saint-pierre
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Office de la Passion en la basilique Saint-Pierre de Rome
Retransmission en direct sur KTO à 18h00 -
Messe pour l’Amérique Latine célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org. -
Sainte-Pétronille : Messe en l’honneur de la France célébrée en la Basilique Saint-Pierre
Le Guerchin (1591-1666), Funérailles et apothéose de Sainte Pétronille
Musées du Capitole (Pinacoteca Capitolina), RomeCette Messe est célébrée chaque année le 31 mai (en plus de celle du 13 décembre), jour de la Sainte-Pétronille, reconnue depuis Charlemagne comme patronne des rois de France à Rome.
Cette année, le jour de la fête coïncidant avec l’Audience générale du mercredi, la Messe est anticipée à ce mardi 30 mai.
Elle sera célébrée à la Basilique Saint-Pierre par Mgr Jean Lafitte, prélat de l’Ordre souverain de Malte, dans la chapelle latérale droite dédiée à la sainte.
Pétronille, vierge romaine martyre au Ier siècle baptisée par saint Pierre, est considérée comme la fille spirituelle de saint Pierre.Source : Agence I.Media
- Homélie de Mgr Jean Laffitte (texte intégral) sur Zenit.org.
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Vendredi 18 novembre 2016
Dédicace des Basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul
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Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu
célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre(Messe avec les Pueri Cantores, pour la clôture de leur XLe Congrès International)Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.« Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.Source : Radio Vatican.Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous. -
Sainte Messe de la nuit de Noël célébrée à la Basilique Saint-Pierre
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
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Introït - In Praesentatione B. M. V. : "Salve Sancta Parens"
Moines de l'abbaye Saint-Pierre de SolesmesAnt. ad Introitum. Sedulius.
Salve, sancta Parens, eníxa puérpera Regem : qui cælum terrámque regit in sæcula sæculórum.
Salut, ô Mère sainte ; mère qui avez enfanté le Roi qui régit le ciel et la terre dans les siècles des siècles.
Ps. 44, 2.
Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego opera mea Regi.
De mon cœur a jailli une parole excellente, c’est que je consacre mes œuvres à mon Roi.
V/.Glória Patri. -
Méditation : « Ne savez-vous pas que votre corps est un temple du Saint Esprit qui est en vous, et que vous tenez de Dieu ? » (1 Co VI, 19)
« Dans le baptême, j'ai reçu une consécration solennelle qui m'a fait devenir le temple de l'adorable Trinité : je dois donc examiner si le Seigneur est honoré et servi dans ce temple comme il mérite de l'être. Un temple est un lieu saint, parce qu'il est consacré à Dieu ; il doit être un lieu de silence et de recueillement, par respect pour la divine Majesté qui l'habite ; il doit être un lieu de prières et de louanges où le Seigneur soit constamment honoré ; enfin ce temple doit avoir son autel et ses sacrifices. Mon corps est aussi le temple de Dieu ; ai-je soin de le conserver dans une pureté parfaite ? Mon âme est-elle une demeure où Dieu habite avec complaisance ? Tout en elle est-il saint ? ses pensées, ses désirs, ses sentiments, sont-ils dignes de Dieu ? Est-elle habituellement recueillie pour écouter la voix de l'Esprit-Saint ? De mon cœur, de cet autel sur lequel brûle l'encens de la prière, s'élève-t-il aussi souvent la flamme des holocaustes ? Suis-je fidèle à y offrir les sacrifices que le Seigneur attend de moi ? O mon adorable Jésus, rendez-moi attentive aux inspirations de votre grâce, fidèle à accomplir votre volonté, généreuse à vous sacrifier par amour mes inclinations terrestres, digne en un mot d'être votre temple et de vous offrir, dans mon cœur, un lieu de délices et de repos !
Quelles actions de grâces pourrai-je jamais assez vous rendre, ô mon Jésus, de ce que vous avez daigné fixer votre demeure sur la terre et consacrer nos cœurs comme des sanctuaires où vous vous plaisez à habiter ! Que ne puis-je me rendre digne d'une telle faveur par la rénovation que je vous fais, ô mon Dieu, des promesses de mon baptême et de la consécration de mon âme, de mon corps et de mon cœur ! Rendez-moi ce que je dois être, afin de trouver une place dans ce temple éternel, où vous devez être loué, adoré et aimé pendant toute l'éternité. »
Abbé Charles Michel Alexandre de Brandt S.A.D. (1812-1903), Méditations pour tous les jours et fêtes de l'année selon la méthode de saint Ignace, Tome 5 (La dédicace des églises), Neuvième édition, Périsse Frères, Paris - Lyon, 1860.
Basilique Saint-Paul hors les murs, fresque du chœur
(Crédit photo) -
Mercredi 18 novembre 2015
Dédicace des Basiliques de Saint-Pierre et de Saint-Paul
Les Apôtres St Pierre et St Paul, El Greco (1587-1592)
Musée de l'Ermitage, Saint-Petersbourg -
Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
Bénédiction du Pallium des nouveaux Archevêques métropolitains
« Malgré les tempêtes et ses nombreux péchés, l’Eglise reste inexplicablement solide, parce qu’elle n’est pas l’Eglise des Papes, des évêques, des prêtres ou des fidèles ; elle n’appartient qu’au Christ » : le Pape François l’a affirmé ce lundi matin au cours d’une messe solennelle, dans la basilique Saint-Pierre, à l’occasion de la fête des saints Pierre et Paul, Patrons de l’Eglise de Rome. Le Saint-Père a béni le pallium qui sera ensuite remis à 46 nouveaux archevêques du monde entier, nommés au cours des douze derniers mois. La plupart de ces nouveaux archevêques étaient présents à Rome ce lundi. Comme chaque année à la même date, une délégation du Patriarcat Œcuménique de Constantinople, emmenée par le métropolite de Pergame et grand théologien orthodoxe Jean Zizioulas, a également assisté à la célébration. Dans son homélie, le Pape François a lancé un appel à la prière, à la foi et au témoignage.
« Au cours de l’histoire, tant de forces, de l’intérieur comme de l’extérieur, ont cherché et cherchent à anéantir l’Eglise, mais celle-ci reste vivante et féconde ». Car il n’existe pas de « force capable de vaincre celui qui détient la force de la foi ». La foi, le témoignage, la prière, telles sont les recommandations livrées par le Souverain Pontife aux nouveaux archevêques et à l’Eglise tout entière. « La communauté de Pierre et de Paul nous enseigne, a-t-il dit, qu’une Eglise en prière est une Eglise debout, solide, en chemin. Aucune communauté chrétienne ne peut aller de l’avant sans le soutien de la prière persévérante ! Un chrétien qui prie est un chrétien protégé et surtout il n’est pas seul. Dieu exauce nos prières en nous envoyant au moment opportun un ange qui, à l’improviste, vient nous sauver des esclavages et des chaînes mondaines, nous tirer des situations difficiles, nous arracher aux mains de la mort et du Malin, rallumer en nous la flamme de l’espérance ; consoler notre cœur accablé ; nous réveiller du sommeil existentiel ou simplement pour nous dire : "Tu n’es pas seul". Dieu met des anges sur notre chemin, mais pris par la peur, l’incrédulité ou l’euphorie, nous les laissons à la porte. Dieu n’enlève pas ses enfants du monde ou du mal mais il leur donne la force pour les vaincre ».
Mais, avertit le Pape François, une Eglise ou un chrétien sans témoignage est stérile, « un mort qui pense être vivant ». Or, il n’y a pas de témoignage sans une vie cohérente. « Aujourd’hui, a insisté le Saint-Père, le monde a besoin, non pas tant de maîtres, mais plutôt de témoins courageux, qui n’ont pas honte du Nom du Christ et de sa Croix, ni devant les lions rugissants, ni devant les puissances de ce monde ». En cette fête des saints Pierre et Paul, le Pape François a rendu hommage au courage des Apôtres et de la première communauté chrétienne, qui ont continué l’œuvre d’évangélisation malgré les persécutions. Enfin, cette célébration lui a également donné l’occasion d’évoquer une fois encore les chrétiens qui, dans plusieurs parties du monde, sont encore victimes aujourd’hui de persécutions atroces, inhumaines et inexplicables, sous les yeux de tous mais souvent dans le silence général.
Avant la messe, le Souverain Pontife a béni les palliums mais contrairement au passé, il ne les a pas imposés lui-même sur les épaules des nouveaux archevêques. Cette tâche est désormais confiée aux nonces apostoliques respectifs pour favoriser la participation des Eglises locales à cette étape importante de la vie de l’Eglise. Le pallium est une étole de laine blanche marquée de croix de soie noire qui symbolise notamment la brebis que le Bon Pasteur porte sur ses épaules.
Après la messe, le Pape François s’est rendu avec le métropolite Jean Zizioulas sur le tombeau de saint Pierre sous l’autel de la Confession. Ils ont prié ensemble avant de s’entretenir brièvement.
Source : Radio Vatican.Texte intégral de l'homélie ci-dessous : un appel à la prière, à la foi, et au témoignage.
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Le Pape François ordonnera 19 nouveaux prêtres dimanche 26 avril au Vatican
19 diacres seront ordonnés prêtres par le Pape François dimanche 26 avril dans la basilique Saint-Pierre, au Vatican. 13 d’entre eux exerceront leur ministère dans le diocèse de Rome (Italie) tandis que les six autres appartiennent à différentes congrégations implantées dans le monde.
Parmi ces 13 futurs prêtres, âgés de 27 à 39 ans, figurent une majorité d’Italiens ainsi qu’un Coréen, un Colombien et un Chilien. Sur les six autres futurs prêtres, quatre d’entre eux sont originaires du Pérou et de Madagascar et appartiennent à la Congrégation de la Famille des disciples. Un Croate appartient à l’Ordre des Frères mineurs conventuels franciscains. Un autre diacre, enfin, vient du diocèse de Thamarassery en Inde.
Le Cardinal Agostino Vallini, vicaire du Pape pour le diocèse de Rome, concélèbrera cette Messe qui aura lieu lors de la Journée mondiale de prière pour les vocations, avec les cinq évêques auxiliaires du diocèse.
Source : Radio Vatican avec I.Media. -
Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde
Misericordiae Vultus
Bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la MiséricordeLa Bulle papale d'indiction du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde a été présentée ce samedi 11 avril devant la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre. A cette occasion, la salle de presse du Saint-Siège publie une synthèse de ce document du Pape François :
« Dans la bulle d'indiction du Jubilé extraordinaire de la miséricorde, Misericordiae Vultus, qui comporte vingt-cinq chapitres, le Pape parcourt les traits saillants de la miséricorde divine à commencer par le visage lumineux du Christ. Miséricorde n'est pas un concept abstrait mais une réalité à découvrir, admirer et servir. Le texte se développe selon une forme trinitaire pour décrire l'Église comme signe crédible de la miséricorde. La vie de l'Église ne repose-t-elle pas sur la miséricorde !
Ensuite, le Saint-Père décrit les étapes du jubilé, dont l'ouverture (8 décembre) coïncide avec le cinquantième anniversaire de la clôture du concile Vatican II : L'Église ressent la nécessité de le garder vivant un événement qui a marqué une nouvelle étape de son histoire. Les pères conciliaires avaient fortement ressenti le souffle de l'Esprit, l'exigence de parler de Dieu à leurs contemporains d'une manière plus compréhensible. Étant abattus les murs qui depuis trop de temps avaient fait de l'Église une forteresse close, il convenait d'annoncer l'Évangile d'une façon nouvelle. La conclusion de l'année sainte extraordinaire est fixée au 20 novembre 2016, solennité du Christ Roi. La fermeture de la Porte Sainte sera l'occasion de rendre grâce à la Trinité pour cette période de grâce, de confier l'Église, l'humanité et l'univers à la souveraineté du Christ, afin qu'il distribue sa miséricorde comme la rosée du matin en vue d'une histoire féconde bâtie ensemble.
Une des particularités de ce jubilé est qu'il peut être célébré dans tous les diocèses. À Rome, la Porte Sainte de la basilique vaticane sera ouverte par le Pape le 8 décembre, et le dimanche suivant dans toutes les églises du monde désignées à cet effet, cathédrales ou sanctuaires fréquentés par les pèlerins. Reprenant l'enseignement de Jean XXIII, qui parlait de la médecine de la miséricorde, et celui de Paul VI, qui identifiait la spiritualité de Vatican II à celle du Samaritain, le bulle du Pape François précise les points saillants de ce jubilé extraordinaire : Le sens de la formule Miséricordieux comme le Père est miséricordieux, celui du pèlerinage et avant tout l'exigence du pardon qui est particulièrement chère au Pape. Quant aux œuvres de miséricordes matérielles comme spirituelles, elles devront réveiller une conscience personnelle souvent assoupie face au drame de la pauvreté, nous faire mieux entrer au cœur de l'Évangile où les pauvres sont les préférés de la divine miséricorde. Le carême sera l'occasion d'envoyer en mission des agents de la miséricorde, une initiative originale par laquelle le Saint-Père entend souligner l'attention pastorale de l'Église.
Ensuite le Pape François traite du rapport entre justice et miséricorde qui, sans vouloir s'en tenir à une vision légaliste, tende à la manifestation d'un amour miséricordieux. Puis il lance un appel contre la violence organisée, mais aussi contre les auteurs de la corruption et leurs complices. Ainsi dénonce-t-il cette plaie infectée en insistant pour que l'année sainte de la miséricorde soit un parcours de conversion, une occasion de changer de vie, un temps de compassion cordiale. Face au mal, à des crimes graves, il faut écouter la plainte des innocents, privées de leurs biens, de leur dignité, de leurs affections, et parfois de leur vie. Le mal ne produit qu'illusion et tristesse, alors que la vie véritable est toute autre chose. Dieu ne cesse de nous tendre la main, dit le Pape : Il est toujours disposé à l'écoute, comme je le suis avec mes frères évêques et prêtres. Prenons acte de l'appel à la conversion et à rechercher la justice, car c'est la miséricorde que l'Église offre.
Le rappel à l'indulgence comme caractère fondamental de tout jubilé permet au Pape de souligner que la divine miséricorde est commune aux chrétiens, aux musulmans et aux juifs : Puisse cette année sainte, vécue selon la miséricorde, favoriser le dialogue avec ces religions et les autres traditions spirituelles. Puisse-t-elle nous rendre plus aptes à l'ouverture et à la compréhension, éliminer en nous toute forme de préjugé ou de mépris, évacuer toute violence ou discrimination. Le Saint-Père espère que ce jubilé, vécu en symbiose avec la divine miséricorde, sera une occasion de vivre au quotidien cette grâce que le Père nous a toujours accordée. Laissons nous surprendre par Dieu au cours de cette année sainte extraordinaire car il ne cesse de nous ouvrir son cœur, de nous dire son amour et sa volonté de nous faire partager sa vie. Faisons donc écho à la parole de Dieu qui résonne pour nous pardonner, nous aider et nous aimer. Il est patient dans le réconfort et le pardon.
L'Église, conclut le Pape François, doit être l'interprète de chaque femme et de chaque homme pour répéter sans cesse : Souviens-toi Seigneur de ta miséricorde et de ton amour éternel. »Source : salle de presse du Saint-Siège.
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A 10h30, place Saint-Pierre, Sainte Messe célébrée par le Pape François
Canonisation des Bienheureux :
- Giovanni Antonio (Jean-Antoine) Farina (1803-1888), évêque de Vicenza, fondateur de l'Institut des Sœurs enseignantes de Sainte-Dorothée
- Kuriakose Elias Chavara della Sacra Famiglia (Cyriaque Elie de la Sainte Famille, 1805-1871), prêtre et carme indien de rite syro-malabar, fondateur de deux Congrégations religieuses : les Carmes de Marie-Immaculée et la Congrégation de la Mère du Carmel (Carmélites)
- Ludovico (Ludovic) da Casoria (Arcangelo Palmentieri, 1814-1885), prêtre de l’Ordre des Frères Mineurs à Naples, fondateur de la Congrégation des Sœurs franciscaines de Sainte-Élisabeth, dites "Bigie" (Sœurs grises)
- Nicola (Nicolas Saggio) da Longobardi (Giovanni Battista Saggio, 1650-1709), oblat profès calabrais de l’Ordre des Minimes
- Eufrasia Eluvathingal del Sacro Cuore (Euphrasie du Sacré-Cœur, 1877-1952), religieuse indienne de la Congrégation des Soeurs de la Mère du Carmel (cf. plus haut)
- Amato (Aimé) Ronconi (v.1238-v.1292), laïc italien du tiers-ordre franciscain, ermite, pèlerin, infirmier, fondateur de l'Hospice de Santa Maria di Monte Orciale (des Pauvres Pèlerins), actuelle maison de repos "Opera Pia Beato Amato Ronconi" à Saludecio (Rimini) dans les Marches
(cf. le consistoire du 12 juin 2014 et Vatican Information Service, VIS Archive 01 - 12.6.14).« Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l'amour du prochain »
Durant l’homélie, le Pape François a invité à fixer le regard sur Jésus, Roi de l’Univers - nous fêtons en effet ce dimanche la solennité du Christ Roi. Et de rappeler comment Jésus a réalisé son règne, par la proximité et la tendresse envers nous, comme un berger prend soin de ses brebis. Il les compte, il les rassemble, il les conduit dans les pâturages, il les fait reposer, il cherche la brebis égarée, il soigne la brebis blessée ou malade. Toutes ces attitudes sont devenues réalité en Jésus-Christ : il est devenu le gardien de nos âmes. Comme il le fait régulièrement, le Pape s’est adressé aux pasteurs de l’Église, les prêtres et les évêques pour leur rappeler qu’ils ne peuvent s’éloigner de ce modèle, sinon à courir le risques de devenir des mercenaires. Le Pape soulignant au passage que le peuple de Dieu possède à cet égard un flair infaillible pour reconnaître les bons des mauvais pasteurs. L’Évangile, ajoutait le Pape, nous dit ce que le règne de Jésus attend de nous : il nous rappelle que la proximité et la tendresse sont la règle de vie aussi pour nous, et que c’est sur cela que nous serons jugés. « En vérité je vous dis : tout ce que vous avez fait au plus petit d’entre les miens c’est à moi que vous l’avez fait » Le salut, poursuivait le Pape, commence dans l’imitation des œuvres de miséricorde à travers lesquelles Jésus a réalisé le Règne. Celui qui les accomplit prouve qu’il a accueilli la royauté de Jésus, parce qu’il a fait de la place dans son cœur pour la charité de Dieu. Au soir de notre vie, nous serons jugés sur l’amour, sur la proximité et sur la tendresse envers les frères. C’est cela qui permettra ou non notre entrée dans le règne de Dieu. Jésus, par sa victoire, nous a ouvert le règne, mais c’est à chacun d’entre nous d’y entrer, dès cette vie, en étant proches de notre frère qui demande de manger, d’être vêtu, accueilli, aidé. Et si vraiment nous pouvons aimer ce frère ou cette sœur, nous serons poussés à partager avec lui ou avec elle ce que nous avons de plus précieux, Jésus lui-même et son Évangile !
Aujourd’hui l’Église nous présente comme modèles de nouveaux Saints qui en servant leur frères, ont servi, chacun dans son environnement, le règne de Dieu et en sont devenus les héritiers. Chacun d’eux a répondu avec une créativité extraordinaire au commandement de l’amour de Dieu et du prochain. Ils se sont consacrés sans compter au service des plus humbles, en aidant ceux qui étaient dans le besoin, les malades, les personnes âgées, les pèlerins. Mais leur amour des plus petits et des plus pauvres était le reflet et la mesure de leur amour inconditionnel de Dieu. Avec le rite de la canonisation, encore une fois nous avons confessé le mystère du règne de Dieu et honoré le Christ Roi. Que ces nouveaux Saints, par leur exemple et leur intercession, fassent croître en nous la joie de marcher sur le chemin de l’Évangile. Ne nous laissons pas distraire par d’autres intérêts terrestres et passagers.
Source : Radio Vatican.Traduction française (texte intégral) sur Zenit.org
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.
Angélus de ce Dimanche 23 novembre 2014
« A la fin de cette célébration, je tiens à saluer tous ceux qui sont venus pour rendre hommage aux nouveaux saints, en particulier les délégations officielles de l'Italie et de l'Inde.
Que l'exemple des quatre Saints italiens, nés dans les provinces de Vicenza, Naples, Cosenza et Rimini, aident le peuple italien bien-aimé à faire revivre l'esprit de coopération et d'harmonie pour le bien commun et à regarder vers l'avenir avec espérance, dans l'unité, confiant en proximité de Dieu qui ne nous abandonne jamais, même dans les moments difficiles.
Que par l'intercession des deux Saints de l'Inde, en provenance du Kerala, terre de grande foi et de vocations sacerdotales et religieuses, le Seigneur accorde un nouvel élan missionnaire à l’Église en Inde - qui est si courageuse ! - afin qu'inspirés par leur exemple de concorde et de réconciliation, les chrétiens en Inde aillent de l'avant sur la voie de la solidarité et de la cohabitation fraternelle.
Je salue avec affection les Cardinaux, les Évêques, les prêtres, ainsi que les familles, les groupes religieux, les associations et les écoles présentes. Avec amour filial nous nous tournons maintenant vers la Vierge Marie, Mère de l’Église, Reine des Saints et modèle de tous les chrétiens.
Je vous souhaite un bon dimanche, dans la paix, avec la joie de ces nouveaux saints. Je vous demande, s'il vous plaît, de prier pour moi. Bon déjeuner et au revoir ! »
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican. -
A 11h30 : Sainte Messe célébrée à la basilique Saint-Pierre par le Pape François
en suffrage des Cardinaux et Evêques défunts au cours de l'année
Hier dimanche 2 novembre, le Pape François n’a pas célébré de Messe publique mais il est allé se recueillir en privé sur les tombes de ses prédécesseurs, dans la crypte de la basilique vaticane. Ce lundi matin, c’est avec les cardinaux résidant à Rome qu’il a présidé, en la basilique Saint-Pierre, la traditionnelle Messe de suffrage pour les cardinaux et évêques décédés dans l’année. Lors de son homélie, François a insisté sur la Résurrection de Jésus, qui fonde la foi des chrétiens.
« Si Jésus-Christ n’est pas ressuscité, notre foi est vide et inconsistante. Mais puisqu’Il est ressuscité, alors notre foi est pleine de vérité et de vie éternelle. » C’est en s’appuyant sur Saint-Paul que le Pape François a répété ce qui fait le cœur de la foi chrétienne : la conviction que la mort n’a pas le dernier mot et que chacun suit le Christ dans sa résurrection.
« L’Évangile que nous avons écouté, qui unit, selon la rédaction de Marc, le récit de la mort de Jésus et celui de la tombe vide, représente le point culminant de tout le chemin, insiste François : c’est l’avènement de la Résurrection qui répond à la longue recherche du Peuple de Dieu, à la recherche de chaque homme et de l’humanité entière. Chacun de nous est invité à entrer dans cet évènement. »
Mais suivre le Christ implique donc le suivre dans la mort aussi, dans la souffrance, dans le dernier souffle, dans le silence, des étapes qui prennent sens au regard de la Résurrection. Et comme il le fait souvent, le Pape a demandé à chacun de se situer personnellement face à Jésus dans sa Passion : « Nous sommes appelés à être devant la Croix de Jésus, comme Marie, comme les femmes, comme le centurion, à écouter le cri de Jésus. Et sa respiration ultime, et enfin le silence, ce silence qui se prolonge pour tout le Samedi Saint. Et ensuite nous sommes appelés à aller à la tombe, pour voir que la grande pierre a été renversée, pour écouter l’annonce. « Il est ressuscité, il n’est pas ici » (Mc 16,6). Là est la réponse. Là est le fondement, le roc. Pas dans des discours persuasifs de sagesse, mais dans la parole vivante de la Croix et de la Résurrection de Jésus. »
Source : Radio Vatican.Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.
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Messe à la basilique Saint-Pierre célébrée par le Pape François
A 10h00, pour la canonisation équipollente du St François de Laval (1623-1708, évêque de Québec) et Ste Marie de l'Incarnation Guyart Martin (1599-1672, missionnaire au Canada)
avec les évêques et prêtres de l'Archidiocèse du Québec
Livret de la célébration« Que le Québec redevienne cette source de bons et saints missionnaires ! » : c’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de la messe de remerciement pour la canonisation des deux saints franco-canadiens, François de Laval et Marie de l’Incarnation Guyart Martin.
Dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et Primat de l’Église au Canada, et du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et en présence des pèlerins qui se sont rendus sur les terres des deux saints en France cette semaine et de deux délégations venues du Québec et des diocèses d’origine de François de Laval et de Marie Guyart Martin, le Pape est revenu dans son homélie sur le rôle des missionnaires : « ils ont eu le courage, avec cette force de Dieu, de sortir sur les routes du monde avec la confiance dans le Seigneur qui appelle. La vie d’un missionnaire et d’une missionnaire est ainsi, pour finir ensuite loin de chez soi, loin de sa propre patrie, tant de fois tués, assassinés, comme ce fut le cas ces derniers jours pour tant de nos frères et de nos sœurs. »
Le Pape a rendu hommage à ces deux saints, considérés comme les fondateurs de l’Église catholique au Québec, au temps de la colonisation de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle. Et si le Pape a évoqué leurs actions, c’est pour mieux rappeler aux Canadiens d’aujourd’hui leur devoir. « Que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux saints qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, depuis le ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. »
Une invitation claire à retourner aux sources de la foi pour une province où l’Église a toujours été historiquement importante mais où la pratique religieuse est en baisse.
A l’issue de la messe, le cardinal Lacroix, dans son message de remerciement, s’est fait l’écho des paroles du Pape : « avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. »
C’est là le défi que le Pape a demandé aux Québécois de relever pour se montrer à la hauteur des deux nouveaux saints.
Source : Radio Vatican.Homélie du Pape François, texte intégral
« Nous avons écouté la prophétie d’Isaïe : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… » (Is 25, 8). Ces paroles, pleines de l’espérance de Dieu, indiquent le but, montrent l’avenir vers lequel nous sommes en chemin. Sur cette route, les saints nous précèdent et nous guident. Ces paroles esquissent aussi la vocation des hommes et des femmes missionnaires.
Les missionnaires sont ceux qui, dociles à l’Esprit Saint, ont le courage de vivre l’Évangile. Et aussi cet Évangile que nous venons d’entendre : « Allez donc aux croisées des chemins » - dit le roi à ses serviteurs (Mt 22, 9). Et les serviteurs sortirent et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvaient, « les mauvais comme les bons », pour les conduire au banquet des noces du roi (cf. v. 10).
Les missionnaires ont accueilli cet appel : ils sont sortis pour appeler tous les gens, aux carrefours du monde ; et ainsi ils ont fait beaucoup de bien à l’Église, parce que si l’Église s’arrête et se ferme, elle tombe malade, on peut la corrompre, aussi bien par les péchés que par la fausse science séparée de Dieu, qu’est le sécularisme mondain.
Les missionnaires ont tourné leur regard vers le Christ crucifié, ils ont accueilli sa grâce et ils ne l’ont pas gardée pour eux. Comme saint Paul, ils se sont faits tout à tous ; ils ont su vivre dans la pauvreté et dans l’abondance, être rassasiés et souffrir de la faim ; ils pouvaient tout en celui qui leur donnait la force (cf. Ph 4, 12-13). Avec cette force de Dieu, ils ont eu le courage de “sortir” sur les routes du monde mettant leur confiance dans le Seigneur qui appelle. Ainsi est la vie d’un missionnaire, d’une missionnaire… pour finir ensuite loin de chez soi, de son propre pays ; bien des fois tués, assassinés ! Comme c’est arrivé ces jours-ci pour tant de nos frères et de nos sœurs.
La mission évangélisatrice de l’Église est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu, révélés aux hommes dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Les missionnaires ont servi la mission de l’Église, en rompant le pain de la Parole aux plus petits et aux plus éloignés et en portant à tous le don de l’amour inépuisable, qui jaillit du cœur même du Sauveur.
C’est ainsi que furent saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation. Je voudrais vous laisser en ce jour, chers pèlerins canadiens, deux conseils : ils sont tirés de la Lettre aux Hébreux, et en pensant aux missionnaires ils feront beaucoup de bien à vos communautés.
Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi » (13, 7). La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie !
Le second est celui-ci : « Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances… Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. Car l’endurance vous est nécessaire… » (10, 32.35-36). Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.
Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. Le monde a été rempli de missionnaires canadiens comme ces deux-ci. Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Peut-être – ou plutôt non, sans peut-être ! – le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux-ci qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, du ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires.
En cela se trouve la joie et le mot d’ordre de votre pèlerinage : faire mémoire des témoins, des missionnaires de la foi dans votre terre. Cette mémoire nous soutient toujours sur le chemin vers l’avenir, vers le but, quand « le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages … ».
« Exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés » (Is 25, 9). »
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican. -
Sacrement du mariage pour 20 couples à la Basilique Saint-Pierre
Le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre une Messe au cours de laquelle une vingtaine de couples originaires du diocèse de Rome ont échangé leurs consentements.
« Le mariage est symbole de la vie, de la vie réelle, ce n’est pas une “fiction” ! C’est le sacrement de l’amour du Christ et de l’Église », le Pape François l’a rappelé ce dimanche matin à l’occasion du mariage de vingt couples, dans la basilique Saint-Pierre au Vatican. Une célébration inédite au cours de laquelle le Saint-Père a souligné que le mariage est « la réciprocité des différences », entre un homme et une femme. Il est « un voyage exigeant, parfois difficile, parfois aussi conflictuel, mais c’est la vie ! » précisant que « l’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble ». Jésus qui « les guérit par l’amour miséricordieux qui surgit de sa croix, par la force d’une grâce qui régénère et remet en chemin, sur la route de la vie conjugale et familiale ».
Texte intégral de l’homélie du Pape François
« La première lecture nous parle de la marche du peuple dans le désert. Pensons à ces gens en marche, guidés par Moïse ; c’était surtout des familles : des pères, des mères, des enfants, des grands-parents ; des hommes et des femmes de tout âge, beaucoup d’enfants, avec les vieux qui éprouvaient la fatigue… Ce peuple fait penser à l’Église en marche dans le désert du monde d’aujourd’hui, il fait penser au Peuple de Dieu, qui est composé en majorité de familles.
Cela fait penser aux familles, à nos familles, en chemin sur les routes de la vie, dans l’histoire de chaque jour… Elle est incalculable la force, la charge d’humanité contenue dans une famille : l’aide réciproque, l’accompagnement éducatif, les relations qui grandissent avec la croissance des personnes, le partage des joies et des difficultés… Mais, les familles sont le premier lieu où nous nous formons comme personnes et en même temps elles sont les “briques” pour la construction de la société.
Revenons au récit biblique. À un certain point « le peuple n’a pas supporté le voyage » (cf. Nb 21, 4). Ils sont fatigués, l’eau manque et ils mangent seulement la “manne”, une nourriture prodigieuse, donnée par Dieu, mais qui en ce moment de crise semble insuffisante. Alors ils se lamentent et protestent contre Dieu et contre Moïse : « Pourquoi nous avez-vous fait partir ?... » (cf. Nb 21, 5). Il y a la tentation de revenir en arrière, d’abandonner le chemin.
Cela fait penser aux couples d’époux qui “ne supportent pas le voyage”, le voyage de la vie conjugale et familiale. La fatigue du chemin devient une lassitude intérieure ; ils perdent le goût du Mariage, ils ne puisent plus l’eau de la source du sacrement. La vie quotidienne devient pesante, et bien des fois, “écœurante”.
En ce moment de désarroi – dit la Bible – arrivent les serpents venimeux qui mordent les gens, et beaucoup meurent. Ce fait provoque le repentir du peuple, qui demande pardon à Moïse et lui demande de prier le Seigneur pour qu’il éloigne les serpents. Moïse supplie le Seigneur et celui-ci donne le remède : un serpent de bronze, suspendu à une hampe ; quiconque le regarde sera guéri du venin mortel des serpents.
Que signifie ce symbole ? Dieu n’élimine pas les serpents, mais il offre un “antidote”: à travers ce serpent de bronze, fait par Moïse, Dieu transmet sa force de guérison – force de guérison ‑ qui est sa miséricorde, plus forte que le venin du tentateur.
Jésus, comme nous l’avons entendu dans l’Évangile, s’est identifié à ce symbole : en effet, le Père, par amour, l’a « donné » aux hommes, Lui, le Fils unique, pour qu’ils aient la vie (cf. Jn 3, 13-17) ; et cet amour immense du Père pousse le Fils, Jésus, à se faire homme, à se faire serviteur, à mourir pour nous et à mourir sur une croix ; à cause de cela, le Père l’a ressuscité et lui a donné la domination sur tout l’univers. Ainsi s’exprime l’hymne de la Lettre de saint Paul aux Philippiens (2, 6-11). Celui qui se confie à Jésus crucifié reçoit la miséricorde de Dieu qui guérit du venin mortel du péché.
Le remède que Dieu offre au peuple vaut aussi, en particulier, pour les époux qui “ne supportent pas le chemin” et sont mordus par les tentations du découragement, de l’infidélité, de la régression, de l’abandon… À eux aussi, Dieu le Père donne son Fils Jésus, non pour les condamner, mais pour les sauver: s’ils se confient à Lui, il les guérit par l’amour miséricordieux qui surgit de sa croix, par la force d’une grâce qui régénère et remet en chemin, sur la route de la vie conjugale et familiale.
L’amour de Jésus, qui a béni et consacré l’union des époux, est en mesure de maintenir leur amour et de le renouveler quand humainement il se perd, se déchire, s’épuise. L’amour du Christ peut rendre aux époux la joie de cheminer ensemble ; parce que le mariage, c’est cela : le cheminement ensemble d’un homme et d’une femme, dans lequel l’homme a la tâche d’aider son épouse à être davantage femme, et la femme a la tâche d’aider son mari à être davantage homme. C’est la tâche que vous avez entre vous. “Je t’aime, et par cela je te fais plus femme” – “Je t’aime, et par cela je te fais plus homme”. C’est la réciprocité des différences. Ce n’est pas un chemin simple, sans conflits, non, il ne serait pas humain. C’est un voyage exigeant, parfois difficile, parfois aussi conflictuel, mais c’est la vie ! Et parmi cette théologie que nous donne la Parole de Dieu sur le peuple en marche, aussi sur les familles en marche, sur les époux en marche, un petit conseil. Il est normal que les époux se disputent : c’est normal. Cela arrive toujours. Mais je vous conseille : ne jamais finir la journée sans faire la paix. Jamais. Un petit geste est suffisant. Et ainsi on continue à marcher. Le mariage est symbole de la vie, de la vie réelle, ce n’est pas une “fiction” ! C’est le sacrement de l’amour du Christ et de l’Église, un amour qui trouve dans la Croix sa vérification et sa garantie. Je vous souhaite, à vous tous, un beau chemin : un chemin fécond ; que l’amour grandisse. Je vous souhaite du bonheur. Il y aura les croix : elles y seront ! Mais le Seigneur est toujours là pour nous aider à avancer. Que le Seigneur vous bénisse ! »
Sources : Radio Vatican & Site internet du Vatican. -
Célébration à la basilique Saint-Pierre : Messe et imposition du Pallium aux nouveaux Métropolites
Le Pape François présidera la Messe de la Solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, patrons de l’Église de Rome, ce dimanche 29 juin à 9h30 en la basilique Saint-Pierre.
Le Saint-Père imposera le pallium aux 24 nouveaux archevêques métropolitains nommés au cours de l'année.
Une délégation du patriarcat œcuménique de Constantinople sera également présente pour la célébration, dans le cadre de l’échange fraternel de délégations pour les fêtes des saints patrons : le 29 juin à Rome pour la célébration des saints Pierre et Paul, et le 30 novembre à Istanbul pour la célébration de la fête de l’apôtre saint André.Homélie (texte intégral) :
« En cette solennité des saints Apôtres Pierre et Paul, patrons principaux de Rome, nous accueillons avec joie et reconnaissance la Délégation envoyée par le Patriarche œcuménique, le vénéré et aimé frère Bartolomeo, conduite par le Métropolite Ioannis. Nous prions le Seigneur pour que cette visite puisse aussi renforcer nos liens fraternels sur le chemin vers la pleine communion entre les deux Églises sœurs, que nous désirons tant.
« Le Seigneur a envoyé son ange et il m’a arraché aux mains d’Hérode » (Ac 12, 11). Aux débuts du service de Pierre dans la communauté chrétienne de Jérusalem, il y avait encore une grande peur à cause des persécutions d’Hérode contre certains membres de l’Église. Il y avait eu le meurtre de Jacques, et maintenant la captivité de Pierre lui-même pour faire plaisir au peuple. Tandis qu’il était en prison et enchaîné, il entend la voix de l’Ange qui lui dit : « Lève-toi vite !… Mets ta ceinture et tes sandales … Mets ton manteau et suis-moi » (Ac 12, 7-8). Les chaînes tombent et la porte de la prison s’ouvre toute seule. Pierre s’aperçoit que le Seigneur l’« a arraché aux mains d’Hérode » ; il se rend compte que Dieu l’a libéré de la peur et des chaînes. Oui, le Seigneur nous libère de toute peur et de toute chaîne, afin que nous puissions être vraiment libres. La célébration liturgique d’aujourd’hui exprime bien cette réalité, avec les paroles du refrain du psaume responsorial : « Le Seigneur m’a libéré de toute peur ».
Tel est le problème, pour nous, de la peur et des refuges pastoraux. Je me demande, chers frères Évêques : avons-nous peur ? De quoi avons-nous peur ? Et si nous avons peur, quels refuges cherchons-nous, dans notre vie pastorale, pour être en sécurité ? Nous cherchons peut-être l’appui de ceux qui ont le pouvoir en ce monde ? Ou bien nous laissons-nous tromper par l’orgueil qui cherche des gratifications et des reconnaissances, qui semblent nous mettre en sécurité ? Chers frères Évêques, où plaçons-nous notre sécurité ?
Le témoignage de l’Apôtre Pierre nous rappelle que notre véritable refuge est la confiance en Dieu : elle éloigne toute peur et nous rend libres de tout esclavage et de toute tentation mondaine. Aujourd’hui, l’Évêque de Rome et les autres Évêques, spécialement les Métropolites qui ont reçu le Pallium, nous nous sentons interpellés par l’exemple de saint Pierre à vérifier notre confiance dans le Seigneur.
Pierre retrouve la confiance quand Jésus lui dit par trois fois: « Pais mes brebis » (Jn 21.15.16.17). Et en même temps, Simon confesse par trois fois son amour pour Jésus, réparant ainsi le triple reniement de la passion. Pierre sent encore brûler en lui la blessure de cette désillusion causée au Seigneur, la nuit de la trahison. Maintenant qu’il lui demande : « M’aimes-tu ? », Pierre ne compte pas sur lui-même ni sur ses propres forces, mais sur Jésus et sur sa miséricorde : « Seigneur tu sais tout ; tu sais que je t’aime » (Jn 21, 17). Et ainsi disparaît la peur, l’insécurité, la pusillanimité.
Pierre a expérimenté que la fidélité de Dieu est plus grande que nos infidélités et plus forte que nos reniements. Il se rend compte que la fidélité du Seigneur éloigne nos peurs et dépasse toute imagination humaine. À nous aussi, aujourd’hui, Jésus pose la question : « M’aimes-tu ? ». Il le fait justement parce qu’il connaît nos peurs et nos efforts. Pierre nous montre la route : se confier à Lui, qui « connaît tout » de nous, nous fiant non pas tant à notre capacité d’être fidèles, qu’à sa fidélité inébranlable. Jésus ne nous abandonne jamais, parce qu’il ne peut se renier lui-même (cf. Tm 2, 13). Il est fidèle. La fidélité que Dieu nous assure inlassablement, à nous aussi, Pasteurs, au-delà de nos mérites, est la source de notre confiance et de notre paix. La fidélité du Seigneur à notre égard tient toujours éveillé en nous le désir de le servir et de servir les frères dans la charité.
L’amour de Jésus doit suffire à Pierre. Il ne doit pas céder à la tentation de la curiosité, de l’envie, comme lorsque, voyant Jean proche de lui, il demande à Jésus : « Seigneur, et lui ? » (Jn 21, 21). Mais Jésus, devant ces tentations, lui répond : « Que t’importe ? Toi, suis-moi » (Jn 21, 22). Cette expérience de Pierre constitue un message important aussi pour nous, chers frères Archevêques. Le Seigneur aujourd’hui me répète à moi, ainsi qu’à vous, et à tous les Pasteurs : Suis-moi ! Ne perds pas de temps en questions ou en bavardages inutiles ; ne t’arrête pas sur les choses secondaires, mais regarde l’essentiel et suis-moi. Suis-moi malgré les difficultés. Suis-moi dans la prédication de l’Évangile. Suis-moi dans le témoignage d’une vie qui correspond au don de la grâce du Baptême et de l’Ordination. Suis-moi en parlant de moi à ceux avec lesquels tu vis, jour après jour, dans l’effort du travail, du dialogue et de l’amitié. Suis-moi dans l’annonce de l’Évangile à tous, spécialement aux derniers, afin qu’à personne ne manque la Parole de vie, qui libère de toute peur et donne confiance dans la fidélité de Dieu. Toi, suis-moi ! »
Source : Radio Vatican - site internet du Vatican.
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Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi
Trois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.
Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.
Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?
Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »
Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ».
De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».
Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ».
« Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »
Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».
Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.
Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.
Élisabeth Caillemer
Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.
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« A nos Amis et Bienfaiteurs »
Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :
Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...)
Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur.
Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné.
Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église.
Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.
Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !
Vos futurs prêtres.
Abbé Francis Altiere
Abbé Benjamin Coggeshall
Abbé Joel Estrada
Abbé Robert Vignaud
Abbé Similien Waché de Corbie
Abbé Andrew Todd
Abbé Louis Poucin de Wouilt
Abbé François de Beaurepaire
Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.
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Ordinations à la basilique Saint-Pierre
Le Pape François a procédé ce dimanche matin à l’ordination de 13 nouveaux prêtres, lors d’une messe en la basilique Saint-Pierre. Dans son homélie, juste avant le rite d’ordination proprement dit, le Pape a insisté sur le sacrement de pénitence et sur la dimension de la miséricorde.
« S’il vous plaît, ne vous fatiguez jamais d’être miséricordieux ! » a-t-il dit aux nouveaux ordonnés. « Vous devez avoir cette capacité de pardon qu’avait le Seigneur, Lui qui n’est pas venu pour condamner mais pour pardonner ! Il y a trop de douleurs de gens qui ont eu l'impression d'être critiqués, de se faire crier dessus, qui ont vu se fermer devant eux les portes de l’Église. »
Prenant l'exemple d'un prêtre qu'il n'a pas nommé mais dont il avait évoqué le souvenir lors de sa rencontre du 25 avril avec les futurs ordonnés, le Pape François a montré que les prêtres doivent se conformer à la miséricorde infinie de Dieu. « S’il vous vient un jour le scrupule d’avoir trop pardonné, pensez à ce prêtre qui priait devant le tabernacle, demandant à Dieu pardon pour avoir trop pardonné tout en disant : mais c’est Toi qui m’as donné le mauvais exemple ! »
Transmission dans l'humilité
Le Pape a tenu à mettre en garde les nouveaux prêtres contre les pièges de l'orgueil, mettant en évidence le fait que la mission des prêtres est d'abord de transmettre aux autres la foi qu'ils ont reçue, et non pas de créer de nouvelles doctrines séduisantes pour leur public. « La doctrine de l’Église, ce n’est pas votre doctrine, vous n’êtes pas les patrons de la doctrine, c’est la doctrine du Seigneur. » S'appuyant sur Saint-Augustin, le Pape a insisté : « Vous devez exercer les œuvres de Dieu pour plaire à Dieu, et non pas pour vous plaire à vous-mêmes. »
« Professez avec joie la foi que vous avez reçue de vos mamans, de vos catéchistes », a poursuivi le Pape, appelant les prêtres à s'arrimer fermement à la Parole de Dieu. « Méditez profondément les paroles du Seigneur, vous aurez à enseigner ce que vous avez reçu. »
Il a insisté sur l'unité des communautés chrétiennes que les nouveaux prêtres seront appelés à servir dans l'humilité. « Participant au ministère de Dieu, vous devez unir les fidèles dans une même famille », a insisté François. « Suivez toujours l’exemple du Bon Pasteur qui n’est pas venu pour être servi mais pour servir. »
Un rituel de fraternité et de communion
Après son homélie, le Pape, comme tout évêque lors d'une ordination sacerdotale, a reçu les promesses de respect filial et d’obéissance des ordinands vis-à-vis de lui et de ses successeurs. Puis les 13 ordonnés se sont allongés devant l'autel le temps de la litanie des saints.
Ils ont ensuite reçu l'imposition des mains, du Pape d'abord, puis d'autres prêtres présents, dans un silence et un recueillement intenses. C'est précisément ce geste de l'imposition des mains qui marque l'entrée des ordinands dans le sacerdoce.
Reflets de l'universalité de l'Église
Les 13 prêtres ordonnés ce dimanche matin offraient une image forte de la diversité du catholicisme contemporain. Sur les 11 prêtres incardinés pour le diocèse de Rome, seulement six sont Italiens, les autres viennent de pays plus lointains : Chili, Venezuela, Brésil, Équateur et Corée du Sud.
Le Pape François a également ordonné un prêtre vietnamien pour le diocèse de Vinh, au nord du Vietnam, ainsi qu'un religieux pakistanais de l'Ordre des Augustiniens.
Source : Radio Vatican.Texte intégral italien sur le site internet du Vatican.
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Vendredi 25 avril 2014
Octave : Vendredi de Pâques
Litanies Majeures, à Saint-Pierre de Rome
Calendrier liturgique