténébreuse, jusqu'à ce que vous m'éclairiez.
    Enlevez-moi, détachez-moi de toutes les fugitives consolations des créatures : car nul objet créé ne peut satisfaire ni rassasier pleinement mon cœur.
    Unissez-moi à vous par l'indissoluble lien de l'amour : car vous suffisez seul à celui qui vous aime, et tout le reste sans vous n'est rien. »

    1. Matth. XXI, 9. - 2. Luc, XIX, 4. - 3. Matth. XV, 8. - 4. Ps. XLII, 3.

    Père Alphonse de la Mère des Douleurs, Pratique journalière de l'oraison et de la contemplation divine d'après la méthode de Sainte Thérèse et de Saint Jean de la Croix, Tome II (Dimanche des Rameaux), Desclée de Brouwer & Cie, Lille - Paris - Bruges, 1917.

    C'est avec les méditations du P. Alphonse de la Mère des Douleurs et du P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine que nous vivrons ces derniers jours avant Pâques. Nous les retrouverons également pour quelques dimanches du Temps pascal.

    cortege-rues-jerusalem.jpg

    James Tissot (1836-1902) : Le cortège dans les rues de Jérusalem
    (Photo: Brooklyn Museum)

  • Angélus de ce dimanche des Rameaux

    À l’issue de la célébration liturgique, avant la prière de l’Angelus, le Pape François a invité les jeunes à se rendre nombreux fin juillet à Cracovie à l’occasion des JMJ. Le dimanche des Rameaux coïncide avec la célébration diocésaine de la Journée mondiale de la Jeunesse. Mais c’est en Pologne, pays natal de Jean-Paul II, qu’aura lieu la prochaine rencontre mondiale. À l’occasion de l’Année Sainte de la Miséricorde, a indiqué le Saint-Père, les JMJ de Cracovie constitueront le Jubilé des jeunes au niveau de l’Église universelle. Sur la place Saint-Pierre se trouvaient de nombreux jeunes du diocèse de Rome ainsi que des jeunes volontaires de Cracovie. Ces derniers sont venus à Rome avec des rameaux d’olivier de Jérusalem, d’Assise et du Mont Cassin. Le Pape François les a bénis pour qu’ils puissent les porter aux responsables polonais comme une invitation à cultiver des desseins de paix, de réconciliation et de fraternité.

    Voici l'intervention du Pape François avant la prière de l'Angelus :

    « Je salue tous ceux qui ont participé à cette célébration et ceux qui se sont unis à nous grâce à la télévision, la radio, ou d’autres moyens de communication.
    Aujourd’hui, nous célébrons la 31e Journée mondiale de la Jeunesse, dont le point d’orgue sera la grande rencontre mondiale à Cracovie à la fin du mois de juillet. Le thème est « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Je salue particulièrement les jeunes présents ici, ainsi que ceux dans le monde entier. J’espère que vous pourrez venir nombreux à Cracovie, la patrie de Saint Jean-Paul II, à l’origine de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Nous lui confions les derniers mois de préparation de ce pèlerinage qui, dans le contexte de l’Année Sainte de la Miséricorde, sera le Jubilé des jeunes au niveau de l’Église universelle.
    Les nombreux jeunes volontaires de Cracovie sont ici avec nous. En retournant en Pologne, ils porteront aux responsables de la nation des rameaux d’olivier, cueillis à Jérusalem, à Assise et du Mont Cassin et bénis aujourd’hui sur cette place, comme une invitation à cultiver les intentions de paix, de réconciliation et de fraternité. Merci pour cette belle initiative ; avancez avec courage !
    Et maintenant prions la Vierge Marie, parce qu’elle nous aide à vivre la Semaine Sainte avec une intensité spirituelle. »

    Source : Radio Vatican (RF SB).

  • Méditation pour les Rameaux : que vaut notre ferveur ?

    « Notre-Seigneur Jésus-Christ, au milieu de son triomphe, lisait dans les cœurs de tous ceux qui l'environnaient, il en voyait la sincérité : il voyait que leurs louanges étaient l'expression de l'admiration ; leurs acclamations, l'effusion de l'amour. Il approuvait leurs sentiments ; il en était touché ; mais avec la vérité de leurs transports, il en découvrait la légèreté. Il savait que tout vifs qu'ils étaient, ils ne seraient pas de longue durée. Il prévoyait avec certitude ce qui arriva si peu de temps après, que ce peuple, qui lui témoignait un si vif attachement, l'abandonnerait lâchement à ses ennemis. En effet, un petit nombre de jours est à peine écoulé, que tous ces hommes, aujourd'hui si ardents, sont devenus de glace. De toute cette multitude qui le comble de bénédictions, il ne s'élèvera pas une voix en sa faveur, pas une qui prenne sa défense, pas une qui rende témoignage à ses miracles, à ses instructions, à ses vertus dont on est en ce moment si émerveillé. Peut-être même dans cette foule empressée à l'honorer, aperçoit-il des hommes qui se réuniront à ses persécuteurs. Peut-être parmi ceux qui crient aujourd'hui : Hosanna, en voit-il qui dans cinq jours crieront contre lui : Qu'on le crucifie. [...]

    Hélas ! ce que du milieu de son triomphe, le divin Sauveur démêlait dans ceux qui l'environnaient, ne l'aperçoit-il pas encore, du haut de son autel, dans ceux qui en approchent ? [...] Il voit la multitude de chrétiens tièdes, qui s'approchent de son sacrement avec un cœur non pas précisément livré au vice, mais pas adonné à la vertu ; qui désirent le bien, mais pas assez fortement pour le faire ; qui sentent quelque attachement pour lui, au moment où ils montent à sa table sainte, mais qui le perdront peu de temps après qu'ils en seront descendus ; qui se trompent sur leurs sentiments, prenant leur velléités pour des résolutions, leurs faibles tentatives pour des efforts, les élans passagers d'affection pour un amour solide, dont les protestations seront oubliées à la première tentation, et les promesses violées au premier obstacle ; qui en un mot, [...] après un petit nombre de jours, l'auront abandonné, peut-être même trahi... »

    Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821), Explication des Évangiles des dimanches, et de quelques-unes des principales fêtes de l'année, Tome second (Évangile du dimanche des Rameaux), Cinquième édition, Paris, Méquignon Junior, 1829.

    rameaux_da.jpg

    Méditations pour le Dimanche des Rameaux proposées ces dernières années :
    Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein
    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)
    Dom Eugène Vandeur (1875-1967)
    Vénérable Léon Dehon (1843-1925)