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croix

  • Méditation - Jésus

    « Quel livre faut-il lire et sur quoi méditer ? Entendez saint Bernard : "Je ne peux méditer que sur Jésus, et tout livre où je ne trouve pas le nom de Jésus, m'est insipide et fastidieux. Jésus n'est-il pas le soleil de notre intelligence et le bonheur de nos âmes ? pourquoi chercher ailleurs la lumière et le bonheur ?" Il faut donc toujours lire des livres sérieux et traitant surtout de questions religieuses, mais en particulier il faut continuellement lire le saint Évangile : que sont tous les livres de la terre en comparaison de votre Évangile, ô mon Jésus ! Taisez-vous, docteurs et orateurs de ce monde ! Parlez, parlez, ô mon Jésus, une seule de vos paroles renferme plus de lumière que tous les livres des mortels !
    [...]
    Que désirer apprendre sur le bonheur, quand on a entendu le sermon sur les Béatitudes !
    Celui qui connaît Jésus-Christ, s'écrie saint Ambroise, que peut-il chercher encore à connaître ?
    Que désirer voir, quand on a vu le divin Enfant de la crèche ! Que désirer contempler quand on a contemplé son Dieu sur une croix !
    Là tous les saints docteurs ont appris leur grande science. »

    T.R.P. Marie-Antoine (de Lavaur, 1825-1907), L'Amour n'est pas aimé - Jésus mieux connu, mieux aimé, mieux imité, Les voix franciscaines, Toulouse, 1922 (3e édition soigneusement corrigée).

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  • Basilique St-Pierre : Messe pour la Fête du Christ Roi et dépose de la Croix des JMJ

     
    Retransmission à 10h en direct sur KTO
     

    Réaliser de grands rêves pour vivre dans la gloire de Dieu, avoir le courage de choisir le bien et donner sa vie selon le critère de l’amour. Le pape François a centré son homélie sur « les choix de vie et les choix banals » qui s’imposent à toute existence, lors de la Messe de remise de la Croix des JMJ, en la Basilique Saint-Pierre, dimanche 22 novembre, solennité du Christ-Roi.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de l'homélie du pape traduite en français sur le site du Vatican.

  • Méditation - Dimanche des Rameaux

    « La liturgie du Dimanche des Rameaux est faite de contrastes. D'abord la bénédiction des Rameaux, si riche de sens, suivie de la procession, où la joie et l'enthousiasme se donnent libre cours ; puis la Messe, avec sa tonalité sombre, avec le récit de la Passion de Notre-Seigneur et le rappel à plusieurs reprises de la prière inspirée du Psaume vingt et unième, qu'Il adressa à son Père dans son agonie.
    Avec les Juifs, nous nous réjouissons de l'entrée triomphale du Sauveur à Jérusalem ; nous entonnons des chants de joie en l'honneur de Celui qui vient au nom du Seigneur. Nous savons qu'Il est le Roi de toute majesté et que nous aussi, nous appartenons à son royaume par la grâce de la filiation divine reçue au baptême. Nous sommes volontiers avec le Christ lorsqu'Il est fêté, lorsqu'on le loue et qu'on l'acclame. En vérité, le jour de notre Pâques, c'est-à-dire lorsque nous ressusciterons, Il nous fera cohéritiers de sa divine royauté. Alors nous pourrons faire notre entrée dans la Jérusalem céleste avec la palme de la victoire.
    Mais cela ne sera possible que si, pendant notre vie, nous avons suivi avec Lui le chemin de la souffrance, que si nous l'avons pris pour modèle dans l'acceptation de la croix. »

    Toute l'année avec le Christ - Méditations liturgiques à l'usage des fidèles, par les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein, Dimanche des Rameaux, Comptoir Français du Livre, Paris, 1936.

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    Fra Angelico, La procession des rameaux
    2e panneau de l’Armoire des ex-votos d’argent
    Musée San Marco, Florence (Italie)

  • Premier Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Nous voici devant Toi, Seigneur

    « Nous voici devant Toi, Seigneur,
    à bout de souffle, à bout de courage, à bout d'espoir.
    Perpétuellement écartelés entre l'infini de nos désirs
    et les limites de nos moyens,
    bousculés, tiraillés, énervés, épuisés.
    Nous voici devant Toi, Seigneur,
    enfin immobiles, enfin disponibles.

    Voici la souffrance de notre insatisfaction,
    voici la crainte de nous tromper dans le choix de nos engagements.
    Voici la peur de n'en pas faire assez.
    Voici la croix de nos limites.

    Donne-nous de faire ce que nous devons faire,
    sans vouloir trop faire, sans vouloir tout faire,
    calmement, simplement, humbles dans notre recherche
    et notre volonté de servir.

    Aide-nous surtout à Te retrouver
    au coeur de nos engagements,
    car l'unité de nos actions, c'est Toi, Seigneur,
    un seul Amour à travers tous nos amours,
    à travers tous nos efforts.

    Toi qui es la Source,
    Toi vers qui tout converge,
    nous voici devant Toi, Seigneur,
    pour nous « re-cueillir ».

    Ainsi soit-il. »

    P. Michel Quoist (1921-1997)
    Jésus-Christ m’a donné rendez-vous,
    Les Éditions Ouvrières, 1972.

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  • Méditation - l'immense douleur humaine...

    « Si nous savions voir, nous remarquerions vite que la souffrance est partout autour de nous. Parfois sa rencontre se fait brutale, alors elle nous choque, elle nous bouleverse, mais elle est toujours là, même lorsque nous n'y portons pas attention. Que de souffrances cachées, ignorées, méconnues ! Certes, tous les hommes ne souffrent pas en même temps, de la même manière, ni avec la même intensité. Mais il n'y a pas un instant où il n'y ait des millions d'hommes qui n'aient à souffrir, tous y passent et y repassent, plus ou moins, un jour ou l'autre.

    Pensons plus souvent à tous ceux qui connaissent la croix dans leur esprit, dans leur coeur, dans leur chair, quelquefois dans les trois à la fois. Communions à cette immense douleur humaine qui purifie l'humanité de ses scories. Unissons cette souffrance à la nôtre, la nôtre à celle de Jésus-Christ et servons d'agent de liaison pour que la Passion du Christ sanctifie celle des hommes et la transfigure. »

    P. Gaston Courtois f.c. (1897-1970), Quand on souffre..., Fleurus, Coll. Feuillets de vie spirituelle n°53, Paris, 1964.

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  • Méditation - Saint Sacrifice

    « Au moment de la consécration, les deux mille ans qui nous séparent de la Croix rédemptrice sont abolis ; nous sommes là comme l'étaient la Vierge et Saint Jean. »

    Cardinal Charles Journet (1891-1975), Le mystère de l'Eucharistie, Paris, Téqui, 1980.

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  • Méditation - Force de la douceur

    « L'homme d'aujourd'hui reste stupéfait devant cette affirmation du Sauveur : Bienheureux les doux, car ils posséderont la terre. On nous a tellement étourdis avec l'éloge de la force, on a tellement exalté le surhomme qui se réalise en écrasant les autres, nous avons assisté à de si scandaleuses victoires de la violence, et les sages ont trouvé pour les absoudre de si péremptoires raisons que le mot de Jésus, pour les hommes du XXe siècle, ressemble à un paradoxe naïf.

    [...] On ne sait pas ce qu'est la douceur. La douceur est d'abord l'intelligence exacte, juste appréciation de sa valeur, de sa place, de ses possibilités, et de ses droits. Elle est sagesse, alors que la violence, qui ignore ces limites, est sottise.

    La douceur est maîtrise de soi. L'instinct, bouffi d'orgueil, nous porte à dépasser nos limites en des manifestations dangereuses. Il faut mater l'instinct pour rester doux ; il faut beaucoup de force pour rester maître chez soi.

    La douceur est respect et charité ; respect de la personne humaine et charité envers les hommes. L'homme a une dignité éminente, la violence le traite comme une chose ; tout homme est notre frère, la violence le traite comme un ennemi malfaisant.

    La douceur nous préserve de la colère, qui est une vraie folie, de la précipitation qui est un aveuglement, des gestes excessifs qui sont ridicules, des paroles amères qui sont un poison. Mais la douceur n'est pas doucereuse ni douceâtre : les doucereux sont hypocrites, les douceâtres sont pleutres ; les doux sont clairs et forts.

    Jésus a dit : beati mites ; et il a dit aussi : discite a me quia mitis sum. Il est doux ; mais il n'est pas doucereux ni douceâtre. Ses paroles les plus tendres ont un support ferme, presque rugueux, et quand il parle d'amour, il dit ou il sous-entend que l'amour est d'abord sacrifice. La vie dans son royaume n'est pas une idylle enrubannée. Il est venu apporter la guerre contre la nature corrompue, le couteau pour couper les attaches avec le monde ; il nous invite à nous dépouiller, à porter la croix, à boire le calice de l'amertume... »

    Jean Calvet (1874-1965), La trame des jours (Ch. III - Béatitudes), La Colombe, Coll. Le Rameau, Paris, 1955.

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    (Crédit photo)

  • L'illusion d'un christianisme sans croix

    primopiano_8098.JPGKara (Agence Fides) – « L’une des grandes orientations existentielles de notre monde d’aujourd’hui est de vouloir tout anesthésier. Nombreux sont ces adeptes de la foi qui rêvent d’une vie chrétienne paisible, débridée de toutes souffrances, de tous sacrifices. On rêve fortement, en effet, d’un christianisme anesthésié » explique le Père Donald Zagore, théologien ivoirien de la Société des Mission africaines. « On rêve d’une vie humaine sans douleur, sans peine, sans souffrance. Cette approche existentielle de la vie humaine purifiée de toutes angoisses, de toutes pénitences prend de plus en plus forme et racine dans le vécu de l’expérience religieuse. Et pourtant – continue le prêtre - parler de Christianisme anesthésié renvoie tout simplement l’individu à devenir prisonnier d’une réalité religieuse illusoire. Un véritable mirage spirituel. Il faut le dire avec force, il ne peut pas avoir de christianisme authentique et vrai sans la force et la puissance de la croix, symbole à la fois du sacrifice, du sang et de la rédemption ». Le missionnaire poursuit : « Toute l’activité missionnaire du Christ comme le souligne les évangiles, de laquelle découle l’activité missionnaire de l’Église, avec ces pionniers les apôtres comme rapporté dans le livre des Actes des Apôtres, est une activité missionnaire qui embrasse en son cœur la croix. C’est dans la souffrance, la douleur, les larmes, les déceptions, les incompréhensions, les contradictions que la puissance de l’évangile se déploie. Telle est la réalité existentielle de la foi et de l’activité missionnaire à laquelle tout chrétien, missionnaire par le principe fondamental de son baptême, ne peut se dérober. Autan, il n’y a pas d’activité missionnaire sans croix, il n’y a pas de Christianisme sans croix ».

    Le Père Zagore conclut : « Le Christianisme Le Christianisme anesthésié qui est vendu comme des petits pains à tout point de rue et qui attire des masses ne vient pas de Jésus Christ, mais plutôt d’entreprise purement humaine construite dans une dynamique essentiellement économique qui se veut être un produit de marché pour satisfaire la demande des consommateurs. Pour cela, le Christianisme anesthésié ne peut en aucun cas conduire à une foi et à une activité missionnaire authentique et prophétique ».

    Source : Agence Fides, 04/06/2019 (DZ/AP).

  • Méditation - « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'as-tu abandonné ? » (Mat XXVII, 46)

    « Jésus avait dit aux Apôtres, lors de la dernière Cène : « Voici venir l'heure... où vous serez dispersés... et Me laisserez seul. Mais non, Je ne suis pas seul, le Père est avec Moi. » (Jn XVI, 32). L'union avec le Père est tout pour Jésus : c'est sa vie et sa force, son réconfort et sa joie : si les hommes L'abandonnent, le Père est toujours avec Lui et cela Lui suffit. Cela nous fait mieux comprendre l'intensité de sa souffrance lorsque, au cours de la Passion, le Père se retire de Lui. Et cependant, même dans son agonie et sa mort sur la Croix, Jésus est toujours Dieu et, comme tel, toujours indissolublement uni au Père. Mais Il a pris sur Lui le lourd fardeau de nos péchés qui se dressent, comme une barrière de division morale, entre Lui et le Père. Bien qu'unie personnellement au Verbe, son Humanité se trouve, par miracle, privée de tout réconfort et soutien divin et sent, par contre, peser sur elle, toute la malédiction due au péché : « le Christ - dit Saint Paul aux Galates - nous a rachetés de la malédiction... devenu lui-même malédiction pour nous » (III, 13). Nous touchons ici le fond de l'abîme de la Passion de Jésus, les amertumes les plus atroces qu'Il a embrassées pour notre salut. Et toutefois, même au sein des plus cruels tourments, la plainte de Jésus est en parfaite harmonie avec l'abandon total : « Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Lc XXIII, 46). Ainsi Jésus, qui a voulu goûter jusqu'au bout combien il était amer pour l'homme de souffrir et de mourir, nous apprend à surmonter les troubles et les angoisses que la douleur et la mort suscitent en nous, par des actes de pleine soumission à la volonté divine et d'abandon confiant entre ses mains. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Vendredi Saint), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    (Crédit photo)

    « L'agonie et la Croix ne sont pas des événements clos et pétrifiés. Pascal disait déjà : « Jésus est en agonie jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas le laisser seul. » Oui, le Christ revit sa Passion glorieuse à travers tous les membres de l'humanité. Tant qu'un homme souffrira, en quelque lieu que ce soit, l'agonie de Jésus fera revivre la Croix pour que s'accomplisse la Rédemption. Tu n'es pas seul, quand tu accompagnes Jésus à Gethsémani et au Calvaire ; tu communies à tout l'univers et à tous tes frères. Ta souffrance n'est pas ressentie d'abord comme une souffrance individuelle, c'est la communion à une immense souffrance, immense dans l'espace et le temps. C'est celle de toute l'humanité et, plus encore, c'est celle de tout l'univers animé et inanimé.
    [...]
    Oui, l'expérience chrétienne comporte un élément douloureux, elle est communion à l'angoisse de la condition humaine. Et cet élément n'est pas superficiel, il est en toi-même : « Nous gémissons en nous-mêmes. » Avec tous tes frères, tu t'interroges, tu te débats et souvent, tu fais l'expérience de la mort. A l'oraison, laisse monter cette longue plainte, rappelle-toi ces visages et ces situations où l'homme agonise et meurt. Au cœur du monde, tu retrouves vraiment la Croix de Jésus.
    [...]
    Tu enfantes chaque jour ton être de fils de Dieu. Ton corps lui-même, tes puissances vitales qui te relient à l'humanité et au cosmos, doivent encore participer à cette filiation : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que nous le verrons tel qu'il est » (1 Jn 3, 2). L'Esprit de Dieu doit encore envahir toutes les zones de ton être de baptisé, et le monde entier. Le salut total, en plénitude, est à venir. Tu es tendu vers cet homme nouveau que tu enfantes chaque jour dans la douleur. Ton gémissement est analogue à celui du Christ à l'agonie et à la Croix, livrant son corps à la souffrance avec angoisse, mais c'est une souffrance exaltante qui porte en germe la victoire de la résurrection. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (III, 45), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

  • Audience générale de ce Mercredi 17 avril 2019

    Lors de l’audience générale de ce Mercredi Saint, le Pape est revenu sur la notion paradoxale de la Gloire de Dieu, dans ce contexte pascal dans lequel le Fils de Dieu est passé par l’épreuve de l’humiliation de la mort sur la Croix.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, arrêtons-nous sur quelques paroles de la prière de Jésus à son Père, durant la Passion. Et d’abord, après son dernier repas, Jésus demande au Père la gloire, ce qui peut sembler paradoxal. Il s’agit de la gloire divine qui est le signe distinctif de la présence salvatrice de Dieu parmi les hommes. Ainsi, Jésus, élevé sur la croix et glorifié, est celui qui manifeste d’une manière définitive, la présence et le salut de Dieu. Avec lui, nous découvrons que la gloire de Dieu est tout amour. Demandons donc au Père d’ouvrir nos yeux, pour que, regardant le Crucifié, nous puissions accueillir Dieu qui est amour. Car la vraie gloire est celle de l’amour, celle qui place l’autre au centre de l’attention, et non pas le ”moi”, ce qui est le propre de la gloire mondaine. A Pâque, le Père glorifie son Fils, tandis que le Fils glorifie son Père : personne ne se glorifie soi-même ! A Gethsémani aussi, dans l’abîme de la désolation, Jésus adresse au Père la plus tendre et la plus douce des paroles : “Papa”. Ainsi, dans l’épreuve, Jésus nous apprend à étreindre le Père et à nous confier à sa volonté qui est notre véritable bien. Enfin, au moment de la crucifixion, Jésus demande au Père de pardonner à ceux qui l’ont mis à mort. Là, au sommet de la souffrance, l’amour atteint avec le pardon son point culminant. Car du Père vient le pardon qui nous libère le cœur et nous guérit au plus profond. Alors, hâtons-nous de recevoir l’étreinte du Père dans la Confession, pour nous sentir aimés et trouver la force de pardonner comme Jésus. »

    « Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et d’autres pays francophones, en particulier les pèlerins de Carcassonne, Tournon et Rennes. En ces jours saints, que le Seigneur nous apprenne à vivre chaque jour pour sa gloire, autrement dit avec amour, à nous confier à lui dans les épreuves, à recevoir son pardon et le courage de pardonner. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Méditation - Rameaux

    « La Semaine Sainte s'ouvre par l'évocation de l'entrée triomphale du Seigneur à Jérusalem, le dimanche précédent sa Passion. Jésus, qui s'était toujours opposé à toute manifestation publique et avait fui lorsque le peuple voulait le faire roi (cf. Jn VI, 15), se laisse porter aujourd'hui en triomphe. Ce n'est que maintenant, sur le point de mourir, qu'Il accepte d'être acclamé publiquement comme Messie, précisément parce que c'est en mourant sur la croix qu'Il sera, dans toute sa plénitude, Messie, Rédempteur, Roi, Vainqueur. Il accepte d'être reconnu comme Roi, mais un Roi qui règnera par la Croix, qui triomphera et vaincra par la mort sur la Croix. La même foule exultante, qui L'acclame aujourd'hui, Le maudira dans peu de jours et Le conduira au Calvaire ; ainsi, le triomphe d'aujourd'hui donnera plus de publicité et de relief à la Passion de demain.

    Jésus entre triomphant dans la cité sainte, mais c'est pour y souffrir, pour mourir. D'où la double signification de la Procession des Rameaux : il ne s'agit pas seulement d'accompagner Jésus en triomphe, mais de Le suivre dans sa Passion, prêts à la partager avec Lui en cherchant - selon l'exhortation de Saint Paul (Ph II, 5-11) - à nous assimiler ses sentiments d'humilité et d'immolation totale qui doivent nous conduire, comme Lui et avec Lui, « jusqu'à la mort, et la mort sur une croix ». Les rameaux bénis que le prêtre nous remet aujourd'hui, n'ont pas seulement une signification de fête ; ils désignent aussi « la victoire que Jésus va remporter sur le prince de la mort » (Missel Romain). Ils doivent donc signifier également notre victoire ; nous devons mériter, nous aussi, la palme de la victoire, surtout en surmontant le mal qui est en nous, dans nos tendances mauvaises, et puis le mal qui rôde en dehors de nous. En recevant le rameau bénit, renouvelons notre promesse de vouloir vaincre avec Jésus, et n'oublions pas que c'est sur la Croix qu'Il a vaincu. »

    Colloque

    « Même si nous résistons à la grâce, ô Jésus, Vous demeurez à jamais le Vainqueur ; votre victoire sur le prince des ténèbres a été complète et l'humanité a été sauvée et rachetée en Vous. Vous êtes le bon Pasteur qui connaît et aime chacune de ses brebis et veut les porter toutes en lieu sûr. Votre Coeur très aimant ne se contente pas d'avoir mérité le salut pour tout le troupeau, Il désire ardemment que chaque brebis profite de ce salut... Ô Seigneur, donnez-nous donc cette bonne volonté capable d'accueillir votre don, votre grâce ; faites que votre Passion ne soit pas vaine pour nous. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Dimanche des Rameaux), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    Méditations sur les Rameaux précédemment proposées ici :

    2011 : L'Imitation de Jésus-Christ (sur notre site)

    2012 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedein

    2013 : Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874)

    2014 : Dom Eugène Vandeur (1875-1967)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : Cardinal César-Guillaume de La Luzerne (1738-1821)

    2017 : Père Alphonse de la Mère des Douleurs

    2018 : Pierre Gallwey s.j. (1821-1906)
  • Destruction d’une croix implantée au sommet d’une montagne : Signez la pétition

    petition-montcalivert.jpgDepuis 1934 une croix culmine au sommet du Tuc du Montcalivert sur la commune de Montjoie-en-Couserans.

    Par l’intolérance d’une personne de passage qui à mis la commune en procès, elle est menacée de destruction.
    Elle n’est en aucun cas dérangeante aux yeux de la majorité des personnes qui fréquente ce lieu, ni aux habitants de la commune ou autres couserannais.
    Bien au contraire, elle est majestueuse, repérable à partir d’autres sites, elle nous permet d’y faire une pause en s’asseyant à son pied, de nous y abriter en cas de fort vent ou encore de jouer avec elle selon l’heure ou le temps où nous nous y trouvons en prenant de magnifiques photographies.
    Cette croix “vit” au Tuc depuis 80 ans et ne doit en aucun cas disparaître. Que vous soyez croyant ou pas, il est dans votre intérêt de signer cette pétition. Il nous faut protéger ensemble les monuments qui nous rappellent d’où l’on vient et qui nous sommes.
    Luttons ensemble contre l’intolérance et la bêtise humaine !

    A SIGNER ICI

  • FLEURIR NOS CROIX – 2e EDITION

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    Après le succès de  l’édition du 15 août 2017, l’association Caridad propose à nouveau à toutes les personnes de bonne volonté de fleurir les croix, les statues et les calvaires partout en France pour l’Assomption.

    Comment ? 

    En famille ou avec des amis, le 15 août, cueillez des fleurs de votre jardin ou achetez quelques bouquets chez votre fleuriste pour les déposer devant la figure du Christ sur la croix. Prenez le temps de contempler ce visage que vous ne voyez plus parce que vous passez trop souvent devant.

    Rendez ce geste éternel : prenez une photo de cette croix ou de cette statue fleurie et envoyez-la-à l’adresse mail contact@caridad.fr en précisant la ville de ce calvaire. L'Association Caridad la publiera sur son site internet et sur les réseaux sociaux.

    Pourquoi ?

    Ces croix, ces statues ont étés érigées par nos ancêtres et sont des signes visibles de notre foi éternelle. Grâce à ce geste tout simple, nous permettons à chaque croix ou statue fleurie de retrouver, le temps d’une journée, la grandeur qu’elle mérite.

    Nous aussi, pendant cette journée, redécouvrons tous ces trésors si proches de nous. Et enfin, pour le visiteur occasionnel, quel magnifique moyen de comprendre la puissance du message du Christ sauveur de l’humanité en cette fête de la Mère de tous les français !

    Alors n’hésitons plus ! Motivons nos amis, nos familles et courons vers les croix et vers les statues afin de poser ces simples fleurs en reconnaissance de toutes les grâces reçues du Ciel depuis 2000 ans !

    Envoyez vos photos à contact@caridad.fr pour que tout le monde puisse admirer cette puissante et simple action ainsi que les belles croix de vos régions.

    Source et compléments : Association Caridad.

  • Méditation - Le signe de la Croix

    « Considérez quel est le prix qui a été donné pour votre rançon, et vous ne serez plus l’esclave d’aucun homme sur la terre. Ce prix, mes frères, et cette rançon c’est la croix. Vous ne la devez donc pas marquer négligemment du bout du doigt sur votre visage. Vous devez la graver avec amour dans votre cœur par une foi très fervente. Si vous l’imprimez de la sorte sur votre front, nul des esprits impurs n’osera s’approcher de vous en voyant sur votre visage les armes qui l’ont terrassé, et cette épée étincelante dont il a reçu le coup mortel. Si la seule vue des lieux où les bourreaux exécutent les criminels, vous fait frémir d’horreur et trembler de crainte, dans quel trouble et quelle terreur doivent entrer les démons, en voyant les armes dont Jésus-Christ s’est servi pour les vaincre ?

    Ne rougissez donc pas de la croix, afin que Jésus-Christ ne rougisse point de vous, lorsqu’il viendra dans la majesté de sa gloire, et qu’il fera briller ce signe d’une lumière plus éclatante que les rayons du soleil. Car elle paraîtra alors aux yeux de tous les hommes qui auront été dans le monde. Elle publiera hautement l’innocence et la charité de celui qui s’y est laissé attacher, et elle convaincra toute la terre qu’il n’a rien omis pour sa part de tout ce qui était nécessaire pour notre salut.
    [...]
    Si vous trouvez donc quelqu’un qui vous dise : Quoi, vous adorez une croix ? Répondez-lui d’un ton de voix qui témoigne de votre fermeté, et d’un visage gai et riant, dites : Oui, je l’adore, et je ne cesserai point de l’adorer. S’il se moque de vous, plaignez-le, et répandez vos larmes en voyant son aveuglement. Rendez grâces à Dieu qui vous a honoré d’un si grand don, et qui vous a fait des grâces si prodigieuses, que personne ne peut les comprendre, si Dieu par une faveur toute particulière ne les lui révèle. Cet homme qui vous insulte, ne vous raille ainsi que parce que « l’homme animal et humain n’est point capable des choses qu’enseigne l’esprit de Dieu, car elles lui paraissent une folie ; et il ne les peut comprendre, parce que c’est par une lumière spirituelle qu’on en doit juger. » (1 Cor. II, 14.) »

    St Jean Chrysostome, Homélie LIV sur l’Évangile de Matthieu (4-5), in "Œuvres complètes traduites pour la première fois sous la direction de M. Jeannin", Tome VIII, Bar-le-Duc, L. Guérin & Cie, éditeurs, 1864.
    Texte intégral à l'Abbaye Saint Benoît de Port-Valais (Suisse).

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    Choix de Chemins de Croix sur notre site
  • Méditation - Présence de Dieu au milieu des croix

    « Vous demandez, monsieur, un moyen de conserver la présence de Dieu au milieu des croix. Pour moi, j'espère que vous sentirez combien les croix sont elles-mêmes propres à nous tenir dans la fréquente présence de Dieu. Qu'y a-t-il de plus naturel, quand on souffre, que de chercher du soulagement ? Mais quel soulagement et quelle consolation ne trouve-t-on pas dans la souffrance, quand on se tourne avec amour du côté de Dieu ! Quand vos maux vous pressent, vous envoyez chercher les médecins et les personnes de votre famille que vous croyez les plus propres à vous soutenir : appelez de même à votre secours le médecin d'en haut [...]. Appelez l'unique ami, le vrai consolateur, le père tendre, qui vous portera dans son sein, et qui vous donnera, ou l'adoucissement de vos maux, ou le courage de les souffrir patiemment dans toute leur amertume. Ô qu'il est doux de sentir une telle ressource en Dieu, et de savoir qu'elle ne peut jamais nous manquer ! [...]

    Je ne vous propose donc, monsieur, de vous jeter entre les bras de Dieu, que pour y trouver le plus doux de tous les remèdes. Comptez que c'est moins un sacrifice de votre volonté dans les douleurs, qu'un adoucissement de vos douleurs mêmes. Si vous vous accoutumez peu à peu à chercher en Dieu avec confiance tout ce qui vous manque en vous-même, vous vous ferez peu à peu une douce et heureuse habitude de vous tourner vers lui, toutes les fois que vos maux vous presseront, comme un petit enfant se retourne vers le sein de sa nourrice toutes les fois qu'il voit quelque objet qui l'effraie, ou qu'il sent quelque peine. [...]

    Demeurez souvent devant Dieu, à repasser doucement toutes ces choses. Un mot d'un Psaume ou de l'Évangile, ou de quelque autre endroit de l'Écriture qui vous aura touché, suffira pour élever de temps en temps votre cœur vers Dieu. Mais il faut que ces élévations de cœur soient faciles, courtes, simples et familières ; vous pouvez même les faire au milieu des gens qui sont avec vous, sans que personne s'en aperçoive. D'ailleurs, vous avez un avantage que vous ne devez pas laisser perdre, qui est de parler de piété avec les personnes de votre famille [...]. Quand ces petites conversations se font par épanchement de cœur, et avec une entière liberté, elles nourrissent l'âme, elles la fortifient, elles l'encouragent, elles la rendent robuste dans les croix, elles la soulagent dans ses tentations d'accablement ; elles élargissent un cœur serré par la peine, elles le tiennent dans une certaine paix qu'on ne goûte presque jamais lorsqu'on demeure renfermé en soi-même. [...] Vous pouvez laisser parler votre famille et vos amis, et vous contenter d'écouter. Pendant qu'on écoute la conversation, le cœur ne laisse pas de se recueillir souvent sur les choses intérieures, et il se nourrit de Dieu en secret. Le silence est très nécessaire et à votre corps et à votre âme. C'est dans le silence et dans l'espérance, comme dit l'Écriture, que sera votre force. »

    Fénelon (1651-1715), Extraits de la Lettre 48 (Au Marquis de Seignelay), in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

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  • Méditation - Les croix

    « Plus vos croix sont douloureuses, plus il faut être fidèle à ne les augmenter en rien. On les augmente ou en les voulant repousser par de vains efforts contre la Providence au-dehors, ou par d'autres efforts, qui ne sont pas moins vains, au-dedans, contre sa propre sensibilité. ll faut être immobile sous la croix, la garder autant de temps que Dieu la donne, sans impatience pour la secouer, et la porter avec petitesse, joignant à la pesanteur de la croix la honte de la porter mal. La croix ne serait plus croix, si l'amour-propre avait le soutien flatteur de la porter avec courage.

    Rien n'est meilleur que de demeurer sans mouvement propre, pour se délaisser avec une entière souplesse au mouvement imprimé par la seule main de Dieu. Alors, comme vous le dites, on laisse tomber tout ; mais rien ne se perd dans cette chute universelle. Il suffit d'être dans un véritable acquiescement pour tout ce que Dieu nous montre par rapport à la correction de nos défauts. Il faut aussi que nous soyons toujours prêts à écouter avec petitesse et sans justification tout ce que les autres nous disent de nous-mêmes, avec la disposition sincère de le suivre autant que Dieu nous en donnera la lumière. L'état de vide de bien et de mal dont vous me parlez ne peut vous nuire. Rien ne pourrait vous arrêter, que quelque plénitude secrète. Le silence de l'âme lui fait écouter Dieu ; son vide est une plénitude, et son rien est le vrai tout : mais il faut que ce rien soit bien vrai. Quand il est vrai, on est prêt à croire qu'il ne l'est pas : celui qui ne veut rien avoir ne craint point qu'on le dépouille. »

    Fénelon (1651-1715), Lettre 249 (A la Duchesse Douairière de Mortemart), 27 juillet 1711, in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

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  • L'édito d'InfoCatho : Couvrez-moi cette croix que je ne saurais voir

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    Les dévots de la laïcité n’en sont plus à une tartufferie de plus ou de moins. On cache la croix de Ploermel, mais le pape qui porte en lui une forte connotation religieuse ne dérange pas (encore). Après les polémiques sur les crèches, les croix dans les mairies, les musulmans qui refusent d’entrer dans un cimetière, les datations avant/après Jésus-Christ qu’on gomme pour ne pas heurter, la charge médiatique contre la croix pendentif de Valérie Boyer et j’en oublie, à quand les croix sur les clochers, les cols romains, les robes de bure et les nombreux calvaires bretons ? On en viendra bientôt à éviter les carrefour en forme de croix….

    Bien entendu que les tartuffes de l’ordre nouveau qui s’offusquent en vierges effarouchées, ont la sensibilité laïcarde bien orientée. Il ne s’agit pas de préserver l’espace public d’un certain empiètement du religieux sur la neutralité, mais de mettre dehors tout ce qui heurte l’idéologie de la secte maçonnique ou des grands-prêtres de l’ordre anticlérical dont les dogmes sont bien plus obtus que les fondements de la foi chrétienne avec lesquelles ils sont bien en peine de dialoguer. L’ostracisme, comme l’argument autoritaire qui consiste à écraser quand on ne peut argumenter, révèle tout à la fois la peur de sa propre fragilité et le totalitarisme, ce corolaire inévitable de la défaillance intellectuelle et morale.

    Comme une réponse à cette chasse aux sorcières, Mgr Habert, dans un document, « ces églises qui font l’Eglise », invitait justement les chrétiens à se mobiliser pour maintenir en vie, ouvertes et accueillantes nos petites églises les plus reculées, comme signes vivants de la présence du Christ. Un enjeu, disait-il, bien plus grand qu’il n’y parait. C’est bien ce que semblent avoir compris les dévots de la laïcité.

    Cyril Brun, rédacteur en chef

    Source : InfoCatho.

    A lire également : Jean-Paul II - La démocratie sans valeurs se transforme en totalitarisme.

  • Offertoire de la Messe de ce jour

    Offertoire de la Messe de ce jour
     
    Ant. ad Offertorium.
    Prótege, Dómine, plebem tuam per signum sanctæ Crucis ab ómnibus insídiis inimicórum ómnium : ut tibi gratam exhibeámus servitútem, et acceptábile fiat sacrifícium nostrum, allelúia.
    Protégez, Seigneur, votre peuple par le signe de la sainte Croix, de tous ses ennemis, afin que notre dévotion vous soit agréable et que vous acceptiez notre sacrifice.
  • Méditation - L'exaltation de la Sainte Croix

    « Les leçons de cette fête.

    Elle nous dit le prix du signe de la croix. C'est le signe du salut. On le fait toujours avec profit, si on le fait avec respect, avec piété. Il nous préserve de bien des accidents ; il attire sur nous et sur nos travaux les bénédictions de Dieu. La croix parle à Dieu, elle lui représente tout ce que Notre-Seigneur a souffert pour nous.

    Mais la croix est aussi le symbole de la pénitence, de la réparation, du sacrifice. La croix était le couronnement de la vie de Notre-Seigneur, qui s'est passée tout entière dans l'humilité, le détachement, le mépris des jouissances terrestres et l'expiation de nos péchés. La croix parle à nos âmes, comme un signe sacré, comme un étendard éloquent. Elle est devenue le signe du chrétien. Elle indique le caractère de notre vie. Nous sommes des croisés, nous sommes marqués pour la lutte et le sacrifice. Une œuvre n'est vraiment chrétienne que si elle est marquée de la croix. Nos actions seront saintes si elles portent ce signe, si elles sont faites dans l'esprit d'humilité, de pénitence, de réparation. Nos entreprises seront bénies de Dieu, si elles sont marquées de la croix, et, au besoin, Dieu les en marquera lui-même par quelque épreuve, surtout s'il s'agit d'une œuvre importante.

    Divin Cœur de Jésus, vous avez aimé et voulu la croix, vous nous l'avez montrée dans les flammes de votre amour ; vous ne pouviez pas nous dire plus instamment qu'il faut l'aimer. J'embrasse votre croix. Je veux la porter aujourd'hui et tous les jours dans la pratique de la règle, de l'obéissance, du travail et dans le support des épreuves qui surviennent. »

    P. Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur - Méditations pour tous les jours de l'année, Tome II (14 septembre. L'exaltation de la Sainte Croix), Établissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1910).

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    Adam Elsheimer (1578-1610), La Glorification de la Croix
    Musée Städel, Francfort-sur-le-Main (Allemagne)

    (Crédit photo)

  • Jeudi 14 septembre 2017

    Exaltation de la Sainte Croix

    (Au nouveau calendrier : La Croix Glorieuse)

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    Giambattista Tiepolo (1696-1770), Découverte de la Vraie Croix
    Gallerie dell'Accademia, Venise (Italie)