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réconciliation

  • Intention de prière du pape pour le mois de mars 2021

    Le sacrement de la réconciliation :
    « Prions pour vivre le sacrement de la réconciliation avec une profondeur renouvelée, afin de goûter l’infinie miséricorde de Dieu. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Méditation - Exhortation pour Noël

    « Mon souhait est accompagné d’une exhortation à vivre Noël dans son esprit authentique qui est religieux.
    Que la joie extérieure de ces journées ne soit pas une fin en soi, mais une manifestation de la rencontre intérieure de nous-mêmes avec le Christ, le Verbe incarné. Cherchons par conséquent à passer et à vivre l’anniversaire de la naissance de notre Rédempteur dans un esprit de réconciliation avec Dieu, avec nous-mêmes et avec les autres. Souvenons-nous avec solidarité fraternelle et partage de ceux qui en ont besoin. »

    St Jean-Paul II (1920-2005), extrait de l'Angelus du 23 décembre 1984.
    (Texte intégral italien)

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  • Message du Pape François pour la LIIIe Journée mondiale de la Paix [1er janvier 2020]

    LA PAIX, UN CHEMIN D’ESPÉRANCE :
    DIALOGUE, RÉCONCILIATION ET CONVERSION ÉCOLOGIQUE

    Texte intégral en français sur le site internet du Vatican.

  • Intention de prière du Pape pour le mois de novembre

    Dialogue et réconciliation au Proche-Orient :

    « Pour le Proche Orient, où diverses composantes religieuses partagent le même espace de vie, afin que surgisse un esprit de dialogue, de rencontre et de réconciliation. »

    Source : prieraucoeurdumonde.net.

  • Méditation - Heureuse faiblesse

    « A notre surprise, ce bonheur du Royaume, annoncé par Jésus, est presque toujours lié, à travers ses symptômes, soit à quelque disgrâce d'ici-bas : la pauvreté, les larmes, la faim et la soif, les persécutions ; soit à des attitudes qui, en ce monde, ne sont guère « payantes » comme on dit : la douceur, la miséricorde, le ministère de la réconciliation, des attitudes qui se retournent même souvent contre celui qui pense devoir les adopter.
    C'est comme si le Royaume de Jésus ne se laissait entrevoir qu'à travers un certain creux de l'existence humaine, à travers un vide qui attend d'être comblé, comme s'il se tenait dissimulé derrière un sentiment de dénuement, de besoins, qu'au premier abord nous n'arrivons pas à bien identifier. […]
    D'apercevoir ces signes au fond de son cœur, de sentir à quel point l'on est pauvre et faible et que sans Jésus l'on ne peut rien, c'est là la grâce des grâces. C'est la vraie pauvreté, notre seule richesse, dont l'avenir du Royaume dépend : "Heureux les pauvres de cœur : le Royaume des cieux est à eux." »

    Dom André Louf (1929-2010), Heureuse faiblesse – Homélies pour les Dimanches de l'Année A, 4° dimanche du Temps ordinaire, Paris, Desclée de Brouwer, 1998.

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    (Crédit photo)

  • Méditation - Au nom de Jésus, bâtir la Paix

    « Là où il y a l'offense, que je mette le pardon,
    Là où il y a la discorde, que je mette l'union... »

    « Il faut apaiser les différends, assoupir les procès, et presser tellement les parties de se parler et de se réconcilier, qu'on ne croie pas avoir rien fait si on ne se parle et si on ne s'aime, comme si on n'avait rien eu à démêler ensemble. Autrement, c'est un signe qu'il y a encore sur le cœur je ne sais quoi que Notre-Seigneur ne veut pas, puisqu'il veut que nous soyons les uns avec les autres comme nous voudrions être avec lui, et qu'il fût avec nous. Or, il est assuré qu'il ne doit rien demeurer sur le cœur contre lui, et que nous ne voudrions pas qu'il lui restât rien contre nous ; il faut donc se mettre ensemble de la sorte, ou s'exposer au danger d'être toujours mal avec Jésus.
    [...]

    Mon bon Jésus, vous dont le nom est une huile épandue qui adoucit toutes les plaies, vous dont la voix est si douce qu'elle est capable de calmer toutes les tempêtes, ce que nous avons de meilleur et de plus efficace dans toutes ces rencontres de discordes et de désunions, c'est d'interposer votre saint nom, c'est de prendre vos paroles, votre croix, votre pardon, votre sang, votre mort et vos mérites pour adoucir les cœurs. Et à la vérité, il ne faut que cela pour apaiser votre Père, et pour le réconcilier avec nous. Mais, chose étrange ! quoique nous en parlions, quoique nous vous nommions, quoique nous vous réclamions, et que nous en appelions à votre justice, le monde ne s'en émeut presque pas, et ne s'en laisse pas toucher comme il faudrait ; d'où vient cela ?... Mon fils, c'est que le monde ne connaît pas et n'estime pas ma personne comme mon Père ; mais si les hommes voulaient un peu s'étudier à me connaître, il en aurait bientôt assez appris, pour savoir que je mérite bien qu'ils pardonnent une offense pour moi, qui ai mérité le pardon de toutes leurs offenses... »

    P. Julien Hayneuve s.j. (1588-1663), Méditations sur la Vie de N.-S. Jésus-Christ Tome V (Mercredi de la dixième semaine après la Pentecôte, Troisième point), Édition corrigée, rajeunie et disposée selon l'ordre du Bréviaire romain par M. l'Abbé J.-B. Lobry, Paris, Hippolyte Walzer, 1868 (1ère édition, 1645).

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  • Méditation - De la charité fraternelle (1)

    « Lorsque vous sentez quelque répugnance, ou aversion, ou sentiment d'envie, au regard d'autrui, ayez soin dès le commencement d'y renoncer fortement, de l'anéantir aux pieds de Notre-Seigneur, de le prier qu'il l'anéantisse lui-même et qu'il vous remplisse de sa divine charité ; et de produire des actes intérieurs de charité au regard de cette personne-là, en cette façon :

    « Ô Jésus, je veux aimer cette personne-là pour l'amour de vous. Oui, mon Sauveur, en l'honneur et union de la charité que vous lui portez, je la veux aimer de tout mon cœur, et je me donne à vous pour faire et souffrir pour elle tout ce qu'il vous plaira. » Efforcez-vous aussi de lui parler, et d'exercer des actions extérieures de la charité vers elle, et ne cessez de faire ainsi, jusqu'à ce que vous ayez entièrement effacé en vous ce sentiment d'aversion et de répugnance.

    Si quelqu'un vous a offensé, ou si vous avez offensé quelqu'un, n'attendez pas qu'on vous vienne rechercher ; mais souvenez-vous que Notre-Seigneur a dit : Si tu apportes ton oblation à l'autel, et là il te souvient que ton frère a quelque chose à l'encontre de toi, laisse là ton oblation, et t'en va premièrement te réconcilier avec ton frère. Et pour obéir à ces paroles du Sauveur, comme aussi en l'honneur de ce qu'il est le premier à nous rechercher, lui qui ne nous fait que toutes sortes de faveurs, et qui ne reçoit de nous que toutes sortes d'offenses, allez rechercher celui que vous avez offensé ou qui vous a offensé, pour vous réconcilier avec lui, vous disposant à lui parler avec toute sorte de douceur, de paix et d'humilité. »

    (à suivre demain)

    St Jean Eudes (1601-1680, fêté demain), La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (Seconde Partie, Pratique de la charité chrétienne), Montréal, Monastère de N.-D. de Charité du Bon Pasteur, 1930.

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  • Audience jubilaire de ce samedi 30 avril 2016

    Que les confesseurs ne mettent pas d’obstacles aux personnes qui veulent se réconcilier avec Dieu. C’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de l’audience jubilaire consacrée à la miséricorde et à la réconciliation de ce samedi 30 avril 2016, place Saint-Pierre. En présence de nombreux militaires, principalement italiens, qui participent ce weekend au jubilé des militaires et des policiers, le Pape a consacré sa catéchèse à un « aspect important de miséricorde : la réconciliation ».

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la réconciliation est un aspect important de la miséricorde. Dieu ne se résigne pas à la possibilité qu’une personne demeure étrangère à son amour, à condition de trouver en elle quelque signe de repentir pour le mal accompli. Mais nous ne pouvons pas nous réconcilier avec Dieu par nos propres forces. Quand nous péchons, nous tournons le dos à Dieu. Mais Jésus vient nous chercher comme un pasteur insatisfait tant qu’il n’a pas retrouvé la brebis perdue. C’est lui qui reconstruit le pont qui nous relie à Dieu et nous permet de retrouver la dignité de fils. Cette Année Sainte est le temps favorable pour redécouvrir notre besoin de la tendresse et de la proximité de Dieu et revenir à lui de tout notre cœur. Faire l’expérience de la réconciliation avec Dieu permet de découvrir toutes les autres formes de réconciliation, dans les familles, dans l’Eglise, dans les relations interpersonnelles, sociales et internationales. »

    « Je souhaite la bienvenue aux représentants des forces armées et de police, venant de nombreux pays à l’occasion du Jubilé de la Miséricorde. Vous êtes appelés à construire un ordre fondé sur la justice, l’amour et la liberté. Consolider la paix n’est pas facile. Ne vous découragez pas. Face aux défis d’aujourd’hui, faites resplendir l’espérance chrétienne qui est certitude de la victoire de l’amour sur la haine et de la paix sur la guerre. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les militaires venus en pèlerinage jubilaire et l’école d’évangélisation de Paray-le-Monial. Je vous invite à vous laisser réconcilier avec Dieu et à être partout des artisans de réconciliation, des constructeurs de ponts et des semeurs de paix. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Audience générale de ce mercredi 6 avril 2016

    Le Pape François a tenu ce mercredi matin, 6 avril 2016, sa traditionnelle audience générale Place Saint-Pierre, devant plusieurs dizaines de milliers de personnes rassemblées sous un soleil presque estival.

    Après avoir exploré, dans ses précédentes catéchèses, le thème de la miséricorde dans l’Ancien Testament, le Pape François a débuté une nouvelle série d’enseignements pour expliquer comme Jésus a porté cette miséricorde de Dieu « vers son plein accomplissement ». Pour cette première étape, il s’est appuyé sur l’Évangile de Matthieu, versets 13 à 17.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, Jésus est la miséricorde de Dieu faite chair ; une miséricorde qu’il a exprimée, réalisée et communiquée à chaque instant de sa vie terrestre. Jésus rend visible l’amour du Père. Par son baptême dans le Jourdain, il a donné une orientation décisive à toute sa mission : il se mêle aux pécheurs, et se charge de la condition humaine, inaugurant ainsi le temps de la miséricorde pour toute l’humanité. Sur la croix, Jésus présente à la miséricorde du Père le péché du monde entier et tous nos péchés personnels. Rien ni personne n’est exclu de cette prière sacrificielle de Jésus, si bien que nous ne devons jamais craindre de nous en remettre à Lui, de nous reconnaître pécheurs, de confesser nos péchés, surtout dans le sacrement de la Réconciliation : nous sommes certains d’être pardonnés car la puissance d’amour du Crucifié est sans limite. »

    « Je salue cordialement les pèlerins venus de Belgique, du Canada, du Togo et de France, en particulier le diocèse de Saint-Brieuc avec Monseigneur Denis Moutel, le diocèse d’Aix-en-Provence avec Monseigneur Christophe Dufour, et les nombreux jeunes présents ce matin.
    En cette Année jubilaire, demandons à Dieu la grâce de faire l’expérience de la puissance de l’Évangile : Évangile de la miséricorde qui nous transforme, nous rend capables de pardonner, et nous fait entrer dans le Cœur de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : le sacrement du pardon

    « O vous donc, qui avez eu le malheur d'oublier Dieu et le devoir, gardez-vous de désespérer de la vertu et de vous-mêmes ! Venez seulement à J.-C., à J.-C. présent, visible, agissant dans son sacerdoce, et, en échange d'un aveu et de votre repentir, venez recevoir, avec le pardon, l'Esprit qui renouvelle les âmes. Oui, quand, par impossible, vous rassembleriez en vous seul les iniquités du genre humain, quand vous ramasseriez dans votre cœur les souillures de tous les cœurs, dans votre conscience les désordres de toutes les consciences ; quand le mal serait entré jusque dans les moelles de votre être, quand vous seriez identifié avec lui jusqu'à en être la personnification, jusqu'à être le mal animé et vivant, pleins de foi à la puissance de notre Maître, nous vous dirions : repentez-vous et espérez. J.-C. prendra à sa croix une goutte de son sang rédempteur, il prendra une flamme dans son Cœur et les jettera dans votre âme. C'en est fait : cette goutte de son sang a tout effacé, cette flamme de son Cœur a tout consumé. L'être ancien a disparu ; à sa place, c'est un être nouveau. Ecce nova facio omnia.

    Maintenant, ô homme, vous n'avez plus sujet de vous effrayer de vous-même. Une main divine a saisi vos iniquités et les a jetées plus loin de vous qu'il n'y a de l'Orient à l'Occident. Non, ne cherchez plus en vous-même le péché ancien et ses vestiges ; car c'est moi qui l'ai détruit, dit le Seigneur. Il n'y en a pas plus de traces en vous qu'il n'y a de trace au firmament ou du nuage que les vents emportent ou de la vapeur qui s'évanouit au soleil. Mais qu'est devenue cette corruption qui défigurait l'âme et la rendait si difforme aux yeux de Dieu et à ses propres yeux ? Ah ! l'Esprit de J.-C., l'Esprit Créateur a saisi toutes les puissances de l'âme, il les a fondues dans ses propres feux comme l'or dans la fournaise. Il en a rejeté l'alliage impur qui la déshonorait. Il s'est comme mêlé lui-même avec son être. Il l'a pénétré en tous sens de sa vie et, par cette communication ineffable de soi-même, il en a fait cette créature nouvelle dont parle l'apôtre, in Christo nova creatura, pure de sa pureté, sainte de sa sainteté, méconnaissable à ses propres regards, tant elle a cessé d'être ce qu'elle était, et digne de servir de spectacle et aux hommes et aux anges et à Dieu même. O puissance de J.-C., que vous êtes admirable ! O création des cœurs, que vous êtes divine ! »

    M. l'Abbé Charles de Place (1804-1871), Chanoine Archiprêtre de N.-D. de Paris, Jésus-Christ, sa divinité, son caractère, son œuvre et son Cœur, Conférences (Ch. X, IIe P.), Paris, A. Durand et Pedone Lauriel, 1875.

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  • Audience générale de ce mercredi 16 décembre 2015

    Le Pape François a ouvert ses réflexions de l'audience générale de ce matin, tenue Place Saint-Pierre, en rappelant l'ouverture dimanche dernier de la Porte Sainte de Saint-Jean de Latran et de toutes les autres cathédrales du monde. Ainsi l'Année sainte extraordinaire de la Miséricorde peut-elle être vécue dans tous les diocèses, même si Rome reste le signe visible de la communion universelle, et "devenir une expérience pour tous les fidèles, un geste de communion ecclésiale universelle et un signe de l'amour miséricordieux du Père". Toutefois, a-t-il noté "la miséricorde et le pardon ne doivent pas rester simplement de beaux mots, mais être mis en pratique dans la vie quotidienne. Aimer et pardonner sont le signe visible et concret de ce que la foi a transformé nos cœurs, ce qui nous permet d'exprimer la vie même de Dieu, d'aimer et de pardonner comme Dieu nous aime et nous pardonne. Ceci est un programme de vie qui ne peut connaître interruptions ou exceptions, un programme qui nous encourage à aller toujours plus loin, avec la certitude d'être soutenus par la présence paternelle de Dieu". Puis le Saint-Père a expliqué que "ce grand signe de vie chrétienne se décline en beaucoup d'autres, caractéristiques du Jubilé... Le salut ne s'achète pas. Dieu est libre de demander et d'accorder à tous les fidèles... C'est pourquoi...on n'a pas à payer le passage de la Porte Sainte... La Porte Sainte est gratuite, comme Jésus qui est gratuit. Passer la Porte Sainte est le signe de notre confiance dans le Seigneur Jésus, qui n'est pas venu pour juger, mais pour sauver. C'est le signe d'une vraie conversion. Lorsque nous traversons cette porte, il est bon de se rappeler que nous devons également garder la porte de nos cœurs ouverts. Quel effet aurait l'Année Sainte si la porte de notre cœur restait barrée au Christ...qui nous pousse à aller vers les autres et leur apporter son amour. Comme la Porte Sainte qui reste ouverte, car elle est le signe de l'acceptation que Dieu nous accorde, notre porte personnelle doit toujours rester ouverte pour n'exclure personne". Le Pape a également rappelé que la confession est un autre signe important du Jubilé. "Pour recevoir le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec Dieu, il est nécessaire d'avoir une expérience directe de sa miséricorde... Mais comment pourrions-nous demander à Dieu de nous pardonner si nous ne sommes pas en mesure de pardonner ? Bien sûr, le pardon n'est pas chose facile, d'autant qu'il ne peut venir de nos propres forces. Si nous nous disposons à recevoir la miséricorde de Dieu nous serons en mesure de pardonner". Enfin, avant de conclure, il a encouragé tout le monde à vivre le Jubilé de la Miséricorde en commençant par ces signes qui contiennent la grande force de l'amour divin.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 16.12.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dimanche dernier une Porte Sainte a été ouverte dans la cathédrale de chaque diocèse, afin que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu par le plus grand nombre, et que l’Église soit, dans le monde, signe visible de l’amour et de la miséricorde du Père. La miséricorde et le pardon ne doivent pas rester de vaines paroles mais se réaliser dans la vie quotidienne. Nous devons aimer et pardonner comme Dieu aime et pardonne, ouvrir tout grand les portes de notre cœur au Christ qui nous pousse à le porter aux autres. La confession des péchés est un autre signe important du Jubilé, car, dans le sacrement par lequel nous sommes réconciliés avec le Père, chacun fait l’expérience directe de sa miséricorde. C’est seulement en recevant le pardon de Dieu que nous devenons capables de pardonner aux autres. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de Nouvelle Calédonie. Alors que Noël se fait proche, je vous confie à l’intercession de la Mère de Jésus et je vous invite, en recevant le sacrement de réconciliation, à préparer votre cœur pour recevoir le Seigneur dans votre vie.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : Ad Jesum per Mariam

    « Lorsqu'on a découvert le rôle que la Très Sainte Vierge joue dans la vie intérieure, rien ne paraît plus désirable que d'entrer toujours davantage dans Son intimité.
    « Que ce doux nom ne soit jamais loin de votre bouche, jamais loin de votre cœur. (1) » « C'est un bonheur de pouvoir contempler en silence ce qu'un long discours serait incapable de bien expliquer. (2) »
    Mais que va faire la Sainte Vierge dans les âmes qui Lui sont unies ? Elle va leur parler de Son Fils, leur faire connaître Jésus, les conduire à Lui, et tout cela à Sa manière maternelle et cachée :
    « Puissions-nous avoir par Vous accès auprès de Votre Fils, ô Vous qui avez eu le bonheur de trouver la grâce, d'enfanter la vie et le salut ! Que Celui qui nous a été donné par Vous, par Vous aussi nous reçoive ! Que Votre sainteté excuse auprès de Lui la faute de notre corruption, et que Votre humilité, qui charme les regards de Dieu, Lui fasse pardonner à notre vanité.
    Que Votre immense charité couvre la multitude de nos péchés, et que Votre glorieuse fécondité nous rende féconds aussi en bonnes œuvres. Ô Vous, Notre-Dame, notre Médiatrice et notre Avocate, réconciliez-nous avec Votre Fils, recommandez-nous, présentez-nous à Lui ; faites, ô bienheureuse Vierge, par la grâce que Vous avez trouvée, par la prérogative que Vous avez méritée, par la miséricorde dont Vous êtes la Mère, faites que Jésus-Christ, Votre Fils et notre Seigneur..., qui a daigné par Vous partager notre faiblesse et notre misère, nous fasse la grâce, par Votre intercession, de nous faire un jour partager avec Lui la gloire et le bonheur éternels. (3) »
    Ainsi Marie nous conduit à Jésus : Ad Jesum per Mariam. »

    1. Super Missus est, II, 17. - 2. idem - 3. In Adventu, Serm. II, 5.

    Dom Godefroid Bélorgey (1880-1964), Dieu nous aime (ch. VI : A l'école de Saint Bernard), Éditions du Cerf, Paris, 1949.

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  • Méditation : la sainte communion

    « Non seulement l'intelligence vraie et complète de la Messe devrait conduire naturellement tout fidèle, - et à plus forte raison tout prêtre, - à s'offrir à Dieu en immolation, chaque fois qu'il lui est donné d'assister au divin sacrifice ou de le célébrer ; l'intelligence vraie et complète de la sainte communion devrait pousser également chaque fidèle, - et à plus forte raison chaque prêtre, - à une offrande analogue chaque fois qu'il a le bonheur de recevoir Jésus-Hostie.

    Il y a en effet deux aspects de la sainte communion, également essentiels, également dogmatiques, et qui méritent au même titre de commander la piété chrétienne : - la communion, incorporation à la vie de Notre-Seigneur, - la communion, incorporation à sa mort.

    Or, en pratique, ces deux points de vue trouvent auprès des âmes un accueil fort différent. Tous les communiants connaissent et recherchent, en s'approchant de la sainte Table, l'union avec la vie du Sauveur. Combien connaissent et recherchent la participation à son sacrifice, à son immolation, à sa mort, thème de la prédication eucharistique de saint Paul ?

    "Parce que la mort de Jésus est toujours présente dans l'Eucharistie, dit Bossuet, l'impression de la mort de Jésus-Christ se doit faire sur tous les fidèles, qui, à l'imitation du Fils de Dieu, se doivent rendre eux-mêmes des victimes... Telle est la vertu de la croix. Cette vertu est toujours vivante dans l'Eucharistie." (Méditations sur l’Évangile, Cène, 1ère p. 46e jour)

    N'oubliez pas, disait l'Apôtre aux Corinthiens, qu'à chaque communion, vous "annoncez la mort du Seigneur (I Cor. XI). Vous devez donc, telle est sa pensée, vous unir à son immolation, communier à sa mort. Et l'Imitation ne parle pas autrement : "Comme je me suis offert volontairement à Dieu mon Père pour vos péchés, les mains étendues et le corps sur la croix, en sorte qu'il n'est rien demeuré en moi qui n'ait été offert dans ce sacrifice de votre réconciliation avec Dieu, vous devez de même vous offrir volontairement à moi tous les jours à la messe en oblation pure et sainte de vous-même... aussi intimement que vous pouvez le faire." (L.IV ch.VIII). »

    Raoul Plus s.j., L'idée réparatrice L.II ch.III, Beauchesne, Paris, 1938 (37e édition).

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  • « 24 heures pour le Seigneur » à la demande du Pape François

    « Nous sommes saturés de nouvelles et d’images bouleversantes qui nous racontent la souffrance humaine et nous sentons en même temps toute notre incapacité à intervenir. Que faire pour ne pas se laisser absorber par cette spirale de peur et d’impuissance ? Tout d’abord, nous pouvons prier dans la communion de l’Église terrestre et céleste. Ne négligeons pas la force de la prière de tant de personnes ! L’initiative 24 heures pour le Seigneur, qui, j’espère, aura lieu dans toute l’Église, même au niveau diocésain, les 13 et 14 mars, veut montrer cette nécessité de la prière... »
    (Pape François, Message de Carême 2015)

    Et le Saint-Père a invité les diocèses du monde entier à ouvrir au moins l’une de leurs églises durant 24 heures la veille du 4e dimanche de Carême pour que s’y tiennent des permanences pour les confessions : une même proposition vécue au même moment dans tous les diocèses du monde, ainsi qu’à Rome où le Pape François préside une célébration pénitentielle à la Basilique Saint Pierre.

    17h00 : Célébration pénitentielle à la Basilique Saint-Pierre


     Livret liturgique de la célébration

    Ce 13 mars 2015, le Pape François a annoncé la célébration d'une Année Sainte de la Miséricorde. Ce Jubilé extraordinaire débutera par l'ouverture de la Porte Sainte à Saint-Pierre de Rome le 8 décembre 2015 en la solennité de l'Immaculée Conception et se terminera le 20 novembre 2016 par la solennité de Notre Seigneur Jésus Christ, Roi de l'Univers. Cette annonce a été prononcée à l'occasion du deuxième anniversaire de l'élection du Pape François, durant l'homélie de la célébration pénitentielle par laquelle le Saint-Père a ouvert l'initiative : "24 heures pour le Seigneur". Le thème de cette année est tiré de la lettre de saint Paul aux Ephésiens : "Dieu riche en miséricorde" (Ep 2,4). L'ouverture du prochain Jubilé se fera à l'occasion du cinquantième anniversaire de la clôture du Concile Vatican II en 1965.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation avec St Jean Eudes : imitation de la Bse Vierge Marie

    « Je vous exhorte, mon cher fils, d'aimer notre très sainte dame et notre divine maîtresse ; car si vous désirez vous garantir d'une infinité de périls et de tentations dont cette vie est pleine, si vous désirez trouver de la consolation et n'être point accablé de tristesse dans vos adversités, si enfin vous souhaitez d'être uni inséparablement avec notre Sauveur, ayez une vénération et une affection singulières pour sa très pure, très aimable, très douce, très fidèle, très gracieuse et très puissante mère ; car si vous l'aimez véritablement et que vous tâchiez de l'imiter soigneusement, vous expérimenterez qu'elle vous sera aussi une mère pleine de douceur et de tendresse, et qu'elle est si pleine de bonté et de miséricorde, qu'elle ne méprise personne et qu'elle ne délaisse aucun de ceux qui l'invoquent ; n'ayant point de plus grand désir que d'élargir les trésors des grâces que son fils lui a mis entre les mains, à tous les pécheurs.

    Quiconque aime cette Vierge immaculée, est chaste ; quiconque l'honore, est dévot ; quiconque l'imite, est saint. Personne ne l'aime sans ressentir les effets de son amour réciproque : pas un de ceux qui lui ont dévotion ne peut périr ; pas un de ceux qui tâchent de l'imiter ne peut manquer d'acquérir le salut éternel. Combien a-t-elle reçu dans le sein de sa miséricorde de misérables pécheurs qui étaient comme dans le désespoir et dans l'abandon à toutes sortes de vices, et qui avaient déjà, s'il faut ainsi dire, un pied dans l'enfer ; et qu'elle n'a pas néanmoins rejetés, lorsqu'ils ont eu recours à sa piété ; mais qu'elle a arrachés de la gueule du dragon infernal, les réconciliant avec son fils, et les remettant dans le chemin du paradis ; car c'est une grâce, un privilège et un pouvoir que son fils lui a donné, qu'elle puisse amener à la pénitence, ceux qui l'aiment, à la grâce ceux qui lui sont dévots, et à la gloire du ciel ceux qui s'efforcent de l'imiter. »

    St Jean Eudes, Le Cœur Admirable de la très sacrée Mère de Dieu ou La dévotion au très saint Cœur de la bienheureuse Vierge Marie (Livre IV, ch. IV), Troisième édition, Tome second, A Paris, chez L. D. Delossy, Libraire-Editeur, 1834.

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  • Messe pour la Paix et la Réconciliation en la cathédrale de Séoul

    Le Pape appelle au pardon pour réconcilier les deux Corées

    « Ayez confiance dans la puissance de la croix du Christ ! » C’est le message que le Pape François a voulu laisser aux Coréens dont il a pris congé au cours d’une ultime Messe qui a conclu son troisième voyage apostolique. Dans la petite cathédrale de Myeong-dong, perchée sur une colline noyée au milieu des gratte-ciels moderne de la mégapole de Séoul, le Pape a demandé aux Coréens d’accueillir « la grâce réconciliatrice » dans leurs cœurs et de la partager avec les autres. Une invitation claire au dialogue entre Coréens, « frères et sœurs, membres d’une unique famille et d’un unique peuple ».

    Le but de cette Messe est clair : implorer de Dieu « la grâce de la paix et de la réconciliation », ce qui a une « résonance particulière dans la péninsule coréenne » divisée depuis plus de soixante ans en deux pays antagonistes. Cette prière est d’autant plus forte « quand un peuple entier élève sa supplication pressante vers le ciel ».

    Le Pape a précisé toutefois que la promesse de Dieu de « restaurer dans l’unité et dans la prospérité un peuple dispersé par le malheur et la division » est « inséparablement lié à un commandement », celui de « revenir vers Dieu et d’obéir de tout cœur à sa loi ». Cette transformation du cœur peut « changer le cours de notre vie et de notre société comme individus et comme peuple ».

    Critique d'une mentalité de compétition

    Le Pape François a alors appelé chacun à « réfléchir sur la façon » dont il témoigne comme individu et comme communauté, d’un engagement évangélique pour les défavorisés, pour les marginalisés, pour ceux qui n’ont pas de travail ou sont exclus de la prospérité de beaucoup ». Le Pape en a profité pour fustiger une nouvelle fois la « mentalité fondée sur la suspicion, sur l’antagonisme et sur la compétition, et à favoriser plutôt une culture façonnée par l’enseignement de l’Évangile et par les plus nobles valeurs traditionnelles du peuple coréen ».

    La réconciliation n’est toutefois possible que quand la porte du pardon est ouverte. C’est pourquoi le Pape a demandé aux Coréens de « rendre un témoignage convaincant au message réconciliateur du Christ », dans les maisons, les communautés et dans tous les domaines de la vie nationale. Ce témoignage doit être étendu « dans un esprit d’amitié et de coopération avec les autres chrétiens, avec les adeptes des autres religions et avec tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté qui ont à cœur l’avenir de la société coréenne ». Et comme pour montrer l’exemple, le Pape, lors de la bénédiction finale, a utilisé la croix byzantine que lui avait offerte avant la Messe l’archevêque grec-orthodoxe de Séoul, le métropolite Ambrosios.

    Le Pape, très grave, a donc élevé cette prière « pour l’émergence de nouvelles opportunités de dialogue, de rencontre et de dépassement des différences, pour une continuelle générosité à fournir l’assistance humanitaire à tous ceux qui sont dans le besoin », allusion claire aux actions menées par l’Église sud-coréenne envers les populations du Nord à qui elle vient en aide au gré des circonstances politiques.

    Alors que la présidente sud-coréenne Park Geun-hye assistait à la Messe, et que le Pape appelait à la réconciliation, rappelant que les Coréens ne forment qu’un seul peuple et une seule famille, des exercices militaires conjoints coréens et américains ont débuté dans la péninsule comme tous les ans. Une concordance de calendrier qui révèle combien la réconciliation sera difficile et fruit d’un long parcours.

    Adieu aux Coréens

    Cette Messe de réconciliation et de paix fut aussi une Messe d’adieu à la Corée et au peuple coréen. Le Pape a ainsi tenu à saluer les prêtres de Corée qui, « quotidiennement travaillent au service de l’Évangile et à l’édification du peuple dans la foi, l’espérance et la charité », contribuant ainsi « grandement à l’œuvre de réconciliation et de paix dans ce pays ».

    Au début de la Messe, juste avant de rejoindre l’autel, le Pape a salué chacune des sept femmes de réconfort qui, pendant la Seconde Guerre mondiale furent réduites à l’état d’esclaves sexuelles au service de l’armée japonaise. Le Pape les a saluées, les écoutant attentivement, accomplissant un acte de reconnaissance envers ces femmes dont le sort n’a préoccupé personne jusqu’aux années 1990 et qui sont devenues depuis un enjeu politique interne et international, principalement entre la Corée du Sud et le Japon.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en français sur le site internet du Vatican.

  • Mois de Marie - Vingt-deuxième jour

    Vingt-deuxième jour

    Arche d’alliance, priez pour nous.
     
    Arche d’alliance, bien autrement sainte que cette arche consacrée par Moïse pour marquer l’alliance de Dieu avec son peuple, c’est dans votre sein que s’est formée la nouvelle alliance de la divinité avec l’humanité, le traité de réconciliation de Dieu avec les hommes. Obtenez-nous donc la grâce de rentrer en paix avec Dieu ; et comme l’arche ancienne faisait la ressource et l’espérance des Israélites, soyez la nôtre dans tous nos combats et dans toutes nos peines.

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  • Carême en ligne 2014 avec Lourdes 10/13 : La source du pardon et de la réconciliation

    Le Père Jean-Dominique Dubois, frère franciscain et chapelain du Sanctuaire de Lourdes, anime la retraite spirituelle "Carême en ligne avec Lourdes" délivrée à plusieurs milliers d'inscrits. Aujourd'hui, lundi 7 avril 2014, il médite sur la source du pardon et de la réconciliation. Au programme : un enseignement et une prière de Bernadette. Une vidéo de la série "Carême en ligne avec Lourdes" proposée par le Sanctuaire de Lourdes en lien avec le site internet http://www.lourdes-france.org

  • 17h00 : Célébration pénitentielle présidée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

     Livret de la célébration

    « Un évêque ou un prêtre qui ne prie pas, ne célèbre pas quotidiennement la messe, ou ne va pas se confesser régulièrement devient médiocre, et ne fait pas de bien à l’Église », avait affirmé le Pape lors de l’audience générale, ce mercredi.

    François a donc donné l’exemple ce soir à la célébration pénitentielle qu'il présidait, en allant se confesser le premier, avant d’administrer lui-même le Sacrement de la Réconciliation à plusieurs fidèles. Les confesseurs présents dans la basilique lui ont aussitôt emboîté le pas.

    C'est donc cette image forte et ô combien symbolique que l'on retiendra de la Célébration pénitentielle de ce soir, en la Basilique Saint Pierre. Elle donne le coup d’envoi de la fête du Pardon, soit « 24 heures pour le Seigneur », une initiative organisée par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation, en lien avec plusieurs diocèses du monde entier, à la veille du quatrième dimanche de Carême, le dimanche de « Laetare ». Ce moment de pénitence se poursuivra durant la nuit dans plusieurs églises du centre de Rome qui resteront ouvertes pour les fidèles désirant prier et se confesser.

    Revêtir l'homme nouveau et rester dans l'amour

    Le Temps du Carême est celui de la conversion, a rappelé le Pape au cours de son homélie. « Se convertir n’est pas seulement affaire d’un moment, ou d’une période de l’année, c’est un engagement qui dure toute la vie », a-t-il déclaré, avant d’évoquer deux aspects essentiels de la vie chrétienne.

    Le premier : se revêtir de « l’homme nouveau », né du Baptême. Le chrétien est appelé à « se détourner du péché et à fixer son regard sur l’essentiel ». L’homme renouvelé peut parler en vérité et rejeter le mensonge, choisir de ne pas voler mais de partager ce qu’il possède, il peut ne pas céder à la colère et à l’esprit de vengeance, pour être doux et miséricordieux, ne pas tomber dans la diffamation et la médisance, mais voir plutôt ce qu’il y a de meilleur en chacun.

    Second aspect essentiel de la vie chrétienne : rester dans l’amour. A l’image de Dieu, qui « ne se lasse jamais de nous pardonner. L’amour de Dieu vainc le péché et donne la force de se relever et de recommencer », affirme le Pape. Le chrétien doit vivre de cet amour et devenir disciple crédible du Christ, a-t-il ajouté.

    François a enfin enjoint les fidèles à devenir missionnaires après cette célébration, à proposer aux autres l’expérience de la réconciliation avec Dieu, et leur partageant la joie de recevoir le pardon du Père. « Si tu vas vers le Père avec tes péchés, au lieu de te réprimander, il t’accueillera, te pardonnera, et te fera fête. Cela vous devez le dire aux gens ! ». Et le Pape de s’exclamer : « recevons la Miséricorde et faisons miséricorde ! »

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : les manquements en Confession

    « La Confession est une chose grandement importante ; trois choses y sont nécessaires. La première, d’y aller purement pour s’unir à Dieu par le moyen de la grâce que l’on reçoit en ce Sacrement. [...]
    La seconde et troisième condition, c’est d’y aller purement et charitablement ; au lieu de faire cela, l’on y porte bien souvent des âmes toutes embrouillées et embarrassées, qui fait qu’elles ne savent pas bonnement ce qu’elles veulent dire : ce qui est de grande importance, car elles mettent en peine les confesseurs parce qu’ils ne les peuvent pas entendre, ni comprendre ce qu’elles veulent dire, et au lieu de se confesser de leurs péchés, elles pèchent pour l’ordinaire en se confessant.

    Il se commet en Confession quatre grands manquements : le premier, c'est d'y aller pour se décharger et soulager, plutôt que pour plaire à Dieu et s'unir à lui... En ces décharges... il est dangereux que nous ne mêlions les défauts des autres avec les nôtres, ce qu'il ne faut point faire. C’est ici où il est dangereux de faillir et où les péchés se commettent pour l’ordinaire en confession.
    Le deuxième manquement, c’est qu’ils vont dire de beaux discours et agencements de belles paroles, racontent de grandes histoires pour se faire estimer, faisant semblant d’exagérer leurs fautes par leurs beaux discours, et d’une grosse faute ou d’un gros péché, ils le diront en telle sorte qu’il semblera bien petit ; et faisant ainsi, ils ne donnent pas connaissance au confesseur de l’état de leur âme.
    Le troisième manquement, c’est qu’ils y vont avec tant de finesse et de couverture (*), qu’au lieu de s’accuser ils s’excusent par une grande recherche d’eux-mêmes, craignant qu’on ne voie leurs fautes : cela est très pernicieux [pour celui] qui le voudrait faire volontairement.
    Le quatrième manquement, c’est qu’il y en a qui se satisfont à exagérer leurs fautes, et d’une petite faute ils en font une très grande. L’un et l’autre de ces manquements est très grand. Je voudrais que l’on dise simplement et franchement les choses comme elles sont. Il faut aller à la Confession purement pour nous unir à Dieu, avec une vraie détestation de ses péchés et une volonté ferme et entière de s’amender, moyennant sa grâce. »

    (*) : mots couverts

    St François de Sales, Dernier Entretien spirituel (extrait).
    Texte intégral sur le site des "Chemins Salésiens".

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