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turquie

  • Le Cardinal Sandri en visite en Turquie

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    Le Cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales est attendu cette semaine à Istanbul, du vendredi 10 au dimanche 12 juin. Il présidera la consécration épiscopale du nouveau Vicaire apostolique, Mgr Ruben Tierrablanca Gonzalez. Ce franciscain mexicain, qui succède à un assomptionniste français, Mgr Louis Pelâtre, aura également la charge d’administrateur apostolique de l’exarchat pour les fidèles de rite byzantin. Agé de 64 ans, Mgr Tierrablanca a été entre autres recteur de l’Université pontificale Antonianum de Rome, et responsable de la Fraternité internationale pour le Dialogue œcuménique et interreligieux en Turquie.

    Pendant son séjour à Istanbul, le Cardinal Sandri pourra rencontrer tous les évêques catholiques de Turquie. L’Archevêque d’Izmir et le Vicaire apostoliques d’Anatolie seront à ses côtés lors de la Messe d’ordination. A l’invitation du Patriarche œcuménique de Constantinople, Bartholomée 1er, le Cardinal Sandri participera également à une Divine Liturgie le 11 juin au Phanar.

    Au programme de sa visite figure aussi une Messe à la Résidence "Ma Maison", une structure d’accueil pour personnes âgées, gérée par les Petites Sœurs des pauvres. Un groupe de jeunes réfugiés syriens et irakiens pris en charge par les Salésiens, a été invité à assister à la célébration. Le Cardinal Sandri logera au siège de la Nonciature apostolique qui fut la résidence du futur Jean XXIII lorsqu’il était délégué apostolique en Turquie.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

    L'Agence I.Media rappelle que l’Église catholique n’a toujours pas de statut juridique reconnu en Turquie. Elle réclame, depuis des décennies, la reconnaissance de la personnalité juridique pour ses communautés dans le pays, afin qu’elles puissent acquérir des droits sûrs quant à leurs propriétés. C’est aussi la raison pour laquelle ses responsables n’ont pas le titre d’évêque, mais celui de vicaire apostolique. La nonciature apostolique à Ankara est la seule instance juridique reconnue, car le nonce est un ambassadeur accrédité représentant l’État du Vatican.

  • Accord Union Européenne – Turquie : l’inquiétude de l’Œuvre d’Orient

    Mgr_Gollnisch_1.jpgEntrée de la Turquie dans l’Europe, dispense de visa, 6 milliards d'euros, ... dans une interview à Radio Vatican, Mgr Gollnisch fait part de son scepticisme suite aux contreparties de l'accord.

    En contrepartie d’une solution supposée de ces réfugiés, il a été envisagé :

        - de relancer les pour parlers pour l’entrée de la Turquie en Europe,
        - de dispenser les ressortissants de la Turquie de l’obtention d’un visa,
        - de donner 6 milliards d’euros à la Turquie,
       - et d’inscrire la Turquie sur la liste des pays sûrs : l’asile politique ne sera plus donné à des ressortissants de la Turquie; ce qui est assez problématique notamment par rapport à la situation de l’importante communauté kurde, …

    « La question des réfugiés doit être traitée pour elle-même et ne pas être mise sur une sorte de traité quasiment commercial ».

    Or cet accord ne va pas être très efficace car les réfugiés ont montré leur détermination à venir vers l’Europe et vont trouver d’autres chemins. Le nombre de réfugiés qui se lanceront dans la folle aventure de la traversée de la Méditerranée va s’accentuer.

    Jusqu’à présent l’Europe avait des traditions d’asile politique.

    Il faut faire un discernement : il y a parmi ces réfugiés des gens qui ont vraiment besoin d’un asile politique et nous craignons qu’ils soient considérés comme des réfugiés sans titre et soient, purement et simplement, renvoyés en Turquie. Et dans quelles conditions de camps, dans quelle situation juridique, chrétiens et yézidis, vont-ils être renvoyés en Turquie ?

    La culpabilité de l’Europe, une approche restrictive

    Il eût fallu traiter cela davantage au niveau des Nations Unies, du Conseil de Sécurité et au niveau du Haut-Commissariat aux Réfugiés.

    Le fait que l’Europe se sente seule responsable, déjà coupable, et doive supplier la Turquie de bloquer les réfugiés, est une approche extrêmement restrictive du problème.

    La nécessité d’un plan de secours pour l’Irak et la Syrie

    Nous demandons qu’il y ait un vrai plan de secours plus intense à l’Irak et à la Syrie pour que les gens n’aient pas à partir.

    La vraie question : que faisons-nous pour que ces gens aient d’autres ressources que de quitter leur pays. Cela suppose la Paix en Syrie, la neutralisation du DAECH et d’Al Qaeda. Si nous mettions les moyens voulus cela serait déjà fait depuis longtemps.

    Tous ces réfugiés veulent rentrer en Europe. Avant d’être une marque de faiblesse, cela veut dire que l’Europe attire, qu nous avons un modèle social que les gens souhaitent rejoindre. Ils ne cherchent pas aller en Russie, ils ne cherchent pas à aller chez M. Poutine.

    Même si sur la situation des migrants, l’Europe a sans doute manqué de cohérence et manqué de clarté.

    Il y aura sans doute une mise en cause de la légalité de cet accord et sur le plan politique et diplomatique, il faut se poser un certain nombre de question sur l’évolution de la Turquie. Et tout le monde sait que les rebelles au départ ont été soutenus par la Turquie. Donc la Turquie a bien une responsabilité importante dans l’évolution du conflit syrien.

    Source : L'Œuvre d'Orient (21/03/2016).

  • La Turquie menacerait les villages chrétiens du sud du pays

    turquie,menace,villages,chrétiens,sud,syriens,réfugiés,daech,AKP,bombardementsL’Union syriaque européenne (European Syriac Union – ESU) tire la sonnette d’alarme. Selon elle, les autorités turques menaceraient les villages chrétiens situés au sud du pays.

    L’ESU est une organisation basée à Bruxelles qui a pour objectif la défense des intérêts des chrétiens assyriens, d’Irak, de Syrie et de Turquie, auprès des instances de l’Union européenne.

    Selon Rima Tüzün (photo), porte-parole de l’Union syriaque européenne, le Parti de la justice et du développement (AKP) – au pouvoir à Ankara – et l’armée turque accroissent leurs pressions sur les villes et villages chrétiens situés entre la ville syrienne de Raqqa (fief de Daech) et la frontière syro-turque, mais aussi sur les rares chrétiens qui vivent encore ou à nouveau au sud-est de la Turquie elle-même.

    « La ville d’Idil par exemple – qui avant le génocide assyrien de 1915, était surtout peuplée de chrétiens – a été récemment bombardée par des F-16 turcs », explique la porte-parole. « Il est particulièrement alarmant que dans cette région, où certaines familles chrétiennes de la diaspora sont retournées depuis peu, les chrétiens se sentent de nouveau menacés. Le weekend dernier encore, des chrétiens assyriens ont été physiquement attaqués dans leurs maisons et dans leurs églises. »

    Dans ce contexte, estime Rima Tüzün, il est important de signaler que des leaders de l’AKP se servent de plus en plus souvent d’une rhétorique qui ressemble fort à celle du temps des massacres des chrétiens en 1915. Selon l’ESU, le Premier ministre turc Ahmet Davotuglu a ouvertement déclaré à Bingöl, une ville située dans la région où les Kurdes sont nombreux, « qu’ils collaborent avec les Russes comme des gangs arméniens ». Pour qui connaît un peu l’Histoire, on se souvient que des rumeurs populistes sur « des gangs arméniens collaborant avec les Russes » ont été l’élément déclencheur du génocide du siècle passé.

    Sur le front en Syrie, l’armée turque s’en prend également à la population civile dans les régions où vivent des minorités chrétiennes importantes. Ainsi, il y a quelques jours, au moment où les rebelles de l’Armée Syrienne Libre (ASL) défendaient la ville de Tel Abyad – qu’il contrôlent depuis l’été de 2012 – contre un assaut des extrémistes de Daech, les Turcs ont bombardé aveuglement la région. « Il faut absolument que les participants au prochain sommet de l’Union européenne avec la Turquie se rendent compte que ce pays Turquie ne respecte ni sa propre population chrétienne ni les chrétiens en Syrie », poursuit Rima Tüzün. « La Turquie n’est pas un état de droit à l’européenne et ne respecte pas le droit international », conclut Rima Tüzün.

    Benoit Lannoo

    Source : CathoBel.

  • Promulgation d'un Décret de la Congrégation pour la Cause des Saints

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     Mgr Melki, martyr (+ 28 août 1915)

    Au cours de l'audience privée qu'il a accordée au Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, le Pape François a autorisé la Congrégation à promulguer le décret regardant le martyr du Serviteur de Dieu Flavien Michel Melki (au siècle : Jacques), de la Fraternité de Saint Ephrem, Evêque syro-catholique de Mardin et Gazarta (actuelle Czire (Djézireh), en Turquie) ; né en 1858 à Kalaat Mara (actuelle Turquie) et tué en haine de la foi à Czire le 29 août 1915.

    Membre de la Fraternité de saint Ephrem, Mgr Melki était, il y a un siècle, l’évêque syro-catholique de Djézireh. Cette petite ville abritait quelques milliers de chrétiens de confessions diverses, prospères dans le commerce et l’industrie, alors que les musulmans kurdes étaient quatre fois plus nombreux.

    Dans la tourmente de 1915, la plus grande partie de la population chrétienne de l’empire ottoman s’était retrouvée prise au piège entre deux fronts adverses. Dans ce contexte, les Kurdes de Djézireh reçurent l’ordre d’exterminer les chrétiens considérés sans exception confessionnelle comme des espions potentiels. Le massacre fut perpétré avec la participation de l’armée régulière.

    Arrêté le 28 août aux côtés de l’évêque chaldéen Jacques Abraham, et exhorté en vain à se convertir à l'islam, il est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité. Mgr Abraham est tué d’un coup de fusil.

    Au moment de sa mort, Mgr Melki était âgé de 57 ans. Il avait tout vendu, y compris ses vêtements liturgiques, pour aider les pauvres. Il s’était efforcé d’encourager les chrétiens à défendre leur foi malgré les persécutions.

    Dans cette page d’histoire dramatique, oubliée ou méconnue, des communautés entières de chrétiens connurent le même sort que la plupart des Arméniens vivant dans ce qui allait devenir la Turquie moderne : détention, tortures, exécutions, déportation, disparition. Dans le contexte actuel, la béatification de ce martyr de la foi sera un signal fort pour les chrétiens d’Orient, dans cette région où les petites communautés chrétiennes sont une nouvelle fois persécutées, décimées ou contraintes à l’exil.

    Sources : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • « Grève de la faim » pour attirer l’attention sur le centenaire du Génocide assyrien

    Pour commémorer le génocide de leurs ancêtres au cours des événements de 1915, les membres de la communauté syriaque de la ville de Midyat débuteront le 20 avril prochain une grève de la faim collective, notamment dans le but d’attirer l’attention de l’opinion publique turque et internationale sur les massacres qui frappèrent en 1915 non seulement les Arméniens mais aussi les chrétiens assyriens, chaldéens et syriens présents en Anatolie. C’est ce qu’indiquent des sources turques consultées par l’Agence Fides. La grève de la faim durera 100 heures – par référence aux 100 ans passés depuis les massacres que les chrétiens syriaques commémorent sous le nom de Seyfo, qui en syriaque signifie Epée – et s’achèvera le 24 avril, en concomitance avec les initiatives prévues dans le monde entier pour commémorer le Génocide arménien.

    Les chrétiens syriens, tout comme les arméniens, demandent à ce que le génocide assyro-syriaque soit reconnu par la Turquie. « La Turquie – a déclaré dans un entretien télévisé le Président de l’Union assyrienne de Mardin, Yuhanna Aktas – doit faire les comptes avec son passé et reconnaître le Génocide arménien ». Outre la grève de la faim, les auteurs de l’initiative ont également annoncé une grande marche pour commémorer le Génocide assyrien, marche qui aura lieu au cours du mois de juin.

    L’expression de Génocide assyrien indique la déportation et l’élimination physique de chrétiens appartenant à des communautés assyriennes, chaldéennes et syriaques accomplies en territoire ottoman par le gouvernement dit des Jeunes Turcs. La ville de Midyat, d’origine syriaque, est depuis des siècles le centre d’une enclave chrétienne syriaque dans le sud-est de la Turquie, Actuellement, elle se trouve en province de Mardin. (GV)

    Source : Agence Fides (09/04/2015).

  • Audience générale de ce mercredi 3 décembre 2014

    Ce mercredi matin, sur une Place Saint-Pierre battue par les vents et la pluie, et en présence de quelques 10.000 pèlerins, le Pape François est revenu longuement sur son tout récent voyage apostolique en Turquie, du 28 au 30 novembre. En demandant avant tout de « prier pour tous les migrants et réfugiés, et pour que disparaissent les causes de cette plaie douloureuse. » Un souhait émis par le Pape alors qu’il évoquait le dernier moment fort de son voyage, la rencontre à Istanbul avec un groupe de réfugiés irakiens et du Proche-Orient, aidés par des salésiens.

    « La dernière rencontre, belle et douloureuse, a raconté le Pape, ce fut avec un groupe de jeunes réfugiés accueillis par les salésiens. C’était très important pour moi de rencontrer ces réfugiés des zones de guerre du Proche-Orient, tant pour exprimer ma proximité que celle de l’Église, que pour souligner la valeur de l’accueil, et sur ce point la Turquie s’est fortement engagée ». « Je remercie encore une fois la Turquie pour cet accueil, et je remercie les braves salésiens d’Istanbul, qui travaillent avec les réfugiés. J’ai rencontré d’autres prêtres, et notamment un jésuite allemand, qui travaillent aussi avec les réfugiés. »

    Le Pape est alors revenu sur les étapes clés de ses trois jours en Turquie, entre Ankara et Istanbul : « Frères et sœurs, je rends grâce au Seigneur pour mon récent pèlerinage en Turquie, a déclaré le Pape. Cette terre est chère aux chrétiens, puisque saint Paul y est né, les sept premiers conciles de l’Église y ont eu lieu, et que la "maison de Marie" s’y trouve. » « Lors de ma rencontre avec les Autorités du pays, a précisé François, j’ai rappelé qu’il est important que l’État assure aux citoyens et aux groupes religieux une réelle liberté de culte, en évitant toute déviance fondamentaliste. »

    « Le lendemain, la messe a réuni les différents rites catholiques présents en Turquie. Les représentants orthodoxes et protestants y assistaient. Ensemble, nous avons invoqué le Saint Esprit qui fait l’unité de l’Église ». « Dans notre dialogue œcuménique et sur le chemin d’unité dans notre Église catholique elle-même, c’est l’Esprit Saint qui fait tout, il suffit de le laisser faire, de l’accueillir et de suivre ses inspirations ».

    « Enfin, le dernier jour, nous avons renforcé les liens fraternels entre le successeur de Pierre et le Patriarche Œcuménique de Constantinople, renouvelant notre engagement à avancer sur le chemin de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes. »

     « Que Dieu continue à protéger le peuple turc, ses autorités et ses représentants des diverses religions, pour qu’ils puissent ensemble construire un lieu de paix, de coexistence pacifique, entre religions et cultures différentes » a encore ajouté le Pape. Il souhaitait que « Dieu rende fécond ce voyage apostolique et favorise dans l’Église le dialogue pour annoncer que Jésus est vérité, paix et amour ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, je rends grâce au Seigneur pour mon récent pèlerinage en Turquie. Cette terre est chère aux chrétiens, puisque saint Paul y est né, les sept premiers conciles de l’Église y ont eu lieu, et que la « maison de Marie » s’y trouve. Lors de ma rencontre avec les Autorités du pays, j’ai rappelé qu’il est important que l’État assure aux citoyens et aux groupes religieux une réelle liberté de culte, en évitant toute déviance fondamentaliste. Le lendemain, la messe à réuni les différents rites catholiques présents en Turquie. Les représentants orthodoxes et protestants y assistaient. Ensemble, nous avons invoqué le Saint Esprit qui fait l’unité de l’Église. Enfin, le dernier jour, nous avons renforcé les liens fraternels entre le successeur de Pierre et le Patriarche Œcuménique de Constantinople, renouvelant notre engagement à avancer sur le chemin de la pleine communion entre catholiques et orthodoxes. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française.
    Alors que le temps de l’Avent prépare nos cœurs à la venue parmi nous du Prince de la paix, je vous invite à prier sans cesse pour que ce Voyage Apostolique en Turquie porte des fruits d’unité entre chrétiens et de paix au Moyen Orient.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

  • Nous vous en prions, Saint Père, lisez le Coran !

    Le Pape François et l'Islam - Réflexions au retour de son voyage en Turquie

    Lors de sa visite en Turquie, le pape François a loué les
    « inestimables trésors spirituels » et la « sacralité de la vie humaine » de l'Islam. Et sa Sainteté d'ajouter : « musulmans et chrétiens, nous sommes dépositaires d'inestimables trésors spirituels, parmi lesquels nous reconnaissons des éléments qui nous sont communs.»

    Extrait de la conférence de presse du Souverain Pontife au cours du vol de retour de Turquie (30 novembre 2014)
    :

    « Sur l’Islamophobie : Il est vrai que devant ces actes, commis pas seulement dans cette zone (Irak, Syrie, ndlr.) mais aussi en Afrique, il y a une réaction d'aversion : si c'est cela l'islam ! Et tant de musulmans sont offensés, tant, tant de musulmans. Ils disent : « Non, nous ne sommes pas ces gens-là. Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix. Ça (les actes terroristes, ndlr.) ce n’est pas l’Islam. »
    ...
    « j'ai vu cette merveille : le Mufti m'expliquait bien les choses, avec beaucoup de douceur, y compris le Coran, où l'on parle de Marie et de saint Jean Baptiste... Il m'expliquait tout... »

    (Texte intégral en italien)

    Commentaire :

    Il est vrai que de nombreux musulmans sont offensés par ces actes barbares. Mais ils n'ont pas lu le Coran ! Puissions-nous donc les amener à le lire, en même temps que les Saints Évangiles, et prier pour que leur cœur s'ouvre à la grâce de la conversion, afin qu'ils vivent la joie d'une rencontre vraie avec le Christ Sauveur.

    Non, chrétiens et musulmans n'ont rien en commun

    N'oublions jamais, qui que nous soyons, que Satan est le singe de Dieu, qu'il se présentera toujours à nous sous les plus belles apparences (les vies des saint(e)s en témoignent), et que le travestissement des révélations évangéliques est l'un de ses outils les plus efficaces pour détourner les âmes de l’Église...
    Isa (qui n'est pas mort sur la Croix), Marie (qui n'est évidemment par Mère de Dieu), et Yahya (qui n'est évidemment pas le plus grand des prophètes), tels que présentés dans le Coran, n'ont rien à voir avec Jésus, Marie et Jean-Baptiste. Dieu Lui-même n'est pas le même qui est prié dans l'Islam, qui n'est ni Père ni Trinité, et le Coran commande aux musulmans de combattre les "associateurs" (les chrétiens qui "associent" à Dieu le Fils et l'Esprit-Saint)...
    Un pape a-t-il donc besoin de se faire expliquer le Coran par un musulman ? Mais Seigneur, c'est le monde à l'envers ! Un pape qui incite les fidèles à "évangéliser", et qui se fait "coraniser" dans une mosquée... ? Faudra-t-il fermer les yeux longtemps encore sur la puissance du Malin ? Ouvrez les yeux, Saint-Père, nous vous en supplions !

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  • Voyage du Pape en Turquie - Congé et départ de l'aéroport international Atatürk d'Istanbul

  • Voyage du Pape en Turquie - Salut des élèves de l'Oratoire salésien

    Le dernier discours du Pape François au cours de son voyage apostolique en Turquie était prononcé ce dimanche après-midi à 16 heures, heure locale. Dans la Cathédrale latine – et non dans les jardins de la Représentation Pontificale, comme prévu initialement - le Saint-Père s’est adressé à une cinquantaine de jeunes de l’Oratoire de la Communauté salésienne. Cette Communauté est en charge de la Cathédrale latine d’Istanbul. Face au Pape, des enfants et des adolescents originaires de Turquie bien sûr, mais aussi du Moyen-Orient et d’Afrique, représentant une partie du groupe d’une centaine de jeunes qu’accompagnent spirituellement six Salésiens.

    Tout faire pour améliorer des « conditions de vie dégradantes » et « intolérables »

    Beaucoup de ces jeunes sont réfugiés ou déplacés. L’une d’entre eux, une adolescente d’une quinzaine d’années, chrétienne irakienne, a d’ailleurs pris la parole au nom des autres jeunes, au début de la rencontre. D’une voix émue, elle a évoqué la situation dramatique des réfugiés. De son côté, le Pape a souligné qu’il aurait voulu rencontrer d’autres réfugiés mais que cela n’avait pas été possible. Néanmoins, dès le début de son discours, il a exprimé sa compassion devant la situation des réfugiés, expliquant qu’elle « est la triste conséquence des conflits exacerbés et de la guerre, qui est toujours un mal et n’est jamais la solution des problèmes, mais plutôt en crée d’autres ». Les réfugiés se retrouvent en effet souvent privés « des biens fondamentaux : une habitation digne, l’assistance sanitaire, l’éducation, le travail », a rappelé le Pape, avant de s’indigner : « Les conditions dégradantes dans lesquelles de nombreux réfugiés doivent vivre sont intolérables ! Pour cela, il faut tout mettre en œuvre pour éliminer les causes de cette réalité ».

    Le Saint-Père a alors appelé à « une plus grande convergence internationale destinée à résoudre les conflits […], à contrecarrer les autres causes qui poussent les personnes à laisser leur patrie et à promouvoir les conditions pour qu’elles puissent y rester ou y retourner ». Un appel aussi lancé « aux Chefs politiques, afin qu’ils tiennent compte du fait que la grande majorité de leurs populations aspire à la paix, même si parfois elle n’a plus la force ni la voix pour la demander ! ».

    Le Pape François a ensuite eu des paroles d’encouragement à l’égard de ceux qui « œuvrent généreusement et honnêtement pour la justice et la paix ». Il s’est déclaré « heureux […] de l’œuvre efficace de beaucoup d’institutions catholiques, qui offrent une aide généreuse à de nombreuses personnes dans le besoin, sans aucune discrimination ».

    Mais le Saint-Père n’a pas oublié les « Autorités turques », auxquelles il n’a pas manqué d’ « exprimer une vive reconnaissance pour le grand effort accompli dans l’assistance aux réfugiés, spécialement aux réfugiés syriens et irakiens, et pour l’engagement concret en vue de chercher à satisfaire leurs exigences ».

    Ne pas désespérer

    Puis le Pape François s’est adressé plus directement aux jeunes : « Chers jeunes, ne vous découragez pas », leur a-t-il demandé. « Avec l’aide de Dieu, continuez à espérer dans un avenir meilleur, malgré les difficultés et les obstacles que vous affrontez maintenant ». Le Saint-Père a assuré que l’Église leur est proche, notamment lorsqu’elle leur offre une instruction et une formation. « Souvenez-vous toujours que Dieu n’oublie aucun de ses enfants », a-t-il enfin rappelé, « et que les plus petits et les plus souffrants sont plus proches de son Cœur de Père ».

    En conclusion de son message, le Pape François a confié qu’il continuerait « à [s]’adresser avec confiance au Seigneur, en Lui demandant d’inspirer ceux qui occupent des postes de responsabilité, afin qu’ils promeuvent la justice, la sécurité et la paix sans hésitation et de manière vraiment concrète ». L’ « Église restera à vos côtés et continuera à soutenir votre cause à la face du monde », a finalement assuré le Pape aux jeunes ; un soutien rendu possible concrètement et dès à présent grâce aux « organisations sociales et caritatives » que comprend l’Église, a souligné le Saint-Père.

    La rencontre s’est terminée dans une ambiance festive : Les jeunes chantaient en espagnol, anglais et arabe, le son des tam-tam et des cris de joie résonnaient dans la Cathédrale. Les témoins ont décrit un Pape très fatigué mais aussi ému et bouleversé par cette situation.

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Déclaration conjointe du Pape François et du Patriarche Bartholomée

    Texte intégral :

    « Nous, le Pape François et le Patriarche œcuménique Bartholomée Ier, exprimons notre profonde gratitude à Dieu pour le don de cette nouvelle rencontre qu’il nous accorde, en présence des membres du Saint Synode, du clergé et des fidèles du Patriarcat œcuménique, de célébrer ensemble la fête de saint André, le premier appelé et le frère de l’Apôtre Pierre. Faire mémoire des Apôtres, qui proclamèrent la bonne  nouvelle de l’Évangile au monde, renforce en nous le désir de continuer à cheminer ensemble dans le but de dépasser, avec amour et confiance, les obstacles qui nous divisent.Lors de la rencontre à Jérusalem de mai dernier, au cours de laquelle nous avons rappelé l’accolade historique entre nos vénérables prédécesseurs, le Pape Paul VI et le Patriarche œcuménique Athenagoras, nous avons signé une déclaration conjointe. Aujourd’hui, en l’heureuse occasion d’une nouvelle rencontre fraternelle, nous voulons réaffirmer ensemble nos intentions et nos préoccupations communes.

    Nous exprimons notre sincère et ferme intention, dans l’obéissance à la volonté de Notre Seigneur Jésus Christ, d’intensifier nos efforts pour la promotion de la pleine unité entre tous les chrétiens et surtout entre catholiques et orthodoxes. Nous voulons de plus, soutenir le dialogue théologique promu par la Commission mixte internationale, qui, instituée il y a exactement 35 ans par le Patriarche œcuménique Dimitrios et par le Pape Jean-Paul II, ici, au Phanar, traite actuellement les questions plus difficiles qui ont marqué l’histoire de nos divisions et qui demandent une étude attentive et approfondie. Dans ce but, nous assurons de notre prière fervente comme Pasteurs de l’Église, demandant aux fidèles de s’unir à nous dans l’invocation commune que « tous soient un… afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

    Nous exprimons notre préoccupation commune pour la situation en Irak, en Syrie et dans tout le Moyen-Orient. Nous sommes unis dans le désir de paix et de stabilité et dans la volonté de promouvoir la résolution des conflits par le dialogue et la réconciliation. Reconnaissant les efforts déjà faits pour offrir une assistance à la région, nous en appelons en même temps à tous ceux qui ont la responsabilité du destin des peuples afin qu’ils intensifient leur engagement pour les communautés qui souffrent et leur permettent, y compris aux communautés chrétiennes, de rester sur leur terre natale. Nous ne pouvons pas nous résigner à un Moyen-Orient sans les chrétiens qui y ont professé le nom de Jésus pendant deux mille ans. Beaucoup de nos frères et de nos sœurs sont persécutés et ont été contraints par la violence à laisser leur maisons. Il semble vraiment que la valeur de la vie humaine se soit perdue et que la personne humaine n’aie plus d’importance et puisse être sacrifiée à d’autres intérêts. Et tout cela, tragiquement, rencontre l’indifférence de beaucoup. Comme nous le rappelle saint Paul : « Un membre souffre-t-il ? tous les membres souffrent avec lui. Un membre est-il à l’honneur ? tous les membre se réjouissent avec lui » (1 Co 12, 26). C’est la loi de la vie chrétienne et en ce sens nous pouvons dire qu’il y a aussi un œcuménisme de la souffrance. Comme le sang des martyrs a été semence de force et de fécondité pour l’Église, ainsi le partage des souffrances quotidiennes peut être aussi un instrument efficace d’unité. La terrible situation des chrétiens et de tous ceux qui souffrent au Moyen-Orient demande non seulement une prière constante, mais aussi une réponse appropriée de la part de la communauté internationale.

    Les grands défis que le monde a devant lui dans la situation actuelle demandent la solidarité de toutes les personnes de bonne volonté. Nous reconnaissons donc aussi l’importance de la promotion d’un dialogue constructif avec l’Islam, basé sur le respect mutuel et sur l’amitié. Inspirés par des valeurs communes et affermis par un authentique sentiment fraternel, musulmans et chrétiens sont appelés à travailler ensemble par amour de la justice, de la paix et du respect de la dignité et des droits de chaque personne, spécialement dans les régions où eux-mêmes, un temps, vécurent pendant des siècles dans une coexistence pacifique et maintenant souffrent ensemble tragiquement des horreurs de la guerre. De plus, comme leaders chrétiens, nous exhortons tous les leaders religieux à poursuivre et à renforcer le dialogue interreligieux et à accomplir tout effort pour construire une culture de paix et de solidarité entre les personnes et entre les peuples.

    Nous nous souvenons aussi de tous les peuples qui souffrent à cause de la guerre. En particulier, nous prions pour la paix en Ukraine, un pays d’antique tradition chrétienne, et nous lançons un appel aux parties engagées dans le conflit à rechercher le chemin du dialogue et du respect du droit international pour mettre fin au conflit et permettre à tous les Ukrainiens de vivre en harmonie.

    Nos pensées sont tournées vers tous les fidèles de nos Églises dans le monde, que nous saluons, les confiant au Christ notre Sauveur, afin qu’ils puissent être des témoins infatigables de l’amour de Dieu. Nous faisons monter notre prière fervente vers Dieu pour qu’il accorde le don de la paix, dans l’amour et dans l’unité, à toute la famille humaine.

    « Que le Seigneur de la paix vous donne lui-même la paix en tout temps et de toute manière. Que le Seigneur soit avec vous tous » (2 Th 3, 16).

    Du Phanar, le 30 novembre 2014. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape en Turquie - Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges

    La troisième et dernière journée du Pape en Turquie a débuté par la célébration d’une messe privée, au sein de la représentation pontificale d’Istanbul.

    Le Souverain Pontife a ensuite rencontré le Grand Rabbin de Turquie, Isak Haleva, à la tête d’une communauté de 25.000 juifs présents dans le pays à majorité musulmane, surtout à Istanbul et à Izmir. Le Rabbin avait aussi rencontré Benoît XVI lors de son déplacement en 2006.

    Dans l’église Saint-Georges du Phanar, siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, le Patriarche Bartholomée a accueilli François et l’a accompagné dans l'église pour la Divine liturgie célébrée en la fête de saint André Apôtre.

    Le Pape et le Patriarche doivent ensuite se rendre au deuxième étage du palais pour la bénédiction œcuménique, avant la lecture et la signature d’une déclaration commune.

    (Cf. Radio Vatican)

    Le Pape « cherche et désire » la communion avec les Églises orthodoxes

    Le Pape François l’affirme sans détour : « L’unique chose que désire l’Église catholique » et qu'il « cherche », « comme Évêque de Rome », « c’est la communion avec les Églises orthodoxes ». Le Souverain Pontife a assuré chacun, après la Divine liturgie ce dimanche matin dans l’église Saint-Georges, à la fin de la célébration de la fête de saint André Apôtre par le Patriarche Bartholomée : « pour arriver au but désiré de la pleine unité, l’Église catholique n’entend pas imposer une quelconque exigence, sinon celle de la profession de foi commune ».

    Mais cette « pleine communion » ne signifie « ni soumission l’un à l’autre, ni absorption, mais plutôt accueil de tous les dons que Dieu a donnés à chacun », a tenu à préciser le Saint-Père. « Elle sera toujours le fruit de l’amour “qui a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint qui nous a été donné” (Rm 5,5) amour fraternel qui donne expression au lien spirituel et transcendant qui nous unit comme disciples du Seigneur ».

    Alors « pour garder fidèlement la plénitude de la tradition chrétienne et pour conduire à terme la réconciliation des chrétiens d’Orient et d’Occident, poursuit le Souverain Pontife, il est de la plus grande importance de conserver et de soutenir le très riche patrimoine des Églises d’Orient, non seulement en ce qui concerne les traditions liturgiques et spirituelles, mais aussi les disciplines canoniques, entérinées par les saints Pères et par les conciles, qui règlent la vie de ces Églises ».

    La communion, l’unité, passe avant tout par une rencontre humaine, a encore précisé le Pape : « nous rencontrer, regarder le visage l’un de l’autre, échanger l’accolade de paix, prier l’un pour l’autre sont des dimensions essentielles de ce chemin vers le rétablissement de la pleine communion à laquelle nous tendons ».

    Et cela vaut « surtout pour les chrétiens, ajoute-t-il, parce que, pour nous, la vérité est la personne de Jésus-Christ ». Et de rappeler que le chemin de réconciliation et de paix entre catholique et orthodoxes a été « inauguré » il y a maintenant 50 ans, lorsque le Patriarche Œcuménique Athénagoras et le Pape Paul VI ont échangé une accolade. Un événement que Bartholomée et François ont voulu commémorer en se rencontrant dans la même ville, Jérusalem, en mai dernier.

    Se lèvent des voix « que nous ne pouvons pas ne pas entendre et qui demandent à nos Églises de vivre jusqu’au bout le fait d’être disciples du Seigneur Jésus-Christ », a rappelé le Pape.

    Ce sont celles de pauvres, des victimes des conflits dans le monde et des jeunes. Les premiers « souffrent de grave malnutrition, du chômage croissant, de l’exclusion sociales ». Autant de maux qui peuvent « conduire à des activités criminelles et même au recrutement de terroristes ». « Nous ne pouvons rester indifférents », a dit le Saint Père, qui invite à lutter, « à la lumière de l’Évangile », contre « l’inégalité, le manque d’un travail digne, d’une terre et d’une maison, la négation des droits sociaux et des droits du travail » : « comme chrétiens nous sommes appelés à vaincre ensemble cette mondialisation de l’indifférence ».

    La voix des deuxièmes - les victimes des conflits - pousse « à avancer rapidement sur le chemin de la réconciliation et de la communion entre catholiques et orthodoxes ». Avec cette interrogations du Pape : « comment pouvons-nous annoncer de manière crédible le message de paix qui vient du Christ, si, entre nous, continuent d’exister des rivalités et des querelles ? »

    Les jeunes enfin, cette « multitude de jeunes orthodoxes, catholiques et protestants qui se rencontrent dans les rassemblements internationaux organisés par la communauté de Taizé », demandent « de faire des pas en avant vers la pleine communion ». « Et cela non parce qu’ils ignorent la signification des différences qui nous séparent encore, précise-t-il, mais parce qu’ils savent voir au-delà, ils sont capables de recueillir l’essentiel qui déjà nous unit ».

    « Nous sommes déjà en chemin vers la pleine communion, a conclu le Pape, et déjà nous pouvons vivre des signes éloquents d’une unité réelle, bien qu’encore partielle. Cela nous conforte et nous soutient dans la poursuite de ce chemin. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (3ème jour)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO
     
    Programme de cette journée du Dimanche 30 novembre 2014

       Messe en privé à la délégation apostolique

    [8h30 heure française] Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges

       Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe
       Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique

    16h45 Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
    17h00 Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
    18h40 Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Voyage du Pape en Turquie - Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

    Le Pape François, au Phanar, le siège du Patriarcat œcuménique de Constantinople, a retrouvé en fin d’après-midi le Patriarche œcuménique Bartholomée qui venait de participer à une messe célébrée par François en la Cathédrale catholique du Saint-Esprit, à Istanbul. Cette prière œcuménique était le dernier moment fort de cette seconde journée du Pape en Turquie. Un signe de plus de la fraternité entre l’Église de Rome et l’Église orthodoxe de Constantinople.

    Dans l’église Saint Georges, le Patriarche Bartholomée a redit toute sa joie pour cette visite du Pape, « un fait historique et riche de bons auspices pour le futur, dans le sillage de vos très vénérables prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II, et Benoît XVI, témoignage de votre volonté ainsi que de l’Église de Rome de poursuivre le chemin fraternel et constant avec notre Église orthodoxe, pour le rétablissement de la communion complète entre nos Églises ».

    Durant une cérémonie forte en symboles, et splendidement chantée, en latin et en grec, le Pape François et Bartholomée ont multiplié les gestes de respect mutuel et de fraternité, François s’inclinant devant le patriarche au terme de leurs interventions. Le Patriarche Bartholomée déposant un baiser et sa main sur la tête de François.

    Le Pape, dans son discours, a déclaré être rempli de gratitude envers Dieu « qui m’accorde de me trouver ici pour prier ensemble avec votre Sainteté et avec cette Église sœur, au terme d’une intense journée de visite apostolique. Et en même temps, mon âme est en attente du jour que nous avons liturgiquement commencé : la fête de Saint André Apôtre, le Patron de cette Église. »

    Et le Pape d’ajouter : « André et Pierre étaient frères de sang, mais la rencontre avec le Christ les a transformés en frères dans la foi et dans la charité. Et en cette joyeuse soirée, en cette prière des vigiles, je voudrais dire surtout : frères dans l’espérance. Quelle grâce, Sainteté, de pouvoir être frères dans l’espérance du Seigneur ressuscité ! Quelle grâce – et quelle responsabilité – de pouvoir marcher ensemble dans cette espérance, soulevés par l’intercession des saints frères Apôtres André et Pierre ! Et savoir que cette commune espérance ne déçoit pas, parce qu’elle est fondée, non pas sur nous ni sur nos pauvres forces, mais sur la fidélité de Dieu. »

    Source : Radio Vatican.

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  • Voyage du Pape en Turquie - Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit

    « L’unité entre croyants ne veut pas dire uniformité ou approbation. C’est ce qui arrive si nous voulons réaliser l’unité selon nos propres desseins humains. » Une idée développée par le Pape François dans l’homélie de la messe célébrée en la cathédrale catholique d’Istanbul, la cathédrale du Saint Esprit, en présence du Patriarche œcuménique Bartholomée 1er et des représentants de toutes les autres Églises présentes en Turquie. « Seul l’Esprit Saint peut susciter la diversité, la multiplicité, et dans le même temps, réaliser l’unité ».

    « Si nous voulons nous la diversité, et que nous nous enfermons dans nos particularismes, alors nous portons la division, et si nous voulons seuls réaliser l’unité, nous n’arrivons qu’à l’uniformité ». « Si par contre nous nous laissons guider par l’Esprit, la richesse, la variété, la diversité ne se transforment pas en conflit, parce qu’Il nous pousse à vivre la variété dans la communion de l’Église ». « C’est l’Esprit Saint qui fait l’unité de l’Église, dans la Foi, dans la Charité », a encore ajouté le Pape François qui exhortait l’Église et les Églises à se laisser guider par l’Esprit Saint, dans une attitude de docilité et d’obéissance. »

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  • 2ème jour du voyage apostolique du Pape François en Turquie

    Arrivée du Pape François à Istanbul, à l'Aéroport international Ataturk

     

    Visite à la Mosquée Bleue

    Le Saint-Père a quitté Ankara pour Istanbul, la seule ville bâtie sur deux continents, sur les rives du Bosphore qui relie la Mer noire à la Méditerranée. Accueilli par le Gouverneur et par le Patriarche œcuménique, il a gagné en voiture la Mosquée bleue, bâtie du XVIIe siècle par le Sultan Ahmed I en s'inspirant de Sainte-Sophie. Cet édifice grandiose devint le plus vaste lieu de culte du monde musulman. Son surnom vient de son parement intérieur recouvert de 21.000 carreaux de faïence. Accueilli par le Grand Mufti, comme Benoît XVI en 2006, il a été invité à prier à l'issue de la visite. Après s'être recueilli en silence, il s'est déplacé de quelques centaines de mètres pour se rendre à Sainte-Sophie, aujourd'hui musée. La structure actuelle de l'ancienne basilique impériale byzantine remonte au VIe siècle. Lors de son inauguration en 537 l'empereur Justinien déclara que l’œuvre d'art la plus somptueuse depuis la Création, s'exclamant avoir dépassé Salomon et son Temple de Jérusalem. Après la conquête turque de 1453 elle devint mosquée, et en 1935 un musée par volonté de Atatürk. Le monument, qui a été sauvé de l'effondrement au milieu du XIXe siècle par les architectes suisses Gaspare et Giuseppe Fossati, a reçu la visite de Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI. Le Pape a été guidé par le directeur du Musée Sainte-Sophie et, après une visite d'une quarantaine de minutes, a signé le livre d'or : "Sainte sagesse de Dieu (en grec), combien est belle ta demeure" (en latin). Après cette seconde visite, le Pape s'est rendu au siège de la représentation apostolique où, après le salut du Président de la Conférence épiscopale turque, il s'est entretenu avec les délégations des communautés catholiques d'Istanbul (rites latin, arménien, syrien et chaldéen).

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 29.11.14).

     

    Visite au musée Sainte-Sophie

  • Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (2ème jour)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO
     
    Programme de cette journée du Samedi 29 novembre 2014

    09h30 Départ en avion de l’aéroport Esemboga d'Ankara
    10h30 Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
       Visite au musée Sainte-Sophie
       Visite à la mosquée bleue (Sultanahmet)

    Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit

       Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges
       Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

    Fuseau horaire :
    Ankara : +2 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.

  • Voyage du Pape en Turquie : Visite au Président des affaires religieuses au Diyanet

    Pour le Pape François, « les bonnes relations et le dialogue entre leaders religieux » revêtent une importance capitale. Elles représentent « un message clair adressé aux communautés respectives, pour exprimer le fait que le respect mutuel et l’amitié sont possibles, malgré les différences ». « Une telle amitié, a ajouté le Pape, acquiert une signification spéciale dans des temps de crise comme ceux que l’on connaît, crises qui en certaines parties du monde deviennent de véritables drames pour des populations entières ».

    Voilà quelques idées développées par le Pape François lors de sa rencontre avec le président des Affaires religieuses turc, Mehmet Gormez. Le Pape, comme il l’avait fait quelques instants auparavant dans son discours devant les autorités turques au palais présidentiel, est revenu sur la situation tragique de la région du Proche-Orient, spécialement en Irak et en Syrie, mettant en avant l’urgence humanitaire. Le Pape se disait préoccupé par le fait « que des communautés entières, et spécialement les chrétiens mais pas seulement, également les Yazidis,  à cause d’un groupe extrémiste et fondamentaliste, ont souffert et souffrent encore aujourd’hui des violences inhumaines à cause de leur identité ethnique et religieuse ».

    Source Radio Vatican.

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  • 1er jour du voyage apostolique du Pape François en Turquie


    Pour son sixième voyage apostolique, le Saint-Père a quitté ce matin Rome à destination d'Ankara. A l'instar de ses prédécesseurs, il entend lui imprimer un caractère principalement œcuménique car la Turquie a une place à part au plan géographique, mais aussi pour les Papes. A l'annonce de son élection, les autorités turques définirent Jean XXIII "le premier Pape turc de l'histoire". Il est vrai que Angelo Roncalli avait laissé un souvenir très positif de son séjour de 1935 à 1944 comme Délégué apostolique. En 1967 ensuite, Paul VI fut le premier à y effectuer un voyage officiel, en corollaire à sa visite historique en Terre Sainte. Ce fut le tour de Jean-Paul II en 1979 puis de Benoît XVI en 2006.


    Accueil et Rencontre avec les autorités (discours ci-dessous)

    Après trois heures de vol, l'avion papal a atterri dans la capitale turque à 13h locales (midi heure de Rome). Après la brève cérémonie d'accueil, il s'est rendu au centre d'Ankara pour s'incliner devant le tombeau de Mustafa Kemal, dit Atatürk, le Père des Turcs (1881-1936), premier Président de la République et créateur de l'état moderne. Après avoir déposé une couronne de fleur et signé le livre d'or du mausolée, le Pape a gagné le nouveau palais présidentiel, où il s'est entretenu en privé avec le chef de l’État M. Recep Tayyip Erdogan. Au livre d'or du mausolée, le Pape François a écrit : "Mes vœux les plus sincères afin que la Turquie, pont entre deux continents, ne soit pas qu'un carrefour mais aussi un espace de rencontre, de dialogue et de paix entre hommes et femmes de toute ethnie, culture et religion". Dans celui de la présidence : "Puisse le Tout Puissant concéder paix et prospérité au peuple turc. Puisse ce pays être tout entier une aire de coexistence pacifique entre cultures et populations, dans laquelle chacun se sente protégé dans sa dignité et soit libre de professer sa foi librement".

    Avant de s'entretenir avec le nouveau Premier Ministre, il s'est adressé aux corps constitués :

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  • Voyage Apostolique du Pape François en Turquie, du 28 au 30 novembre 2014 (1er jour)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO
     
    Programme de cette journée du Vendredi 28 novembre 2014

    09h00 : Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome
    13h00 : Arrivée à l’aéroport Esemboga d'Ankara
         Accueil officiel
         Visite au Mausolée d'Atatürk
         Palais présidentiel
         Cérémonie de bienvenue

    Visite de courtoise au Président de la République

    Rencontre avec les autorités

    Audience avec le Premier ministre

    Visite au Président des Affaires religieuses au Diyanet

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Ankara : +2 UTC

    Voici les statistiques relatives à la présence de l’Église catholique dans ce pays :
    La Turquie a une superficie de 774.815 km2 pour 76.140.000 habitants dont seulement 53.000 catholiques (0,07%). L’Église dispose de 7 circonscriptions ecclésiastiques, 54 paroisses et 13 centres pastoraux, avec 6 évêques, 58 prêtres, 1.884 séminaristes, 2 diacres, 61 religieux et religieuses, 2 personnes consacrées, 7 missionnaires laïques et 68 catéchistes. L’Église anime 23 structures d'enseignement de tous niveaux et 6 centres spécialisés, 3 hôpitaux, 2 dispensaires et 5 maisons de retraite.

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican et VIS Archive (Publié le 29.10.2014).
     

  • Programme du Voyage Apostolique du Pape François en Turquie (28-30 novembre 2014)

    Transmissions vidéo en direct du CTV et sur KTO

    Vendredi 28 novembre 2014

    09h00     Départ en avion de l’aéroport Fiumicino de Rome
    13h00     Arrivée à l’aéroport Esemboga d'Ankara
            Accueil officiel
            Visite au Mausolée d'Atatürk
            Palais présidentiel
            Cérémonie de bienvenue

           Visite de courtoise au Président de la République

           Rencontre avec les autorités
           [Discours]

           Audience avec le Premier ministre

           Visite au Président des Affaires religieuses au Diyanet

    Samedi 29 novembre 2014

    09h30     Départ en avion de l’aéroport Esemboga d'Ankara
    10h30     Arrivée à l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
            Visite au musée Sainte-Sophie
            Visite à la mosquée bleue (Sultanahmet)

           Messe en la cathédrale catholique du Saint-Esprit
           [Homélie]

            Prière œcuménique en l'église patriarcale Saint-Georges

            Rencontre privée avec S.S. Bartholomée I au Palais patriarcal

    Dimanche 30 novembre 2014

            Messe en privé à la délégation apostolique

            Divine Liturgie en l'église patriarcale Saint-Georges
            [Homélie]
         
            Bénédiction œcuménique et signature de la déclaration conjointe

            Déjeuner avec S.S. Bartholomée I au patriarcat œcuménique

    16h45     Congé à l’aéroport Atatürk d'Istanbul
    17h00     Départ en avion de l’aéroport international Atatürk d'Istanbul
    18h40     Arrivée à l’aéroport Ciampino de Rome

    Fuseau horaire :
    Rome : +1 UTC
    Ankara : +2 UTC
    Istanbul : +2 UTC

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican.