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rayons

  • Poème - Prière : "Je Te salue, très miséricordieux Coeur de Jésus"

    « Je Te salue, très miséricordieux Coeur de Jésus,
    Source vivante de toutes les grâces,
    Unique abri et notre refuge,
    en Toi je trouve l'éclat de l'espérance.

    Je Te salue, très compatissant Coeur de mon Dieu,
    Insondable, vivante source d'amour,
    D'où jaillit la vie pour l'homme pécheur,
    Ainsi que la source de toute douceur.

    Je Te salue, plaie ouverte du Très Saint Coeur,
    D'où sont sortis les rayons de miséricorde,
    Et d'où il nous est donné de puiser la vie,
    Uniquement avec le vase de la confiance.

    Je Te salue, bonté de Dieu, inconcevable,
    Jamais mesurée, ni approfondie,
    Pleine d'amour et de miséricorde, mais toujours sainte,
    Et cependant Tu es comme une bonne mère qui se penche sur nous.

    Je Te salue, trône de la miséricorde, Agneau de Dieu,
    Toi qui offris Ta vie en sacrifice pour moi,
    Toi devant qui chaque jour mon âme s'abaisse,
    Vivant en une foi profonde. »

    Sainte Faustine, Petit Journal (fin du 4ème cahier, oct. 1937, 1321), Parole et Dialogue, Paris, 2002.

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    Retable de l'Agneau mystique des frères Van Eyck (1432)

  • Méditation : la mesure de la charité

    « Supposez un cercle tracé sur la terre, c'est-à-dire une ligne tirée en rond avec un compas, et un centre. On appelle précisément centre le milieu du cercle. Appliquez votre esprit à ce que je vous dis. Imaginez que ce cercle, c'est le monde ; le centre, Dieu ; et les rayons, les différentes voies ou manières de vivre des hommes. Quand les saints, désirant approcher de Dieu, marchent vers le milieu du cercle, dans la mesure où ils pénètrent à l'intérieur, ils se rapprochent les uns des autres en même temps que de Dieu. Plus ils s'approchent de Dieu, plus ils se rapprochent les uns des autres ; et plus ils se rapprochent les uns des autres, plus ils se rapprochent de Dieu. Et vous comprenez qu'il en est de même en sens inverse, quand on se détourne de Dieu pour se retirer vers l'extérieur : il est évident alors que, plus on s'éloigne de Dieu, plus on s'éloigne les uns des autres, et que plus on s'éloigne les uns des autres, plus on s'éloigne aussi de Dieu.
    Telle est la mesure de la charité. Dans la mesure où nous sommes à l'extérieur et que nous n'aimons pas Dieu, dans la même mesure nous avons chacun de l'éloignement à l'égard du prochain. Mais si nous aimons Dieu, autant nous approchons de Dieu par la charité pour lui, autant nous sommes unis à la charité du prochain, et autant nous sommes unis au prochain, autant nous le sommes à Dieu. »

    St Dorothée de Gaza (6ème s.), extraits des Instructions (VI $76-78), in Oeuvres spirituelles, SC n°92, Cerf, Paris, 1963 - et maîtres spirituels au désert de Gaza, Abbaye de Solesmes, 1966, Trad. Dom Lucien Regnault.

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