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décret

  • Nouveaux décrets de la Congrégation pour les Causes des Saints

    Le pape François a autorisé ce 24 avril la Congrégation de la Cause des saints à promulguer des décrets concernant une canonisation équipollente (sans miracle reconnu), douze nouveaux Bienheureux (religieux espagnols morts en haine de la foi lors de la guerre civile en 1936) et cinq nouveaux Vénérables, parmi lesquels trois laïcs.

    - Canonisation équipollente :

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    Margherita di Città di Castello (187-1320) désormais sainte

    La bienheureuse Marguerite de Città di Castello (ou Marguerite de Metola) est née vers 1287 dans le village fortifié de Metola (Urbino, Italie). Née aveugle et difforme, elle a été enfermée par son père dans une petite cellule construite près de l'église du château afin qu'elle reste cachée aux yeux du monde. À l'âge de cinq ans, ses parents l'emmènent à Città di Castello, dans l'église de San Francesco, sur la tombe d'un frère franciscain laïc, Giacomo da Città di Castello, mort en 1292 en état de sainteté, dans l'espoir d'obtenir un miracle de la vue pour leur fille. Mais le miracle attendu ne se produisant pas, les parents ont décidé d'abandonner définitivement leur fille et de la confier à la solidarité des habitants de Città di Castello.

    La jeune fille a vécu quelque temps en mendiant dans les rues de la ville, avant d'être recueillie par des religieuses de la petite communauté de Santa Margherita. Elle entre dans le Tiers-Ordre dominicain. Elle se consacre à la prière assidue, à la confession quotidienne, à la communion fréquente, à la récitation de l'office de la Vierge et du psautier, et à la méditation constante du mystère de l'Incarnation.

    - Sont reconnus Bienheureux :

    Don Vicente Nicasio Renuncio Toribio et ses onze compagnons, martyrs de la guerre civile espagnols, morts en haine de la foi en 1936. Ils sont reconnus bienheureux. La persécution contre l'Église à Madrid a été particulièrement sanglante. Plusieurs couvents ont été attaqués et incendiés, de nombreuses églises pillées et divers objets sacrés profanés.

    - Sont reconnus Vénérables :

    Pietro Marcellino Corradini, évêque de Frascati, cardinal de la Sainte Église romaine, fondateur de la Congrégation des Sœurs Collégiennes de la Sainte Famille ; né le 2 juin 1658 à Sezze, Italie, et mort à Rome, Italie, le 8 février 1743.

    Emanuele Stablum, religieux de la Congrégation des Fils de l'Immaculée Conception, né le 10 juin 1895 à Terzolas (Italie) et décédé à Rome (Italie) le 16 mars 1950.

    Enrico Ernesto Shaw, laïc fidèle et père de famille ; né le 26 février 1921 à Paris, France, décédé le 27 août 1962 à Buenos Aires, Argentine.

    María de los Desamparados Portilla Crespo, fidèle laïque et mère de famille ; née le 26 mai 1925 à Valence, Espagne et décédée à Madrid, Espagne le 10 mai 1996.

    Anfrosina Berardi, fidèle laïque, née le 6 décembre 1920 à San Marco di Preturo (Italie) et morte le 13 mars 1933 dans cette même ville.

    Source : Vatican News.

  • Le professeur Jérôme Lejeune déclaré Vénérable

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    Le généticien, un des découvreurs de la trisomie, et ami du pape Jean-Paul II, est déclaré "vénérable", suite à la publication d'un décret de la Congrégation pour les Causes des Saints.

    La Congrégation pour la Cause des Saints a promulgué ce jeudi de nouveaux décrets approuvés par le pape François, reconnaissant le martyre et les vertus héroïques de plusieurs figures. Parmi elles figurent le professeur Jérôme Lejeune (1926-1994), professeur de génétique et l'un des découvreurs de la trisomie 21. Personnage important de la recherche médicale en France puis dans le monde, et loué dans sa recherche et ses efforts pour protéger la vie, Jérôme Lejeune était un ami du pape Jean-Paul II, qui s'était recueilli sur la tombe du professeur lors de son voyage en France en 1997, à l'occasion des Journées Mondiales de la Jeunesse. 

    Sa proximité avec le Saint-Siège est ancienne. En 1974, il est nommé par le pape Paul VI à l’Académie pontificale des sciences. En 1981, il est élu à l’Académie des sciences morales et politiques en France. Durant des années, en parallèle de ses travaux de recherche, le professeur Lejeune donnera de nombreuses conférences dans le monde entier pour défendre la vie et rappeler la dignité des personnes atteintes de trisomie. Le généticien avait été nommé premier président de l'Académie Pontificale pour la Vie, en 1994, quelques semaines avant sa mort, le matin de Pâques. 

    D'autres figures déclarées vénérables

    Parmi les autres décrets publiés ce jeudi, la Congrégation pour la Cause des Saints reconnaît le martyre d'un prêtre italien, Giovanni Fornasini, assassiné le 13 octobre 1944 pour son opposition au nazisme et au fascisme. Six autres décrets reconnaissant les vertus héroïques de servants et servantes de Dieu ont par ailleurs été publiés :

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Michel Archange Maria Antonio Vinti, prêtre diocésain ; né le 18 janvier 1893 à Grotte (Italie) et mort sur place le 17 août 1943 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Ruggero Maria Caputo, prêtre diocésain ; né le 1er mai 1907 à Barletta (Italie) et décédé le 15 juin 1980 ;

    - Les vertus héroïques de la Servante de Dieu Marie Joséphine de Jésus (née Elisabeth Prout), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Sainte-Croix et de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ ; née le 2 septembre 1820 à Shrewsbury (Angleterre) et morte à Sutton (Angleterre) le 11 janvier 1864 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu James Masarnau Fernández, fidèle laïc ; né le 10 décembre 1805 à Madrid (Espagne) et mort dans cette ville le 14 décembre 1882 ;

    - Les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Pasquale Canzii, séminariste ; né le 6 novembre 1914 à Bisenti (Italie) et mort à Penne (Italie) le 24 janvier 1930 ;

    - Les vertus héroïques de la Servante de Dieu Adelaide Bonolis, fidèle laïque, fondatrice des œuvres d'assistance et de rédemption sociale ; née le 14 août 1909 à Milan (Italie) et décédée le 11 août 1980.

    Source : Vatican News.

    Fondation Jérôme Lejeune

  • Une nouvelle bienheureuse et quatre nouveaux vénérables

    Le pape François a reçu ce vendredi 10 juillet le préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, le cardinal Angelo Becciù, et a autorisé la publication des décrets reconnaissant :

    - un miracle attribué à l'intercession de la vénérable servante de Dieu italienne Maria Antonio Samà, fidèle laïque, née le 2 mars 1875 à Sant' Andrea Jonio en Italie, et morte dans cette même ville le 27 mai 1953.

    - et les vertus héroïques :

    - du serviteur de Dieu Eusebio Francesco Chini, dit Kino, prêtre jésuite, né le 10 août 1645 à Segno en Italie, et mort à Magdalena, au Mexique, le 15 mars 1711.

    - du serviteur de Dieu José de Ibargüengoitia y Zuloaga, prêtre diocésain, cofondateur de l'institut des Servantes de Jésus, né le 8 septembre 1815 à Bilbao en Espagne et mort dans cette même ville le 31 janvier 1888.

    - de la servante de Dieu Maria Félix Torres, fondatrice espagnole de la Compagnie du Sauveur, née le 25 août 1907 à Albelda et morte à Madrid le 12 janvier 2001.

    - du serviteur de Dieu Angiolino Bonetta, fidèle laïc italien de l'Association des Ouvriers silencieux de la Croix, né le 8 septembre 1948 à Cigole en Italie, et mort dans cette même ville le 28 janvier 1963.

    Source : Vatican News.

  • Promulgation des décrets de la Congrégation pour les causes des saints

    Le 5 mai 2020, le pape François a reçu le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les causes des saints. Lors de l'audience, le Souverain Pontife a autorisé la même Congrégation à promulguer les décrets concernant :

    - les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Francesco Caruso, prêtre du diocèse de Catanzaro-Squillace ; né à Gasperina (Italie) le 7 décembre 1879 et décédé le 18 octobre 1951 ;

    - les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Carmelo De Palma, prêtre du diocèse de Bari-Bitonto ; né à Bari (Italie) le 27 janvier 1876 et décédé le 24 août 1961 ;

    - les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Francesco Barrecheguren Montagut, prêtre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (rédemptoristes) ; né à Lérida (Espagne) le 21 août 1881 et décédé à Grenade (Espagne) le 7 octobre 1957 ;

    - les vertus héroïques de la Servante de Dieu Maria de la Concepción Barrecheguren y García, Laica ; née à Grenade (Espagne) le 27 novembre 1905 et décédé le 13 mai 1927 ;

    - les vertus héroïques du Serviteur de Dieu Matteo Farina, laïc ; né à Avellino (Italie) le 19 septembre 1990 et décédé à Brindisi (Italie) le 24 avril 2009.

    Source : Bulletin de la Salle de presse du Vatican.

  • Reconnaissance des vertus héroïques du P. Marie-Antoine de Lavaur, le « saint de Toulouse »

    De nouveaux décrets rendus publics ce 24 janvier 2020 reconnaissent notamment le martyre de plusieurs fidèles lors de la guerre civile au Guatemala et les vertus héroïques du Père Marie-Antoine de Lavaur (1825-1907) surnommé le « saint de Toulouse ».

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    Le jeudi 23 janvier 2020, le Pape François a reçu en audience le cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, autorisant son dicastère à promulguer une série de décrets.

    Ils concernent :

    - Le martyre des serviteurs de Dieu Benedetto di Santa Coloma de Gramenet (Joseph Domenech Bonet dans le siècle) et ses 2 compagnons, de l’Ordre des frères mineurs capucins; tués en haine de la foi en Espagne, entre le 24 juillet et le 6 août 1936.

    - Le martyre des serviteurs de Dieu Giuseppe Maria Gran Cirera et 2 compagnons, prêtres profès des Missionnaires du Très –Saint Cœur de Jésus, et 7 compagnons, laïcs ; tués en haine de la foi, au Guatemala entre 1980 et 1981.

    - Les vertus héroïques du bienheureux Giovanni Tavelli de Tossignano, de l’Ordre des Jésuates, évêque de Ferrare ; né à Tossignano (Italie) en 1386 et mort à Ferrare (Italie) le 24 juillet 1446.

    - Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Joaquin Masmitjà y Puig, chanoine de la cathédrale de Girona, fondateur de la congrégation des Missionnaires du Cœur de Marie ; né à Olot (Espagne) le 29 décembre 1808 et mort à Girona (Espagne) le 26 août 1886.

    - Les vertus héroïques du serviteur de Dieu José Antonio Plancarte y Labastida, prêtre diocésain, fondateur de l’Institut des Sœurs de Marie Immaculé de Guadalupe ; né à Mexico (Mexique) le 23 décembre 1840 et mort dans la même ville le 26 avril 1898.

    - Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Pio Gurruchaga Castuariense, prêtre diocésain, fondateur de la congrégation des Auxiliatrices paroissiales du Christ-Prêtre ; né à Tolosa (Espagne) le 5 mai 1881 et mort à Bilbao (Espagne) le 22 mai 1967.

    - Les vertus héroïques du serviteur de Dieu Marie-Antoine de Lavaur (François-Léon Clergue dans le siècle), prêtre profès de l’Ordre des Frères mineurs capucins ; né à Lavaur (France) le 23 décembre 1825 et mort à Toulouse (France) le 8 février 1907.

    - Les vertus héroïques de la servante de Dieu Maria del Monte Carmelo de la Très-Sainte Trinité (Carmen Caterina Bueno dans le siècle), moniale professe de l’Ordre des carmélites déchaussées ; née à Campinas (Brésil) le 25 novembre 1898 et morte le 13 juillet 1966 à Taubaté (Brésil).

    Source : Vatican Nexs.

  • La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette inscrite au calendrier romain

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    La Bienheureuse Vierge Marie de Lorette. (AERONAUTICA MILITARE)

    Un décret de la Congrégation du Culte divin établit au 10 décembre la mémoire liturgique de la Vierge de Lorette, vénérée et célébrée chaque année par des milliers de pèlerins.

    Le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la discipline des Sacrements a signé un décret inscrivant la Bienheureuse Vierge de Lorette au calendrier romain général. C'est désormais le 10 décembre, jour où Notre-Dame de Lorette est fêtée dans son sanctuaire italien des Marches, que cette mémoire liturgique sera célébrée, rappelle le décret.

    Situé non loin de la côte adriatique, le sanctuaire marial de Lorette est célèbre dans le monde entier pour abriter la "Maison sainte", celle où la Vierge Marie reçut l’Annonciation de l’Archange Gabriel.

    Le Pape François s'était rendu le 25 mars dernier au sanctuaire de Lorette, jour de la solennité de l’Annonciation du Seigneur. En confiant à la Vierge toutes les vocations, le Saint-Père y avait signé l'exhortation apostolique post-synodale, rédigée suite au synode d'octobre 2018 sur "les jeunes, la foi et le discernement vocationnel".

    « Cette célébration aidera tout le monde, en particulier les familles, les jeunes, les religieux et les religieuses, à imiter les vertus de celle qui a été disciple parfaite de l’Évangile, la Vierge Marie qui, en concevant le chef de l’Église, nous a également accueillis chez elle » peut-on lire dans le décret.

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  • Causes des saints : un nouveau martyr et onze vénérables

    Dans l'après-midi du 21 décembre, le Pape François a reçu en audience le Cardinal Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour la cause des saints. Au cours de l'audience, le Souverain Pontife a autorisé la Congrégation à promulguer les décrets concernant :

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    Richard Henkes (foto: Ansa)

    - le martyre du Serviteur de Dieu Richard Henkes (1900-1945), prêtre de la Société de l'apostolat catholique, tué en haine de la Foi au camp de concentration de Dachau (Allemagne) le 22 février 1945 ;

    et les vertus héroïques des serviteurs et servantes de Dieu suivants, qui deviennent donc "vénérables" :

    - Jan Pietraszko (1911-1988), évêque titulaire de Torreblanda, évêque auxiliaire de Cracovie (Pologne) ;

    - Giuseppe Codicè (1838-1915), prêtre diocésain italien, fondateur de la Pieuse Union des Soeurs de la Visitation de la Vierge Immaculée ;

    - Augustin John Ukken (1880-1956), prêtre indien Syro-Malabar, fondateur de la Congrégation des Sœurs de la Charité ;

    - Doroteo Hernández Vera (1901-1991), prêtre diocésain espagnol, fondateur de l'Institut séculier Cruzada Evangelica ;

    - Melchior Fordon (au siècle: Joseph, 1862-1927), prêtre biélorusse de l'Ordre des Frères mineurs conventuels ;

    - Girolamo Maria Biasi (au siècle: Arcangelo, 1897-1929), prêtre italien de l'Ordre des Frères Mineurs conventuels ;

    - Michael Zavala López (1867-1947), prêtre mexicain de l'Ordre de Saint-Augustin ;

    - Antonietta Giugliano (1909-1960), fondatrice américaine de la Congrégation des Pauvres Servantes du Christ Roi ;

    - Léonarda de Jésus Crucifié (au siècle: Angela Maria Boidi, 1908-1953), religieuse italienne de la Congrégation des Sœurs de la Passion de Jésus-Christ ;

    - Ambrogina di San Carlo (au siècle: Filomena D'Urso, 1909-1954), religieuse italienne de la Congrégation du Patronage de Saint-Joseph ;

    - Carlo Tancredi Falletti Di Barolo (1782-1838), laïc italien, cofondateur de la Congrégation des Soeurs de Sant'Anna.

    D'après le Bulletin de la Salle de Presse du Saint-Siège (Testo originale: Italiano).

  • Huit nouveaux "Vénérables" dans l'Eglise catholique

    Le Pape François a reçu en audience le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation de la Cause des Saints, et a autorisé la promulgation de huit décrets reconnaissant les vertus héroïques des serviteurs et servantes de Dieu suivants :

    - Varghese Payapilly (1876-1929), prêtre diocésain, fondateur en Inde de la Congrégation des Sœurs des Indigents (Sisters of the Destitute) ;

    - Manuel Nunes Formigão (1883-1958), prêtre diocésain, fondateur au Portugal de la Congrégation des Religieuses Réparatrices de Notre Dame de Fatima ;

    - Ludovico Longari (1889-1963), prêtre italien, religieux de la Congrégation des Prêtres du Saint-Sacrement ;

    - Elisabeth Bruyère (1818-1876), fondatrice au Canada des Sœurs de la Charité d’Ottawa ;

    - Margherita Ricci Curbastro (au siècle: Costanza, 1856-1923), fondatrice en Italie de la Congrégation des Servantes du Sacré Cœur de Jésus Agonisant ;

    - Florenza Giovanna Profilio (1873-1956), fondatrice en Italie de l’Institut des Sœurs franciscaines de l’Immaculée Conception de Lipari ;

    - Maria Dolores di Cristo Re (au siècle: Maria Di Majo, 1888-1967), fondatrice en Italie de la Congrégation des Servantes Missionnaires du Christ Roi ;

    - Justa Domínguez de Vidaurreta y Idoy (1875-1958), Supérieure de la Province espagnole de la Société des Filles  de la Charité de Saint Vincent de Paul.

    Source : Bulletin de la Salle de Presse du Vatican (14.04.2018).

  • « Marie Mère de l'Eglise » célébrée le lundi après la Pentecôte

    Conformément à la volonté du Pape François, la mémoire de Marie Mère de l’Église est désormais obligatoire pour toute l’Église de rite romain, le lundi après la Pentecôte. La Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements a publié ce samedi 3 mars un décret en ce sens, signé le 11 février 2018, date du cent-soixantième anniversaire de la première apparition de la Vierge à Lourdes.

    Explications de Marie Duhamel sur Vatican.News.

    Texte intégral du Décret en français sur le site internet du Vatican.

  • Décrets de la la Congrégation pour la cause des saints

    Le Pape François a autorisé ce mardi 14 juin 2016 la Congrégation pour la cause des saints à publier les décrets concernant plusieurs causes de béatification. Lors d’une rencontre avec le Cardinal Angelo Amato, Préfet du dicastère, le Saint-Père a ainsi approuvé le décret concernant le martyre de José Alvarez-Benavides y de la Torre, archiviste puis doyen de la cathédrale d’Almeria, et de 114 compagnons, tués en haine de la foi entre 1936 et 1938, durant la Guerre civile espagnole.

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    José Alvarez-Benavides et ses 114 compagnons martyrs

    Le Pape a par ailleurs reconnu les vertus héroïques de sept hommes et femmes du 20e siècle. Parmi eux l’Espagnole Mère Maria Elisea Oliver Molina, fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Vierge Marie du Mont Carmel, le Tchèque Mgr Antonin Cyril Stojan, archevêque d’Olomouc, et le jeune frère franciscain italien Luigi Lo Verde, mort à l’âge de 22 ans.

    En outre, le Pape a autorisé la reconnaissance des vertus héroïques de l’Italien Vincenzo Garrido Pastor (1896-1975), prêtre diocésain fondateur de l’Institut séculier des ouvrières de la croix, ainsi que celles de deux Mexicains : Maria de Jésus de l’amour miséricordieux (Maria de Jésus Guizar Barragan), fondatrice des Servantes guadeloupéennes du Christ prêtre (1899-1973) et le Père Pablo Maria Guzman Figueroa (1897-1967), fondateur des Missionnaires Eucharistiques de la Très Sainte Trinité. Au sein de sa Congrégation des Missionnaires de l’Esprit-Saint, il fut envoyé en Amérique latine et en Asie.

    L’Espagnole Mère Elisea Oliver Molina (1869-1931), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Vierge Marie du Mont Carmel et le Portugais Bernardo de l’Annonciation (Bernardo de Vasconcelos), poète et mystique bénédictin (1902-1932), sont également reconnus parmi les nouveaux serviteurs de Dieu aux vertus héroïques.

    Source : Radio Vatican (CV-HD avec I.Media).

  • Marie-Madeleine fera désormais l'objet d'une fête liturgique

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    Le Caravage, Madeleine repentante
    Galerie Doria-Pamphilj, Rome (Italie)

    La mémoire liturgique de Sainte Marie Madeleine - fête de troisième classe au calendrier traditionnel - sera élevée au rang de fête dans le nouveau calendrier romain. La décision, voulue par le Pape François, est annoncée dans un décret de la Congrégation pour le Culte divin et la discipline des Sacrements. Cette décision se situe dans le contexte ecclésial actuel qui impose une réflexion plus approfondie sur la dignité de la femme, la nouvelle évangélisation et la grandeur du mystère de la miséricorde divine.

    Dans un commentaire publié par L’Osservatore Romano, le secrétaire de la Congrégation, Mgr Arthur Roche, rappelle que dans sa lettre apostolique Mulieris dignitatem, saint Jean-Paul II met en relief le rôle particulier de Marie de Magdala. Elle est la première à rencontrer le Christ ressuscité, elle est la première à lui rendre témoignage devant les Apôtres.

    Pour Jean-Paul II, cet événement est révélateur de la volonté du Christ de transmettre la vérité divine aux femmes, sur un pied d'égalité avec les hommes. Le décret publié ce vendredi met donc en valeur l’importance des femmes dans la mission du Christ et de l’Église. Le Pape François, explique-t-on, a pris cette décision dans le contexte du Jubilé de la Miséricorde pour souligner l’importance de cette femme, modèle authentique d’évangélisation, qui a tant aimé le Christ et que le Christ a tant aimée.

    Lorsque Jésus lui dit : « Ne me touche pas, car je ne suis pas encore monté vers le Père », c’est à toute l’Église que cette invitation s’adresse, pour qu’elle entre dans une expérience de foi capable de dépasser toute appropriation matérialiste et toute compréhension humaine du mystère divin. Ces mots ont une portée ecclésiale et constituent une leçon pour les disciples de Jésus afin qu’ils ne cherchent pas les certitudes humaines ou les titres mondains, mais la foi dans le Christ vivant et ressuscité. Voilà pourquoi la célébration liturgique de cette femme aura désormais le même caractère festif réservé à la célébration des apôtres dans le calendrier romain afin qu’elle soit un modèle pour toute femme dans l’Église.

    Pour la célébration de la nouvelle fête, la Congrégation pour le culte divin a également publié une nouvelle Préface, De apostolorum apostola, « pour l’apôtre des Apôtres », selon la formule de saint Thomas d’Aquin, même s’il vaudrait mieux employer ici, comme en latin, un féminin, Marie Madeleine n’ayant pas fait partie du collège des Apôtres.

    Source : Radio Vatican (CV-RF).

  • Promulgation de décrets

    A la suite de l'audience accordée hier après-midi au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des décrets relatifs :

    au MIRACLE attribué à l'intercession
    - du Bienheureux Alfonso Maria Fusco, prêtre diocésain italien (1839-1910), fondateur de la Congrégation des Sœurs de St Jean-Baptiste.

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    - du Serviteur de Dieu John Sullivan, prêtre jésuite irlandais (1861-1933).

    au MARTYRE
    - des Serviteurs de Dieu, Vincenz Prennushi, OFM, évêque albanais et ses 37 compagnons, tués sous le régime communiste entre 1945 et 1974.
    - des Serviteurs de Dieu José Antón Gómez, OSB, et ses 3 compagnons, prêtres et moines espagnols, tués en 1936.

    aux VERTUS HÉROÏQUES
    - du Serviteur de Dieu Thomas Choe Yang-Eop, prêtre diocésain coréen (1821-1861).
    - du Serviteur de Dieu Sosio Del Prete (Vincenzo), OFM (1885-1952), prêtre franciscain italien, fondateur de la Congrégation des Petites Servantes du Christ-Roi.
    - du Serviteur de Dieu Wenanty Katarzyniec (Jozef), OFM.Conv, prêtre franciscain polonais (1889-1921).
    - de la Servante de Dieu Marie Conseil de l'Esprit Saint (Emilia Pasqualina Addatis), religieuse italienne (1845-1900) fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre Dame des douleurs.
    - de la Servante de Dieu, Marie de l'Incarnation (Catalina Carrasco Tenorio), religieuse espagnole (1840-1917), fondatrice de la Congrégation des Sœurs du tiers ordre franciscain Troupeau de Marie.
    - de la Servante de Dieu Maria Laura Baraggia, religieuse italienne (1851-1923), fondatrice de la Congrégation des Sœurs de la Famille du Sacré-Coeur de Jésus.
    - de la Servante de Dieu Ilia Corsaro, religieuse italienne (1897-1977), fondatrice de la Congrégation des Petites Missionnaires Eucharistiques.
    - de la Servante de Dieu María Montserrat Grases García, laïque espagnole (1941-1959), de la Prélature de la Ste Croix.

    Source : VIS (Vatican Information Service).

  • Promulgation d'un Décret de la Congrégation pour la Cause des Saints

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     Mgr Melki, martyr (+ 28 août 1915)

    Au cours de l'audience privée qu'il a accordée au Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour la Cause des Saints, le Pape François a autorisé la Congrégation à promulguer le décret regardant le martyr du Serviteur de Dieu Flavien Michel Melki (au siècle : Jacques), de la Fraternité de Saint Ephrem, Evêque syro-catholique de Mardin et Gazarta (actuelle Czire (Djézireh), en Turquie) ; né en 1858 à Kalaat Mara (actuelle Turquie) et tué en haine de la foi à Czire le 29 août 1915.

    Membre de la Fraternité de saint Ephrem, Mgr Melki était, il y a un siècle, l’évêque syro-catholique de Djézireh. Cette petite ville abritait quelques milliers de chrétiens de confessions diverses, prospères dans le commerce et l’industrie, alors que les musulmans kurdes étaient quatre fois plus nombreux.

    Dans la tourmente de 1915, la plus grande partie de la population chrétienne de l’empire ottoman s’était retrouvée prise au piège entre deux fronts adverses. Dans ce contexte, les Kurdes de Djézireh reçurent l’ordre d’exterminer les chrétiens considérés sans exception confessionnelle comme des espions potentiels. Le massacre fut perpétré avec la participation de l’armée régulière.

    Arrêté le 28 août aux côtés de l’évêque chaldéen Jacques Abraham, et exhorté en vain à se convertir à l'islam, il est frappé jusqu'à ce qu'il perde connaissance, avant d'être décapité. Mgr Abraham est tué d’un coup de fusil.

    Au moment de sa mort, Mgr Melki était âgé de 57 ans. Il avait tout vendu, y compris ses vêtements liturgiques, pour aider les pauvres. Il s’était efforcé d’encourager les chrétiens à défendre leur foi malgré les persécutions.

    Dans cette page d’histoire dramatique, oubliée ou méconnue, des communautés entières de chrétiens connurent le même sort que la plupart des Arméniens vivant dans ce qui allait devenir la Turquie moderne : détention, tortures, exécutions, déportation, disparition. Dans le contexte actuel, la béatification de ce martyr de la foi sera un signal fort pour les chrétiens d’Orient, dans cette région où les petites communautés chrétiennes sont une nouvelle fois persécutées, décimées ou contraintes à l’exil.

    Sources : Salle de Presse du Saint-Siège - Radio Vatican.

  • Le Pape François autorise la béatification de Mgr Oscar Romero (1917-1980)

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    Le Pape François a signé le décret autorisant la béatification de Mgr Oscar Romero, l'ancien archevêque de San Salvador assassiné en 1980. Cette décision était attendue puisque le Saint Père avait lui même débloqué le procès de béatification de l'ancien archevêque, ouvert en 1994 mais au point mort depuis des années. Le rayonnement de Mgr Romero dépasse largement les frontières du Salvador et est immense dans toute l'Amérique latine.

    Le Serviteur de Dieu Óscar Arnulfo Romero y Galdámez est né le 15 Août 1917 au Salvador et est mort assassiné le 24 Mars 1980.

    Il est connu pour avoir dénoncé les injustices commises durant le conflit armé au Salvador qui dura 12 ans de 1980 à 1992, faisant pas moins de 75 000 morts, 8 000 disparus et 12 000 invalides. Il a été assassiné par un commando d'extrême-droite en pleine messe, le 24 mars 1980, dans la chapelle de l'hôpital de la Divine-Providence,de San Salvador. La veille, dans son homélie, il avait lancé une diatribe contre les exactions de l'armée qui ensanglantait le pays.  « Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu'au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l'ordonne, au nom de Dieu : Arrêtez la répression ! » avait-il lancé.

    Son assassin ne fut jamais officiellement retrouvé. Ses funérailles ont rassemblé pas moins de 350 000 personnes à San Salvador. L'an dernier, une délégation de quatre évêques salvadoriens, travaillant sur sa cause de béatification ont rencontré au Vatican le Pape François. L'évêque auxiliaire de San Salvador, Mgr Gregorio Rosa Chavéz avait précisé : « En 2017 nous fêterons les 100 ans de la naissance de Mgr Romero, nous sommes confiants qu’avant cette date nous l’aurons sur les autels ».

    Source : Radio Vatican.

  • Ouverture de l'Année de la vie consacrée - Indulgences et Lettre apostolique du Pape François

    A l'occasion de l'Année de la vie consacrée, qui débute ce dimanche (jusqu'au 2 février 2016), la Pénitencerie apostolique publie un décret dictant les conditions de réception d'indulgences plénières. Pouvant servir en suffrage des âmes du purgatoire, elles s'obtiendront à Rome par la participation aux cérémonies fixées par la Congrégation pour les Instituts de vie consacrée et les Sociétés de vie apostolique, après un moment de recueillement conclu par la récitation du Pater, du Credo ou de toute forme d'invocation légitime à la Vierge Marie. Et dans les diocèses, au cours des cérémonies locales ad hoc, en visitant la cathédrale, toute église ou lieu désigné par l'évêque, récitant la liturgie des heures ou selon la procédure décrite pour Rome. Les religieux malades ou empêchés pour des raisons légitimes seront dispensés de ces conditions s'ils confient leur maladie ou leurs souffrances à l'intercession de Marie et prient comme convenu. Afin de faciliter la réception de la grâce divine par le biais de l’Église, on recommande aux prêtres pénitenciers et à tous ceux qui en ont reçu faculté d'être généreusement disponibles pour les confessions et l'administration de la communion aux malades.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 28.11.14).
    Texte original du Décret en latin et en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Vêpres - Fête de la conversion de Saint Paul

    Vêpres présidées par le Saint-Père en la solennité de la conversion de Saint Paul

    Cet office est aussi l'occasion de clôturer la semaine de prière pour l'unité des chrétiens qui s'est ouverte le 18 janvier.

    Livret de la célébration

    « "Le Christ est-il divisé ?" (1 Cor 1,13) Le vigoureux rappel que Saint Paul place au début de sa première lettre aux Corinthiens, qui a résonné dans la liturgie de ce soir, a été choisi par un groupe de frères chrétiens du Canada comme piste pour notre méditation durant la Semaine de Prière de cette année.

    L'apôtre a appris avec une grande tristesse que les chrétiens de Corinthe sont divisés en plusieurs factions. L'un qui affirme : "J'appartiens à Paul", et un autre dit : "Moi, j'appartiens à Apollos", et un autre, "Moi, j'appartiens à Céphas", et enfin il y a aussi ceux qui disent : "Et moi au Christ" (cf. v.12). Même ceux qui entendent se référer au Christ ne peuvent être loués par Paul, parce qu'ils utilisent le nom de l'unique Sauveur pour prendre leur distance avec d'autres frères à l'intérieur de la communauté. Autrement dit, l'expérience particulière de chacun, la référence à quelques personnes significatives de la communauté, deviennent le critère du jugement de la foi des autres.

    Dans cette situation de division, Paul exhorte les chrétiens de Corinthe, "par le nom de notre Seigneur Jésus-Christ," à être tous unanimes dans la façon de parler, pour qu'entre eux, il n'y ait pas de divisions, mais une parfaite union de la pensée et du sentiment (cf. v.10). La communion que l'Apôtre invoque, cependant, ne peut pas être le fruit de stratégies humaines. L'union parfaite entre les frères, en effet, n'est possible qu'en référence à la pensée et au sentiment du Christ (cf. Ph 2,5). Ce soir, alors que nous sommes réunis ici en prière, nous nous rendons compte que le Christ, qui ne peut être divisé, veut nous attirer à lui, vers les sentiments de son Cœur, vers son abandon total et confiant entre les mains du Père, vers son dépouillement radical par amour de l'humanité. Lui seul peut être le principe, la cause, le moteur de notre unité.

    Alors que nous sommes en sa Présence, devenons encore plus conscients que nous ne pouvons pas considérer les divisions dans l'Église comme un phénomène en quelque sorte naturel, inévitable dans toute forme de vie associative. Nos divisions blessent son Corps, blessent le témoignage que nous sommes appelés à lui rendre dans le monde. Le Décret de Vatican II sur l'œcuménisme, rappelant le texte de saint Paul que nous avons médité, affirme de façon significative : "Une Église une et unique a été fondée par le Christ Seigneur, et pourtant plusieurs communions chrétiennes se présentent aux hommes comme représentant le véritable héritage de Jésus Christ. Certes tous confessent qu'ils sont les disciples du Seigneur, mais ils ont des opinions différentes et suivent des chemins différents, comme si le Christ lui-même était divisé." Et puis il ajoute : "Une telle division son seulement contredit ouvertement la volonté du Christ, mais est aussi un sujet de scandale pour le monde, et une source de préjudice pour la très sainte cause de la prédication de l’Évangile à toute créature" (Unitatis redintegratio, 1). Tous nous avons été abîmés par les divisions. Tous nous ne voulons pas devenir un scandale. Et pour cela marchons tous ensemble, fraternellement, sur le chemin de l'unité, construisant l'unité aussi en marchant, cette unité qui vient de l'Esprit Saint qui nous apporte une singularité particulière, que seul l'Esprit Saint peut faire, la diversité réconciliée. Il nous accompagne tous, il est avec nous tous sur ce chemin vers l'unité. [Le Seigneur nous attend tous, nous accompagne tous, il est avec nous tous dans cette voie de l'unité.]

    Chers amis, le Christ ne peut être divisé ! Cette certitude doit nous encourager et nous soutenir à poursuivre avec humilité et avec confiance le chemin vers le rétablissement de la pleine unité visible entre tous les croyants dans le Christ. J'aime à penser en ce moment à l’œuvre du Bienheureux Jean XXIII et du Bienheureux Jean-Paul II. Pour tous les deux, au cours de leur vie, a mûri la conscience de l'urgence de la cause de l'unité, et une fois élus évêques de Rome, ils ont guidé avec détermination l'ensemble du troupeau catholique dans les routes de la démarche œcuménique : le Pape Jean en ouvrant des voies nouvelles et auparavant presque impensables, le Pape Jean-Paul en proposant le dialogue œcuménique comme dimension ordinaire et incontournable de la vie de chaque Église particulière. Je leur associe aussi le Pape Paul VI, un autre grand protagoniste du dialogue, dont nous rappelions justement en ces jours le cinquantième anniversaire de l'accolade historique à Jérusalem avec le patriarche de Constantinople, Athénagoras.

    L’œuvre de ces Pontifes a fait en sorte que la dimension du dialogue œcuménique est devenu un aspect essentiel du ministère de l'évêque de Rome, de sorte qu'aujourd'hui, on ne comprendrait pas pleinement le service pétrinien sans y inclure cette ouverture au dialogue avec tous les croyants dans le Christ. Nous pouvons également dire que le chemin œcuménique a permis d'approfondir la compréhension du ministère du Successeur de Pierre et nous devons avoir confiance qu'il continuera d'agir en ce sens aussi à l'avenir. Alors que nous regardons avec gratitude les pas que le Seigneur nous a permis d'accomplir, et sans nous cacher les difficultés que le dialogue œcuménique traverse aujourd'hui, nous demandons de pouvoir être tous revêtus des sentiments du Christ, pour pouvoir marcher vers l'unité voulue par lui. [Et marcher ensemble c'est déjà faire l'unité !]

    Dans ce climat de prière pour le don de l'unité, je voudrais adresser mes salutations cordiales et fraternelles à Son Eminence le métropolite Gennadios, représentant du Patriarcat œcuménique, à Sa Grâce David Moxon, représentant personnel à Rome de l'archevêque de Canterbury, et à tous les représentants des différentes Églises et Communautés ecclésiales, réunis ici ce soir. Avec ces deux frères, représentant de tous, nous avons prié devant la Tombe de Paul et entre nous, nous avons prié : [Ce qui suit est improvisé à partir du texte rédigé] "Chers frères et sœurs, prions le Seigneur Jésus qui nous a rendus membres vivants de son Corps, afin qu'il nous maintienne profondément unis à lui." L'unité ne viendra pas comme un miracle à la fin. Elle vient en chemin, grâce à l'Esprit Saint. Si nous ne marchons pas ensemble, si nous ne prions pas ensemble les uns pour les autres, si nous ne travaillons pas ensemble, pour le peuple de Dieu, l'unité ne viendra pas. Elle se fait pas à pas sur ce chemin. Elle est le fait de l'Esprit Saint qui voit notre bonne volonté.

    Chers frères et sœurs, prions le Seigneur Jésus, qui nous a rendus membres vivants de son Corps, afin qu'il nous maintienne profondément unis à lui, qu'il nous aide à dépasser nos conflits, nos divisions, notre égoïsme, qu'il nous aide à être unis les uns aux autres dans une unique force, celle de l'amour, que l'Esprit Saint répand dans nos cœurs (cf. Rm 5,5). Amen. »

  • Modifications liturgiques

    La Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a émis le 1 mai dernier, en la fête de saint Joseph travailleur, et rendu public ce mercredi 19 juin, un décret disposant que dans les prières eucharistiques II, III et IV du Missel romain, sera désormais mentionné Joseph à la suite de Marie : "Depuis toujours les fidèles manifestent une dévotion constante et ininterrompue envers saint Joseph, l'époux chaste de la Mère de Dieu et patron de l'Eglise entière, au point que Jean XXIII demanda au cours du concile que son nom soit ajouté au Canon romain." Benoît XVI a reçut bien volontiers les nombreuses requêtes écrites que le Pape François vient satisfaire "considérant la plénitude de la communion des saints...qui nous conduisent au Christ et nous unissent à lui..." Sur le texte typique latin, la Congrégation préparera les diverses versions des principales langues modernes. Et pour les autres, elle collaborera avec les différentes conférences épiscopales.

    Prière eucharistique II : "Avec la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Prière eucharistique III : "Auprès de la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, avec saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Prière eucharistique IV : "Auprès de la Vierge Marie, la bienheureuse Mère de Dieu, auprès de saint Joseph, son époux, les Apôtres".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.6.13).


    Texte intégral du décret :

    Placé à la tête de la Famille du Seigneur, saint Joseph de Nazareth a accompli avec générosité la mission reçue de la grâce dans l’économie du salut en tenant lieu de père à Jésus. En adhérant pleinement au mystère salvifique de l’humanité, qui en était à ses débuts, il est devenu un modèle exemplaire de cette généreuse humilité que la foi chrétienne exalte au plus haut point, et un témoin de ces vertus communes, humaines et simples, qui sont nécessaires pour que les hommes deviennent de vertueux et authentiques disciples du Christ. C’est en mettant en œuvre ces mêmes vertus que cet homme juste, qui prit soin de la Mère de Dieu avec amour, et se dédia avec un joyeux dévouement à l’éducation de Jésus Christ, est devenu le gardien des trésors les plus précieux de Dieu le Père, et le soutien du Corps mystique, c’est-à-dire de l’Eglise, lui que le peuple de Dieu n’a cessé de vénérer tout au long des siècles.

    Dans l’Eglise catholique, les fidèles ont toujours manifesté d’une manière ininterrompue une grande dévotion envers saint Joseph, honorant solennellement et constamment la mémoire de l’Epoux très chaste de la Mère de Dieu et du Patron céleste de toute l’Eglise, tant et si bien que, durant le très saint Concile Œcuménique Vatican II, le Bienheureux Jean XXIII prit la décision d’ajouter son nom dans le très vénérable Canon Romain. Ayant présent à l’esprit la communion des saints, qui nous accompagnent dans le cours du temps comme pèlerins en ce monde pour nous conduire au Christ et nous unir à lui, le Souverain Pontife Benoît XVI a bien voulu accueillir et approuver les vœux très pieux, formulés par écrit, en provenance de multiples lieux, une décision qui a été confirmée récemment par le Souverain Pontife François.

    Ainsi, au vu de ce qui précède, cette Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, en vertu des facultés concédées par le Souverain Pontife François, décrète très volontiers que le nom de Saint Joseph, Epoux de la Vierge Marie, soit désormais ajouté aux Prières eucharistiques II, III et IV de la troisième édition typique du Missel Romain, après le nom de la Bienheureuse Marie toujours Vierge comme suit : dans la Prière eucharistique II : « ut cum beáta Dei Genetríce Vírgine María, beáto Ioseph, eius Sponso, beátis Apóstolis » ; dans la Prière eucharistique III : « cum beatíssima Vírgine, Dei Genetríce, María, cum beáto Ioseph, eius Sponso, cum beátis Apóstolis » ; dans la Prière eucharistique IV : « cum beáta Vírgine, Dei Genetríce, María, cum beáto Ioseph, eius Sponso, cum Apóstolis ».

    Pour les textes rédigés en lange latine, on doit utiliser dès maintenant ceux qui sont mentionnés ci-dessus et font partie dorénavant à l’édition typique. La Congrégation pourvoira dans l’avenir aux traductions dans les langues modernes occidentales les plus répandues ; celles qui seront rédigées dans les autres langues devront être préparées, selon les normes du droit, par la Conférence des Evêques, puis approuvées par le Siège Apostolique, c’est-à-dire par ce Dicastère.

    Nonobstant toute chose contraire.

    Du siège de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, le 1 mai 2013, mémoire de saint Joseph, travailleur.

    Source : Radio Vatican.