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  • Méditation - Aimons les âmes

    « L'Espérance est surnaturelle, force et don de Dieu. Elle nous fait comprendre et éclaire pour nous la vie, la souffrance, la mort qui n'est que la vie continuée et toutes les vérités d'au delà. Elle nous établit en union plus intime avec Dieu, élargit pour nous ce merveilleux domaine des âmes que la Foi nous entr'ouvre et dans lequel la Charité nous fait pleinement pénétrer, ce domaine dans lequel tant de gens n'entrent jamais qui vivent à la surface des êtres, et qui est pourtant le domaine de tout chrétien. - "Tôt ou tard, disait Lacordaire, on ne vit plus que pour les âmes." - Sachons les chercher, les deviner, aimons-les, toutes, depuis celle de l'humble servante qui vit à côté de nous, depuis celle que nous voile parfois une enveloppe ridicule ou une morose humanité, jusqu'aux âmes lointaines ou inconnues qu'atteindront toujours notre prière et notre souffrance et qui sauront seulement dans l'éternité que notre tristesse d'un jour ou notre sacrifice humblement consenti leur a obtenu la Vie.

    Mettons tous nos désirs, toutes nos tendresses, tous nos espoirs humains sous la garde de la surnaturelle Espérance et demandons-la chaque jour à Dieu pour nous, pour ceux que nous aimons et pour les âmes, afin qu'elle nous fasse à tous la vie plus féconde, l'âme plus sereine et douce, la mort même utile et belle, et ne nous abandonne qu'à ce seuil de l’Éternité où, dans l'Unité Vivante, ne subsistera plus que la rayonnante et divine Charité. "Les autres vertus passeront, mais la Charité demeurera éternellement."

    Prière pour demander à Dieu la vertu d'Espérance

    Mon Dieu, qui nous avez permis les espoirs humains, mais qui Seul donnez l'Espérance chrétienne et surnaturelle, accordez, je Vous en supplie, par votre grâce, cette vertu à mon âme, à toutes les âmes qui me sont chères et à celles de tous les chrétiens. Faites qu'elle illumine et transforme pour nous la vie, la souffrance et la mort même et qu'elle nous conserve, à travers les déceptions et les tristesses de chaque jour, une force intime et une inaltérable sérénité. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait des Petits traités de l'Espérance et de la Paix chrétiennes, in "La vie spirituelle", Paris, J. de Gigord, 1920.

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  • Méditation - Gaudete : Réjouissez-vous

    « "Gaudete in Domino semper - Réjouissez-vous sans cesse dans le Seigneur" (Ph 4, 4)... L'apôtre exhorte les chrétiens à se réjouir parce que la venue du Seigneur, c'est-à-dire son retour glorieux, est certaine et ne tardera pas. L’Église fait sienne cette invitation, alors qu'elle se prépare à célébrer Noël et que son regard se dirige toujours davantage vers Bethléem. En effet, nous attendons avec une espérance sûre la deuxième venue du Christ, parce que nous avons connu la première. Le mystère de Bethléem nous révèle le Dieu-avec-nous, le Dieu qui est proche de nous, pas uniquement au sens géographique et temporel. Il est proche de nous parce qu'il a en quelque sorte "épousé" notre humanité. Il a pris sur lui notre condition, en choisissant d'être comme nous en toutes choses, excepté le péché, pour nous faire devenir comme Lui. La joie chrétienne jaillit donc de cette certitude : Dieu est proche, il est avec moi, il est avec nous, dans la joie et dans la douleur, dans la santé et la maladie, comme un ami et un époux fidèle. Et cette joie demeure aussi dans l'épreuve, dans la souffrance même, et elle ne reste pas à la surface, mais au plus profond de la personne qui se confie à Dieu et met en Lui sa confiance. »

    Benoît XVI, Angélus du IIIe Dimanche de l'Avent, 16 décembre 2007.
    (Texte intégral)

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    St Jean-Baptiste, gravure de Gustave Doré (colorisée)

  • Méditation - Divine Miséricorde

    « Si j'étais en votre place, ... je dirais à Dieu avec confiance :
    Seigneur, voici une âme qui est au monde pour exercer votre admirable miséricorde et pour la faire éclater en présence du ciel et de la terre.
    Les autres vous glorifient, en faisant voir quelle est la force de votre grâce, par leur fidélité et par leur constance, combien vous êtes doux et libéral envers ceux qui vous sont fidèles ; pour moi, je vous glorifierai en faisant connaître combien vous êtes bon envers les pécheurs, et que votre miséricorde est au-dessus de toute malice, que rien n’est capable de l’épuiser, que nulle rechute, quelque honteuse et criminelle qu’elle soit, ne doit porter un pécheur au désespoir du pardon.
    Je vous ai gravement offensé, ô mon aimable Rédempteur ; mais ce serait bien encore pis, si je vous faisais cet horrible outrage de penser que vous n’êtes pas assez bon pour me pardonner.
    C’est en vain que votre ennemi et le mien me tend tous les jours de nouveaux pièges : il me fera tout perdre plutôt que l’espérance que j’ai en votre miséricorde.
    Quand je serais retombé cent fois et que mes crimes seraient cent fois plus horribles qu’ils ne sont, j’espérerais encore en vous. »

    St Claude la Colombière (1641-1682), Lettre 96 (à une religieuse), in "Lettres", DDB - Bellarmin, Coll. Christus n°79, Paris, 1992.

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  • Méditation - « Qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ! » (Ph 2, 10)

    « Jésus, c'est le prix du sang de l'agneau de Dieu ; Jésus, c'est le nom venu du ciel pour sauver le monde ; Jésus, c'est la lumière des âmes, la joie des cœurs, l'incomparable trésor de tous ceux qui aiment.
    Jésus, c'est la science des apôtres, la force des martyrs, la paix des confesseurs, l'allégresse des vierges, la couronne de tous les saints.
    Jésus, c'est la gloire du ciel, l'espérance de la terre, la terreur de l'enfer.
    Jésus, c'est le nom unique de l'unique époux ; c'est notre bien, notre bonheur, notre paradis, notre tout. En dehors de Jésus, nous n'avons rien ; et sans Jésus, tout ne nous est rien.
    Jésus, nous n'avons fait que dire votre nom, et nous avons assez de quoi méditer. Jésus ! Faites-nous connaître, faites-nous aimer, faites-nous goûter Jésus, uniquement Jésus, et éternellement Jésus. »

    P. Emmanuel André (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2004.

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    Carl Heinrich Bloch (1834-1890), Le Consolateur
    Chapelle du château de Frederiksborg, Copenhague (Danemark)

    (Crédit photo)

  • Méditation - On me dit Qu’il y a des hommes qui ne dorment pas...

    « Je n'aime pas celui qui ne dort pas, dit Dieu.
    Le sommeil est l'ami de l'homme.
    Le sommeil est l'ami de Dieu.
    Le sommeil est peut-être ma plus belle création.
    Et moi-même, je me suis reposé le septième jour.
    Celui qui a le cœur pur, dort. Et celui qui dort a le cœur pur.
    C'est le grand secret d'être infatigable comme un enfant.
    D'avoir comme un enfant cette force dans les jarrets.
    Ces jarrets neufs, ces âmes neuves
    Et de recommencer tous les matins, toujours neuf,
    Comme la jeune, comme la neuve
    Espérance. Or on me dit qu'il y a des hommes
    Qui travaillent bien et qui dorment mal.
    Qui ne dorment pas. Quel manque de confiance en moi.
    C'est presque plus grave que s'ils travaillaient mal mais dormaient bien.
    [...]
    Comme l'enfant se couche innocent dans les bras de sa mère ainsi ils ne se couchent point.
    Innocents dans les bras de ma Providence.
    Ils ont le courage de travailler. Ils n'ont pas le courage de ne rien faire.
    Ils ont la vertu de travailler. Ils n'ont pas la vertu de ne rien faire.
    De se détendre. De se reposer. De dormir.
    Les malheureux ils ne savent pas ce qui est bon.
    Ils gouvernent très bien leurs affaires pendant le jour.
    Mais ils ne veulent pas m'en confier le gouvernement pendant la nuit.
    Comme si je n'étais pas capable d'en assurer le gouvernement pendant une nuit.
    Celui qui ne dort pas est infidèle à l'Espérance. »

    Charles Péguy (1873-1914), Le Porche du Mystère de la deuxième vertu,
    "Œuvres poétiques complètes", Bibliothèque de la Pléiade, NRF, 1975.
    (Texte intégral en ligne)

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  • Méditation - Le repos en Dieu

    « Etre croyant signifie travailler avec générosité, mais savoir aussi se reposer en Dieu. Il y a un "shabbat de l'âme", un repos du cœur que Dieu a préparé pour ses fils, dans lequel il nous est absolument indispensable d'entrer, sinon notre vie sera déséquilibrée. Nous risquons de nous laisser envahir par l'activisme et le stress, de perdre de vue que le monde est d'abord un don à accueillir avant d'être une matière à transformer, de prendre la place de Dieu en oubliant que nous sommes des serviteurs inutiles, de perdre le sens de la gratuité, de l'émerveillement et de la contemplation. C'est un problème aujourd'hui ; pour des raisons multiples (pression de la productivité, inquiétude pour demain, orgueil de la réussite, invasion des technologies de communication), certains deviennent des drogués du travail et ne savent plus prendre de vrais temps de coupure et de repos, qu'il soit physique, psychologique ou spirituel. Il est, par exemple, néfaste pour une société de perdre le sens du jour de repos hebdomadaire, où l'on s'abstient de tout travail productif pour mettre au premier plan les valeurs de la gratuité, de l'action de grâce, de la prière, de l'accueil de la vie comme un don de Dieu, des relations familiales, etc. La tradition juive affirme que ce n'est pas l'homme qui garde le shabbat, c'est le shabbat qui garde l'homme, qui protège et sauvegarde les valeurs essentielles de l'existence humaine. Sans shabbat, l'homme est livré aux idoles de la productivité et se déshumanise. [...]

    C'est le Fils par excellence, Jésus, qui nous introduit dans le repos de Dieu. Il porte à son accomplissement le mystère du Shabbat. Il est notre paix véritable, car, en lui, l'homme se réconcilie avec Dieu, avec lui-même, avec ses frères, avec l'existence. [...]

    Si nous nous laissons pacifier par Dieu en grandissant dans la foi, l'espérance, l'amour, l'amitié avec Jésus le Prince de la Paix, alors nous serons des artisans de paix, nous pourrons offrir notre cœur comme un lieu de paix et de repos à ceux que le Seigneur met sur notre route. »

    P. Jacques Philippe, Le bonheur où on ne l'attend pas, Méditation sur les Béatitudes, Édition des Béatitudes, 2017.

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  • ... parce que vous êtes Immaculée

    « Parce que vous êtes belle, parce que vous êtes Immaculée,
    La femme dans la Grâce enfin restituée,

    La créature dans son honneur premier
    Et dans son épanouissement final,
    Telle qu'elle est sortie de Dieu au matin
    De sa splendeur originale.

    Intacte ineffablement parce que vous êtes
    La Mère de Jésus-Christ,
    Qui est la Vérité entre vos bras, et la seule Espérance
    Et le seul Fruit.

    Parce que vous êtes la femme,
    L'Eden de l'ancienne tendresse oubliée,
    Dont le regard trouve le cœur tout à coup et fait jaillir
    Les larmes accumulées,

    Parce qu'il est midi,
    Parce que nous sommes en ce jour d'aujourd'hui,
    Parce que vous êtes là pour toujours,
    Simplement parce que vous êtes Marie,
    Simplement parce que vous existez,

    Mère de Jésus-Christ, soyez remerciée ! »

    Paul Claudel (1868-1955), extrait de "La Vierge à midi",
    du recueil "Poèmes de Guerre" (1914-1915).

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    Bartolomé Esteban Murillo (1617-1682), Inmaculada Concepción, la Niña
    Musée des Beaux-Arts de Séville (Espagne)

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  • Méditation - La prière au creux du cœur

    « Quiconque veut prier connaîtra la fatigue, les distractions, le dégoût, le vertige devant les exigences évangéliques. A travers tout cela se fera l'apprentissage du sens du mystère : du sens de Dieu et du sens de l'homme tout à la fois.
    La prière n'est pas un jeu d'enfant, tout en étant patient cheminement dans l'esprit d'enfance, tranquille confiance en plus grand que soi.
    Nul ne peut prier, sinon Dieu lui-même dont les pensées deviennent en nous nos pensées. « Nul ne peut crier Père, ni reconnaître Jésus comme Seigneur si l'Esprit ne le fait en lui. » Ainsi parle saint Paul.
    Et l'Esprit ne peut parler que dans un cœur de pauvre : un cœur sans orgueil renonçant à la satisfaction de soi que la réussite dans la prière pourrait nourrir.

    Que se réjouissent donc ceux qui ne savent pas prier ; nous en sommes tous ! Mais ce qui nous est demandé, c'est d'accepter cette incapacité dans l'espérance, c'est-à-dire de ne pas nous y résigner. Cette acceptation espérante nous gardera sur le chemin d'une constante conversion, où devront sans cesse se refaire la disponibilité à l'égard de Dieu et l'accueil au prochain : les deux sont liés comme sont liées la difficulté de prier et la difficulté de rencontrer son frère. »

    Robert Guelly (1913-2001), Présence de Dieu (ch.2,6), Coll. "Vivre et croire", Casterman, 1970.

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  • Message du Pape François pour la Journée Mondiale des Pauvres [17 novembre 2019]

    « L’espérance des pauvres ne sera jamais déçue »

    Le message pour la 3ème journée mondiale des pauvres a été dévoilé ce jeudi 13 juin par le Saint-Siège. Le Pape François exhorte chacun à prendre le temps pour les personnes faibles et fragiles, et fustige une société où la situation des riches et des pauvres reste inchangée, « comme si l’histoire ne nous apprenait rien », observe le Pape.

    Commentaire à lire sur Vatican News.

    Texte intégral du Message (version française) sur le site du Vatican.

  • Méditation - Prière - Espérer en Dieu seul

    « Tout ce qui semble devoir procurer la paix et le bonheur n'est rien sans vous et réellement ne sert de rien pour rendre heureux.

    Vous êtes donc le principe et le terme de tous les biens, la plénitude de la vie, la source inépuisable de toute lumière et de toute parole ; et la plus grande consolation de vos serviteurs est d'espérer uniquement en vous. Mes yeux sont élevés vers vous ; en vous je mets toute ma confiance, mon Dieu, Père des miséricordes. Sanctifiez mon âme, bénissez-la de votre céleste bénédiction, afin qu'elle devienne votre demeure sainte, le siège de votre éternelle gloire, et que, dans ce temple où vous ne dédaignez pas d'habiter, il n'y ait rien qui offense vos regards. Regardez-moi, Seigneur, dans votre immense bonté et, selon l'abondance de vos miséricordes, exaucez la prière de votre serviteur, misérable exilé loin de vous dans la région des ténèbres et de la mort. Protégez et conservez l'âme de votre pauvre serviteur au milieu des dangers de cette vie corruptible ; que votre grâce l'accompagne et la conduise, par le chemin de la paix, dans la patrie de l'éternelle lumière. Ainsi soit-il. »

    Imitation de Jésus-Christ, Livre deuxième (3), Traduction de l'Abbé Félicité de Lamennais.

    Texte intégral de l'Imitation en ligne : format pdf (à télécharger) - format html (pages web)

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  • 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Jésus doux et humble de Cœur, rendez mon cœur semblable au Vôtre ! »

    « La Douceur, c'est l'amour aux mains tendues pour donner, tout donner et même se donner. L'être qui n'est que don, qui ne pense pas à lui mais à l'autre est un doux. Comme saint François d'Assise, sa douceur s'étend à tout le monde qui l'entoure. Là où il y a la discorde, il cherche la paix ; là où est le désespoir, il met l'espérance ; là où règne la tristesse, il met la joie. Il ne cherche pas à être servi, mais à servir, il veut consoler plutôt qu'être consolé. Ayant banni toute recherche de son propre intérêt, le doux se tourne vers les autres : les bons dont il encourage la bonté, les méchants envers qui il se montre ferme (car douceur ne signifie pas lâcheté), les forts qu'il désarme par sa tendresse, les faibles qu'il encourage par son affection, les saints qu'il confirme par son exemple, les pécheurs qu'il accueille sans juger... Le Doux, c'est Jésus, c'est Jésus crucifié, ayant tout donné pour les autres, jusqu'à son Cœur transpercé.

    L'Humilité, c'est l'amour aussi, mais l'amour qui reçoit, les mains tendues pour recevoir. L'homme humble se montre petit comme un mendiant, son bonheur n'est pas dans ce qu'il a, ni dans ce qu'il reçoit, mais dans le fait de recevoir, de donner à l'autre l'occasion de faire un don. Pour lui, tout est don, tout est grâce (selon la maxime de la petite Thérèse). L'Humble est un victorieux toujours : « il est juste et victorieux, humble, monté sur un âne, sur un ânon, le petit d'une ânesse... » (Za 9, 9) dans une foule en liesse. Mais c'est le même, humble et victorieux, qui monte au calvaire en portant sa croix, c'est le même qui sort vivant du tombeau. C'était déjà le même qui naissait dans une crèche ! L'Humble reçoit tout finalement de Dieu. Là est sa victoire : il est dans l'amour, à priori, par choix. Finalement, il ne subit rien puisqu'il consent librement à tout à chaque instant par amour et dans l'amour. L'Humble, c'est Jésus humilié, c'est Jésus crucifié, c'est le Sacré Cœur transpercé.

    Douceur et Humilité nous ramènent finalement au Cœur transpercé du Christ. Contempler Jésus Doux et Humble de Cœur et vouloir lui ressembler est donc la parfaite posture spirituelle des adorateurs du Sacré-Cœur.

    La spiritualité du Sacré-Cœur est l'une des plus riches de la foi chrétienne, une grâce immense de la chrétienté occidentale. »

    Mgr David Macaire, Les petites Prières, Petit Guide Spirituel, Éditions Peuple Libre, Lyon, 2015.

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  • Méditation - Vigile de la Pentecôte

    « L'Esprit Saint donnera aux justes la paix parfaite dans l'éternité. Mais déjà maintenant il leur donne une paix très grande lorsqu'il allume en leur cœur le feu céleste de la charité. L'apôtre Paul dit en effet : « L'espérance ne trompe pas, car l'amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l'Esprit Saint qui nous a été donné » (Rm 5,5). La véritable et même la seule paix des âmes en ce monde consiste à être rempli de l'amour divin et animé de l'espérance du ciel au point que l'on en vienne à considérer comme peu de chose les succès ou les revers de ce monde, à se dépouiller complètement des désirs et des convoitises de ce monde, et à se réjouir des injures et persécutions subies pour le Christ, de sorte que l'on puisse dire avec l'apôtre Paul : « Nous mettons notre fierté dans l'espérance de la gloire de Dieu. Plus encore, nous mettons notre fierté dans les épreuves » (Rm 5,2).

    Il se trompe celui qui imagine trouver la paix dans la jouissance des biens de ce monde, dans les richesses. Les troubles fréquents d'ici-bas et la fin même de ce monde devraient convaincre cet homme qu'il a posé les fondations de sa paix sur le sable (Mt 7,26). Au contraire, tous ceux qui, touchés par le souffle de l'Esprit Saint, ont pris sur eux le joug très bon de l'amour de Dieu et qui, à son exemple, ont appris à être doux et humbles de cœur, jouissent dès maintenant d'une paix qui est déjà l'image du repos éternel. »

    Saint Bède le Vénérable (v.673-735), Homélie 12 pour la Vigile de la Pentecôte, PL 94, 196-197 (trad. Orval).

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  • Prière

    « Dieu tout puissant,
    écarte de moi toute préoccupation de vanité,
    tout désir d'être loué,
    tout sentiment d'envie, de gourmandise,
    de paresse et de luxure,
    tout mouvement de colère,
    tout appétit de vengeance,
    tout penchant à souhaiter du mal à autrui
    ou à m'en réjouir,
    tout plaisir à provoquer la colère,
    toute satisfaction que je pourrais éprouver
    à admonester qui que ce soit
    dans son affliction et son malheur.

    Rends-moi, Seigneur bon,
    humble et effacé, calme et paisible,
    charitable et bienveillant, tendre et compatissant.
    Qu'il y ait dans toutes mes actions,
    dans toutes mes paroles,
    et dans toutes mes pensées,
    un goût de ton Esprit Saint et béni.

    Accorde-moi, Seigneur bon, une foi pleine,
    une ferme espérance
    et une charité fervente,
    un amour pour Toi, Seigneur bon,
    qui dépasse incomparablement
    mon amour pour moi-même ;
    aide-moi à n'aimer rien contre ton gré,
    mais toute chose en fonction de Toi... »

    St Thomas More (1478-1535)

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    Morning in a small country, par (c) Maurizio Fecchio
    Photo reproduite avec la sympathique autorisation de son auteur
    Les magnifiques albums de Maurizio Fecchio sont en ligne sur Flickr et sur sa page Facebook.
    Copyright © Maurizio51 Rewinds 2015 All Rights Reserved

  • Méditation - Présence de Dieu au milieu des croix

    « Vous demandez, monsieur, un moyen de conserver la présence de Dieu au milieu des croix. Pour moi, j'espère que vous sentirez combien les croix sont elles-mêmes propres à nous tenir dans la fréquente présence de Dieu. Qu'y a-t-il de plus naturel, quand on souffre, que de chercher du soulagement ? Mais quel soulagement et quelle consolation ne trouve-t-on pas dans la souffrance, quand on se tourne avec amour du côté de Dieu ! Quand vos maux vous pressent, vous envoyez chercher les médecins et les personnes de votre famille que vous croyez les plus propres à vous soutenir : appelez de même à votre secours le médecin d'en haut [...]. Appelez l'unique ami, le vrai consolateur, le père tendre, qui vous portera dans son sein, et qui vous donnera, ou l'adoucissement de vos maux, ou le courage de les souffrir patiemment dans toute leur amertume. Ô qu'il est doux de sentir une telle ressource en Dieu, et de savoir qu'elle ne peut jamais nous manquer ! [...]

    Je ne vous propose donc, monsieur, de vous jeter entre les bras de Dieu, que pour y trouver le plus doux de tous les remèdes. Comptez que c'est moins un sacrifice de votre volonté dans les douleurs, qu'un adoucissement de vos douleurs mêmes. Si vous vous accoutumez peu à peu à chercher en Dieu avec confiance tout ce qui vous manque en vous-même, vous vous ferez peu à peu une douce et heureuse habitude de vous tourner vers lui, toutes les fois que vos maux vous presseront, comme un petit enfant se retourne vers le sein de sa nourrice toutes les fois qu'il voit quelque objet qui l'effraie, ou qu'il sent quelque peine. [...]

    Demeurez souvent devant Dieu, à repasser doucement toutes ces choses. Un mot d'un Psaume ou de l'Évangile, ou de quelque autre endroit de l'Écriture qui vous aura touché, suffira pour élever de temps en temps votre cœur vers Dieu. Mais il faut que ces élévations de cœur soient faciles, courtes, simples et familières ; vous pouvez même les faire au milieu des gens qui sont avec vous, sans que personne s'en aperçoive. D'ailleurs, vous avez un avantage que vous ne devez pas laisser perdre, qui est de parler de piété avec les personnes de votre famille [...]. Quand ces petites conversations se font par épanchement de cœur, et avec une entière liberté, elles nourrissent l'âme, elles la fortifient, elles l'encouragent, elles la rendent robuste dans les croix, elles la soulagent dans ses tentations d'accablement ; elles élargissent un cœur serré par la peine, elles le tiennent dans une certaine paix qu'on ne goûte presque jamais lorsqu'on demeure renfermé en soi-même. [...] Vous pouvez laisser parler votre famille et vos amis, et vous contenter d'écouter. Pendant qu'on écoute la conversation, le cœur ne laisse pas de se recueillir souvent sur les choses intérieures, et il se nourrit de Dieu en secret. Le silence est très nécessaire et à votre corps et à votre âme. C'est dans le silence et dans l'espérance, comme dit l'Écriture, que sera votre force. »

    Fénelon (1651-1715), Extraits de la Lettre 48 (Au Marquis de Seignelay), in "Œuvres de Fénelon" Tome Cinquième, A Paris, Chez Lefèvre, Éditeur, 1858.

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  • Méditation - Fin du monde et espérance chrétienne

    « Ceux qui aiment Dieu sont invités à se réjouir d’une grande joie à cause de la fin du monde, parce qu’ils vont rencontrer bientôt celui qu’ils aiment, tandis que passe ce qu’ils n’ont pas aimé. Que le fidèle qui désire voir Dieu se garde bien de pleurer sur les malheurs qui frappent le monde, puisqu’il sait que ces malheurs mêmes amènent sa fin. Il est écrit en effet : « Celui qui veut être l’ami de ce siècle se fait l’ennemi de Dieu. » (Jc 4, 4). Celui qui ne se réjouit pas à l’approche de la fin du monde s’affirme donc comme l’ami du monde, et il est par là même convaincu d’être l’ennemi de Dieu. Qu’il n’en soit pas ainsi des cœurs des fidèles. Qu’il n’en soit pas ainsi de ceux qui croient par la foi à l’existence d’une autre vie, et qui montrent par leur manière d’agir qu’ils aiment cette autre vie. Car pleurer sur la destruction du monde convient à ceux qui ont planté les racines de leur cœur dans l’amour du monde, qui ne recherchent pas la vie future, et ne soupçonnent même pas son existence. Mais nous, qui connaissons les joies éternelles de la patrie céleste, nous devons nous empresser vers elles en toute hâte. Il nous faut souhaiter d’y aller au plus vite et d’y atteindre par le plus court chemin.

    De quels maux, en effet, le monde n’est-il pas oppressé ? De quelles tristesses et de quelles adversités ne sommes-nous pas angoissés ? Et qu’est-ce que la vie mortelle, sinon un voyage ? Or quelle folie, songez-y bien, mes frères, que de s’épuiser dans les fatigues du voyage sans vouloir pourtant qu’un tel voyage finisse ! Pour nous montrer que le monde doit être foulé aux pieds et méprisé, notre Rédempteur ajoute aussitôt une ingénieuse comparaison : « Voyez le figuier et tous les arbres : lorsqu’ils font paraître leurs fruits, vous savez que l’été est proche. Ainsi pour vous : quand vous verrez arriver cela, sachez que le Royaume de Dieu est proche. » C’est comme s’il disait clairement : « Si l’on connaît la proximité de l’été par les fruits des arbres, on peut de même reconnaître par la ruine du monde que le Royaume de Dieu est proche. » Ces paroles nous montrent bien que le fruit du monde, c’est sa ruine : il ne grandit que pour tomber ; il ne bourgeonne que pour faire périr par des calamités tout ce qui aura bourgeonné en lui. C’est avec raison que le Royaume de Dieu est comparé à l’été, car alors les nuages de notre tristesse passeront, et les jours de la vie brilleront de la clarté du Soleil éternel. [...]

    Ainsi, frères très chers, appliquez toute votre attention à la pensée de ce jour ; rectifiez votre vie, changez de mœurs, surmontez les mauvaises tentations en leur résistant, et celles auxquelles vous avez succombé, expiez-les par vos larmes. Vous verrez un jour l’avènement du Juge éternel avec d’autant plus d’assurance que la crainte de sa rigueur vous en aura dès maintenant fait prendre les devants. »

    St Grégoire le Grand, Homélies sur les Évangiles, Livre I, Homélie 1 (3-8), prononcée devant le peuple dans la basilique de saint Pierre, apôtre, le 12 novembre 590 (un dimanche de l’Avent). Traduction et édition papier par les Moines bénédictins de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Éditions Sainte-Madeleine, 84330 Le Barroux (Source). 3e édition revue et corrigée à commander en ligne ici.

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  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « Je Te salue, très miséricordieux Cœur de Jésus,
    Source vivante de toutes les grâces,
    Unique abri et notre refuge,
    En Toi je trouve l'éclat de l'espérance.

    Je Te salue, très compatissant Cœur de mon Dieu,
    Insondable, vivante source d'amour,
    D'où jaillit la vie pour l'homme pécheur,
    Ainsi que la source de toute douceur.

    Je Te salue, plaie ouverte du Très Saint Cœur,
    D'où sont sortis les rayons de miséricorde,
    Et d'où il nous est donné de puiser la vie,
    Uniquement avec le vase de la confiance.

    Je Te salue, bonté de Dieu, inconcevable,
    Jamais mesurée, ni approfondie,
    Pleine d'amour et de miséricorde, mais toujours sainte,
    Et cependant Tu es comme une bonne mère qui se penche sur nous.

    Je Te salue, trône de la miséricorde, Agneau de Dieu,
    Toi qui offris Ta vie en sacrifice pour moi,
    Toi devant qui chaque jour mon âme s'abaisse,
    Vivant en une foi profonde. »

    Ste Faustine, Petit Journal, Octobre 1937 (1321),
    Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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  • Méditation - Requiscant in pace !

    « Comment décrire les souffrances de ces âmes encore si imparfaites ? S'il était possible, elles voudraient souffrir davantage encore, tant est puissant le désir de leur union à Dieu, union qui se réalise progressivement jusqu'à ce que soit consumé tout ce qui les empêche de se donner entièrement. Alors ce sera la joie parfaite. Cependant elles sont heureuses. Pourquoi ? Parce qu'elles sont assurées de leur bonheur futur. Elles attendent celui qui vient :
    "J'espérais le Seigneur d'un grand espoir,
    il s'est penché vers moi."
    (Ps 39)

    Cette assurance de foi, ce désir d'espérance aboutiront à une vision et à une possession définitives. Aimons ces âmes. Dégagées, purifiées des appétits terrestres, elles sont plus que d'autres dignes de notre amour ! Humbles et joyeuses en leur douloureuse aspiration, ce sont bien authentiquement les filles du Père céleste. Elles nous sont confiées, elles sont nôtres. Comme est grande la délicatesse de notre Dieu ! Il nous les confie pour que nous les lui amenions. L'accomplissement total de son dessein d'amour sur telle âme est entre nos mains. Qu'il soit loué !
    Seigneur, accordez aux âmes des fidèles le repos éternel de votre amour ! »

    Cum Ecclesia - Méditations sur les textes du Missel et du Bréviaire (2 Novembre), Editions J.H. Gottmer, Haarlem, 1961.

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  • Audience générale du mercredi 25 octobre 2017

    Lors de l’audience générale place Saint-Pierre, le Pape François a prononcé ce mercredi 25 octobre la dernière catéchèse de son cycle sur l’espérance chrétienne, qu’il avait entamé au début de l’année liturgique. Le Saint-Père est revenu à cette occasion sur le terme « paradis », l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron.

    Rappelant l’épisode de Jésus sur la Croix, le Pape François a rappelé qu’il n’était pas seul mais entourée de deux malfaiteurs. L’un d’entre eux en particulier a reconnu sa faute et qu’il méritait son supplice. Celui-là fait des reproches au premier qui demande au Fils de Dieu de le sauver, en ayant ces paroles : « après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. » (Lc 23, 41)

    Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs, a expliqué le Pape, c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. Le Saint-Père a relevé aussi que cet épisode de la mort du Christ en Croix est le seul dans les Évangiles où apparait le terme « Paradis ». C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Les paroles humbles de repentance du bon larron sont suffisantes pour touche le Cœur de Jésus.

    Le bon larron nous rappelle notre véritable condition devant Dieu : que nous sommes ses fils, qu’Il éprouve pour nous de la compassion, qu’Il est désarmé chaque fois que nous manifestons la nostalgie de son amour. Dans les chambres de tant d’hôpitaux ou les cellules de tant de prison a poursuivi le Saint-Père, ce miracle s’est répété d’innombrables fois : il n’existe personne à qui ne reste que le désespoir, qui est privé de la grâce.

    Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides, un peu comme le publicain de la parabole qui restait prier au fond du temple. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu, a expliqué le Pape, ceci nous donne de l’espérance, nous ouvre le cœur !

    Dieu est Père et attend notre retour, au fils prodigue qui reconnait ses fautes, le père lui ferme la bouche et le prend dans ses bras. C’est comme cela que Dieu nous aime. Le paradis n’est pas un conte de fées, a poursuivi le Pape, encore moins un jardin enchanté, mais il est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (1). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour.

    Si nous croyons cela, a conclu le Saint-Père, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. Nous pourrons alors répéter les paroles du vieillard Siméon : « Maintenant, ô Maître souverain, tu peux laisser ton serviteur s’en aller en paix, selon ta parole » (LC, 2, 29).

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    (1) : le Pape François ne fait ici aucune différence entre paradis et purgatoire. Pour mémoire, voici ce qu'en dit le Catéchisme de l’Église Catholique :

    1030 Ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaires pour entrer dans la joie du ciel .

    1031 L’Église appelle Purgatoire cette purification finale des élus qui est tout à fait distincte du châtiment des damnés. L’Église a formulé la doctrine de la foi relative au Purgatoire surtout aux Conciles de Florence (cf. DS 1304) et de Trente (cf. DS 1820 ; 1580). La tradition de l’Église, faisant référence à certains textes de l’Écriture (par exemple 1 Co 3, 15 ; 1 P 1, 7), parle d’un feu purificateur :

    Pour ce qui est de certaines fautes légères, il faut croire qu’il existe avant le jugement un feu purificateur, selon ce qu’affirme Celui qui est la Vérité, en disant que si quelqu’un a prononcé un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pardonné ni dans ce siècle-ci, ni dans le siècle futur (Mt 12, 31). Dans cette sentence nous pouvons comprendre que certaines fautes peuvent être remises dans ce siècle-ci, mais certaines autres dans le siècle futur (S. Grégoire le Grand, dial. 4, 39).

    1032 Cet enseignement s’appuie aussi sur la pratique de la prière pour les défunts dont parle déjà la Sainte Écriture : " Voilà pourquoi il (Judas Maccabée) fit faire ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu’ils fussent délivrés de leur péché " (2 M 12, 46). Dès les premiers temps, l’Église a honoré la mémoire des défunts et offert des suffrages en leur faveur, en particulier le sacrifice eucharistique (cf. DS 856 ;), afin que, purifiés, ils puissent parvenir à la vision béatifique de Dieu. L’Église recommande aussi les aumônes, les indulgences et les œuvres de pénitence en faveur des défunts :

    Portons-leur secours et faisons leur commémoraison. Si les fils de Job ont été purifiés par le sacrifice de leur père (cf. Jb 1, 5), pourquoi douterions-nous que nos offrandes pour les morts leur apportent quelque consolation ? N’hésitons pas à porter secours à ceux qui sont partis et à offrir nos prières pour eux (S. Jean Chrysostome, hom. in 1 Cor. 41, 5 : PG 61, 361C).

    (Rappel : le CEC en ligne - ndlr)

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, « Paradis » est l’une des dernières paroles de Jésus sur la croix, adressée au bon larron. Au Calvaire, Jésus atteint le sommet de sa solidarité avec nous pécheurs. Et c’est là qu’il a son ultime rendez-vous avec un pécheur pour lui ouvrir, à lui aussi, les portes de son Royaume. C’est à un « pauvre diable » que Jésus promet le paradis, à quelqu’un qui n’avait rien, mais qui se confie à Lui. Une humble parole de repentir suffit pour toucher le Cœur de Jésus. Devant Dieu, nous nous présentons tous les mains vides. Chaque fois qu’un homme découvre que ses manques dépassent de beaucoup ses œuvres bonnes, il ne doit pas se décourager, mais se confier à la miséricorde de Dieu. Il est Père et jusqu’au bout il attend notre retour. Le paradis est le lieu de la tendresse de Dieu. Jésus nous y introduit avec le bien que nous avons fait dans notre vie et avec tout ce qui en nous a encore besoin d’être racheté (voir note ci-dessus). Le but de notre existence c’est que tout s’accomplisse et soit transformé en amour. Si nous croyons cela, la mort ne nous fera plus peur et nous pourrons partir de ce monde sereinement et avec confiance. Celui qui a connu Jésus ne craint plus rien. »

    « Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones, venant de Suisse, de Belgique et de France, en particulier les pèlerins de Coutances, Bayeux-Lisieux et Saint-Flour accompagnés de leurs évêques, ainsi que l’aumônerie Tamoule Indienne de France. Chers amis, je vous invite à mettre toute votre confiance dans la miséricorde et la tendresse de Dieu pour chacun et chacune de vous. Il n’abandonne jamais ses enfants.  Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Audience générale du mercredi 18 octobre 2017

    Lors de l’audience générale de ce mercredi 18 octobre 2017, Place Saint-Pierre, le Pape François s’est arrêté sur l’espérance chrétienne face à la mort, « une réalité que notre civilisation moderne tend à annuler », a-t-il regretté à quelques jours de la Toussaint et de la commémoration des défunts. Cet oubli de la mort est pour le Pape une grave erreur spirituelle et anthropologique, car seule la prise en compte de cette réalité permet de donner à la vie un sens.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Frères et sœurs, aujourd’hui je vous parlerai de l’espérance chrétienne devant la mort. De nos jours, la mort est une réalité que notre civilisation moderne tend toujours plus à cacher, alors que les hommes d’autrefois la regardaient en face. La mort nous fait découvrir notre néant, elle révèle nos manques d’amour, la vanité de notre orgueil ; par contre, elle met en lumière le bien que nous avons semé. Jésus a éclairé le mystère de la mort lorsque, pleurant son ami Lazare, il le fait sortir du tombeau. La Parole que Jésus dit à Marthe : « Je suis la résurrection et la vie ; celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. Crois-tu cela ? », il nous la redit chaque fois que la mort vient déchirer le tissu de notre vie et de nos affections. Nous sommes faibles et sans défense devant la mort ; mais c’est une grande grâce, en cet instant ultime, que de garder la foi. Voilà notre espérance. Elle ouvre grand une porte devant nous : Jésus nous prendra par la main et nous dira à nous aussi : relève-toi ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes des collèges et lycées venus de France ainsi que les personnes venues de Suisse.
    Lorsque nos vies connaissent des épreuves et des deuils, Jésus nous dit à nous aussi : « Je suis la résurrection et la vie ».  Je prie pour que votre pèlerinage à Rome vous aide à garder dans votre cœur la flamme de la foi et de l’espérance.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Octobre : mois du Rosaire... et des Saints Anges : ne les oublions pas !

    « Ange saint qui adorez toujours la face du Père éternel, comme vous la voyez toujours ; puisque sa bonté suprême vous a commis le soin de mon âme, secourez-la sans cesse par sa grâce, éclairez-la dans ses ténèbres, consolez-la dans ses peines, échauffez-la dans ses froideurs, défendez-la dans ses tentations, gouvernez-la dans toute la suite de sa vie.
    Daignez prier avec moi ; et parce que mes prières sont froides et languissantes, embrasez-les du feu dont vous brûlez, et portez-les jusqu'au trône de Dieu pour les lui offrir.
    Faites par votre intercession que mon âme soit humble dans la prospérité et courageuse dans l'adversité ; qu'elle s'anime dans la ferveur de sa foi et par la joie de son espérance, et que, ne travaillant dans cet exil qu'à avancer vers sa céleste patrie, elle aspire de plus en plus, par les gémissements d'un ardent amour pour Jésus son Sauveur, à l'adorer éternellement, et à jouir enfin avec vous, dans la compagnie de tous les saints Anges, de cette gloire ineffable qu'il possède dans tous les siècles.
    Ainsi soit-il. »

    Prière extraite d'un Office de l'Ange Gardien, attribué à St Charles Borromée (1538-1584).
    Source

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