St François-Xavier, confesseur, Patron des Missions
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St François-Xavier, confesseur, Patron des Missions
Les Quatre Saints Couronnés
En certains endroits : Bse Elisabeth de la Trinité, religieuse
(dies natalis demain)
A 10h00, pour la canonisation équipollente du St François de Laval (1623-1708, évêque de Québec) et Ste Marie de l'Incarnation Guyart Martin (1599-1672, missionnaire au Canada)
avec les évêques et prêtres de l'Archidiocèse du Québec
Livret de la célébration
« Que le Québec redevienne cette source de bons et saints missionnaires ! » : c’est l’exhortation lancée par le Pape François lors de la messe de remerciement pour la canonisation des deux saints franco-canadiens, François de Laval et Marie de l’Incarnation Guyart Martin.
Dans la basilique Saint-Pierre, aux côtés du cardinal Gérald Cyprien Lacroix, archevêque de Québec et Primat de l’Église au Canada, et du cardinal Marc Ouellet, préfet de la Congrégation pour les évêques, et en présence des pèlerins qui se sont rendus sur les terres des deux saints en France cette semaine et de deux délégations venues du Québec et des diocèses d’origine de François de Laval et de Marie Guyart Martin, le Pape est revenu dans son homélie sur le rôle des missionnaires : « ils ont eu le courage, avec cette force de Dieu, de sortir sur les routes du monde avec la confiance dans le Seigneur qui appelle. La vie d’un missionnaire et d’une missionnaire est ainsi, pour finir ensuite loin de chez soi, loin de sa propre patrie, tant de fois tués, assassinés, comme ce fut le cas ces derniers jours pour tant de nos frères et de nos sœurs. »
Le Pape a rendu hommage à ces deux saints, considérés comme les fondateurs de l’Église catholique au Québec, au temps de la colonisation de la Nouvelle-France, au XVIIe siècle. Et si le Pape a évoqué leurs actions, c’est pour mieux rappeler aux Canadiens d’aujourd’hui leur devoir. « Que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux saints qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, depuis le ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires. »
Une invitation claire à retourner aux sources de la foi pour une province où l’Église a toujours été historiquement importante mais où la pratique religieuse est en baisse.
A l’issue de la messe, le cardinal Lacroix, dans son message de remerciement, s’est fait l’écho des paroles du Pape : « avec vous, nous croyons que « l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus » (Evangelii gaudium, No. 1). Saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation en sont des témoins éloquents. Que Dieu fasse de nous les saints et les saintes du troisième millénaire, les missionnaires et les évangélisateurs qui témoignent par leur vie et proclament avec fierté la Bonne Nouvelle qu’est l’Évangile. »
C’est là le défi que le Pape a demandé aux Québécois de relever pour se montrer à la hauteur des deux nouveaux saints.
Source : Radio Vatican.
Homélie du Pape François, texte intégral
« Nous avons écouté la prophétie d’Isaïe : « Le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages… » (Is 25, 8). Ces paroles, pleines de l’espérance de Dieu, indiquent le but, montrent l’avenir vers lequel nous sommes en chemin. Sur cette route, les saints nous précèdent et nous guident. Ces paroles esquissent aussi la vocation des hommes et des femmes missionnaires.
Les missionnaires sont ceux qui, dociles à l’Esprit Saint, ont le courage de vivre l’Évangile. Et aussi cet Évangile que nous venons d’entendre : « Allez donc aux croisées des chemins » - dit le roi à ses serviteurs (Mt 22, 9). Et les serviteurs sortirent et rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvaient, « les mauvais comme les bons », pour les conduire au banquet des noces du roi (cf. v. 10).
Les missionnaires ont accueilli cet appel : ils sont sortis pour appeler tous les gens, aux carrefours du monde ; et ainsi ils ont fait beaucoup de bien à l’Église, parce que si l’Église s’arrête et se ferme, elle tombe malade, on peut la corrompre, aussi bien par les péchés que par la fausse science séparée de Dieu, qu’est le sécularisme mondain.
Les missionnaires ont tourné leur regard vers le Christ crucifié, ils ont accueilli sa grâce et ils ne l’ont pas gardée pour eux. Comme saint Paul, ils se sont faits tout à tous ; ils ont su vivre dans la pauvreté et dans l’abondance, être rassasiés et souffrir de la faim ; ils pouvaient tout en celui qui leur donnait la force (cf. Ph 4, 12-13). Avec cette force de Dieu, ils ont eu le courage de “sortir” sur les routes du monde mettant leur confiance dans le Seigneur qui appelle. Ainsi est la vie d’un missionnaire, d’une missionnaire… pour finir ensuite loin de chez soi, de son propre pays ; bien des fois tués, assassinés ! Comme c’est arrivé ces jours-ci pour tant de nos frères et de nos sœurs.
La mission évangélisatrice de l’Église est essentiellement annonce de l’amour, de la miséricorde et du pardon de Dieu, révélés aux hommes dans la vie, la mort et la résurrection de Jésus Christ. Les missionnaires ont servi la mission de l’Église, en rompant le pain de la Parole aux plus petits et aux plus éloignés et en portant à tous le don de l’amour inépuisable, qui jaillit du cœur même du Sauveur.
C’est ainsi que furent saint François de Laval et sainte Marie de l’Incarnation. Je voudrais vous laisser en ce jour, chers pèlerins canadiens, deux conseils : ils sont tirés de la Lettre aux Hébreux, et en pensant aux missionnaires ils feront beaucoup de bien à vos communautés.
Le premier est celui-ci : « Souvenez-vous de ceux qui vous ont dirigés : ils vous ont annoncé la parole de Dieu. Méditez sur l’aboutissement de la vie qu’ils ont menée, et imitez leur foi » (13, 7). La mémoire des missionnaires nous soutient au moment où nous faisons l’expérience de la rareté des ouvriers de l’Évangile. Leur exemple nous attire, nous pousse à imiter leur foi. Ce sont des témoignages féconds qui engendrent la vie !
Le second est celui-ci : « Souvenez-vous de ces premiers jours où vous veniez de recevoir la lumière du Christ : vous avez soutenu alors le dur combat des souffrances… Ne perdez pas votre assurance ; grâce à elle, vous serez largement récompensés. Car l’endurance vous est nécessaire… » (10, 32.35-36). Rendre hommage à qui a souffert pour nous apporter l’Évangile signifie livrer nous aussi la bonne bataille de la foi, avec humilité, douceur et miséricorde, dans la vie de chaque jour. Et cela porte du fruit.
Mémoire de ceux qui nous ont précédés, de ceux qui ont fondé notre Église. Église féconde que celle du Québec ! Féconde de nombreux missionnaires qui sont allés partout. Le monde a été rempli de missionnaires canadiens comme ces deux-ci. Maintenant un conseil : que cette mémoire ne nous conduise pas à abandonner la franchise et le courage. Peut-être – ou plutôt non, sans peut-être ! – le diable est jaloux et il ne tolère pas qu’une terre soit ainsi féconde de missionnaires. Prions le Seigneur pour que le Québec revienne sur ce chemin de la fécondité, pour donner au monde de nombreux missionnaires. Que ces deux-ci qui ont – pour ainsi dire – fondé l’Église du Québec, nous aident comme intercesseurs. Que la graine semée croisse et donne comme fruit de nouveaux hommes et femmes courageux, clairvoyants, avec le cœur ouvert à l’appel du Seigneur. Aujourd’hui, on doit demander cela pour votre pays. Eux, du ciel, seront nos intercesseurs. Que le Québec redevienne cette source de bons et de saints missionnaires.
En cela se trouve la joie et le mot d’ordre de votre pèlerinage : faire mémoire des témoins, des missionnaires de la foi dans votre terre. Cette mémoire nous soutient toujours sur le chemin vers l’avenir, vers le but, quand « le Seigneur essuiera les larmes sur tous les visages … ».
« Exultons, réjouissons-nous : il nous a sauvés » (Is 25, 9). »
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.
La Tradition relate que la musique fut composée par les Anges
Monastère Simonopetra, Mont Athos
Mercredi des Quatre-Temps de Carême
Mémoire de St Grégoire le Grand, confesseur et docteur
ainsi qu'en Orient, sous le titre de St Grégoire 'le Dialogue'
(En Occident, mémoire déplacée au 3 septembre après le Concile Vatican II)
Calendrier liturgique
« Si nous voulons bien y réfléchir, cette vie n'est autre chose qu'une guerre continuelle. En cet exil, en cette vallée de larmes, c'est notre partage de chaque jour, combattus que nous sommes, sans cesse, par trois mortels ennemis : le monde, le démon et la chair.
Le monde nous appelle avec ses vices et ses richesses, nous promet une vie longue et nous dit : "Allons ! Toi qui es jeune, abandonne-toi à ton bon plaisir ; quand tu seras vieux, tu te corrigeras".
Le démon nous tend sans cesse des pièges et des filets pour nous faire trébucher et tomber ; il nous empêche de faire le bien et de pratiquer la charité ; il nous plonge dans le souci des biens temporels pour écarter le souvenir de Dieu et du soin, que nous devons avoir, de garder notre âme pure et de l'enrichir par les bonnes œuvres. A peine sortis d'une préoccupation, nous tombons en une autre. "Oui, bientôt, disons-nous, aussitôt cette affaire terminée, je veux amender ma vie", et répétant ainsi "bientôt, bientôt", nous n'arrivons jamais à échapper aux séductions du démon, jusqu'à ce qu'enfin survienne l'heure de la mort et que disparaissent tous les faux biens, promis par le monde et le démon. Car tels le Seigneur nous trouvera, tels il nous jugera. Il serait donc bon de nous corriger à temps, et de ne pas faire comme ces gens qui disent : "Demain !", toujours "Demain !", et jamais ne commencent.
L'autre ennemi, le plus dangereux, est comme un voleur domestique et familier qui, avec de belles paroles et sous de bonnes apparences, s'efforce sans cesse de nous entraîner à la perdition : c'est la chair, notre corps, qui ne veut que bien manger, bien boire, bien se vêtir, bien dormir, travailler peu et s'adonner au vice et à la vaine gloire.
Contre ces trois ennemis, la protection, l'aide et la grâce de Notre-Seigneur nous sont bien nécessaires. Il faut aussi nous humilier profondément, quitter tout pour Jésus-Christ, notre tout, placer notre confiance uniquement en lui, confesser sincèrement tous nos péchés aux pieds du confesseur, accomplir la pénitence imposée, ne plus jamais pécher pour l'amour de Jésus-Christ seul ; et s'il nous arrive de faillir, nous confesser souvent. Ainsi nous pourrons vaincre ces ennemis dont j'ai parlé.
Surtout, ne nous fions pas à nous-mêmes, sous peine de tomber mille fois par jour dans le péché, mais mettons notre confiance en Jésus-Christ seul. Pour sa bonté, pour son amour seul, évitons le péché, la médisance ; ne faisons ni tort ni mal au prochain, mais souhaitons-lui ce que nous voudrions qu'on nous fît à nous-mêmes. Désirons aussi le salut de tous les hommes et aimons, servons Jésus-Christ seul, pour lui-même et non par crainte de l'enfer. »
St Jean de Dieu (8 mars 1495-8 mars 1550), fondateur de l'Ordre des Religieux de la Charité, extrait de la deuxième lettre à la Duchesse de Sessa. (Source)
Hymne des Vêpres de St Raphaël
(fêté ce jour au calendrier traditionnel)
« Divin guide, Raphaël,
recevez avec bonté l'hymne
chantant nos supplications
que vous consacrent nos voix joyeuses.
Dirigez notre course vers le salut,
soutenez nos pas,
que nous n'errions jamais à l'aventure
loin du chemin du Ciel.
Regardez-nous d'En-Haut,
de l'étincelante lumière du Ciel
provenant du Père des Lumières,
remplissez nos âmes.
Rendez la santé aux malades,
dissipez la nuit des aveugles ;
en chassant les maux des corps
rendez aux cœurs la vigueur.
Assistant le Souverain Juge,
plaidez la cause de nos crimes,
et apaisez la colère vengeresse,
fidèle intercesseur auprès de la Divinité.
Vous qui avez repris le Grand Combat,
confondez l'orgueilleux Ennemi ;
contre les esprits rebelles,
donnez-nous la force,
augmentez en nous la grâce.
Gloire à Dieu le Père
ainsi qu'à son Fils Unique,
avec l'Esprit Paraclet,
maintenant et dans tous les siècles des siècles.
Amen. »
« Glorieux Archange, saint Raphaël, grand Prince de la Cour Céleste, illustre par les dons de la sagesse et de la grâce, guide des voyageurs sur terre et sur mer, consolation des malheureux et refuge des pécheurs, je vous supplie de m'assister dans toutes mes nécessités et les peines de cette vie, comme vous avez soutenu le jeune Tobie dans ses pérégrinations. Puisque vous êtes le remède de Dieu, je vous prie humblement de guérir mon âme de ses infirmités et mon corps des maux qui l'affligent. Je vous demande, en particulier, de respecter ce corps, temple vivant du Saint-Esprit. Amen. »
Prière diffusée par l'Association des Saints Anges gardiens - 21 montée St Laurent - 69005 Lyon.
Spécimen de la revue de l'Association sur simpe demande.
PRIÈRE POUR DEMANDER À DIEU SON DIVIN SECOURS
En ce jour où nous fêtons St Antoine le Grand, le fondateur de l'érémitisme chrétien, il m'a semblé intéressant de vous proposer la lecture de sa vie rédigée par St Athanase, Père de l'Eglise, ce livre ayant étant mis en ligne en intégralité par l'Abbaye Saint-Benoît. Vous pourrez également le télécharger sur Gallica (site lié à la BNF), pour en prendre connaissance tranquillement quand vous en aurez le temps... Bonne lecture !
Vie de St Athanase (v.298-373)
Vie de St Antoine