25e Dimanche du Temps ordinaire
[St Matthieu]
(Calendrier traditionnel : 15ème Dimanche après la Pentecôte)
Calendrier liturgique
zénon
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Dimanche 21 septembre 2014
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Lundi 08 septembre 2014
Naissance de la Bse Vierge Marie, Il Perugino (v.1448-1523)
(Source et crédit photo) -
Vendredi 05 septembre 2014
St Laurent Justinien, évêque et confesseur
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Mercredi 03 septembre 2014
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Mardi 02 septembre 2014
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Mardi 15 juillet 2014
St Bonaventure, évêque, confesseur et docteur de l’Église
(fêté hier au calendrier traditionnel)Catéchèse de Benoît XVI sur St Bonaventure (audience générale du mercredi 3 mars 2010)
Œuvres de St Bonaventure à lire et/ou télécharger ICI. -
Mercredi 09 juillet 2014
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Lundi 23 juin 2014
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Dimanche 20 avril 2014
Pâques, Dimanche de la Résurrection
Sainte et Joyeuse Fête de Pâques à toutes et à tous !
Graduel du dimanche de PâquesMoines bénédictins du monastère de SilosGraduale. Ps. 117, 24 et 1.
Hæc dies, quam fecit Dóminus : exsultémus et lætémur in ea.
Voici le jour que le Seigneur a fait, passons-le dans l’allégresse et dans la joie.
V/. Confitémini Dómino, quóniam bonus : quóniam in sǽculum misericórdia eius.
V/. Célébrez le Seigneur parce qu’il est bon, parce que sa miséricorde est éternelle.L'introït de Pâques : Resurréxi, et adhuc tecum sum, allelúia
(Chant d’entrée du dimanche de la Résurrection)
Nouvelle interprétation proposée par les "Cantori Gregoriani" et leur chef de chœur ICI.
(avec guide d'écoute)
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Samedi 12 avril 2014
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Samedi 05 avril 2014
St Vincent Ferrier, confesseur
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Vendredi 14 février 2014
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Jeudi 26 décembre 2013
St Etienne, protomartyr
Calendrier liturgique -
Dimanche 22 décembre 2013
4ème dimanche de l'Avent
Calendrier liturgique"Rorate cæli"
C’est l’Introït du quatrième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Is. 45, 8.
Roráte, cæli, désuper, et nubes pluant iustum : aperiátur terra, et gérminet Salvatórem.
Cieux, répandez votre rosée ; que des nuées descende le salut ! Que s’ouvre la terre et qu’elle donne naissance au Sauveur.
Ps. 18, 2
Cæli enárrant glóriam Dei : et ópera mánuum eius annúntiat firmaméntum.
Les cieux chantent la gloire de Dieu : leur voûte solide proclame la puissance de ses mains. -
Vendredi 20 décembre 2013
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Dimanche 8 décembre 2013
2ème dimanche de l'Avent
Calendrier liturgique
(La fête de l'Immaculée Conception de la Vierge Marie,
reportée à demain au nouveau calendrier,
est fêtée ce jour au calendrier traditionnel)"Populus Sion"C’est l’Introït du deuxième dimanche de l’Avent. ICI dans une toute nouvelle interprétation, qui est proposée à notre écoute par les "Cantori Gregoriani" et par leur chef de chœur, avec un guide explicatif fort bien réalisé.
Ant. ad Introitum. Is. 30, 30.
Pópulus Sion, ecce, Dóminus véniet ad salvándas gentes : et audítam fáciet Dóminus glóriam vocis suæ in lætítia cordis vestri.
Peuple de Sion, voici que le Seigneur vient pour sauver les nations. Il va faire retentir sa voix majestueuse, et vous aurez le cœur en joie.
Ps. 79, 2
Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph.
Ecoutez-moi, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau. -
Samedi 21 septembre 2013
St Matthieu, apôtre et évangéliste
Calendrier liturgique -
Dimanche 8 septembre 2013
N.B. : la liturgie de ce dimanche a préséance sur celle de la mémoire de la Nativité de la Vierge Marie -
Jeudi 5 septembre 2013
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Mardi 3 septembre 2013
St Grégoire le Grand, Pape et Docteur de l’Église
Au calendrier traditionnel : St Pie X, Pape et confesseur« C'est vraiment pour Nous, Vénérables Frères, un heureux anniversaire que celui de cet homme illustre et incomparable (Martyrol. Rom. 3 sept.), le Pontife Grégoire premier du nom...
Il est merveilleux de constater ce qu'il réalisa durant un gouvernement d'un peu plus de treize ans. Il fut le restaurateur de toute la vie chrétienne, ranimant la piété parmi les fidèles, la règle dans les monastères, la discipline dans le clergé, la sollicitude pastorale des Pontifes sacrés. C'était bien le chef plein de sagesse de la famille du Christ (Joann. Diac., Vita. Greg., II, 51). Il défendit et augmenta le patrimoine de l’Église et, selon les besoins de chacun, pourvut libéralement et sans compter aux nécessités du peuple appauvri, de la société chrétienne et des églises particulières. Vrai consul de Dieu (Inscr. sepulcr.), il étendit bien au delà des murs de Rome la féconde activité de sa volonté, et la consacra tout entière au bien de la société civile. Il résista courageusement aux injustes prétentions des empereurs de Byzance, brisa l'audace des exarques et des officiers impériaux, et sut imposer un frein à leur sordide cupidité, car il s'était fait le champion public de la justice sociale. Il adoucit les instincts farouches des Lombards, et ne craignit pas d'aller jusqu'aux portes de Rome à la rencontre d'Agilulfe pour le dissuader d'assiéger la ville, comme avait fait le pape saint Léon le Grand avec Attila. Il ne cessa ni ses prières, ni ses douces persuasions, ni l'habileté de son action, jusqu'à ce qu'il vit cette terrible nation s'apaiser enfin et s'organiser sous une forme de gouvernement plus équitable, et même se soumettre à la foi catholique, grâce surtout à la pieuse reine Théodelinde, sa fille en Jésus-Christ.
Voilà pourquoi Grégoire s'est acquis à bon droit le titre de sauveur et de libérateur de l'Italie, c'est-à-dire de cette terre qu'il appelle lui-même si suavement sienne (Registr. V, 36 (40) ad Mauricium Aug.). Grâce à son zèle pastoral jamais en relâche, l'Italie et l'Afrique se purgent des restes de l'erreur; les affaires de l'Eglise des Gaules se rétablissent; la conversion commencée des Wisigoths d'Espagne se développe, et l'illustre nation des Bretons, perdue dans un coin du monde et rivée jusque-là au culte perfide du bois et de la pierre (Ibid. VIII, 29 (30) ad Eulog. Episcop. Alexandr.), embrasse, elle aussi, la vraie foi du Christ. A la nouvelle d'une acquisition si précieuse, Grégoire se sent l'âme déborder de joie, tel un père qui étreint sur son cœur un fils bien-aimé ... Mais ces bienfaits reçus, il les rapporte tous au Sauveur Jésus. C'est pour l'amour de lui, dit-il lui-même, que nous sommes allés chercher en Bretagne des frères ignorés. C'est par sa grâce que nous avons trouvé ceux que nous cherchions sans les connaître (Ibid. XI, 36 (28) ad Augustin. Anglorum episcop.). Et ce peuple s'est montré reconnaissant envers le saint Pontife, jusqu'à l'appeler : notre Maître, notre Apôtre, notre Pape, notre Grégoire, et se considérer comme le sceau de son apostolat. Telle enfin fut son action si féconde et si salutaire que le souvenir de ses travaux s'est gravé profondément dans le cœur de la postérité, de ces générations du moyen âge surtout, tout imprégnées de son esprit, qui, pour ainsi dire, se nourrissaient de sa parole et conformaient leur vie et leurs mœurs à ses exemples. C'était l'époque heureuse où la civilisation chrétienne succédait dans l'univers à la civilisation romaine, épuisée par le cours des siècles et tombée sans retour.
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Aussi le but unique de toute sa vie, tel que nous le révèlent ses paroles et ses actes, ce fut d'entretenir dans son propre cœur, et de susciter dans les autres, cette foi et cette confiance, et, jusqu'à son dernier jour, de faire tout le bien que les circonstances lui permettaient.
De là, chez cet homme de Dieu, la volonté résolue de faire servir au salut commun les surabondantes ressources des dons divins dont le Seigneur avait enrichi son Église, tels sont : la vérité certaine entre toutes de la doctrine révélée ; sa prédication efficace à travers le monde entier ; les sacrements qui ont la vertu de produire ou d'accroître en nous la vie de l'âme ; enfin la grâce de la prière au nom du Christ, gage assuré de la protection céleste.
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Fort de cette foi, inébranlablement établi sur cette pierre, Nous embrassons du regard de Notre âme, et les lourdes obligations de cette sainte primauté et tout à la fois les forces divinement répandues dans Nos cœurs, et paisiblement Nous attendons que se taisent les voix de ceux qui proclament à grand bruit que l’Église catholique a fait son temps, que ses doctrines se sont écroulées sans retour, qu'elle en sera réduite bientôt ou à se conformer aux données d'une science et d'une civilisation sans Dieu, ou bien à se retirer de la société des hommes. En attendant, est-il de Notre devoir de rappeler à tous, grands et petits, comme autrefois le fit le saint Pontife Grégoire, la nécessité absolue où nous sommes de recourir à cette Église pour faire notre salut éternel, pour obtenir la paix et même la prospérité dans cette vie terrestre.
[...]
Le salut, cependant, n'est pas ailleurs que dans le Christ : Car il n'est pas sous le ciel d'autre nom qui ait été donné aux hommes, dans lequel nous devions être sauvés (Act. IV, 12). Il est donc nécessaire de revenir à lui, de se prosterner à ses pieds, de recueillir de sa bouche divine les paroles de la vie éternelle : car seul il peut indiquer le chemin capable de nous ramener au salut, seul il peut enseigner le vrai, seul rappeler à la vie, lui qui a dit de lui-même : Je suis la Voie et la Vérité et la Vie (Joan. XIV, 6). On a tenté à nouveau de traiter les affaires du monde en dehors du Christ ; on a commencé à bâtir en rejetant la pierre angulaire. Pierre le reprochait à ceux qui crucifièrent Jésus. Et voici qu'une seconde fois la masse de l'édifice s'écroule en brisant la tête des constructeurs. Jésus reste malgré tout la pierre angulaire de la société humaine, et de nouveau se justifie la maxime : Il n'est de salut qu'en lui.
Celui-ci est la pierre que vous avez rejetée, ô constructeurs ; elle est devenue la tête de l'angle, et en ancien autre il n'est de salut (Act. IV, 11-12).
Vous comprenez facilement par là, Vénérables Frères, quelle nécessité presse chacun de nous d'employer la plus grande force d'âme possible, et toutes les ressources dont nous disposons, à ranimer cette vie surnaturelle dans tous les rangs de la société humaine, depuis l'humble classe de l'artisan, qui gagne chaque jour son pain à la sueur de son front, jusqu'aux puissants arbitres de la terre. »
St Pie X, Extraits de l'Encyclique Iucunda Sane, 12 mars 1904.