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agneau de dieu

  • Méditation - « Qu'au nom de Jésus, tout genou fléchisse dans le ciel, sur la terre et dans les enfers ! » (Ph 2, 10)

    « Jésus, c'est le prix du sang de l'agneau de Dieu ; Jésus, c'est le nom venu du ciel pour sauver le monde ; Jésus, c'est la lumière des âmes, la joie des cœurs, l'incomparable trésor de tous ceux qui aiment.
    Jésus, c'est la science des apôtres, la force des martyrs, la paix des confesseurs, l'allégresse des vierges, la couronne de tous les saints.
    Jésus, c'est la gloire du ciel, l'espérance de la terre, la terreur de l'enfer.
    Jésus, c'est le nom unique de l'unique époux ; c'est notre bien, notre bonheur, notre paradis, notre tout. En dehors de Jésus, nous n'avons rien ; et sans Jésus, tout ne nous est rien.
    Jésus, nous n'avons fait que dire votre nom, et nous avons assez de quoi méditer. Jésus ! Faites-nous connaître, faites-nous aimer, faites-nous goûter Jésus, uniquement Jésus, et éternellement Jésus. »

    P. Emmanuel André (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique, Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2004.

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    Carl Heinrich Bloch (1834-1890), Le Consolateur
    Chapelle du château de Frederiksborg, Copenhague (Danemark)

    (Crédit photo)

  • Méditation - Prière à Jésus-Christ

    « Louange et gloire vous soient rendues à jamais, Seigneur Jésus, qui, pour un pécheur tel que moi, avez daigné descendre des cieux, et monter sur l'arbre de la croix, afin de satisfaire à la divine justice, pour mes péchés ! Là, dépouillé de vos vêtements, et couvert de blessures en tout votre corps, vous avez été suspendu entre deux larrons, comme le plus infâme voleur, vous le plus beau des enfants des hommes, vous le vrai Fils de Dieu, vous le Roi des rois et le Seigneur des anges ! Soyez environné de bénédictions, de splendeurs, d'actions de grâces, et de cantiques de louanges, ô Agneau de Dieu, modèle de douceur ! Car il n'y a pas d'honneurs que vous n'ayez mérités par votre Passion et votre mort, et par les ignominies de toutes sortes que vous avez endurées sur la croix. Recevez donc cet humble tribut de louanges, ces dévotes actions de grâces, ces adorations de mon esprit, ces pieux hommages de ma bouche, pour la souveraine charité, l'immense charité que vous m'avez témoignée en votre Passion.
    [...]
    Oh ! combien donc m'avez-vous estimé, pour me racheter à si haut prix ? Vous avez donné certes ce que vous aviez de plus précieux, car est-il rien de plus précieux que votre personne sacrée ? Et vous vous êtes livré tout entier pour moi ! C'est pourquoi, je vous en conjure, ô doux Jésus, source de bonté, de charité, ne permettez pas que j'en perde jamais le souvenir ; faites que l'image de votre corps attaché à la croix brille sans cesse à mes yeux, et que chacune de vos cicatrices imprime profondément votre amour en mon cœur. »

    Thomas A Kempis, in "Œuvres spirituelles" Tome VI, "Les Trois Tentes. Prières et autres opuscules" (Recueil de prières, IV. Sur la Passion de Jésus-Christ, Quatrième prière, 1-3), Traduits du latin par le P. P.-M.-B. Saintyves, Paris, Victor Sarlit, 1860.

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    Juan Manuel Miñarro, Santo Cristo de la Universidad de Córdoba

  • Angélus de ce dimanche 19 janvier 2014

    En ce second dimanche du Temps Ordinaire, le Pape a voulu insister sur la figure de l’Agneau de Dieu. « L’image de l’agneau pourrait étonner, a développé François, car ce n’est pas un animal qui est connu pour sa force et sa robustesse » mais c’est pourtant lui qui « porte sur ses propres épaules un poids si oppressant. »

    Dans l’Évangile du jour (Jean 1,29), qui relate la rencontre entre Jean-Baptiste et Jésus, le saint baptiseur reconnaît le Fils de Dieu et s’écrie « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Le Pape s’est arrêté sur le verbe « enlever », qui veut littéralement dire « soulever », « prendre sur soi ». « Jésus est venu au monde avec une mission précise : libérer le monde de l’esclavage du péché. Et comment le fait-il ? » a demandé le Pape à la foule de fidèles réunis place Saint-Pierre. « En aimant. Il n’y a pas d’autre façon de vaincre le mal et le péché qu’avec l’amour qui pousse au don de sa propre vie pour les autres. »

    L'agneau est faible mais enlève tout le mal

    « La masse énorme du mal est enlevée par une créature fragile et faible, symbole d’obéissance, de docilité et d’amour sans défense, qui arrive jusqu’au sacrifice de soi-même, a précisé François. L’agneau n’est pas dominateur, mais docile, pas agressif, mais pacifique, il ne montre pas les dents et ne sort pas les griffes devant une attaque, mais il la supporte et se soumet. »

    Le Pape François a alors conseillé à l’Église et à chacun une méthode pour devenir disciple de Jésus : « mettre l’innocence à la place de la malice, l’amour à la place de la force, l’humilité à la place de l’orgueil, le service à la place du prestige. » Pour le Pape, suivre le Christ « ne signifie pas vivre comme une citadelle assiégée, mais comme une ville sur la montagne, ouverte, accueillante et solidaire. » Témoigner de l’Évangile et de Jésus qui nous rend « plus libre et plus joyeux. »

    Journée mondiale du migrant et du réfugié

    Après l’Angélus, le Pape François a voulu prier pour toutes les personnes en situation de migration. Ce dimanche marque la centième journée mondiale du migrant et du réfugié, pour laquelle le Pape avait publié un message en novembre 2013. François a également remercié tous ceux qui travaillent pour accueillir ces migrants, qui les défendent et les accompagnent dans des moments difficiles.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : Ô merveilles nouvelles !

    « Les richesses du salut, c'est la conception très pure du Christ par laquelle je puis racheter l'impureté de ma propre conception. Mais ce n'est pas encore assez, Seigneur Jésus, ajoutez encore des miracles, ajoutez des merveilles nouvelles aux anciennes (Eccl. XXXVI, 6)...
    A qui pourra-t-il sembler rude ou dur, celui qui n'a apporté pour sa mère, à sa naissance, ni souffrance, ni dommage ? Ô merveille vraiment toute nouvelle ! Il fut conçu sans honte, enfanté sans douleur. Dans notre Vierge, la malédiction d'Eve s'est changée : car elle enfante son fils sans douleur. La malédiction, dis-je, a été changée en bénédiction, selon la parole de l'ange Gabriel : "Vous êtes bénie entre toutes les femmes" (Lc I, 28). Ô bienheureuse, tu es la seule d'entre les femmes qui soit bénie au lieu d'être maudite, la seule qui soit exempte de la malédiction générale et étrangère aux douleurs de l'enfantement...
    Les richesses croissent encore, la gloire augmente, les signes sont renouvelés et les miracles changent de nature. Non seulement la conception est sans honte et l'enfantement sans douleur, mais la mère est sans corruption. Ô nouveauté vraiment inouïe ! Une vierge a enfanté et après l'enfantement elle est demeurée intacte, donnant le jour à un enfant et gardant l'intégrité de sa chair, et la joie de la mère avec l'honneur de la virginité...
    Mais il y a de plus grandes richesses encore et une gloire plus vaste. La Mère n'a pas perdu sa virginité, le Fils est exempt de toute souillure du péché. Si la malédiction d'Eve ne tombe pas sur la mère, l'enfant ne tombe pas non plus sous cette condition générale... Voilà cet enfant sans souillure, seul vrai entre tous les hommes, ou plutôt la Vérité même. "Voici l'Agneau sans tache, l'Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde" (Jn I, 29). Qui, en effet, enlèverait mieux les péchés que celui en qui le péché n'est pas survenu ? Oui, celui-là seul peut sans nul doute me laver, qui manifestement n'est pas souillé. Que sa main, la seule que la poussière n'a pas salie, vienne enlever la boue dont mon œil est couvert. Qu'il enlève la paille de mon œil, celui qui n'a pas de poutre dans le sien (cf. Mt VII, 3 ; Lc VI, 41), ou plutôt, qu'il enlève la poutre du mien, lui qui n'a pas dans le sien la moindre poussière. »

    Saint Bernard, IVe Sermon pour la veille de Noël (3-5), in Œuvres traduites par M.-M. Davy, Tome II, Aubier, Coll. "Les maîtres de la spiritualité chrétienne", 1945.

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  • Méditation : indignes communions, sacrilèges...

    « Jésus-Christ, dans un cœur criminel, est sans action et sans mouvement, de sorte que celui qui est assez malheureux que de communier indignement, la mort spirituelle qu'il donne à son Dieu est encore plus surprenante que celle qu'il a endurée sur la Croix. [...]
    Mais, me direz-vous, qui sont donc ceux qui ont ce grand malheur ? – Hélas ! M.F., que le nombre en est grand ! – Mais, me direz-vous, qui pourrait donc en être capable ? – Qui pourrait en être capable ? C'est vous, mon ami, qui avez conté vos péchés avec si peu de douleur qu'une histoire indifférente. Qui est coupable ? Mon ami n'est-ce pas vous qui après vos confessions retombez avec la même facilité ; qu'on n'aperçoit aucun changement dans votre manière de vivre ; qui avez toujours les mêmes péchés à dire dans toutes vos confessions ? Qui en est coupable ? C'est vous, misérable, qui avez fermé la bouche avant d'avoir accusé vos péchés. Qui en est coupable ? C'est vous, pauvres aveugles, qui avez bien compris que vous ne disiez pas vos péchés tels que vous les connaissiez. Dites-moi, pourquoi est-ce que dans cet état vous osez aller à la Table sainte ? – C'est, dites-vous, parce que je veux faire mes pâques, je veux communier. – Vous voulez communier : mais, malheureux, où voulez-vous mettre votre Dieu ? Est-ce dans vos yeux, que vous avez souillés par tant de regards impurs et adultères ? Vous voulez communier : mais où mettrez-vous donc votre Dieu ? Est-ce dans vos mains, que vous avez souillées par tant d'attouchements infâmes ? Vous voulez communier : mais où allez-vous mettre votre Dieu ? Est-ce dans votre bouche et sur votre langue ? Hé ! grand Dieu, une bouche et une langue que vous avez tant de fois profanées par des baisers impurs ! Vous voulez communier : mais où espérez-vous donc placer votre Dieu ? Est-ce dans votre cœur ? O horreur ! O abomination ! Un cœur qui est rembruni et noirci par le crime, semblable à un tison, qui depuis quinze jours ou trois semaines roule dans le feu. Vous voulez communier, mon ami ; vous voulez faire vos pâques ? Allons, lève-toi, avance, malheureux ; quand Judas, l'infâme Judas, eut vendu son divin Maître, il fut comme un désespéré, tant qu'il ne l'eût pas livré à ses bourreaux pour le faire condamner à la mort. Avance, malheureux, lève-toi, tu viens de le vendre au démon, au tribunal de la pénitence, en cachant et en déguisant tes péchés, cours, malheureux, le livrer au démon. Ah ! grand Dieu, tes nerfs pourront-ils bien soutenir ce corps qui va commettre le plus grand de tous les crimes ? Levez-vous, malheureux, avancez, puisque le Calvaire est dans votre cœur, et que la victime est devant vous, marchez toujours, laissez crier votre conscience, tâchez seulement d'en étouffer les remords autant que vous le pourrez. Va, malheureux, t'asseoir à la Table sainte, va manger le pain des anges ; mais, avant que d'ouvrir ta bouche souillée par tant de crimes, écoute ce que va te dire le grand saint Cyprien, et tu verras la récompense de tes sacrilèges. Une femme, nous dit-il, qui osa se présenter à la Table sainte avec une conscience souillée de péchés, dans le moment où je lui donnais la sainte communion, un coup de foudre du ciel lui tomba dessus et l'écrasa à mes pieds. Hélas ! mon Dieu, comment une personne qui est coupable peut-elle aller à la sainte communion pour commettre le plus grand de tous les sacrilèges ? Oui, M.F., saint Paul nous dit que si les Juifs avaient connu Jésus-Christ pour le Sauveur, ils ne l'auraient jamais fait souffrir, ni mourir (I Co II,8) ; mais vous, mon ami, pouvez-vous ignorer celui que vous allez recevoir ? Si vous n'y pensiez pas, écoutez le prêtre qui vous crie à haute voix : "Voici l'Agneau de Dieu, voici Celui qui efface les péchés du monde." Il est saint, il est pur. Si vous êtes coupables, malheureux, n'avancez pas : sinon, tremblez que les foudres du ciel ne viennent se précipiter sur votre tête criminelle pour vous punir et jeter votre âme en enfer. »

    Saint Jean-Marie Vianney, curé d'Ars, extrait du Sermon sur la communion indigne, in "Les sermons du curé d'Ars" tome 4, Paris, Beauchesne, 1925.

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  • Poème - Prière : "Je Te salue, très miséricordieux Coeur de Jésus"

    « Je Te salue, très miséricordieux Coeur de Jésus,
    Source vivante de toutes les grâces,
    Unique abri et notre refuge,
    en Toi je trouve l'éclat de l'espérance.

    Je Te salue, très compatissant Coeur de mon Dieu,
    Insondable, vivante source d'amour,
    D'où jaillit la vie pour l'homme pécheur,
    Ainsi que la source de toute douceur.

    Je Te salue, plaie ouverte du Très Saint Coeur,
    D'où sont sortis les rayons de miséricorde,
    Et d'où il nous est donné de puiser la vie,
    Uniquement avec le vase de la confiance.

    Je Te salue, bonté de Dieu, inconcevable,
    Jamais mesurée, ni approfondie,
    Pleine d'amour et de miséricorde, mais toujours sainte,
    Et cependant Tu es comme une bonne mère qui se penche sur nous.

    Je Te salue, trône de la miséricorde, Agneau de Dieu,
    Toi qui offris Ta vie en sacrifice pour moi,
    Toi devant qui chaque jour mon âme s'abaisse,
    Vivant en une foi profonde. »

    Sainte Faustine, Petit Journal (fin du 4ème cahier, oct. 1937, 1321), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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    Retable de l'Agneau mystique des frères Van Eyck (1432)

  • 4 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "... ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l'as révélé aux tout-petits." (Lc 10, 21-24)

    « "Leurs petits enfants, dit l'Ecriture, seront portés sur les épaules et consolés sur les genoux. Comme un enfant que sa mère console, moi aussi je vous consolerai" (Is 66,12-13). La mère attire à elle ses petits enfants et nous, nous cherchons notre mère, l'Eglise. Tout être faible et tendre, dont la faiblesse a besoin de secours, est gracieux, doux, charmant ; Dieu ne refuse pas son secours à un être si jeune. Les parents vouent une tendresse particulière à leurs petits... De même, le Père de toute la création accueille ceux qui se réfugient auprès de lui, les régénère par l'Esprit et les adopte pour ses fils ; il connaît leur douceur et c'est eux seuls qu'il aime, secourt, défend ; c'est pourquoi il les nomme ses petits enfants (cf Jn 13,33)...
    Le Saint Esprit, parlant par la bouche d'Isaïe, applique au Seigneur lui-même le terme de petit enfant : "Voici qu'un petit enfant nous est né, un fils nous a été donné..." (Is 9,5). Quel est donc ce petit enfant, ce nouveau-né, à l'image de qui nous sommes de petits enfants ? Par le même prophète, l'Esprit nous décrit sa grandeur : "Conseiller admirable, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix" (v.6).
    O le grand Dieu ! O l'enfant parfait ! Le Fils est dans le Père et le Père est dans le Fils. Pourrait-elle n'être pas parfaite, l'éducation que donne ce petit enfant ? Elle nous englobe tous pour nous guider, nous, ses petits enfants. Il a étendu sur nous les mains, et nous avons mis en elles toute notre foi. A ce petit enfant, Jean Baptiste rend témoignage lui aussi : "Voici, dit-il, l'agneau de Dieu" (Jn 1,29). Puisque l'Écriture nomme agneaux les tout petits enfants, il a appelé "agneau de Dieu" le Verbe Dieu qui pour nous s'est fait homme et a voulu être en tout semblable à nous, lui, le Fils de Dieu, le petit enfant du Père. »

    St Clément d'Alexandrie (150-v.215), Le Pédagogue, I, 21-24, coll. "Les Pères dans la foi", Migne, Paris, 1991.