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  • Conférence de presse du Pape dans l'avion retour du Panama

    Malgré la fatigue après son dense voyage au Panama, le Pape François a répondu aux traditionnelles questions des journalistes dans l'avion du retour de son voyage apostolique, revenant sur des thèmes aussi divers que les migrations, l'avortement, les jeunes et leur rapport à l’Église, sans oublier les dossiers géopolitiques comme la crise au Venezuela.

    Compte rendu d'Olivier Bonnel sur Vatican News.

  • Conférence de presse du Pape François dans l'avion du retour de Lesbos

    Le Pape François a achevé sa visite à Lesbos ce samedi 16 avril 2016. L’avion direction Rome a décollé à 15h30 heure locale.
    Pour faire un geste de solidarité envers ces migrants, le Pape a accueilli à bord de l’avion papal douze réfugiés dont six enfants. Il s’agit de trois familles musulmanes originaires de la Syrie qui ont fui après le bombardement de leurs maisons à Damas et Deir Azzor, une ville assiégée par Daesh. Ces migrants vivaient dans les camps de Lesbos avant que soit conclu, le 20 mars, l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Le directeur de la Salle de presse du Vatican en a fait part aux journalistes peu avant le décollage de l’appareil.

    Le Pape s’est une nouvelle fois prêté au traditionnel jeu des questions-réponses avec les journalistes présents sur le vol le ramenant de Lesbos à Rome. « C’était un voyage trop court, trop fort », a-t-il confessé, visiblement ému, avant de rappeler le caractère éminemment humanitaire de cette visite « triste et émouvante ».

    Venu exprimer sa solidarité auprès des migrants, parler à l’Europe de dignité, compassion, de solidarité, d’accueil, il s’est refusé à commenter l’accord controversé signé entre l’Union européenne et la Turquie le 18 mars dernier - lequel prévoit, entre autres, l’expulsion des « migrants illégaux » de la Grèce vers la Turquie. « Je ne fais pas de spéculation politique, cet accord, je ne le connais pas, je l’ai vu dans les journaux », a-t-il soutenu.

    Interrogé sur la confession des trois familles de réfugiés syriens accueillis au Vatican, le Pape a assuré ne pas avoir fait de « choix entre chrétiens et musulmans ». Les personnes choisies avaient tout simplement leurs papiers en règle, et pouvaient donc être accueillies, ce qui n’était pas le cas de deux autres familles chrétiennes, également candidates, mais dont les papiers n’étaient pas prêts. « Ce n’est pas un privilège, toutes ces personnes sont des enfants de Dieu (…). Elles sont accueillies au Vatican, avec la collaboration de la Communauté Sant’ Egidio » ; les autorités grecques et italiennes étaient, quant à elles, informées de la démarche. Ces trois familles viennent s’ajouter aux deux autres familles syriennes déjà accueillies au sein des deux paroisses vaticanes. Le Souverain pontife a expliqué que l'idée de ce « geste humanitaire » lui avait été soufflée par un collaborateur, il y a une semaine : « J'ai dit oui tout de suite. J'ai compris que cela venait de l'Esprit Saint ».

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  • Voyage apostolique du Pape : Conférence de Presse durant le vol de retour

    Le Pape François a rencontré les journalistes à bord de son vol retour des Etats-Unis. Pendant plus de 45 minutes il a répondu aux questions de la presse sur des thèmes aussi divers que l'indissolubilité du mariage, l'objection de conscience, le succès ou encore la crise migratoire.

    Sur ce premier voyage aux Etats-Unis, le Souverain Pontife a tout d'abord expliqué qu'il avait été frappé par la "chaleur" des gens, que ce soit à Washington, New York ou Philadelphie. Concernant les abus sexuels dont le sujet a été aussi à la une de ce voyage (un thème très repris aux Etats-Unis et en particulier à Philadelphie, un diocèse très touché par la pédophilie), le Pape a parlé de "sacrilège". « Les abus, nous savons qu’il y en a partout : dans l’environnement familial, dans le voisinage, les écoles, les salles de sport, mais quand un prêtre commet un abus, c’est très grave, parce que la vocation d’un prêtre est de faire croître l’enfant, la jeune fille, vers le haut, vers l’amour de Dieu,  (…) c'est presque un sacrilège. »

    A quelques jours du Synode sur la famille, les questions sur les nullités de mariage tout comme les divorcés-remariés ont sans surprise été abordées. Ainsi, à la question de savoir si la réforme récente des procédures de reconnaissance de nullité de mariage n’est pas un ‘divorce catholique’, le Pape a répondu : « Dans la réforme des procès de nullité, j’ai fermé la porte à la voie administrative qui était la voie par laquelle le divorce pouvait entrer ». La simplification des procédures en nullité matrimoniale a été demandée par la majorité des Pères synodaux lors du Synode de l’an passé, a t-il fait remarquer.

    Le Saint-Père a tenu à préciser que le récent Motu Proprio adopté en ce sens n'était en aucun cas la porte ouverte à un "divorce catholique" : « ce n’est pas un divorce parce que le mariage est indissoluble quand il est un sacrement, et l’Eglise ne peut le changer, c’est la doctrine, c’est un sacrement indissoluble » a t-il martelé.

    Concernant l'épineuse question de l'accès aux sacrements pour les divorcés-remariés, le Pape a répondu : « Il me semble un peu simpliste de dire que le Synode soit la solution pour ces gens et qu’ils peuvent communier. Ce n’est pas la solution, l’unique. »

    Le Saint-Père est aussi revenu sur une question qui fait débat aux Etats-Unis, à savoir l'objection de conscience. A la question d'une journaliste américaine lui demandant s'il pourrait-il soutenir par exemple des fonctionnaires gouvernementaux, qui refuseraient par exemple, par objection de conscience, de valider des mariages de couples homosexuels, il a répondu que l'objection de conscience était un droit de l'homme et par conséquent devait être respecté.

    Questions diplomatiques

    Comme le veut la tradition, le Souverain Pontife a également répondu à plusieurs questions d'actualité internationales. Il est revenu sur la crise migratoire et l'apparition de nouvelles barrières en Europe : « Vous savez comment finissent les murs : tous s’écroulent, a t-il dit, ces murs ne sont pas une solution ». Questionné sur les bombardements en Syrie, le Pape a répété ce qu'il avait dit au Congrès américain et aux Nations unies : à savoir qu'il fallait les éviter.

    Il s'est aussi félicité de l’annonce par le gouvernement colombien d’un prochain accord avec les Forces armées révolutionnaires colombiennes, pour lequel le Saint-Siège a joué un rôle déterminant, il a également redit toute son admiration pour le peuple chinois et souhaiter que les relations continuent à aller de l'avant avec Pékin.

    Enfin, sur une note plus personnelle, le Pape a été interrogé sur son statut de nouvelle "star" aux Etats-Unis : « Tu sais quel est le titre qu’utilisaient les papes et que l’on doit utiliser ? Serviteur des serviteurs de Dieu… c’est un peu différent d’une star ! » a t-il rétorqué.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape : Conférence de presse dans l'avion entre Santiago de Cuba et Washington

    Intégralité de la conférence de presse traduite en français

    Lors du vol qui l'a conduit de Santiago de Cuba à Washington ce mardi 22 septembre 2015, le Pape François est venu à la rencontre des journalistes à bord. Lors de cette conférence de presse d'une trentaine de minutes, il est revenu sur son 10e voyage apostolique et son contexte : embargo contre Cuba, rôle de l'Eglise envers les dissidents, souffrances de l'Eglise cubaine. Pourquoi semble-t-il moins dur contre le communisme que contre le capitalisme ? Et que répond-il à ceux qui le pensent communiste ?

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage apostolique du Pape François en Amérique méridionale - Départ en avion pour Rome

    19h00 - Départ en avion pour Rome (01h00 heure française)

    Arrivée à l'Aéroport de Rome/Ciampino prévue Lundi 13 juillet à 13h45

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    Après un voyage dense de huit jours, trois pays visités et 22 discours prononcés, le Pape François s'est envolé dimanche soir d'Asunción, la capitale du Paraguay, direction Rome. Après l'Équateur et la Bolivie, le Paraguay était le dernier pays prévu dans ce neuvième voyage apostolique du Souverain Pontife. Le voyage retour durera 13 heures, le Saint-Père est attendu dans la capitale italienne lundi, en début d'après-midi.

    Au cours des 10.000 kilomètres de vol, l'Airbus A330 papal passera au-dessus de la Bolivie, le Brésil, le Cap Vert, le Maroc et l'Espagne. À chaque pays survolé, comme il est de coutume, le Pape enverra un télégramme aux autorités locales.

    Vous pouvez retrouver tous les articles consacrés par Radio Vatican au voyage du Pape François en Amérique Latine en cliquant ici.

    Et tous les textes originaux de ses interventions diffusés par le Saint-Siège ici.

    Enfin près de 180 photographies sont également disponibles en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Voyage du Pape François aux Philippines - Retour du Pape à Rome

    Ce matin, le Pape a célébré une messe en privé à la nonciature apostolique de Manille. Il s'est ensuite rendu en papamobile jusqu'à la Villamor Air Base, saluant les fidèles sortis dans les rues pour son départ. A son arrivée à l'aéroport, il a été reçu au pavillon présidentiel par M. Benigno Aquino III, président des Philippines. Ils se sont dirigés ensemble au pied de l'avion où s'est déroulée la cérémonie de congé en présence des autorités civiles et quelques milliers de fidèles. L'avion papal a décollé à 10h, heure locale, pour l'Italie. L'atterrissage est prévu à l'aéroport Ciampino de Rome pour 17h40. Le Pape rentrera directement au Vatican, mettant fin à son septième voyage apostolique international.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 19.1.15).

     

    Vol de retour - Conférence de presse à bord de l'avion

    Le Souverain Pontife a occupé ses quinze heures de vol retour entre Manille et Rome en accordant un peu plus d’une heure de conférence de presse aux journalistes présents dans l’avion, lundi. Il a tiré le bilan de son voyage apostolique aux Philippines et abordé des thèmes aussi variés que la liberté d’expression, la corruption dans les institutions publiques et ecclésiales, le problème de la « colonisation idéologique », la théorie du gender ou encore la contraception. Le Pape François a aussi évoqué ses probables prochains déplacements en Afrique et en Amérique latine cette année.

    Le Saint-Père a répondu aux réactions qu’ont suscités ses propos, dans le vol Colombo – Manille,  sur le « coup de poing » donné à celui qui insulterait sa mère. « En théorie », tous sont d’accord pour tendre l’autre joue en cas de provocation, mais en réalité répond François, « nous sommes tous humains ». Et donc une offense répétée peut provoquer une réaction. Le Pape appelle ainsi à la prudence. « Je ne peux pas insulter, provoquer en continuation une personne, précise-t-il, car je risque de l’énerver, je risque de provoquer une réaction injuste. C’est humain. La liberté d’expression doit donc tenir compte de la réalité humaine. Il faut donc être prudent... La prudence est une vertu qui règle les rapports humains. »

    Sur la scène géopolitique mondiale, le Souverain Pontife a exclu toute peur de la Chine : le Dalaï-lama n’a pas été reçu au Vatican car il est « habituel dans le protocole de la Secrétairerie d’État de ne pas recevoir de chef d’Etat ou de ce niveau quand ils sont réunis à Rome pour une rencontre mondiale ». Le Dalaï-lama était dans la capitale italienne mi-décembre pour une rencontre entre Prix Nobel de la paix.

    Vers l’Afrique et l’Asie

    Après l’Asie, le Pape regarde déjà vers d’autres horizons : « L’idée est d’aller en République Centrafricaine et en Ouganda avant la fin de l’année », dit-il, mais tout est pour l’heure à l’état de projet, comme l’Equateur, la Bolivie et le Paraguay, et d’évoquer aussi le Chili, l’Argentine et l’Uruguay pour l’année suivante. Le Pérou pourrait également être une destination, mais il a déjà exclu le Mexique et le passage de la frontière pour se rendre aux Etats-Unis en septembre, où il ira à Philadelphie, New York et Washington, excluant aussi la Californie.

    A un journaliste qui lui a demandé s’il comptait béatifier personnellement l’archevêque Romero, il a répondu vaguement qu’il y aura une « guerre » entre le cardinal Amato et Mgr Paglia.

    Il a aussi à nouveau dénoncé la corruption, un « mal mondial » qui « trouve facilement son nid dans les institutions » et dont les victimes favorites sont les pauvres. Au Pape d’inviter alors à être mendiants, car ils « ont des valeurs que nous n’avons pas ».
    « Les personnes corrompues qui font des affaires avec des responsables corrompus volent le peuple », la société. Elle existe aussi au sein de l’Église, où elle est le fait de pécheurs. « Il y a des cas de personnes ou de services corrompus dans l’Église... Il faut demander pardon pour ces catholiques qui scandalisent tout le monde. La corruption est aussi une plaie pour l’Église, à côté de tant de personnes saines, de pécheurs non corrompus. »

    Autre thème abordé, celui de la contraception et du faux mythe qui dicte que les chrétiens doivent faire beaucoup d’enfants. Le Pape François a rappelé que l’Église a toujours encouragé le principe de la maternité et de la paternité responsables, comme l’indique Humanae vitae de Paul VI. « Certains croient que pour être de bons catholiques il faut être comme des lapins. Non », a dit le Pape. « Il existe de multiples moyens licites pour éviter cela... Pour les plus pauvres, l'enfant constitue une richesse...et beaucoup d'entre eux manquent en cela de prudence. La paternité responsable et nécessaire même si on doit saluer la générosité de parents qui voient en tout fils un trésor. »

    A propos enfin de ce qu'il a dit de la nécessité d'apprendre à pleurer, le Saint-Père a dit que « le trop bien-être et une mauvaise compréhension des valeurs, l'endurcissement face à l'injustice et la culture du rebut font perdre aux gens cette capacité de pleurer. Or c'est une grâce qu'il faut demander... Nous tous mais surtout les chrétiens installés dans le confort devons demander cette grâce : Il faut pleurer sur les injustices comme sur les péchés. Il faut apprendre à pleurer. Pleurer permet d'appréhender de nouvelles réalités ou de nouvelles dimensions de la réalité. »

    Une gestuelle philippine émouvante

    Qu’a appris le Saint-Père des Philippins ? « Surtout les geste » et l’amour qui les accompagnent. Ceux-ci l’ont ému car ils n’étaient pas protocolaires, car ils étaient l’expression d’un « enthousiasme sincère ». Ému en voyant un père soulever son fils par-dessous la foule pour qu’il soit béni par le Pape, comme s’il voulait dire : « c’est mon trésor, mon avenir, mon amour ».

    « C’est la façon de le faire qui m’a touché, le geste de maternité, de paternité, de joie, raconte-t-il. Il s’agit d’un peuple qui sait souffrir et qui est capable de se relever et d’aller de l’avant. » Le Saint-Père se rappelle alors sa rencontre avec le père de cette fille tuée à Tacloban juste après la messe : « j’ai été frappé par un père qui cherchait des mots pour accepter cela. Ces gestes m’ont touché ».

    Ces gestes dont se rappelle le Pape sont aussi ceux des survivants du typhon Hayan. « Voir tout ce peuple de Dieu prier après cette catastrophe, explique-t-il, m’a fait me sentir comme anéanti, j’en ai presque perdu ma voix ».

    Sources : Radio Vatican et Vatican Information Service.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape François au Sri Lanka et aux Philippines

    Programme du jour
     
    09h45 Cérémonie de congé au pavillon présidentiel de la Villamor Air Base de Manille
    10h00 Départ en avion de Manille pour Rome (03h00 heure française)
    17h40 Arrivée à l’aéroport de Rome Ciampino

    Fuseau horaire :
    Rome : +1h UTC
    Manille : +8h UTC

  • Le Pape François a quitté Rome pour le Sri Lanka

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    L'avion A330 du Pape François vient de décoller de l'aéroport Leonardo da Vinci de Fiumicino, près de Rome. Il a quitté le tarmac à 19h00 précises. Le vol assuré par la compagnie italienne Alitalia doit parcourir 7630 km pour rallier Colombo, la capitale du Sri Lanka après 9h40 de vol. Le Pape doit atterrir à 09h00 heure locale après avoir passé la nuit à bord. Comme à son habitude, François portait avec lui sa mallette noire qui ne le quitte jamais quand il part en voyage.

  • Nous vous en prions, Saint Père, lisez le Coran !

    Le Pape François et l'Islam - Réflexions au retour de son voyage en Turquie

    Lors de sa visite en Turquie, le pape François a loué les
    « inestimables trésors spirituels » et la « sacralité de la vie humaine » de l'Islam. Et sa Sainteté d'ajouter : « musulmans et chrétiens, nous sommes dépositaires d'inestimables trésors spirituels, parmi lesquels nous reconnaissons des éléments qui nous sont communs.»

    Extrait de la conférence de presse du Souverain Pontife au cours du vol de retour de Turquie (30 novembre 2014)
    :

    « Sur l’Islamophobie : Il est vrai que devant ces actes, commis pas seulement dans cette zone (Irak, Syrie, ndlr.) mais aussi en Afrique, il y a une réaction d'aversion : si c'est cela l'islam ! Et tant de musulmans sont offensés, tant, tant de musulmans. Ils disent : « Non, nous ne sommes pas ces gens-là. Le Coran est un livre de paix, c’est un livre prophétique de paix. Ça (les actes terroristes, ndlr.) ce n’est pas l’Islam. »
    ...
    « j'ai vu cette merveille : le Mufti m'expliquait bien les choses, avec beaucoup de douceur, y compris le Coran, où l'on parle de Marie et de saint Jean Baptiste... Il m'expliquait tout... »

    (Texte intégral en italien)

    Commentaire :

    Il est vrai que de nombreux musulmans sont offensés par ces actes barbares. Mais ils n'ont pas lu le Coran ! Puissions-nous donc les amener à le lire, en même temps que les Saints Évangiles, et prier pour que leur cœur s'ouvre à la grâce de la conversion, afin qu'ils vivent la joie d'une rencontre vraie avec le Christ Sauveur.

    Non, chrétiens et musulmans n'ont rien en commun

    N'oublions jamais, qui que nous soyons, que Satan est le singe de Dieu, qu'il se présentera toujours à nous sous les plus belles apparences (les vies des saint(e)s en témoignent), et que le travestissement des révélations évangéliques est l'un de ses outils les plus efficaces pour détourner les âmes de l’Église...
    Isa (qui n'est pas mort sur la Croix), Marie (qui n'est évidemment par Mère de Dieu), et Yahya (qui n'est évidemment pas le plus grand des prophètes), tels que présentés dans le Coran, n'ont rien à voir avec Jésus, Marie et Jean-Baptiste. Dieu Lui-même n'est pas le même qui est prié dans l'Islam, qui n'est ni Père ni Trinité, et le Coran commande aux musulmans de combattre les "associateurs" (les chrétiens qui "associent" à Dieu le Fils et l'Esprit-Saint)...
    Un pape a-t-il donc besoin de se faire expliquer le Coran par un musulman ? Mais Seigneur, c'est le monde à l'envers ! Un pape qui incite les fidèles à "évangéliser", et qui se fait "coraniser" dans une mosquée... ? Faudra-t-il fermer les yeux longtemps encore sur la puissance du Malin ? Ouvrez les yeux, Saint-Père, nous vous en supplions !

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  • Conférence de presse du Pape François pendant le vol retour de Tirana

    Dans le vol de retour sur Rome, le Saint-Père a répondu aux questions de trois journalistes albanais ayant couvert le voyage apostolique dans leur pays :

    (Journaliste) - Êtes-vous parti avec une idée en tête à propos des albanais, de l'Albanie. L'albanais a souffert, mais est aussi tolérant. Avez-vous trouvé quelque autre qualité...juste pour faire revenir l'aigle à son nid ?
    (Pape François) - "L'albanais n'est pas seulement tolérant, c'est un frère. Il est capable de fraternité et plus encore. Cela se voit dans sa façon de vivre avec les autres, de collaborer entre musulmans, orthodoxes et catholiques. Ils collaborent, mais comme des frères. Une autre chose encore qui m'a touché dès le début, c'est la jeunesse de ce pays...le plus jeune d'Europe. Mais on voit que l'Albanie a un développement supérieur dans la culture et aussi le gouvernement, grâce à cette fraternité".

    (Journaliste) - Quelle émotion avez-vous ressentie en circulant sur le boulevard central de Tirana, sous les portraits des clercs martyrisés sous le régime communiste, dans un pays où l'athéisme d'état a été imposé jusqu'il y a 25 ans ?
    (Pape François) - "Cela fait deux mois que j'étudie un peu cette période difficile de l'Albanie, pour la comprendre. J'ai étudié aussi ses origines. Vos racines culturelles sont très belles et fortes. Cette période de votre histoire a été cruelle. Son niveau de cruauté terrible. Quand j'ai vu ces photos, et pas seulement de catholiques mais aussi d'orthodoxes, aussi de musulmans, et quand j'ai pensé à ce qu'on leur avait dit : Mais tu ne dois pas croire en Dieu. Mais moi j'y crois ! Et boum, ils l'éliminaient. C'est pourquoi je dis que les trois composantes religieuses ont donné un témoignage de Dieu et maintenant elles donnent un témoignage de fraternité".

    (Journaliste) - Vous venez de visiter l'Albanie qui est à majorité musulmane. Cette visite a eu lieu à un moment délicat pour le monde, Vous avez vous-même déclaré que la troisième guerre mondiale avait commencé. Le message de votre visite s'adressait-il seulement aux albanais ou va-t-il au-delà ?
    (Pape François) - "Non, il va au-delà. L'Albanie a tracé une route de paix, de coexistence et de collaboration qui va vers d'autres pays ayant des racines ethniques différentes... C'est un pays musulman dans sa majorité. Oui, mais ce n'est pas un pays musulman. C'est un pays européen... l'Albanie est un pays européen justement par sa culture, cette culture de coexistence, pour la culture historique qu'il a eu aussi".

    (Journaliste) - Après l'Albanie, quels sont les prochains voyages ?
    (Pape François) - "Le 25 novembre à Strasbourg, pour parler devant le Conseil de l'Europe et le Parlement européen. Ensuite, le 28, peut-être, la Turquie pour être là pour la fête du 30, la saint André, avec le Patriarche œcuménique Barthélémy.

    (Journaliste) - Nous avons compris que vous avez une vision de l'Albanie un peu différente de celle des européens, qui voient pratiquement l'Europe comme l'Union européenne. Vous avez choisi pour première visite dans un pays d'Europe, un pays de la périphérie qui ne fait pas partie de l'Union européenne. Que pouvez-vous dire à ceux qui regardent seulement l'Europe des puissants ?
    (Pape François) - "Mon voyage a été un message. Il se veut un signal".

    (Journaliste) - Nous vous avons tous vu pleurer, je crois, pour la première fois. Cette rencontre avec le clergé a-t-elle été le moment le plus émouvant de votre voyage ?
    (Pape François) - "Entendre parler un martyr de son propre martyre c'est fort ! Je crois que tous ceux qui étaient là étaient émus, tous. Et ces témoins parlaient comme s'il s'agissait d'un autre, avec un naturel, une humilité. Cela m'a fait un grand bien".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.9.14).

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

    Des précisions sans doute indispensable sur l'histoire de l'Albanie, et notamment sur l'occupation ottomane et l'asphyxie de la langue albanaise et de la foi chrétienne (XVe au XIXe), puis sur la domination communiste (XXe), peuvent sans difficulté être trouvées sur Internet, par exemple sur Wikipedia.

  • Il y a 70 ans aujourd'hui que l'avion d'Antoine de Saint-Exupéry tombait en Méditerranée

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    29 juin 1900 - 31 juillet 1944

     

     Sites officiels :

    http://www.antoinedesaintexupery.com/ et http://www.lepetitprince.com/


    Pages Facebook :

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  • Rencontre du Saint-Père avec les journalistes sur le vol Rio-Rome

    Au cours du vol de retour de Rio de Janeiro à Rome, le Pape a parlé pendant presque une heure et demie avec les journalistes qui l'accompagnaient dans son voyage. Les questions furent improvisées tout comme les réponses, et le Pape François a répondu à toutes, de celles relatives à sa sécurité personnelle à celles liées à la Curie, de son voyage au Brésil, de sa collaboration avec Benoît XVI ou de la situation des divorcés remariés.

    Le Pape a dit qu'il était content de son premier voyage à l'étranger comme Pape, soulignant que ce qui avait attiré son attention était surtout "la bonté et la souffrance du peuple brésilien. Le cœur des Brésiliens est grand ; c'est un peuple aimable...qui même quand il souffre trouve un chemin pour chercher le bien partout. Et cela fait du bien. C'est un peuple joyeux, qui a beaucoup souffert... Ce voyage était très beau et spirituellement, il m'a fait grand bien... On se sent toujours bien quand on rencontre les gens... Nous pouvons recevoir tant de choses des autres". Sur la question de sa sécurité, il a dit qu'il n'y avait eu aucun incident ces jours-ci à Rio de Janeiro et que tout était spontané. "Avec moins de sécurité - a-t-il ajouté - j'ai pu être avec les gens, les embrasser, sans véhicule blindé... La sécurité c'est avoir confiance en un peuple... Oui, il y a toujours le danger d'avoir quelque fou qui fasse quelque chose ; mais il y a aussi le Seigneur qui protège, hein ? Construire un espace blindé entre l'évêque et le peuple est une folie, et entre une folie et une autre, je préfère encore celle-là".

    Le Saint-Père a confirmé qu'il préférait résider à Sainte-Marthe : "Je ne peux pas vivre seul ou en petit comité. J'ai besoin des gens, de les rencontrer, de parler avec eux... Chacun doit vivre comme le Seigneur veut qu'il vive. Mais l'austérité, l'austérité générale, est nécessaire pour tous ceux qui travaillent au service de l'Eglise". Il a aussi révélé ce que contenait la sacoche qu'il portait avec lui dans ce voyage. "Elle ne contenait pas la clef de la bombe atomique. Elle contenait un rasoir, un bréviaire, un agenda, un livre...je lis actuellement un livre sur la petite Thérèse dont je suis très dévot... J'ai toujours porté ma sacoche quand je voyage... C'est normal. Nous devons être normaux".

    Il a répondu à une question sur les commissions instituées pour la réforme de l'Institut pour les œuvres de religion (IOR) et le cas de Mgr Scarano, responsable du service de comptabilité analytique de l'Administration du patrimoine apostolique du Saint-Siège (APSA), arrêté fin juin par les autorités italiennes dans le cadre d'une enquête pour corruption et escroquerie. Il a expliqué qu'il avait mis en place ces deux commissions pour réformer et assainir l'IOR, que certains lui conseillaient d'en faire une banque éthique, un fonds d'aide ou même de le fermer. "J'ai confiance dans le travail des personnes de la commission - a-t-il ajouté -. Ce qui est sûr, c'est que la transparence et l'honnêteté doivent être les critères dont cet organisme doit s'inspirer... Oui, il y a un Monseigneur en prison et cela, pas parce qu'il 'ressemblait à la bienheureuse Imelda' (expression argentine)... Ces choses qui causent autant de scandale me font mal... Mais dans la Curie, il y a aussi tant de saints...bien que certains ne le soient pas tellement... Et ce sont ces derniers qui font le plus de bruit... Nous savons tous qu'un arbre qui tombe fait plus de bruit qu'une forêt qui pousse".

    Le Saint-Père a aussi évoqué le cas de Mgr Ricca, prélat de l'IOR, sur lequel une revue italienne a publié des informations compromettantes relatives à son intimité et sur le présumé lobby gay du Vatican. "Sur Mgr.Ricca - a-t-il dit - j'ai effectué une Investigatio Previa (enquête avant nomination) et rien n'a été trouvé. Mais je voudrais ajouter quelque chose. Je vois que dans l'Eglise, souvent, on va chercher les péchés de jeunesse et on les publie, pas les délits, c'est autre chose, par exemple les cas d'abus sur mineurs. Mais si un laïc, un prêtre ou une religieuse a commis un péché, le Seigneur pardonne et oublie. Et cela est important ; le Seigneur oublie. Nous n'avons donc pas le droit de ne pas oublier... Saint Pierre avait commis l'un des péchés les plus graves qui est de renier le Christ. Et pourtant il a été choisi Pape. On écrit beaucoup sur ce lobby gay...mais je n'ai encore rencontré personne au Vatican qui me montre sa carte d'identité avec écrit 'gay'. On dit qu'il y en a. Je crois que lorsque l'on rencontre une telle personne, il faut distinguer le fait qu'il soit homosexuel de son appartenance à un lobby, car les lobbys ne sont pas bons...Voilà l'erreur... Si une personne est homosexuelle et cherche le Seigneur avec sa bonne volonté, qui suis-je pour le juger ?".

    Le Saint-Père a aussi abordé le cas des sacrements aux personnes divorcées remariées et a dit : "Je crois que le moment de la miséricorde est arrivé... Les divorcés peuvent accéder aux sacrements... Le problème touche ceux qui ont célébré une seconde union...qui ne peuvent recevoir la communion. Mais j'ouvre ici une parenthèse, les orthodoxes ont une pratique différente ; ils suivent ce qu'ils appellent la théologie de l'économie et offrent une deuxième possibilité. Mais je crois que ce problème, et je ferme la parenthèse, doit être étudié dans le cadre de la pastorale du mariage. L'un des thèmes sur lesquels je consulterai le conseil des huit cardinaux avec qui nous nous réuniront en...octobre sera de voir comment avancer en termes de pastorale matrimoniale. Il y a quelques jours, le Secrétaire du Synode des évêques était avec moi pour choisir le sujet du prochain synode et...en parlant...nous avons évoqué ce thème anthropologique : comment la foi aide à la planification de la personne, de la famille et conduit à la pastorale matrimoniale... Nous sommes en chemin vers une pastorale matrimoniale plus profonde... Ce problème concerne beaucoup de monde".

    Quant à la participation des femmes dans l'Eglise, le Pape François a dit que la question de l'ordination a été tranchée de façon définitive par Jean-Paul II par un non. Mais il a rappelé que "Marie est plus importante que les apôtres, les évêques, et ainsi, la femme dans l'Eglise est aussi plus importante que les évêques et les prêtres... Il faut progresser dans l'explication du rôle et du charisme des femmes dans l'Eglise...Nous n'avons pas toutefois de théologie profonde de la femme dans l'Eglise".

    Evoquant la présence de Benoît XVI au Vatican, il a ajouté : "C'est comme avoir un grand-père à la maison, mais un grand-père sage. Quand, dans une famille, le grand-père est à la maison, il est vénéré, aimé, écouté. C'est un homme très prudent, il ne s'immisce pas. Je lui ai dit plusieurs fois : Sainteté, recevez des personnes, vivez votre vie, venez avec nous"... Oui, il est venu pour l'inauguration de la statue de saint Michel... Oui, c'est comme avoir un grand-père à la maison, il est un peu comme un père. Si je rencontre une difficulté ou ne comprends pas quelque chose, je l'appelle au téléphone pour lui demander : Dites-moi, ce peut être ceci ou cela ?". Et quand je suis allé lui parler du gros problème de Vatileaks, il m'a tout expliqué avec une grande simplicité".

    (http://www.vatican.va/holy_father/francesco/speeches/2013/july/documents/papa-francesco_20130728_gmg-conferenza-stampa_it.html)

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 30.7.13)